parfum [ parfœ̃ ] n. m.
• 1528; de parfumer
1 ♦ Odeur agréable et pénétrante. ⇒ arôme, fragrance, senteur. Le doux parfum de la rose. ⇒ effluve, exhalaison. Parfum de tabac anglais. Parfum capiteux, enivrant, entêtant, suave, subtil, discret.
♢ Goût de ce qui est aromatisé. Glaces à tous les parfums.
♢ Par métaph. « Un parfum de hautaine vertu émanait de toute sa personne » (Baudelaire) .
2 ♦ Substance aromatique, solide ou liquide. ⇒ essence, fam. sent-bon. Parfums d'origine animale (ambre, civette, musc), végétale (benjoin, chypre, ilang-ilang, iris, jasmin, lavande, muguet, myrrhe, œillet, patchouli, rose, violette, etc.). Parfums synthétiques. — Flacon de parfum. Vaporisateur, atomiseur à parfum. Se mettre du parfum. « Le parfum dont se servait Mme Swann » (Proust).
3 ♦ Loc. fam. (1953) Être au parfum, informé, au courant. On l'a mise au parfum.
● parfum nom masculin (de parfumer) Odeur agréable dégagée par quelque chose : Un parfum frais de lilas. Produit odorant pour parfumer le corps, composé d'un mélange de produits aromatiques (concentré) et d'alcool éthylique, qui sert de support et d'amplificateur à l'odeur. Saveur spécifique du fruit, de l'ingrédient entrant dans la composition de certains produits alimentaires. Littéraire. Ce qui éveille une idée, une impression agréable : Ce conte a un charmant parfum d'autrefois. ● parfum (citations) nom masculin (de parfumer) Charles Baudelaire Paris 1821-Paris 1867 Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, — Et d'autres, corrompus, riches et triomphants. Les Fleurs du Mal, Correspondances Charles Baudelaire Paris 1821-Paris 1867 Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Les Fleurs du Mal, Correspondances Charles Baudelaire Paris 1821-Paris 1867 Mon âme voyage sur le parfum comme l'âme des autres hommes sur la musique. Le Spleen de Paris, Un hémisphère dans une chevelure ● parfum (expressions) nom masculin (de parfumer) Populaire. Être au parfum, être informé, au courant. ● parfum (synonymes) nom masculin (de parfumer) Odeur agréable dégagée par quelque chose
Synonymes :
- arôme
- fragrance (littéraire)
- senteur
Saveur spécifique du fruit, de l'ingrédient entrant dans la composition...
Synonymes :
- bouquet
- fumet
Littéraire. Ce qui éveille une idée, une impression agréable
Synonymes :
- odeur
parfum
n. m.
d1./d Odeur aromatique qui s'exhale d'une substance. Le parfum du jasmin.
d2./d Substance odorante, naturelle ou synthétique; mélange de ces substances. Un flacon de parfum.
⇒PARFUM, subst. masc.
A. —1. Odeur agréable et pénétrante d'origine naturelle ou artificielle. Synon. arôme, effluve, fragrance, senteur. Parfum de l'ambre, des arbres, de cire, de l'encens, des herbes, des orangers, du pain, de papier, de plante, de résine; doux, frais, puissant, suave parfum; parfum discret, énervant, subtil, violent; un parfum embaume, monte, traîne; dégager, exhaler, répandre un parfum; aspirer, humer, respirer un parfum; se mêler aux parfums; bouffée de parfum. Mainte fleur épanche à regret Son parfum doux comme un secret Dans les solitudes profondes (BAUDEL., Fl. du Mal, 1857, p.26). Les souffles qui lui arrivaient de la campagne avaient ce puissant parfum de verdure, cette odeur de fleurs sauvages qu'Albine secouait de ses bras nus, de sa taille libre, de ses cheveux dénoués (ZOLA, Faute Abbé Mouret, 1875, p.1275):
• ♦ Une obscurité presque complète, à cette heure extrême de la chute du jour, régnait dans toute la pièce, emplie des effluves d'un parfum pénétrant qui nageait autour des fourrures et des draperies claires, et posait sur tous les objets le sceau d'une si secrète intimité qu'Albert et Herminien s'arrêtèrent comme au seuil d'un lieu interdit.
GRACQ, Argol, 1938, p.172.
— [En parlant d'odeurs appétissantes] Synon. arôme, bouquet (vin), fumet (d'un plat). Et, d'un bout à l'autre des façades, ça sentait le lapin, un parfum de cuisine riche, qui combattait ce jour-là l'odeur invétérée de l'oignon frit (ZOLA, Germinal, 1885, p.1260). Parmi les parfums des mets et des boissons, notre besoin de bonheur se gonflait sur la table, dans l'aire de nos regards embués, comme un herbivore ventru qui rumine toute une prairie (DUHAMEL, Confess. min., 1920, p.69).
— P. antiphr. Odeur nauséabonde, désagréable. Mais oui, mon bon monsieur, je quitte votre maison de fous... vos haricots rouges commençaient à m'écoeurer... et le parfum des chaussettes de vos enfants, ces petites bêtes puantes... je vous laisse sous la férule de Folcoche... (H. BAZIN, Vipère, 1948, p.75).
Rem. Par synesthésie (v. goût I C rem.). C'est ainsi que je restais souvent jusqu'au matin à songer au temps de Combray (...) à tant de jours aussi dont l'image m'avait été récemment rendue par la saveur —ce qu'on aurait appelé à Combray le «parfum» —d'une tasse de thé (PROUST, Swann, 1913, p.186).
2. Au fig.
a) Ce qui laisse un souvenir agréable; rappel d'une évocation touchante. Aussi, jugez de mon bonheur, madame, lorsque je vous ai vue, m'apportant sur cette terre d'Espagne (...) un parfum de ma patrie perdue (DUMAS père, Demois. St-Cyr, 1843, II, 12, p.185). Tout le deuxième tableau qui se passe au bord de l'étang de Vaccarès, en Camargue, a un parfum d'églogue antique (ZOLA, Romanc. natur., A. Daudet, 1881, p.239).
b) Atmosphère délicate qui entoure un être ou une chose. Les Confidences d'un Joueur de Clarinette se composent de deux récits (...). Ce sont deux nouvelles, si discrètes et si naïves, que je n'ose y toucher, crainte d'en faner les couleurs et d'en dissiper les parfums (ZOLA, Mes haines, 1866, p.148). C'est un exemple bien curieux de persistance atavique que ce garçon cultivé [Léon Blum] (...) mêlé aux ouvriers français, aux disputes françaises, et conservant un parfum, une aura, un je ne sais quoi de biblique et d'hyperoriental (L. DAUDET, Temps Judas, 1920, p.113).
c) Ce qui ajoute à quelque chose, l'agrémente d'une touche délicate, l'évoque de façon vague, indéfinissable. Un parfum d'absence, d'aristocratie, de bonheur, de danger, de distinction, d'innocence, de mystère, de tristesse, de volupté. Il faut à la femme un léger parfum de servitude... C'est une femme qui l'a dit (GONCOURT, Ch. Demailly, 1860, p.200).
3. Arg., fam.
♦Être au parfum. Avoir connaissance de quelque chose. Synon. être au courant. La gueule qu'ils auraient fait [ses camarades de la S.N.C.F.] s'ils avaient été au parfum [de son trafic clandestin] (...). Eux qui le prenaient pour une truffe (LE BRETON, Razzia, 1954, p.20).
♦Mettre qqn au parfum. Informer, renseigner. J'ai trente sacs à mettre sur Espoir du Logis III dans la troisième. On m'a mis au parfum... (Trignol, «Vaisselle de Fouille») (Pt Simonin ill., 1957, p.214).
B. —Substance aromatique agréable à l'odorat, liquide ou solide, d'origine naturelle ou artificielle. Parfum d'origine animale, végétale; parfum synthétique; parfum capiteux, discret, lourd, vulgaire; atomiseur, vaporisateur à parfum; boîte, flacon de parfum; cassolette à parfums; brûler, produire, verser des parfums. As-tu pensé quelquefois à un soir de triomphe, quand les légions rentraient, que les parfums brûlaient autour du char du triomphateur et que les rois captifs marchaient derrière? (FLAUB., Corresp., 1846, p.206). Vers la fin de la soirée, le livre s'ouvrit à ce touchant poëme de la pécheresse versant des parfums sur les pieds de Jésus, qui lui pardonne ses péchés et lui dit d'aller en paix (ZOLA, M. Férat, 1868, p.129). V. aussi parfumeur ex. 2.
— En compos. Brûle-parfum(s).
C.—Substance aromatique agréable au goût que l'on incorpore aux boissons, aux mets, aux desserts; p.méton. le goût lui-même. Glace parfum pistache. Les caramels mous sont faits avec des pâtes semblables à celles des fondants, cuites avec du lait, du beurre ou d'autres matières grasses végétales ou animales, parfumées au café, au cacao ou à la vanille, et colorées suivant le parfum (BRUNERIE, Industr. alim., 1949, p.32).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1528 «odeur naturelle ou artificielle agréable» (Comptes royaux ds GAY); 1539 «id.» (doc. ds L. DE LABORDE, Les Comptes des bâtiments du Roi, t.2, p.415); 1546 p. ext. «odeur, exhalaison» (RABELAIS, La Sciomachie ds OEuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, 3, p.408: fumees et perfums de la canonnerie); 2. 1953 arg. au fig. être au parfum (LE BRETON, Rififi, p.19 et passim); id. mettre au parfum (ID., ibid., p.197 et passim). Déverbal de parfumer. Fréq. abs. littér.:3755. Fréq. rel. littér.:XIXes.: a) 5431, b) 6239; XXes.: a) 5993, b) 4386. Bbg. WIND 1928, p.94, 146, 200.
parfum [paʀfœ̃] n. m.
ÉTYM. 1528; perfum, en anc. provençal, 1397; de parfumer ou ital. perfumo.
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1 Odeur agréable et pénétrante. ⇒ Arôme, fragrance, senteur. || Le doux parfum de la rose (→ Baigner, cit. 15; mi-clos, cit.). || Basilics (2. Basilic, cit.), violettes, qui exhalent (cit. 1) les plus doux parfums. || Les aromates (cit. 2) s'exhalent en parfums délicieux. || Atmosphère irrespirable (cit. 1), saturée de parfums de fleurs, de lourds parfums d'herbes (⇒ Balsamique; et → Exhaler, cit. 4). || « Que les parfums légers de ton air embaumé… » (cit. 4, Lamartine). ⇒ Effluve, exhalaison. || Parfum des luzernes séchées (→ Bauge, cit. 2). || Parfum frais des asphodèles (cit. 2). || Parfum miellé (cit. 1) des fleurs d'amandier. || Parfum entêtant des acacias (cit. 2). || Parfum très fort (cit. 23) des seringas. — Parfum de fraise (1. Fraise, cit. 2), d'œillet, de tubéreuse (→ 1. Jonchée, cit. 2). || Parfum des encens, de la myrrhe (cit. 2) qu'on brûle dans les chapelles (cit. 2). — Parfum délicat d'une essence (cit. 18). — Parfum d'une haleine (cit. 3 et 5). || Parfum tiède qui se dégage d'une fourrure (cit. 3), de la fourrure (cit. 6) d'un chat. — Parfum de cigare (→ 1. Fumer, cit. 23), de tabac anglais (→ Jasmin, cit. 3). || Parfum qu'on respire dans une fumerie (cit. 3) d'opium. — Parfum capiteux, enivrant, fugace, léger (cit. 12), suave, subtil (→ Contenir, cit. 15). || Parfum qui entête (cit. 3), qui fait tourner la tête (→ Alanguir, cit. 2). — Bouffée de parfum. — Humer (cit. 6) respirer, sentir un parfum.
1 Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
— Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l'expansion des choses infinies (…)
Baudelaire, les Fleurs du mal, « Spleen et idéal », IV. (→ Ambre, cit. 1).
2 En entrant dans la maison du Marocain, nous fûmes enveloppés d'un nuage d'aromes orientaux : le parfum doux et pénétrant de l'eau de rose nous monta au cerveau, et nous fit penser aux mystères du harem et aux merveilles des Mille et une Nuits.
Th. Gautier, Voyage en Espagne, p. 281.
3 Voyez-vous, un parfum éveille la pensée.
Hugo, les Rayons et les Ombres, XXVIII.
4 Les roses d'Ispahan dans leur gaine de mousse,
Les Jasmins de Mossoul, les fleurs de l'oranger
Ont un parfum moins frais, ont une odeur moins douce,
Ô blanche Leïlah ! que ton souffle léger.
Leconte de Lisle, Poèmes tragiques, « Roses d'Ispahan ».
5 L'air dormait, sans un souffle, dans une moiteur d'alcôve. Un parfum d'amour oriental, le parfum des lèvres peintes de la Sunamite, s'exhalait des bois odorants.
Zola, la Faute de l'abbé Mouret, II, XII.
6 (…) le vieux Nice aux parfums de fruits et d'aromates mêlés aux odeurs de chair crue, de pâte aigre, de morue et de latrines (…)
Apollinaire, l'Hérésiarque…, p. 82.
7 Les parfums eux-mêmes des arbres en fermentation, des herbes exaltées, de l'humus tiède, y prenaient je ne sais quel goût de soufre qui en altérait la naturelle et nocturne douceur.
H. Bosco, Un rameau de la nuit, p. 290.
♦ Odeur appétissante (d'un produit comestible). ⇒ Arôme, émanation, fumet. || Parfum fugace (cit. 2) de la caille rôtie. || Parfum d'un pot-au-feu qui embaume (cit. 6). || Parfum d'un vin. ⇒ Bouquet.
8 (…) il se sentait (…) alangui par cette soirée calme, par les parfums du boudin et du saindoux (…)
Zola, le Ventre de Paris, II, t. I, p. 145.
♦ Goût d'un produit aromatisé. || Liqueur qui a un parfum de framboise (⇒ Framboisé), de vanille (⇒ Vanillé)… || Voulez-vous une glace ? Quel parfum ? Chocolat, pistache… ?
9 (…) il ne s'expliquait pas comment l'arôme exquis des grains de café pouvait se transformer en cette boisson très amère; il espérait toujours trouver dans sa tasse le parfum délicieux du café des Pommerel.
J. Chardonne, les Destinées sentimentales, p. 139.
♦ Iron. ou par plais. Très mauvaise odeur. || Un parfum d'œuf pourri.
10 Elle puait comme une fleur moisie.
Moi, je lui dis (mais avec courtoisie) :
« Vous devriez prendre un bain régulier
Pour dissiper ce parfum de bélier. »
Baudelaire, les Épaves, Amœnitates Belgicæ, II.
♦ (Av. 1704). Par métaphore, littér. || Remplir le monde du parfum de ses vertus (→ 1. Lis, cit. 4). || Parfum de chasteté (cit. 5) qui flotte autour d'une jeune fille. || Le parfum de tristesse que laisse « La cueillaison d'un rêve au cœur qui l'a cueilli » (cit. 10, Mallarmé). — ☑ Spécialt. (Par allus. à la fumée de l'encens qui monte vers la divinité). Le parfum des louanges. || « Le parfum de la prière s'élève jusqu'à Dieu » (Académie). — Fig. ⇒ Émanation. || Le parfum d'une âme pure. ⇒ Beauté. || Un parfum des anciens jours (→ Biblique, cit. 2).
11 Un parfum de hautaine vertu émanait de toute sa personne.
Baudelaire, le Spleen de Paris, XIII.
2 (1528). Substance aromatique, solide (⇒ Onguent, vx) ou liquide (⇒ Essence, II.); mélange industriel de corps odorants naturels ou artificiels. || Chimie, industrie des parfums. ⇒ Parfumerie. || Plantes à parfum. || Parfums d'origine animale (⇒ Ambre, civette, musc), végétale (⇒ Benjoin, chypre, ilang-ilang, iris, jasmin, lavande, mille-fleurs, muguet, myrrhe, nard, œillet, opopanax, patchouli, rose, violette). || Parfums synthétiques (⇒ Citral, coumarine, ionone, méthyle [salicylate de], mirbane [essence de], terpinol, vanilline). || Fragrance, note d'un parfum. || Parfum d'ambre concentré (⇒ Extrait), entrant dans la composition d'une eau de toilette, d'une lotion, d'une pommade, d'un savon (⇒ Ambré). — Parfum solide. || Brûler des baguettes (cit. 9), des pastilles de parfum, du parfum dans des cassolettes (⇒ Brûle-parfum), du naphte mêlé de parfums. || Boîte (cit. 1) à parfum. || Sachet de parfum. — Parfum liquide. || Parfum de toilette. ⇒ Eau (eau de Cologne, de senteur, de toilette). || Flacon de parfum (→ Lavabo, cit. 1). || Vaporisateur, atomiseur à parfum. || Créer, composer un parfum. ⇒ Parfumeur. || Acheter des parfums de luxe (⇒ Parfumerie), chez un grand parfumeur. || S'oindre (cit. 1) le corps d'un parfum précieux. || Se mettre du parfum. → De l'odeur (pop.), du sent-bon (enfantin). || Parfum dont se sert une femme (→ Émaner, cit. 5). || Parfum discret, de bon ton. || Parfums violents, vulgaires (→ Marchand, cit. 12). — Le parfum d'un homme, d'une femme, celui dont il, elle se parfume (considéré quant à l'odeur qu'il répand). || Son parfum se répandait jusque sur le palier (→ Fuser, cit. 4). — Le Parfum de la dame en noir, roman de G. Leroux.
12 Les doux parfums n'ont point coulé sur tes cheveux.
André Chénier, Bucoliques, XXI, I.
13 La contemplation de cette femme l'énervait, comme l'usage d'un parfum trop fort.
Flaubert, l'Éducation sentimentale, I, V.
14 Le parfum brûle et fume, et le couteau sacré
Près des vases d'argent reluit hors de la gaine.
Leconte de Lisle, Poèmes tragiques, « Les Érinnyes », I, VI.
15 Le parfum, dont elle saturait ses vêtements, flottait dans la pièce.
Martin du Gard, les Thibault, t. V, p. 155.
16 Je connais son odeur; pas seulement les parfums qu'elle préfère; non; son odeur sienne.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. II, XIV, p. 151.
♦ Parfums comestibles (eau de fleur d'oranger, essence de menthe, vanilline…) utilisés par les confiseurs, les liquoristes, les pâtissiers (⇒ Extrait).
3 ☑ Fig., fam. (1953). Au parfum : informé. ⇒ Courant (au). Expression empruntée à l'argot de la police. || Il est au parfum. || Mettre qqn au parfum de qqch. || Les gens au parfum.
17 Bon, vous m'avez l'air au parfum de toutes ses marottes, dit-elle.
San-Antonio, J'ai essayé : on peut !, p. 34.
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DÉR. et COMP. Parfumerie, parfumeur. — Brûle-parfum.
Encyclopédie Universelle. 2012.