libertin, ine [ libɛrtɛ̃, in ] adj. et n.
• 1500 hist. rom. « affranchi »; lat. libertinus
1 ♦ (1525) Vx ou littér. Qui ne suit pas les lois de la religion, soit pour la croyance, soit pour la pratique. ⇒ impie, incrédule, irréligieux. « Je devins polisson, mais non libertin » (Rousseau). — N. m. Esprit fort, libre penseur.
2 ♦ (1625) Mod. Qui s'adonne sans retenue aux plaisirs charnels, avec un certain raffinement. ⇒ dévergondé, dissolu. « L'Ingénue libertine », roman de Colette. — N. « Un petit libertin que j'ai surpris encore hier avec la fille du jardinier » (Beaumarchais). ⇒ débauché. — Par ext. Propos, livres, vers libertins. ⇒ grivois, leste.
⊗ CONTR. Ascète, ascétique, dévot, sérieux, vertueux.
● libertin, libertine adjectif et nom (latin libertinus, affranchi) Qui mène une vie dissolue, qui est de mœurs très libres. Se disait au XVIIe s. de quelqu'un qui manifestait son indépendance d'esprit par rapport aux enseignements du christianisme, et qui refusait toute soumission à l'Église. (Les principaux représentant des libertins furent Gassendi, Théophile de Viau, Fontenelle.) ● libertin, libertine (citations) adjectif et nom (latin libertinus, affranchi) Guillaume Amfrye, abbé de Chaulieu Fontenay, Vexin normand, 1639-Paris 1720 Heureux libertin qui ne fait Jamais sien que ce qu'il désire, Et désire tout ce qu'il fait ! Épître au chevalier de Bouillon ● libertin, libertine (synonymes) adjectif et nom (latin libertinus, affranchi) Qui mène une vie dissolue, qui est de mœurs très...
Synonymes :
- bambocheur (familier)
- débauché
- dépravé
- dévergondé
- noceur (familier)
- viveur
Contraires :
- puritain
● libertin, libertine
adjectif
Marqué par la débauche, la licence : Des estampes libertines.
● libertin, libertine (synonymes)
adjectif
Marqué par la débauche, la licence
Synonymes :
- égrillard
- gaulois
- grivois
- leste
- libre
- polisson
libertin, ine
adj. et n. Adonné au libertinage, à la licence des moeurs.
— Subst. Un incorrigible libertin.
|| Par ext. Contes libertins.
⇒LIBERTIN, -INE, adj. et subst.
A. — Adj. et subst.
1. Cour. (Celui, celle) qui a une conduite, des mœurs très libre(s); qui s'adonne sans retenue aux plaisirs de la chair. Femme libertine; vieillard libertin; un jeune, un fieffé libertin; un libertin repentant. Ils [les peuples latins] deviennent aisément rhétoriciens, dilettantes, épicuriens, voluptueux, libertins, galants et mondains (TAINE, Philos. art, t. 1, 1865, p. 234). Ce cupidon, la marquise de Trinquetailles, libertine supérieure (...). Elle a eu plus d'hommes qu'une fille (PÉLADAN, Vice supr., 1884, p. 141). Marat avait l'habitude des femmes, il connaissait toutes les ficelles du jeu d'amour, c'était un « vieux libertin », un « séducteur » (VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, p. 242). V. avoir ex. 15, accusation ex. 13 et conséquemment ex. 3 :
• 1. Les libertins, ces gens que la nature a doués de la faculté précieuse d'aimer au delà des limites qu'elle fixe à l'amour, n'ont presque jamais leur âge.
BALZAC, Cous. Bette, 1846, p. 261.
— Emploi subst. masc. sing. à valeur de neutre. Il y a toujours de l'Opéra dans tout ce que font les Français, (...) il y a la décoration, et aussi les coulisses; du solennel, et un peu de libertin (SAINTE-BEUVE, Nouv. lundis, t. 4, 1862, p. 61).
2. Vx, souvent péj. Qui refuse les contraintes, les sujétions; qui manifeste une grand esprit d'indépendance, qui fait preuve de non conformisme. Sainte-Beuve (...) très hardi dans la chasse aux talents inédits, mais trop traditionnel, trop voisin de la grande école de la prose française pour n'être pas choqué des audaces révolutionnaires de ses « jeunes amis libertins ». C'est ainsi qu'il appelait souvent Baudelaire et sans doute les deux Goncourt, — prenant le mot dans son vieux sens d'indépendance révoltée et un peu sacrilège (BOURGET, Nouv. Essais psychol., 1885, p. 181).
— En partic., vx. [En parlant d'un écolier] ,,Dissipé, qui néglige ses devoirs pour le jeu. Cet enfant est fort libertin (...) C'est un petit libertin`` (LITTRÉ).
— FAUCONN. [En parlant d'un oiseau de proie] Qui s'écarte et qui ne revient pas (d'apr. LITTRÉ). Où le navire était hérissé de houlettes, Où le berger suivant les aigles libertins (COCTEAU, Poèmes, 1916, p. 204).
3. Vieilli ou littér. Qui refuse le dogmatisme des croyances établies ou officielles et en particulier celui de la religion et la contrainte de sa pratique. Synon. libre-penseur. Mais voici qu'enfin, par des gradations insensibles, Nane avait glissé à la libre pensée; devenue libertine, et pour tout dire, anticléricale (TOULET, Nane, 1905, p. 208). Ce libertin [Benjamin Constant] n'a jamais été indifférent à Dieu, (...) il ne s'est jamais interrompu de le chercher (MAURIAC, Mém. intér., 1959, p. 90) :
• 2. ... le grand reproche que les prédicateurs du XVIIe siècle adressent aux libertins? C'est d'avoir embrassé ce qu'ils désiraient, c'est d'être arrivés aux opinions irréligieuses parce qu'ils avaient envie qu'elles fussent vraies.
RENAN, Souv. enf., 1883, p. 297.
B. — Adjectif
1. Cour. Qui est propre au libertin [au sens A 1]; qui est inspiré, motivé par le dérèglement des mœurs. Un monsieur surprenant un album libertin dans les mains de deux jeunes filles rougissantes (BAUDEL., Salon, 1846, p. 174). L'art coquet, libertin et spirituel du dix-huitième siècle (GAUTIER, Guide Louvre, 1872, p. 184). La conduite la plus sage, avec les pensées les plus libertines (LÉAUTAUD, Journal littér., t. 3, 1920, p. 304) :
• 3. Dîné longtemps et copieusement, et couronné le tout d'une bouteille de Graves et des plus joyeux propos, avec une légère nuance libertine qui est à la conversation d'un dîner de garçons ce que le rouge est à une femme...
BARB. D'AUREV., Memor. 1, 1836, p. 38.
SYNT. Amour, coquetterie, curiosité, humeur, imagination, plaisir, regard, ton, vie libertin(e); mœurs libertines; allusion, commentaire, couplet, conte, illustration, image, propos, roman libertin(e).
2. Vx. Qui manifeste ou dénote le refus des contraintes, l'absence de gêne, du goût pour la fantaisie. Son imagination libertine l'écarte sans cesse de son sujet (LITTRÉ). Notre gaîté libertine et imprudente, notre esprit français, seront-ils écrasés et anéantis par la nécessité de faire la cour à de petits artisans grossiers et fanatiques, comme à Philadelphie? (STENDHAL, Mém. touriste, t. 1, 1838, p. 21).
— VERSIF. Il [Th. Gautier] me fit remarquer que les poëtes (...) se permettaient trop souvent des sonnets libertins c'est-à-dire non orthodoxes et s'affranchissant volontiers de la règle de la quadruple rime (BAUDEL., Art romant., Th. Gautier, 1859, p. 461). Son vers [à Rimbaud], solidement campé, use rarement d'artifices. Peu de césures libertines, moins encore de rejets (VERLAINE, Œuvres compl., t. 4, Poètes maud., 1884, p. 17).
3. Vieilli ou littér. Qui appartient à ou qui concerne les libertins [au sens A 3], les libre-penseurs. Courant, morale, mouvement, tradition libertin(e); les œuvres libertines de Cyrano de Bergerac. J'avais écrit qu'Éveline s'était plu à semer dans l'esprit de sa fille les germes de la libre pensée. À y bien réfléchir il me semble aujourd'hui que c'est l'esprit libertin de Geneviève, si enfant qu'elle fût encore, qui contamina l'âme de sa mère (GIDE, Robert, 1930, p. 1331) :
• 4. ... il [le Theophrastus redivivus] rassemble les thèses de la littérature libertine. Le monde est éternel, et les astres règlent notre destin. L'homme est un animal comme les autres, et qui ne leur est pas supérieur. L'immortalité est une chimère. Le sage aborde la destruction finale sans terreur. Toutes les religions sont des inventions politiques.
A. ADAM, Les Libertins au XVIIe s., Paris, Buchet-Chastel, 1964, p. 17.
REM. 1. Libertinement, adv. a) À la manière d'un libertin. Œil (Faire de l') (...) regarder langoureusement ou libertinement les femmes (DELVAU 1866, p. 272). b) D'une manière inspirée par le dérèglement des mœurs. Il se cantonna dans l'établissement de textes libertins, illustrés non moins libertinement (Arts-Loisirs, 21 sept. 1966, p. 24, col. 2). 2. Libertiner, verbe intrans., peu usité. a) Vivre dans la débauche, d'une manière scandaleuse. Depuis qu'il ne voit plus mauvaise compagnie, il a cessé de libertiner (Ac. 1835, 1878; ds LITTRÉ). Quant à vot' femme (...) on dit qu'elle libertine dans les guinches et aux barrières (RABAN, MARCO SAINT-HILAIRE, Mém. forçat, t. 4, 1828-29, p. 184). b) Vx. [Le suj. désigne un enfant, un écolier] Se dissiper; négliger ses devoirs pour le jeu. Cet enfant ne fait que libertiner (RAYMOND 1832, Ac. 1835, 1878, LITTRÉ, GUÉRIN 1892). 3. Libertiser (se), verbe pronom., hapax. Devenir libertin. Il y a l'argot des duchesses, témoin cette phrase écrite dans un billet doux par une très grande dame et très jolie femme de la Restauration : « Vous trouverez dans ces potains-là une foultitude de raisons pour que je me libertise » (HUGO, Misér., t. 2, 1862, p. 190).
Prononc. et Orth. : [], fém. [-in]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1468 subst. hist. et dr. romains « affranchi » (JEAN MIÉLOT, Trad. de CICÉRON, Lettre à Quintus ds Bibl. Éc. Chartes, t. 99, 1938, p. 113); 2. a) 1525 subst. masc. plur. « membres d'une secte juive au temps des apôtres » (Actes, VI, 9, Nouv. Test., éd. Lefebvre d'Étaples ds LITTRÉ Suppl.); 1544 « membres d'une secte politico-religieuse qui se dressa contre l'autorité de Calvin, à Genève » (CALVIN, Brieve Instruction... contre les erreurs... des Anabaptistes, Corp. Ref., t. VII, col. 55, 139 d'apr. J.-Cl. MARGOLIN ds Colloque international de Sommière, p. 4, note 21); d'où b) av. 1555 subst. « celui qui s'affranchit de toute religion » (TAHUREAU, Sec. Dialogue du Democritic, p. 180 ds HUG.); puis 3. 1568 adj. « épris d'indépendance, qui va en toute liberté » (PHILIBERT BUGNYON, Des lois inusitées, 26 ds DELB., Notes mss); 1575 subst. (THEVET, Cosmogr., II, 3 ds HUG.); 4. 1662 « qui est déréglé dans ses mœurs, sa conduite » (MOLIÈRE, École des femmes, III, 2, 698). Empr. au lat. libertinus « affranchi », dimin. de libertus « id. » de liberatus part. passé de liberare « libérer ». Le sens 2a est prob. dû à une mauvaise interprétation des Actes des Apôtres (VI, 9) où le mot, traduit par Lefèvre libertin désigne les adeptes d'une secte juive. Le mot fut ensuite appliqué à des sectes religieuses, notamment à Genève, et l'on a dû alors le rapprocher de liberté (cf. FEW t. 5, pp. 305-306). Au sens 1 l'angl. libertine est attesté dep. 1382 ds NED Libertyn. Fréq. abs. littér. : 428. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 991, b) 579; XXe s. a) 586, b) 310. Bbg. DARM. Vie 1932, p. 94. - LEMKE (W.H.). Libertin : From Calvin to Cyrano. St. fr. 1976, t. 20, pp. 58-60. - QUEM. DDL t. 18 (s.v. libertinement). - SEGUIN (J.P.). Le Mot libertin... Fr. mod. 1981, t. 49, pp. 193-205.
libertin, ine [libɛʀtɛ̃, in] adj. et n.
ÉTYM. 1468, hist. et dr. rom.; lat. libertinus « affranchi », de libertus, même sens, de liberare. → Libérer.
1 À Rome, les hommes libres, s'ils étaient nés de parents libres, s'appelaient « ingénus »; s'ils avaient été libérés, on les disait « libertins ». Beaucoup plus tard on appela libertins ceux dont on prétendait qu'ils avaient libéré leurs pensées; bientôt, ce beau titre fut réservé à ceux qui ne connaissaient pas de chaînes dans l'ordre des mœurs.
Valéry, Regards sur le monde actuel, p. 63.
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I Vx.
1 (1568). « Qui hait la contrainte, qui suit sa pente naturelle, sans s'écarter de l'honnêteté » (Richelet, 1680). || Avoir l'humeur libertine.
2 (…) on dira d'un homme de bien, qui ne saurait se gêner et qui est ennemi de tout ce qui s'appelle servitude : Il est libertin, il n'y a pas un homme au monde plus libertin que lui. Une honnête femme dira même d'elle, jusqu'à s'en faire honneur : Je suis née libertine. Libertin et libertine, en ces endroits, ont un bon sens et une signification délicate.
Bouhours, Remarques nouvelles sur la langue franç., 3e éd., p. 389.
♦ (XVIIe). Par ext. et péj. « Qui aime trop sa liberté et l'indépendance, qui se dispense aisément de ses devoirs… » (Académie, 4e éd., 1762). || Écoliers libertins, dissipés, indisciplinés (→ Assidu, cit. 2).
3 À d'austères devoirs le rang de femme engage,
Et vous n'y montez pas, à ce que je prétends,
Pour être libertine et prendre du bon temps.
Molière, l'École des femmes, III, 2.
2 Spécialt. « Qui ne saurait s'assujettir aux lois de la religion, soit pour la croyance, soit pour la pratique » (Trévoux). ⇒ Impie, incrédule, irréligieux.
4 Je le soupçonne encor d'être un peu libertin :
Je ne remarque point qu'il hante les églises.
Molière, Tartuffe, II, 2.
5 Chez ma tante Bernard la dévotion m'ennuyait un peu plus, parce qu'elle en faisait un métier. Chez mon maître je n'y pensais plus guère, sans pourtant penser différemment. Je ne trouvai point de jeunes gens qui me pervertissent. Je devins polisson, mais non libertin.
Rousseau, les Confessions, II.
♦ N. m. (1555). ⇒ Esprit (esprit fort), penseur (libre penseur). || Des libertins ignorants (cit. 6) de la religion. || Libertins et faux dévots à la cour (cit. 13).
6 Un libertin d'ailleurs, qui, sans âme et sans foi,
Se fait de son plaisir une suprême loi (…)
Boileau, Satires, IV.
7 (…) c'est une méchante raillerie que de se railler du Ciel, et (…) les libertins ne font jamais une bonne fin (…) il y a de certains petits impertinents (…) qui sont libertins sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts (…)
Molière, Dom Juan, I, 2.
8 Il y a deux espèces de libertins : les libertins, ceux du moins qui croient l'être, et les hypocrites ou faux dévots, c'est-à-dire ceux qui ne veulent pas être crus libertins (…)
La Bruyère, les Caractères, XVI, 27.
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II (1625). Mod. (style soutenu). Qui est déréglé dans ses mœurs, dans sa conduite, s'adonne sans retenue, sans pudeur, aux plaisirs charnels. ⇒ Dévergondé, dissolu (→ Hommage, cit. 17). || Un jeune homme assez libertin et joueur (cit. 5). — Littér. || L'Ingénue libertine, roman de Colette.
9 Heureux qui peut, au lever de l'aurore, à la clarté de ses premiers rayons, contempler les beautés d'une épouse qui a de la pudeur à les montrer et que l'amour seul rend libertine.
C.-A. Helvétius, Notes, Maximes et Pensées, p. 272.
10 Il se lança dans une digression ethnographique : l'Allemande était vaporeuse, la Française libertine, l'Italienne passionnée.
Flaubert, Mme Bovary, III, VI.
11 Parmi tous ces hommes grossiers, libertins, dissolus, il en est un, me disais-je, qui croit à la pudeur et sait respecter ce qu'il aime.
Th. Gautier, le Capitaine Fracasse, X.
♦ N. m. || Un libertin : homme qui s'adonne aux plaisirs sensuels sans retenue et avec un certain raffinement. ⇒ Débauché. || Vivre en libertin (→ Escompter, cit. 3). || Dérèglements (cit. 8) des libertins. || Un fieffé libertin, de fâcheuse (cit. 10) réputation. ⇒ Vaurien.
12 Un petit libertin que j'ai surpris encore hier avec la fille du jardinier.
Beaumarchais, le Mariage de Figaro, I, 9.
13 Ce libertin voulait pour épouse une femme vertueuse.
Balzac, les Marana, Pl., t. IX, p. 806.
14 Agents, messagers de plaisirs, ils étaient aussi généralement libertins pour leur propre compte. L'un d'eux, le samedi soir, la veille du 17 juillet, eut une idée qui ne pouvait guère tomber que dans la tête d'un libertin désœuvré; ce fut d'aller s'établir sous les planches de l'autel de la patrie, et de regarder sous les jupes des femmes.
Michelet, Hist. de la Révolution franç., V, VIII.
♦ N. f. Rare. || C'est une petite libertine.
♦ Par ext. || Conduite libertine. ⇒ Déréglé, licencieux. || Des agaceries (cit. 4) libertines. ⇒ Coquin, polisson. || Regard libertin. ⇒ Égrillard. || Propos, livres, vers libertins. ⇒ Galant, grivois, leste. || Histoire libertine mais point grossière (cit. 11). || Gravures libertines. || Donner à un mot un sens libertin. ⇒ Libre (→ Faiblesse, cit. 46).
15 Il (Byron) se plaisait à lire, avec ses camarades, les vers libertins, alors à la mode, du poète Thomas Little (pseudonyme de Thomas Moore). Oui, c'était ainsi qu'il fallait aimer, en cherchant la volupté, non la passion.
A. Maurois, la Vie de Byron, I, VII.
REM. Le mot, au sens II, exclut la grossièreté dans la débauche, et s'oppose sur ce plan à paillard; il implique aussi une attitude normale, non pathologique, à la différence de vicieux.
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CONTR. Ascète, ascétique, dévot, sérieux, vertueux.
DÉR. Libertinage, libertinement, libertiner.
Encyclopédie Universelle. 2012.