paon , rare paonne [ pɑ̃, pan ] n.
• v. 1220; poun 1125; fém. 1393; lat. pavonem, accus. de pavo
1 ♦ Oiseau originaire d'Asie (gallinacés, phasianidés) de la taille d'un faisan, dont le mâle porte une chatoyante livrée bleue mêlée de vert, une aigrette en couronne, et une longue queue aux plumes ocellées que l'animal peut redresser et déployer en éventail (⇒ roue). Le paon, la paonne (au plumage terne) et les paonneaux [ pano ]. Paon qui fait la roue. Cri aigre du paon qui braille, criaille.
♢ Loc. Pousser des cris de paon, très aigus; fig. protester bruyamment. Être vaniteux, orgueilleux comme un paon. Marcher en se rengorgeant comme un paon. ⇒ se pavaner. — Loc. prov. Le geai paré des plumes du paon. Se parer des plumes du paon : se prévaloir de mérites qui appartiennent à autrui.
2 ♦ (1734) Papillon dont les ailes ocellées rappellent la queue du paon. Paon-de-jour. ⇒ vanesse. Paon-de-nuit. ⇒ saturnie.
⊗ HOM. Pan; panne.
● paon nom masculin (latin pavo, -onis) Très grand oiseau (phasianidé) au plumage vivement coloré, haut sur pattes, caractérisé par la longue traîne de plumes ornementales que porte le mâle et avec laquelle il peut parader en faisant la roue. Nom commun à divers papillons : paon de jour (Vanessa io), paon de nuit (Saturnia pyri), petit paon de nuit (Eudia pavonia), etc., ayant tous des ocelles sur leurs ailes. Nom donné pour leur vives couleurs à des poissons comme la bigoula ou le crénilabre-paon de mer. ● paon (citations) nom masculin (latin pavo, -onis) Max Jacob Quimper 1876-Drancy 1944 Un incendie est une rose sur la queue ouverte d'un paon. Le Cornet à dés Gallimard Luis de Góngora y Argote Cordoue 1561-Cordoue 1627 […] Ambition humaine sage paon aux cent yeux… […] Ambición humana prudente pavón hoy con ojos ciento… Sonetos, 319, En la misma ocasión John Ruskin Londres 1819-Brantwood, Cumberland, 1900 Rappelez-vous que les plus belles choses de ce monde sont les plus inutiles : par exemple, les paons et les lys. Remember that the most beautiful things in the world are the most useless : peacocks and lilies for instance. Les Pierres de Venise, I, 2 ● paon (difficultés) nom masculin (latin pavo, -onis) Prononciation [&ph100;̃], comme dans pantoufle. Paonne n.f. (= femelle du paon) se prononce [&ph100;&ph85;&ph98;], comme panne ; paonneau n.m. (= petit du paon) se prononce [&ph100;&ph85;&ph98;&ph99;], comme panneau. Le o ne se prononce jamais dans ces mots. ● paon (expressions) nom masculin (latin pavo, -onis) Faire le paon, se gonfler d'orgueil, se pavaner. Se parer des plumes du paon, tirer vanité de ce qu'on a emprunté à d'autres. Vaniteux comme un paon, très vaniteux. Pigeon paon, pigeon d'agrément, caractérisé par la faculté de pouvoir relever et étaler la queue. ● paon (homonymes) nom masculin (latin pavo, -onis) pan nom masculin pan ! interjection pend forme conjuguée du verbe pendre pends forme conjuguée du verbe pendre
paon, paonne
n.
d1./d Oiseau galliforme (genre Pavo) originaire d'Asie, dont le mâle possède un magnifique plumage vert et bleu aux reflets métalliques. (Le fém. est rare, on dit plus souvent paon femelle.) Chez le paon, le mâle fait la roue en dressant les plumes, tachetées d'ocelles, de sa queue.
d2./d Loc. fig. être vaniteux comme un paon, très vaniteux.
— Le geai paré des plumes du paon: se dit de qqn qui se vante de ce qui ne lui appartient pas (allusion à une fable de La Fontaine).
d3./d n. m. Nom cour. de divers papillons dont les ailes portent des ocelles. Paon de jour (vanesse), paons de nuit.
⇒PAON, PAONNE, subst.
A. —1. ORNITH. Grand oiseau de l'ordre des Gallinacés, de la famille des Phasianidés, portant sur la tête une aigrette en couronne et caractérisé, chez le mâle, par la beauté de son plumage et la longueur de sa queue, dont les plumes ocelées se redressent lorsqu'il fait la roue. Paon bleu ou paon commun; paon blanc; paon Arlequin; paon du Congo; le paon braille, criaille. C'est le dédain, la morgue, l'incivilité obstinée, de la vanité percheuse, et de la suffisance infatuée d'elle-même. On fait la roue comme le paon, on se rengorge comme le dindon (AMIEL, Journal, 1866, p.289). C'était le paon de l'hospice. Peut-être avait-il pris les cris de la veuve pour ceux de sa paonne (POURRAT, Gaspard, 1922, p.167):
• 1. Les rêves: au perron du parc mélancolique,
Au perron de notre âme, un cabrement, les soirs,
Cabrement, sous le clair de lune métallique
D'une troupe de paons, de grands paons radieux
Ouvrant leur queue en or comme un éventail d'yeux.
RODENBACH, Règne sil., 1891, p.158.
2. a) Loc. et expr.
— Bleu (de) paon, couleur de queue de paon. D'un bleu vert (qui rappelle celui du plumage du paon). Au delà des eaux devenues couleur de queue de paon, ce chaos de granit, qui est l'Arabie, n'a pas encore achevé sa fantasmagorie des soirs (LOTI, Désert, 1895, p.124). Le tapis était bleu de paon et à certaines heures, Wilfred s'amusait à croire que c'était de l'eau à la surface de laquelle les comptoirs flottaient comme des épaves (GREEN, Chaque homme, 1960, p.124).
— Pousser, jeter des cris de paon. Pousser des cris forts et perçants. Il en versa les trois quarts [d'un verre] sur les épaules d'une Rouennaise en manches courtes, qui, sentant le liquide froid lui couler dans les reins, jeta des cris de paon, comme si on l'eût assassinée (FLAUB., Mme Bovary, t.2, 1857, p.70).
b) [P. allus. à la vanité attribuée à cet animal]
— Fier, orgueilleux, glorieux (vieilli) un paon. Il semblait se faire un point d'honneur d'être la honte de son peloton (...); toujours satisfait de lui, d'ailleurs, fier comme un paon de son ignorance crasse (COURTELINE, Train 8 h 47, Frédéric, 1884, II, p.208). Sir Archibald, orgueilleux comme un paon, et baronnet jusqu'au bout des ongles (FARRÈRE, Homme qui assass., 1907, p.179).
— P. anal.
♦Faire le paon (fam.). Prendre des airs avantageux, se pavaner, se faire valoir. Soyez franc, monsieur le préfet à poigne, qui présidez là-bas, dans votre département, l'ouverture des comices agricoles, et qui faites le paon dans votre frac brodé d'argent (COPPÉE, Toute une jeun., 1890, p.160). Qui était donc cette fille ravissante, (...) qui n'avait d'yeux que pour toi, et pour qui, soit dit sans t'offenser, tu faisais le paon à propos de la Grèce, de l'Italie et de toutes choses en général? (NIZAN, Conspir., 1938, p.128).
♦Homme fat, orgueilleux, prétentieux. Vous devinerez les savantes manoeuvres du paon parisien faisant la roue au sein de sa ville natale et fourbissant dans des arrière-pensées matrimoniales les rayons d'une gloire, qui, semblables à ceux du soleil, ne sont chauds et brillants qu'à de grandes distances (BALZAC, Ptes mis., 1846, p.117). L'ire persistante du capitaine Bock, paon blessé dont l'orgueil suppurait encore (AMBRIÈRE, Gdes vac., 1946, p.352).
♦[P. allus. à la fable de La Fontaine IV, 9 Le geai paré des plumes du paon (v. geai)]. Se parer des plumes du paon. Chercher à tirer parti, se vanter d'avantages, de mérites qui reviennent à autrui. Ce cuistre officiel qui pontifiait dans les milieux académiques de Paris et se pavanait jusqu'à Versailles en se parant des plumes du paon (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p.16).
c) GASTRON. (vins). Faire la queue de paon dans la bouche. Un vin (...) est (...) suave quand il produit une impression douce et dégage un charme irrésistible; on dit alors qu'il fait dans la bouche la queue de paon (ALI-BAB, Gastr. prat., 1907, p.131). Un dégustateur de Bordeaux qui dit d'un vin qu'il fait la queue de paon dans la bouche s'égale à plus d'un poète, de même que Baucher, le célèbre écuyer, touche au grand écrivain quand il parle de la mobilité moelleuse de la bouche du cheval (VALÉRY, Regards sur monde act., 1931, p.261).
d) HIST. (Moy. Âge). Voeu de paon. Voeu solennel, («voeu d'audace ou voeu d'amour»), prononcé lors d'un banquet au cours duquel était servi un paon rôti et reconstitué. Ces fêtes des châteaux avoient toujours quelque chose d'énigmatique; c'étoit le festin de La Licorne, le Voeu du paon, ou du Faisan (CHATEAUBR., Génie, t.2, 1803, p.489). La formule sacramentelle du serment était celle-ci:Je voue à Dieu, à la sainte Vierge, aux dames et au paon de faire telle ou telle chose. Puis chacun à son tour, en recevant son morceau, faisait son voeu du paon, dont l'inexécution aurait entraîné une tache sur son écusson (Lar. 19e).
3. HÉRALD. Figure héraldique représentant un paon. Ordinairement de front, étalant sa queue en manière de roue; on l'appelle alors paon rouant. Parfois représenté de profil, la queue traînante. Se distingue par 3 plumes ou aigrette sur la tête (QUILLET 1965).
B. —P. anal.
1. Pigeon(-)paon. V. pigeon.
2. ENTOMOL. Papillon dont les ailes sont ornées d'ocelles comme la queue du paon. Paon(-)de(-)jour; paon(-) de(-)nuit. Une chenille de paon-de-nuit, qu'un oiseau avait dû blesser au ventre (COLETTE, Mais. cl., 1922, p.86). Les expériences de Fabre sur le Saturnide Grand Paon de nuit (Saturnia pyri) sont bien connues. La femelle attire les mâles de fort loin et ceux-ci savent la découvrir grâce à leurs antennes (Zool., t.2, 1963, p.789 [Encyclop. de la Pléiade]):
• 2. Le papillon! fleur sans tige
Qui voltige (...)
Voici l'Argus, feuille-morte (...)
Et le Paon-de-Jour qui porte
Sur chaque aile un oeil de feu!
NERVAL, Chât. Bohême, 1855, p.25.
3. ICHTYOL. Paon de mer. Poisson dont les flancs sont marqués de taches colorées. Combattant (...), appelé aussi (...) Paon de mer, (...) Du mois de mai à juillet, le mâle prend une brillante parure (COUPIN, Animaux de nos pays, 1909, p.97).
Prononc. et Orth.:[], fém. [pan]. V. faon. Ac. 1694-1798: paon; dep. 1835: paon, paonne. Homon. pan, (il) pend. Étymol. et Hist.I. A. 1. Ca 1130 (Gormont et Isembart, éd. A. Bayot, 245); ca 1140 (Pèlerinage de Charlemagne, éd. G. Favati 410: Asez unt venesun de cerf e de sengler, E unt gruës e gauntes et poüns empevrez); ca 1180 (MARIE DE FRANCE, Fables, éd. K. Warnke, 67, De corvo pennas pavonis inveniente, 9: Des pennes al poün s'aturne, Trestut sun cors bien en aürne) [cf. 1668 LA FONTAINE, Fables, IV, 9: Le geai paré des plumes du paon; 1695, 19 juin, Mme DE SÉVIGNÉ, Lettres, éd. É. Gérard-Gailly, t.3, p.885: leurs pauvres petits noms [des gens qui en ont pris d'illustres] à quoi l'on ne penseroit pas s'ils n'avoient point voulu prendre les plumes du paon]; ca 1265 (BRUNET LATIN, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, 1, 169, 1: Paons est uns biaus oisiaus... il a le chief serpentin et vois de diauble et pis de saphir, et riche coue de diverses coulour ou se delite mervilleusement); 1578 en parlant d'une personne (BOYSSIÈRES, Contin. des Sec. OEuv., p.83 ds HUG.: Mais toy, plus orgueilleuse et fiere qu'un paon...); 2. 1611 ichtyol. (COTGR.). B. Empl. adj. inv. 1897 paon (L'Illustration, 11 déc., p.486 a ds QUEM. DDL t.20); 1899 bleu paon (Nouv. Lar. ill., s.v. bleu). II. Ca 1393 päonne (Ménagier de Paris, éd. G. E. Brereton et J. M. Ferrier, p.274, 9). I du lat. pavo, -onis «paon». II forme fém. de paon; cf. antér. l'a. fr. paue, peue: 1180-90 peue (ALEXANDRE DE PARIS, Alexandre, éd. E. C. Armstrong et D. L. Buffum, III, 7325), fin XIIIes. plur. pauwes (Sone de Nansai, 4475 ds T.-L.), formé sur le cas suj. lat., ainsi que l'a. fr. paonesse (suff. -esse2): fin XIIIes. [ms. 1402] (Placides et Timeo, éd. Cl. Thomasset, 304; cf. R. ARVEILLER ds Mél. Horrent (J.), p.10), encore relevé au XVIes. HUG. et ds Trév. 1752-71; cf. également l'a. prov. paona, pavona fin XIVe-XVes. [ms. B fin XVes. (Floretus, éd. A. Blanc ds R. Lang. rom. t.35, p.76b). Fréq. abs. littér.:368 (paonne: 3). Fréq. rel. littér. Paon: XIXes.: a) 378, b) 714; XXes.: 643, b) 472.
DÉR. Paonneau, subst. masc. Jeune paon. Manger des paonneaux (Ac. 1798-1878). P. métaph. Le cabotinage est naturel aux jeunes gens, et d'autant plus qu'ils sont plus insignifiants (...). C'est surtout pour la femme qu'ils se mettent en frais (...). Mais même pour le premier venu, ils font la roue: pour un passant qu'ils croisent, et dont ils ne peuvent attendre qu'un regard ébahi. Christophe rencontrait souvent de ces petits paonneaux: rapins, virtuoses, jeunes cabots (ROLLAND, J.-Chr., Foire, 1908, p.743). — [pano]. Att. ds Ac. dep. 1694. Cf. faon, faonneau. — 1re attest. 1373-81 [ms. Vatican 1re moitié XVes.] paonneaulx (GUILLAUME TIREL, Viandier, éd. J. Pichon et G. Vicaire, p.254); de paon, suff. -eau, cf. les dér. paonnet (ca 1220, Guillaume de Dole, éd. F. Lecoy, 3263) et paoncel (XIVes. ds GDF.).
BBG. —QUEM. DDL t.16. —THOMAS (A.) Nouv. Essais 1904, p.316.
paon [pɑ̃] n. m.
ÉTYM. V. 1220; poün, poon, 1125; fém. paonne, 1469; du lat. pavonem, accusatif de pavo.
❖
1 Oiseau (Gallinacés, Phasianidés; n. sc. Pavo) de la taille d'un faisan, dont l'espèce la plus commune se caractérise, chez le mâle, par une chatoyante livrée bleue mêlée de vert, une aigrette (cit. 1) en couronne, et une longue queue aux plumes ocellées que l'animal peut redresser et déployer en éventail (⇒ Roue). || Originaire de l'Asie, le paon a été acclimaté dans nos contrées comme oiseau d'ornement. || Des paons mâles et femelles. — Le paon, la paonne et les paonneaux. || Paon qui fait la roue, qui se moire (cit. 3) au soleil. || Ocelles (cit. 1), ocellures (cit.) du paon. || Couleurs fondues (→ Fondre, cit. 8) du plumage du paon. — Cri aigre du paon qui braille, criaille. — Myth. || Le paon, oiseau de Junon.
1 Si l'empire appartenait à la beauté et non à la force, le paon serait, sans contredit, le roi des oiseaux (…) la taille grande, le port imposant, la démarche fière, la figure noble, les proportions du corps élégantes et sveltes, tout ce qui annonce un être de distinction lui a été donné; une aigrette mobile et légère, peinte des plus riches couleurs, orne sa tête et l'élève sans la charger; son incomparable plumage semble réunir tout ce qui flatte nos yeux dans le coloris tendre et frais des plus belles fleurs (…) tout ce qui les étonne dans l'éclat majestueux de l'arc-en-ciel (…)
Buffon, Hist. nat. des animaux, Le paon.
2 Un paon, qu'on n'avait pas vu de tout l'hiver, escaladait lentement le faîte d'une toiture et s'y pavanait, le soir surtout, comme s'il eût choisi pour ses promenades les tiédeurs mordorées d'un soleil bas. Il épanouissait alors sur le ciel la gerbe constellée de sa queue énorme, et se mettait à crier de sa voix perçante, enrouée comme tous les bruits qu'on entend dans les villes.
E. Fromentin, Dominique, IV.
3 Le paon (…) Glorieux, il se promène avec une allure de prince indien (…) Il jette son cri diabolique : Léon ! Léon ! (…) Il relève sa robe à queue toute lourde des yeux qui n'ont pu se détacher d'elle.
J. Renard, Histoires naturelles, « Le paon » (cf. aussi Colette, Prisons et Paradis, « Les paons »).
➪ tableau Noms d'oiseaux.
♦ (1897, velours rayé noir et paon, in D. D. L.). Par anal. avec la couleur du plumage du paon. || Tentures bleu de paon (→ Fleur, cit. 8), bleu paon.
➪ tableau Désignations de couleurs.
♦ ☑ Par compar. (Avec le cri aigre du paon). Jeter, pousser des cris de paon, très aigus. — (Avec l'allure majestueuse du paon qui fait la roue). ☑ Être glorieux, orgueilleux, vain, vaniteux comme un paon. || Marcher en se rengorgeant comme un paon. ⇒ Panader (se), pavaner (se).
♦ ☑ Loc. prov. (Allus. littér.). Le geai paré des plumes du paon. ☑ Se parer des plumes du paon : se prévaloir d'avantages, d'honneurs, de mérites… qui appartiennent à autrui (se dit notamment des plagiaires).
4 Un autre (journaliste) ajoute au laurier de sa critique cet éloge flatteur de ma personne : « La réputation du sieur de Beaumarchais est bien tombée; et les honnêtes gens sont enfin convaincus que, lorsqu'on lui aura arraché les plumes du paon, il ne restera plus qu'un vilain corbeau noir, avec son effronterie et sa voracité. »
Beaumarchais, le Barbier de Séville, Lettre sur la critique.
2 Loc. (1734; par anal. d'aspect). Papillon dont les ailes ocellées rappellent plus ou moins la queue du paon. || Paon-de-jour. ⇒ Vanesse (→ Clouté, cit. 2). || Paon-de-nuit. ⇒ Saturnie.
❖
DÉR. Paonne, paonneau, paonner.
HOM. 1., 2. et 3. Pan; formes du v. pendre.
Encyclopédie Universelle. 2012.