encorner [ ɑ̃kɔrne ] v. tr. <conjug. : 1> ♦ Frapper, blesser à coups de cornes. Le taureau a encorné le cheval du picador.
● encorner verbe transitif Blesser à coups de cornes : Torero que le taureau a encorné.
encorner
v. tr. Frapper, percer à coups de corne. Le taureau a encorné le matador.
⇒ENCORNER, verbe trans.
A.— Blesser à coups de corne. Les passants se sauvaient de peur d'être encornés (T. GAUTIER, Fracasse, 1863, p. 294).
— Emploi pronom. réciproque. Nous nous sommes considérés comme deux béliers qui allaient s'encorner (LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 621).
B.— Fam., vx. Cocufier. L'amour était sans saveur depuis qu'elle n'encornait plus un tenancier légitime (BLOY, Hist. désobl., 1894, p. 154). J'en ai-t-il encorné tout de même, de ces pauvres maris (AYMÉ, Brûlebois, 1926, p. 27).
Prononc. :[], (j')encorne []. Étymol. et Hist. 1. Ca 1250 « munir de cornes » chievre encornée (Doon de Mayence, 195 ds T.-L.); 2. fig. 1585 p. plaisant. « faire porter les cornes à un mari; le tromper » (CHOLIÈRES, Matinées, p. 274 ds HUG.); 3. 1530 « frapper avec les cornes » (PALSGR., p. 758). Dér. de corne; préf. en-; dés. -er. Fréq. abs. littér. :1.
encorner [ɑ̃kɔʀne] v. tr.
ÉTYM. V. 1250; de en-, corne, et suff. verbal.
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1 Garnir de cornes.
♦ (Fin XVIe). Fig. et plais. || Encorner un homme, son mari, lui faire porter des cornes, le faire cocu. ⇒ Tromper.
2 (1530). Frapper, blesser à coups de cornes. || Le taureau a encorné le cheval du picador.
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encorné, ée p. p. adj.
1 Rare. Qui a des cornes. ⇒ Cornu. || Animal encorné. || Un bouc des plus haut encornés (→ Compagnie, cit. 2).
0 Le mot d'encorné l'humilie plus que les autres.
M. Aymé, la Jument verte, p. 137.
2 Vétér. || Javart encorné : javart qui vient sous la corne du sabot du cheval.
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DÉR. V. Encornure.
Encyclopédie Universelle. 2012.