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farouche

1. farouche [ faruʃ ] n. m.
• 1804; farouch 1796; provenç. farouge, lat. farrago « mélange de grains »
Région. Trèfle incarnat cultivé comme fourrage. farouche 2. farouche [ faruʃ ] adj.
faroche XIIIe; métathèse de l'a. fr. forasche; bas lat. forasticus « étranger, sauvage »
1Qui n'est pas apprivoisé et s'enfuit quand on l'approche. indompté, sauvage. Bête farouche. Ces moineaux ne sont pas farouches. (Personnes) Qui redoute par tempérament le contact avec d'autres personnes. insociable, misanthrope, sauvage. Un enfant farouche. timide. Rendre farouche. effaroucher. « Les jours, les soirs où je ne suis pas trop fatal et farouche, je me traîne à deux ou trois visites pour tuer une soirée » (Sainte-Beuve).
Vieilli Qui ne se laisse pas courtiser. Mod. Femme peu farouche. facile. « Hortense n'était pas farouche, et elle était libre; Chateaubriand [...] s'en éprit aussitôt » (Henriot).
2D'une rudesse sauvage. barbare, cruel, violent. Vx Un tyran, un peuple farouche. Mod. Farouche ennemi. C'est mon adversaire le plus farouche. acharné, implacable.
Qui a qqch. d'absolu et de violent, de peu civilisé (caractère, comportement). sauvage. Un air, un regard farouche. Haine farouche. âpre, opiniâtre, véhément, violent. Opposer une farouche résistance. acharné, tenace.
⊗ CONTR. Apprivoisé. Accueillant, doux, familier, sociable. Soumis, traitable.

farouche adjectif (ancien français forasche, du bas latin forasticus, étranger, du latin classique foras, dehors) Se dit d'un animal sauvage qui fuit à l'approche de l'homme. Qui évite les contacts sociaux et dont l'abord est difficile : Un enfant farouche. Qui exprime avec force, vigueur, la violence de quelqu'un ; âpre, véhément : Une haine farouche. Partisan farouche d'une politique. Littéraire. Qui est sauvage, cruel, barbare : De farouches guerriers. Un regard farouche. Littéraire. Se dit d'une région sauvage, rude : Une contrée farouche.farouche (expressions) adjectif (ancien français forasche, du bas latin forasticus, étranger, du latin classique foras, dehors) Familier. Ne pas être farouche, en parlant d'une femme, se laisser facilement courtiser. ● farouche (synonymes) adjectif (ancien français forasche, du bas latin forasticus, étranger, du latin classique foras, dehors) Se dit d'un animal sauvage qui fuit à l'approche de...
Contraires :
- apprivoisé
- domestiqué
- familier
Qui évite les contacts sociaux et dont l'abord est difficile
Synonymes :
- sauvage
- timide
Contraires :
- sociable
Qui exprime avec force, vigueur, la violence de quelqu'un ; âpre...
Synonymes :
- âpre
- dur
- rude
- véhément
Contraires :
- faible
- léger
- mou
- petit
Littéraire. Qui est sauvage, cruel, barbare
Synonymes :
- acharné
- féroce
- furieux
- tenace
- terrible
- vigoureux
- violent
Contraires :
- accueillant
- amène
- cordial
- doux
- gentil

farouche
adj.
d1./d Qui s'enfuit quand on l'approche. Animal farouche.
|| (Personnes) Peu sociable, méfiant. Un enfant farouche. Syn. sauvage.
Une femme peu farouche, qui se laisse volontiers courtiser et séduire.
d2./d Fier et ardent. Caractère, coeur farouche.
d3./d Cruel, violent, implacable. Une haine farouche. Un tyran farouche.
|| (Choses) Un regard farouche.

I.
⇒FAROUCHE1, subst. masc.
BOT., région. (notamment Provence). Trèfle incarnat, généralement utilisé comme fourrage. Mais je passe ennuyé devant toutes ces choses... Et près des fermes bien fraîches où aboient les chiens, Sur le farouche rouge et sur le trèfle rose (JAMMES, De l'angélus, 1898, p. 101).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1796 farouch (Encyclop. méthod. Agric. t. 4); 1804-05 farouche (Bon jardinier pour l'an XIII ds ROLL. Flore t. 4, p. 137). Empr. au prov. mod. farouch (v. ROLL. Flore t. 4, pp. 136-137), du cat. farratge (1792 ds ROLL. loc. cit.), avec transformation en [u] de la voyelle tonique sans doute sous l'infl. de l'adj. rog, rouge en raison de la couleur des fleurs, du lat. farrago, -inis (FEW t. 3, p. 422).
II.
⇒FAROUCHE2, adj.
A.— [En parlant des animaux] Qui n'est pas apprivoisé; qui fuit l'approche de l'homme. Bêtes farouches; un étalon, une harde farouche. (Quasi-)synon. craintif, sauvage. Plus heureux encore les poulains échevelés qui bondissent légèrement dans ces broussailles et les chèvres farouches qui gravissent sans efforts les roches escarpées! (SAND, Lélia, 1833, p. 263) :
1. Là, vivent le chasseur et son aide, en silence, aux aguets, de l'aube au crépuscule. Car on ne rit point, on ne parle point, on respire à peine, la palombe étant inquiète et farouche.
PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, p. 27.
B.— P. anal. [En parlant de pers.]
1. Qui craint ou refuse les contacts humains. (Quasi-) synon. insociable, misanthrope, renfermé, timide. Nos nouveaux voisins semblent bien farouches (DAVAU-COHEN 1972) :
2. Il me sembla qu'en parlant de la sorte elle n'agissait pas avec moi comme elle aurait dû. Je la sentis injuste, et, par une timidité de petit garçon encore farouche et mal apprivoisé, au lieu de la ramener sur mon compte, je me crispai là, sur place, contre cette injustice.
BOURGET, Disciple, 1889, p. 77.
En partic., fam. [En parlant d'une femme] Qui ne se laisse pas courtiser. Cette jeune fille, cette femme est bien farouche (Ac.).
♦ [À la forme négative] Peu, pas farouche. Qui se laisse facilement approcher et séduire. D'autant plus que la chère dame n'est guère farouche, à ce qu'on raconte (ZOLA, Bonh. dames, 1883, p. 453). De belles filles brunes, pas trop farouches, habituées à courir de village en village (MOSELLY, Terres lorr., 1907, p. 193).
[En parlant d'un comportement, d'un trait de caractère ou d'un sentiment] Qui dénote la crainte ou le refus des contacts humains. Un mutisme, une gravité farouche. Et pendant plusieurs jours après cet éclat, une sorte de timidité farouche lui mit un cachet sur les lèvres (BOURGES, Crépusc. dieux, 1884, p. 105). On travaille seul, avec une méfiance farouche. On fuit les hommes dont on a le dégoût (GENEVOIX, Raboliot, 1925, p. 168) :
3. Imaginez donc d'abord votre propre cœur tout débordé de passions tendres et farouches; ensuite de quoi transvasez cette amoureuse lave dans le cœur du dernier Brettinoro; c'est encore là le plus sûr moyen de vous former une idée quelque peu précise de mes ravissements et de mes souffrances.
MILOSZ, Amour. initiation, 1910, p. 174.
2. Qui agit avec fermeté, intransigeance, rudesse ou brutalité. (Quasi-)synon. sauvage. Tous les mois, toutes les semaines, tous les jours, le gouvernement devint plus farouche et plus sanglant (LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 776). La critique s'est étonnée parfois que d'anciens amis soient devenus de si farouches adversaires (GUÉHENNO, Jean-Jacques, 1950, p. 269) :
4. ... quand il s'adossait à un sapin pour nous charmer par les accents d'une tendre musique. Les oiseaux se taisaient pour ouïr. Il ne semblait plus un farouche guerrier, sinon par les brandebourgs de son uniforme de hussard, qui collait aux plus belles formes viriles qu'on pût voir.
ADAM, Enf. Aust., 1902, p. 88.
[En parlant d'un comportement, d'un trait de caractère ou d'un sentiment] Qui dénote la fermeté, l'intransigeance, la rudesse ou la brutalité. Par moments passaient des chants et des clameurs farouches et l'on entendait au loin le crépitement de la fusillade (FRANCE, Pt Pierre, 1918, p. 81). Elle avait répondu d'une voix si farouche qu'il la dévisagea avec curiosité (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 19) :
5. J'étais au théâtre pour entendre Lucie de Lammermoor et sur la pauvre musique de Donizetti soudain j'ai senti monter en moi un de ces désirs farouches, absolus, impardonnables, comme j'en souhaitais du temps où j'étais avec Barrès et comme j'en ai si rarement ressenti.
RIVIÈRE, Corresp. [avec Alain-Fournier], 1906, p. 92.
SYNT. Une expression, une mine, un regard farouche; une ardeur, une énergie, une obstination, une ténacité farouche; un égoïsme, un individualisme, un orgueil farouche.
Emploi subst. à valeur de neutre. Le correct dans le farouche; c'est un peu toute la révolution (HUGO, Quatre-vingt-treize, 1874, p. 170).
C.— [En parlant des choses] Qui présente un danger, une menace; qui rebute ou effraie par sa rudesse. Mais les citoyens de Genève en conviendront, l'hiver est farouche au bord du Léman (COPPÉE, Bonne souffr., 1898, p. 81). Ils [André et ses amies] eurent ensemble la réapparition merveilleuse de Stamboul... d'abord les farouches remparts crénelés du Vieux Sérail, que baignait la nappe tout en argent rose de la Marmara (LOTI, Désench., 1906, p. 328). Rien de vivant ne devait se glisser dans la farouche région où il était jeté (MALRAUX, Cond. hum., 1933, p. 184) :
6. L'obscurité farouche, amassée dans les coins des murailles sans fenêtres, tombait sur les lits effrayants comme un drap noir sur une bière, tandis que déjà, par la porte ouverte, entraient les plus hardis parmi ces hommes dont elles ne devaient refuser aucun.
MILLE, Barnavaux, 1908, p. 3.
Rem. La docum. atteste a) L'emploi subst. ) Masc. avec valeur de neutre. Il [Stéphane] le retrouvait très lointain, déjà souffreteux et cassé... d'œil clair, un perpétuel sérieux sur le visage, une tristesse dont le farouche écartait (ESTAUNIÉ, Simple, 1891, p. 145). ) Masc. ou fém. désignant une pers. Cela n'empêchait pas le farouche [M. Boissonade] d'avoir de temps en temps des retours, des caprices de civilisation (SAINTE-BEUVE, Nouv. lundis, t. 6, 1863-69, p. 102). Une gamine de huit ans s'était, l'autre jour, coupé le doigt, un farouche à poitrail velu s'est évanoui (VALLÈS, J. Vingtras, Insurgé, 1885, p. 105). Et puis quelle force ne m'aurait-il pas fallu pour interrompre cette farouche au moment juste où elle « ne savait plus comment sauver l'honneur de sa famille » (CÉLINE, Voyage, 1932, p. 325). b) Faroucherie, subst. fém. Le présent recueil avait d'abord été conçu dans un système de faroucherie et de violence à peu près illimitées (POMMIER, Colères, 1844, p. II). c) Faroucheté, subst. fém. Caractère de quelqu'un de farouche. Là-dessus, elle se mit en tête de séduire sa faroucheté, et elle l'amignonna si honnêtement en paroles et en quarts d'œil qu'il en fut un peu secoué au milieu de ses ennuis (SAND, F. le Champi, 1850, p. 144).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1200 (Auberee, 356 ds T.-L.). Prob. altération par métathèse des voyelles de l'a. fr. fora(s)che « id. » (ca 1330 [date du ms.], Rose, éd. D. Poirion, 1459 et 3684, cf. farasche/ faraiche aux vers 1457, 3666 de l'éd. F. Lecoy), conservé dans le berrichon fourâche « mal apprivoisé », v. TISSIER, du b. lat. forasticus « étranger » (VIe s. ds NIERM.) du lat. class. foras « dehors ».
STAT. — Farouche1 et 2. Fréq. abs. littér. :1 937. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 1 813, b) 4 969; XXe s. : a) 3 131, b) 2 144.
BBG. — QUEM. DDL t. 2.

1. farouche [faʀuʃ] n. m.
ÉTYM. 1795; provençal farouge, du lat. farrago « mélange de grains ». → Farrago.
Rare. (Agric.). Trèfle incarnat cultivé comme fourrage, et que le bétail consomme en vert.Var. graphique : farouch.Farouche à quatre feuilles, œuvre d'André Breton, Lise Deharme, Julien Gracq et Jean Tardieu (ce titre joue évidemment sur l'étrangeté, le lecteur pouvant l'interpréter comme une substantivation de 2. farouche).
HOM. 2. Farouche.
————————
2. farouche [faʀuʃ] adj.
ÉTYM. XIIIe, faroche; métathèse de l'anc. franç. forasche, forme restée dans le berrichon fourâche « mal apprivoisé »; du bas lat. forasticus « étranger » d'où, par ext., « sauvage, farouche », du lat. foras « dehors ».
REM. Farouche est le plus souvent placé après le substantif.
1 (Animaux). Qui n'est pas apprivoisé et s'enfuit quand on l'approche. Indompté, sauvage. || Animal farouche. || Bête (cit. 17) farouche. || Un cheval farouche. Ombrageux. || Ces moineaux, ces lapins ne sont pas farouches, ils se laissent approcher par l'homme.
1 Les bêtes farouches mêmes s'apprivoisent, ou du moins craignent l'homme.
Fénelon, Existence de Dieu, I, 2.
2 (Personnes). Qui redoute par tempérament le contact avec d'autres personnes. Insociable, misanthrope, sauvage. || Homme farouche qui vit comme un loup, un ours (→ Balourdise, cit. 2). || Un enfant farouche. Timide.
2 Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche (…)
Racine, Phèdre, II, 5.
3 Glycère n'aime pas les femmes; elle hait leur commerce et leurs visites, se fait celer pour elles, et souvent pour ses amis, dont le nombre est petit (…) elle est solitaire et farouche dans sa maison; sa porte est mieux gardée et sa chambre plus inaccessible (…)
La Bruyère, les Caractères, III, 73.
4 Les jours, les soirs où je ne suis pas trop fatal et farouche, je me traîne à deux ou trois visites pour tuer une soirée; le plus souvent incapable de travail et de toute conversation, j'erre autour de mon Luxembourg, craignant de rencontrer un visage ami (…)
Sainte-Beuve, Correspondance, 131, 5 juil. 1830, t. I, p. 197.
5 Quand je sortis du collège, du thème,
Des vers latins, farouche, espèce d'enfant blême (…)
Hugo, les Contemplations, I, VII.
Spécialt. (Vieilli). Qui ne se laisse pas courtiser.Femme d'une vertu farouche. Austère, intransigeant.
6 Pourquoi farouche fuis-tu outre
Quand je veux approcher de toi ?
Ronsard, Odes, IV, XXXIII.
7 (…) j'étais encore à quatre pas de la farouche personne, que se levant avec l'air de l'effroi : « Laissez-moi, laissez-moi, Monsieur, m'a-t-elle dit; au nom de Dieu, laissez-moi. »
Laclos, les Liaisons dangereuses, Lettre XLIV.
Mod. || Femme peu farouche, pas farouche. Facile.
8 Hortense n'était pas farouche, et elle était libre; Chateaubriand crut reconnaître en elle l'éternelle sylphide de ses songes, et il s'en éprit aussitôt, d'une brusque flambée.
Émile Henriot, Portraits de femmes, p. 292.
N. (rare). || C'est une farouche.
3 (Personnes). D'une rudesse sauvage. Barbare, cruel, violent. Vx. || Un tyran, un peuple farouche.Mod. || Ce farouche ennemi est enfin dompté (→ Apprivoiser, cit. 5). || C'est mon adversaire le plus farouche. Acharné.
9 Ils luttent, noirs, muets, furieux, acharnés (…)
Et, depuis qu'ils sont là, sombres, ardents, farouches.
Un mot n'est pas encor sorti de ces deux bouches.
Hugo, la Légende des siècles, X, « Mariage de Roland ».
10 Quand je vois passer les farouches Circassiens, à moitié sauvages, enveloppés de peaux de bêtes (…)
Loti, Aziyadé, III, LX.
N. (1657). Vx. || Il a le caractère d'un farouche.
4 (Choses concrètes ou abstraites). Qui effraie, rebute l'homme par son aspect rude, sauvage. || Une contrée, une côte farouche.REM. L'emploi systématique que Hugo, surtout depuis l'exil, a fait de cet adjectif, qui devient un des mots-clefs de sa langue, a contribué à en étendre démesurément le sens.
11 (…) la mer est le plus farouche de tous les éléments.
Racine, Remarques sur l'Odyssée, VIII.
12 L'endroit pour le champ clos fut choisi très farouche.
(…) Un pêle-mêle obscur d'arbres et de torrents,
D'ombre et d'écroulement, de vie et de ravage,
Entoure affreusement la clairière sauvage.
Hugo, la Légende des siècles, XVII, « Aigle du casque ».
13 (…) on n'y voit plus d'habitations, et on peut se croire dans des lieux que les humains n'ont jamais visités. Rien de si abandonné, en apparence, rien de si inhospitalier, de si farouche, de si rébarbatif.
A. de Gobineau, Nouvelles asiatiques, p. 32.
(En parlant d'un sentiment, d'un caractère). Qui a quelque chose d'effrayant et d'absolu. Sauvage, violent. || Une haine farouche. || Une farouche résolution. Ferme. || Entêtement farouche. Tenace. || D'un caractère, d'un naturel farouche. Âpre (→ Contredire, cit. 4).
14 Quittez, mon fils, quittez cette haine farouche (…)
Racine, la Thébaïde, III, 4.
15 L'imagination et la volonté parlent ici plus haut que l'intelligence; cependant, elles n'ont pas, à beaucoup près, la violence farouche, l'air de démence qui frappe dans Tolstoï au même âge.
André Suarès, Trois hommes, « Ibsen », III.
(En parlant d'expressions et d'attitudes). Qui exprime l'hostilité, la violence. Dur, effarouchant, hostile, intimidant. || Un air farouche. Fier. || Mine farouche (→ Effrayer, cit. 11). || Œil farouche. Torve. || Regards farouches (→ Âpre, cit. 11; étinceler, cit. 4). || Son aspect (cit. 12) n'avait rien de farouche. || La physionomie farouche d'un assassin.S'enfermer dans un mutisme farouche. || Opposer une farouche résistance.
16 Votre amitié m'est utile, je suivrai ma mère ! répondit-il en me jetant un regard farouche de douleur.
Balzac, le Lys dans la vallée, Pl., t. viii, p. 1007.
17 (…) la discipline lui commandait d'obéir, mais des souvenirs hostiles lui inspiraient de farouches résistances.
Maurois, les Discours du Dr O'Grady, VI.
5 N. m. Rare. Caractère farouche. Faroucherie.
CONTR. Apprivoisé. — Accueillant, doux, familier, sociable. — Soumis, traitable.
DÉR. et COMP. Farouchement, faroucherie. Effaroucher.
HOM. 1. Farouche.

Encyclopédie Universelle. 2012.