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corner

1. corner [ kɔrne ] v. <conjug. : 1>
• 1080 « sonner du cor »; de corne
I
1 V. intr. Sonner d'une corne, d'une trompe. Vieilli Automobiliste qui corne. avertir, klaxonner.
2 V. tr. Loc. fam. Corner qqch. aux oreilles, dans les oreilles de qqn, lui parler très fort, lui ressasser qqch. La radio « nous cornait dans les oreilles que la France avait demandé l'armistice » (Sartre). Corner une nouvelle. claironner.
3Faire un bruit sourd, prolongé. Les oreilles me cornent. bourdonner, siffler, sonner, tinter.
II(1829; de corne,5o) V. tr. Plier en forme de corne; relever un coin de. Corner les pages d'un livre. corner 2. corner [ kɔrnɛr ] n. m.
• 1897; « syndicat des spéculateurs » 1889; mot angl. « coin »
Sport Faute commise par un footballeur qui a envoyé le ballon derrière la ligne de but de son équipe. Coup accordé à l'équipe adverse à la suite de cette faute. Le corner est tiré d'un angle du terrain.

corner verbe transitif Vieux. Appeler ou avertir quelqu'un en sonnant de la corne, de la trompe, du Klaxon, etc. Annoncer à grand bruit quelque chose, le répéter partout ; claironner : Corner une nouvelle. Marquer une feuille, une page, etc., d'une corne, d'un pli fait à l'un des coins : Corner une carte de visite.corner (expressions) verbe transitif Corner aux oreilles de quelqu'un, lui parler très fort ; lui répéter sans cesse quelque chose. ● corner (homonymes) verbe transitif corné adjectif cornée nom féminin corner nom masculin cornet nom masculincorner (synonymes) verbe transitif Appeler ou avertir quelqu'un en sonnant de la corne, de...
Synonymes :
- klaxonner
Annoncer à grand bruit quelque chose, le répéter partout ; claironner
Synonymes :
- carillonner
- claironner
Marquer une feuille, une page, etc., d'une corne, d'un pli...
Synonymes :
- encorner
corner verbe intransitif Faire entendre un ronflement, un bourdonnement plus ou moins fort. Sonner de la corne, du cornet, de la trompe. Être atteint de cornage, en parlant d'un animal. ● corner nom masculin (anglais corner kick, coup de coin) Au football, coup franc tiré d'un coin du terrain, accordé à une équipe lorsqu'un adversaire a envoyé la balle derrière sa propre ligne de but. ● corner nom masculin (de l'anglais to drive into a corner, acculer) Entente entre spéculateurs visant à provoquer la hausse des cours en acquérant tout le stock disponible d'une marchandise. Situation d'un opérateur sur le marché des valeurs mobilières quand il ne trouve pas à acquérir les titres qu'il a vendus à découvert et qu'il doit livrer. ● corner (expressions) verbe intransitif Familier. Les oreilles ont dû lui corner, se dit de quelqu'un dont on a parlé en son absence. ● corner (homonymes) verbe intransitifcorner (synonymes) verbe intransitif Faire entendre un ronflement, un bourdonnement plus ou moins fort.
Synonymes :
- avertir
- bourdonner
- ronfler
- sonner
- tinter
Sonner de la corne , du cornet , de la...
Synonymes :
- trompeter
corner (homonymes) nom masculin (anglais corner kick, coup de coin) corner verbe cornèrent forme conjuguée du verbe cornercorner (homonymes) nom masculin (de l'anglais to drive into a corner, acculer) corner verbe cornèrent forme conjuguée du verbe corner corné adjectif cornée nom féminin corner nom masculin cornet nom masculin

corner
n. m. (Anglicisme) SPORT Au football, coup franc tiré d'un coin de la ligne de but. Syn. (off. recommandé) tir d'angle.
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corner
v. intr.
d1./d Sonner d'une corne, d'un cornet.
d2./d Donner la sensation d'un bourdonnement. Les oreilles me cornent.
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corner
v. tr. Plier le coin de. Corner les pages d'un livre.

I.
⇒CORNER1, verbe.
I.— [Correspond à corne I B, C] Emploi trans. [L'obj. désigne une matière en papier, carton, etc.] Donner une certaine forme à un objet.
A.— [La forme à donner est celle d'un coin (cf. corne I B 5)]
1. [L'obj. désigne des feuilles, des pages] Faire une corne, un pli à un coin en guise de marque. Corner des pages d'un coup d'ongle; corner un passage intéressant :
1. Pendant l'examen de conscience, la pénitente n'avait besoin ni de plume ni de crayon pour noter ses fautes... Il lui suffisait de corner la petite bande portant mention d'un péché.
A. FRANCE, Le Jardin d'Épicure, 1895, p. 160.
2. [L'obj. désigne un livre, un dossier, un carton, etc.] Mettre des coins à. Des registres verts cornés de cuivre (cf. A. DAUDET, Immortel, 1888, p. 90).
Spéc. Corner un carton, une carte, un bristol. Laisser chez quelqu'un une carte de visite dont on a corné un coin, pour signifier que l'on est venu en personne lui rendre visite et qu'on ne l'a pas trouvé. Une carte qu'il a craint même de corner de peur de se compromettre (GONCOURT, Journal, 1890, p. 1246). Corner cartes sur cartes chez des gens dits du monde (FARRÈRE, Homme qui assass., 1907, p. 23).
Péj. Abîmer les coins d'un livre. Synon. d'écorner. Corner la couverture.
Rem. On rencontre un homon. vx et région., correspondant à corne I A, au sens de « donner un coup de corne » (en parlant d'un animal). Cette vache a failli me corner (GUÉRIN 1892).
B.— Arranger en forme de corne (cf. corne I C) :
2. La charcutière avait mis une feuille de papier fort sur une balance. Elle prenait le saindoux dans le pot (...) quand la balance tomba, elle enleva le papier, le plia, le corna vivement, du bout des doigts.
ZOLA, Le Ventre de Paris, 1873, p. 108.
II.— [Correspond à corne I C 2]
A.— Emploi intrans.
1. [P. réf. à la corne, instrument d'appel]
a) Produire un son en soufflant dans une corne, une trompe ou en utilisant un instrument analogue. Tandis qu'au loin cornait un pâtre solitaire (DIERX, Poèmes, 1864, p. 14).
♦ [En parlant de l'instrument] Pendant que ce cor cornait, que les crécelles craquaient... (GIONO, Roi sans divertiss., 1947, p. 122).
P. métaph. La tempête cornait (LA VARENDE, Manants du roi, 1938, p. 163).
P. ext. Produire un son analogue à celui d'une corne, d'une trompe. Les hommes du haut pré cornaient dans leurs mains à travers le matin bleu (GIONO, Eau vive, 1943, p. 97).
Fam. Jouer une musique bruyante (à quelqu'un), avec un instrument à vent :
3. Il paraît que c'est toi qui musiquais?... Manquait plus que ça... Pour une fois, ça passe, mais si tu travaillais le jour, tu penserais moins à nous corner au moment de dormir. C'est pas un bastringue, ici, tu entends?
GIONO, Un de Baumugnes, 1929, p. 158.
Spéc. [En parlant d'un cheval] Faire entendre la respiration sifflante propre au cornage. Lésion qui fait corner le cheval. Quel est le cheval qui corne comme ça? — C'est le mien! il siffle un peu (GYP, Gde vie!!! 1891, p. 173).
b) P. méton., péj. [En parlant des oreilles] Percevoir un son analogue à celui d'une corne. Avoir les oreilles qui cornent; les oreilles (me, lui, vous...) cornent.
Emplois métaph.
♦ [En parlant d'une pers. qui supporte mal des paroles qu'elle entend] :
4. Déjà les oreilles me cornaient aux litanies entonnées de toutes parts en l'honneur d'une sainte femme de la plus grande beauté.
TOULET, Comme une fantaisie, 1918, p. 280.
♦ [En parlant d'une pers. dont on a parlé sans qu'elle soit présente] Les oreilles ont dû vous corner, car nous avons beaucoup parlé de vous (MÉRIMÉE, Lettres Mme de Beaulaincourt, 1870, p. 152).
♦ [En parlant d'une pers. qui a cru entendre qqc.] Il ne vit personne et se dit que les oreilles lui avaient corné (A. FRANCE, Révolte anges, 1914, p. 65).
2. [P. réf. à la corne, instrument servant à avertir] Actionner l'avertisseur d'un véhicule. Synon. plus cour. klaxonner. Corner dans les virages. Le conducteur du car cornait pour rallier ses voyageurs (BOURGET, Conflits int., 1925, p. 23). Il se mit à corner, d'abord discrètement, puis à klaxonner à grands fracas (MORAND, Homme pressé, 1941, p. 93).
P. méton. [En parlant du véhicule] La petite machine, attelée à son wagon, cornait pour écarter les obstacles (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, En famille, 1881, p. 338). Les trams à trolley filaient sans corner (MARTIN DU G., Thib., 1922, p. 638).
B.— Emploi trans.
1. Appeler quelqu'un à son de trompe, de corne, de cor, etc.
VÉN. Corner les chiens. Les rappeler, les exciter en sonnant de la trompe.
2. Annoncer (quelque chose) à son de trompe.
HIST. Corner l'eau :
5. Quant au repas, on l'annonçait au son du cor chez les nobles : cela s'appelait corner l'eau, parce qu'on se lavait les mains avant de se mettre à table.
CHATEAUBRIAND, Essai sur la littér. anglaise, t. 1, 1836, p. 41.
3. P. ext.
a) Annoncer, répandre bruyamment. Corner une nouvelle. Corner qqc. à qqn. Corner qqc. aux oreilles de qqn. Dire quelque chose à quelqu'un d'une voix forte. Synon. claironner. Essayant en vain d'entendre ce qu'on lui cornait aux oreilles (CLADEL, Ompdrailles, 1879, p. 48).
b) Dire avec insistance, répéter très fort. Comment faut-il te dire cela : en musique? en grec? Il y a deux ans que je te le corne aux oreilles (STENDHAL, Corresp., t. 1, 1800-42, p. 87). On m'avait tant corné aux oreilles les respects qu'une mère se devait à elle-même (BALZAC, Secrets Cadignan, 1839, p. 352). Il fallut lui corner et recorner que tout était fini (POURRAT, Gaspard, 1922, p. 223).
III. [Correspond à corne II]
A.— Emploi intrans., vx, pop. [P. réf. à la mauvaise odeur de la corne brûlée (cf. Lar. 19e)] Puer, spécialement en parlant de la viande qui commence à pourrir.
Rem. ESN. 1966 signale des dér. arg. cornancher, cornanchouiller, dans ce sens.
B.— Emploi pronom. à sens passif. Devenir dur et sec, comme de la corne. Pustules qui se cornent au bout de huit jours.
Rem. On rencontre ds la docum. cornant, part. prés. et adj. a) Part. prés. de corner. b) Emploi adj. [En parlant d'un véhicule automob.] Qui corne (II A 2). Elle [la voiture] s'est bientôt perdue parmi les autres, absorbée par celles qui la suivent, suintantes, trépidantes, cornantes (VIALAR, Bal sauv., 1946, p. 137).
Prononc. et Orth. :[], (je) corne []. Ds Ac. 1694-1932. Homon. corné, cornée. Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1110 intrans. « sonner le cor » (Roland, éd. J. Bédier, 1710); ca 1150 trans. l'eve corner [v. T.-L., s.v. aigue] (Charroi de Nîmes, éd. D. MacMillan, 810); 1634 p. ext. « publier (quelque chose) (comme à son de trompe) » (RABELAIS, Gargantua, V, éd. Marty-Laveaux, t. 1, p. 23); 2. ca 1170 « bourdonner (en parlant des oreilles) » (Rois, éd. E. R. Curtius, I, III, 12). B. 1829 « faire une corne à une carte » (BOISTE). C. 1845 pronom. « prendre la consistance de la corne » (BESCH.). D. 1883 « frapper avec la corne, encorner » (LITTRÉ). Dér. de corne; dés. -er. Fréq. abs. littér. :70.
II.
⇒CORNER2, subst. masc.
A.— ÉCON. Arrangement entre spéculateurs en vue d'obtenir la maîtrise du marché d'un produit dont on provoque artificiellement la hausse en acquérant les stocks disponibles. Corner sur le blé, le coton. Il avait rompu le « corner » des suifs (CLAUDEL, Échange, 1894, I, p. 675).
B.— SP. (football). Fait qu'un joueur envoie le ballon derrière sa propre ligne de but, cette faute entraînant à titre de sanction un coup de pied de remise en jeu accordé à l'équipe adverse et tiré à partir d'un coin du terrain. La balle sort en corner :
1. L'avant-centre perce, essaie de marquer. Le gardien de but plonge et doit mettre en corner, vu la charge de l'extrême droit.
MONTHERLANT, Les Olympiques, 1924, p. 252.
P. méton. Coup de pied de remise en jeu accordé à l'équipe adverse. Corner botté par l'ailier droit; marquage sur corner :
2. Le redoutable « coup franc » accordé pour faute grave, à quelques mètres du but garde son nom de « penalty » (...) et celui qui est donné d'un coin du terrain s'appelle un « corner ».
J. AMSLER, Lang. du football ds Vie Lang. 1952, p. 34.
Rem. Étiemble a proposé la francisation graph. en cornère (cf. DUPRÉ 1972). Une enquête du Figaro (1964) contenait des propositions de francisation en coup de coin, tir en coin et coin (cf. J. MERCIER, Football, 1966, p. 30).
Prononc. et Orth. :[] ou [-]. La var. en [-] est donnée à côté de la prononc. en [-] ds Pt Lar. 1968, WARN. 1968 et Lar. Lang. fr. Pour la forme francisée cornère, cf. supra rem. Étymol. et Hist. 1. 1889 cont. amér. « coalition de spéculateurs en vue de l'accaparement d'une denrée ou d'un produit de première nécessité » (JANNET, États-Unis Contemp., II, 160 ds BONN.); 2. 1903, 10 janv., jeux (Ill. Parisien, p. 8, c. 2, ibid.). 1 anglo-amér. corner terme du langage boursier, 1846 ds DAE, devenu d'écon. polit., emploi du subst. angl. corner; to drive into a corner « acculer quelqu'un » (1526, NED; cf. coincer), l'opération financière en question consistant à acculer l'acheteur à payer la marchandise indûment stockée à un prix artificiellement élevé. 2 angl. corner dep. 1887 ds NED (le coup de pied en question étant donné d'un des coins du jeu). Fréq. abs. littér. :6. Bbg. BECKER (K.). Sportanglizismen im modernen Französisch. Meiserneim, 1970, p. 40, 69, 104, 329, 342. — BEHRENS Engl. 1927, p. 105, 219. — BONN. 1920, p. 38.

1. corner [kɔʀne] v. intr. et tr.
ÉTYM. 1080, Chanson de Roland; de corne.
———
I (De corne, I., B., 2.).
A V. intr.
1 Sonner d'une corne, d'un cor, d'une trompe. || Le vacher corne. || Corner pour avertir, appeler. || Des trompes qui cornent (→ Claironner, cit. 1).
2 Par ext. Produire un son ressemblant à celui d'une corne, d'une trompe. (Vieilli). || Automobiliste, tramway qui corne. Avertir, klaxonner.
3 Parler dans un cornet qui amplifie la voix.
4 (1835). Méd. véter. Être atteint de cornage (d'un cheval).
B V. tr.
1 Rare. a Annoncer à son de trompe, en cornant (A., 1.).Par comparaison :
0.1 Sur la bruyère longue infiniment
Voici le vent cornant Novembre.
E. Verhaeren, les Villages illusoires.
b Avertir (qqn) en cornant. || « C'est une automobile pétaradante qui les corne… » (Henri Troyat, les Héritiers, t. III, p. 104).
2 Fam. Dire, proclamer bruyamment (surtout dans corner qqch. aux oreilles). || Corner qqch. aux oreilles, dans les oreilles de qqn. || Corner une nouvelle, la publier partout, importunément. Claironner, publier; beugler.
1 J'entends corner sans cesse à mes oreilles : L'homme est un animal raisonnable. Qui vous a passé cette définition ?
La Bruyère, les Caractères, XII, p. 119.
2 (…) quand la radio (…) nous cornait dans les oreilles que la France avait demandé l'armistice ?
Sartre, la Mort dans l'âme, p. 210.
3 V. intr. Faire un bruit sourd, prolongé. (En parlant de la sensation auditive sourde et prolongée que l'on éprouve sans qu'il y ait d'excitation extérieure). Bourdonner, siffler, sonner, tinter. || Ses oreilles cornaient. || Les oreilles me cornent. — ☑ Fig. et fam. Les oreilles ont dû vous corner : on a souvent parlé de vous.
3 Il faut donc que les oreilles m'aient corné.
Molière, le Malade imaginaire, III, 9.
4 Les oreilles ne vous ont-elles point corné depuis que j'ai ici notre cher Corbinelli, et surtout l'oreille droite ? car c'est l'oreille droite qui corne quand on dit du bien.
Mme de Sévigné, 304, 18 sept. 1672.
5 On se mit à table. Dovobo ne se servait pas, regardait ailleurs. Subitement, se tournant vers le vice-roi : « Les oreilles me cornent de tout ce que tu me dis. » Le vice-roi ne répondit pas.
Henri Michaux, Ailleurs, p. 124.
———
II (De corne, I., A., 4.). V. tr. Plier en forme de corne; relever un coin de (qqch.). || Corner les pages d'un livre. || Ce joueur corne ses cartes. || Corner une carte de visite, pour indiquer à qqn qu'on lui a rendu visite et qu'on ne l'a pas trouvé.
6 (…) elle enleva le papier, le plia, le corna vivement, du bout des doigts.
Zola, le Ventre de Paris, t. I, p. 108 (1875).
7 L'hôtel a appartenu au duc de Charost qui lisait un livre alors qu'on le menait à la guillotine et qui, avant de s'aller faire couper la tête, a corné la page.
J. Green, Journal, 1er févr. 1946.
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corné, ée p. p. adj.
(Du sens II). Plié, replié en coin. || Pages cornées. || Carte cornée.
DÉR. Cornage, 2. cornard, cornement, corneur.
HOM. Corné, cornée, cornet.
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2. corner [kɔʀnɛʀ] n. m.
ÉTYM. 1889; au sens 1, mot angl. corner, de to drive into a corner « acculer »; au sens 2, mot angl. corner « coin », de corner kick « coup de pied, donné d'un coin (du jeu) ».
Anglicisme.
1 (1888). Écon. Arrangement entre spéculateurs pour obtenir la maîtrise du marché d'un produit et créer une hausse artificielle des cours.
2 (1897, au sens b). Sports, cour. a Faute commise par un joueur qui a envoyé le ballon derrière la ligne de but de son équipe.
b Coup accordé à l'équipe adverse à la suite de cette faute. || Le corner est tiré d'un angle du terrain.
0 Sur un corner, un second but est marqué d'un coup de tête que son auteur sentait infaillible d'avance.
Jean Prévost, Plaisir des sports, p. 143.

Encyclopédie Universelle. 2012.