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journaliste

journaliste [ ʒurnalist ] n.
• 1684; de journal
1Vieilli Celui qui fait, publie un journal. Th. Renaudot fut le premier journaliste français. vx gazetier.
2Mod. Personne qui collabore à la rédaction d'un journal. rédacteur; agencier, chroniqueur, correspondant, courriériste, 2. critique , échotier, éditorialiste, envoyé (spécial), localier, nouvelliste, publiciste, 2. reporter. Journaliste politique, parlementaire. Journaliste sportif, scientifique. Une journaliste travaillant à la pige. pigiste. Mauvais journaliste. 1. folliculaire. Le papier d'un journaliste. « Les qualités du journaliste : le brillant et la soudaineté de la pensée » (Balzac).
3Personne qui s'occupe de l'information dans un système de médias. Journaliste de télévision, de radio.

journaliste nom Personne qui a pour occupation principale, régulière et rétribuée, l'exercice du journalisme dans un ou plusieurs organes de presse écrite ou audiovisuelle. (Titulaire de la carte d'identité professionnelle, tout journaliste peut se prévaloir de la clause de conscience.) ● journaliste (citations) nom Enoch Arnold Bennett Hanley, Staffordshire, 1867-Londres1931 Les journalistes disent une chose qu'ils savent ne pas être vraie, dans l'espoir que, s'ils continuent de l'affirmer assez longtemps, elle deviendra vraie. Journalists say a thing that they know isn't true, in the hope that if they keep on saying it long enough it will be true. The Title, Ijournaliste (synonymes) nom Personne qui a pour occupation principale, régulière et rétribuée, l'exercice...
Synonymes :
- chroniqueur
- correspondant
- échotier
- envoyé spécial
- journaleux (familier)
- nouvelliste (vieux)
- publiciste (vieux)
- reporter

journaliste
n. Personne qui fait métier d'écrire dans un journal (sens II).
|| Par ext. Personne qui fait métier d'informer à travers les médias. Journaliste d'agence. Journaliste de la presse parlée, télévisée.

⇒JOURNALISTE, subst.
A. — Vieilli. ,,Celui qui fait, qui rédige un journal`` (Ac. 1835-1935) :
1. Il lui reste, heureusement, assez de titres de gloire. S'il est un parfait « entrepreneur de presse », Girardin est aussi le « concepteur » le plus riche d'initiatives, comme nous dirions aujourd'hui. Il a transformé, du tout au tout, la formule journalistique. Avec lui, le journal quotidien est devenu encyclopédique. Nos directeurs actuels n'ont rien inventé. (...) Girardin donne l'exemple. Et c'est là, en fin de compte, le plus sûr mérite de ce très grand journaliste.
R. DE LIVOIS, Hist. de la presse fr., Lausanne, Spes, t. 1, 1965, p. 226.
B. — Usuel. Personne dont le métier est d'écrire dans un ou plusieurs journaux. Carte, escouade, meute de journalistes; journaliste de chiens écrasés, de faits divers; journaliste chevronné, obscur; journaliste pigiste; journaliste parlementaire, politique, sportif, stagiaire; bon, mauvais journaliste. On sentait cette odeur particulière des salles de rédaction que connaissent tous les journalistes (MAUPASS., Bel-Ami, 1885, p. 54). Sous la direction du secrétaire de rédaction des journalistes professionnels « rédigent » le journal (JOUVENAL, Journ., 1920, p. 41) :
2. L'emploi de pareils procédés, qui tend à devenir plus fréquent, n'a pas été sans émouvoir l'opinion publique et surtout les journalistes eux-mêmes dont le syndicat ne cesse de proclamer qu'un journaliste digne de ce nom prend toujours la responsabilité de ses écrits même anonymes.
Civilis. écr., 1939, p. 44-7.
TYPOGR. Ouvrier attaché spécialement à la composition d'un journal. Les uns [des ouvriers typographes] rangent l'atelier, ou reçoivent les attributions des corrigeurs ou de tableautiers; les autres se distinguent en metteurs en pages et paquetiers, labeuriers ou journalistes (RADIGUER, Maîtres-impr., 1903, p. 236).
Pop. Je ne voyais pas mes amies, mais (...) tandis qu'arrivaient jusqu'à mon belvédère l'appel des marchands de journaux, des « journalistes », comme les nommait Françoise (...), je devinais leur présence (PROUST, J. filles en fleurs, 1918, p. 954).
Emploi adj. vieilli. Qui se rapporte aux journaux, est marqué par le journalisme. Les images littéraires, journalistes et militaires, de mobilisation intellectuelle sont déjà de la rhétorique vieillie (THIBAUDET, Princes lorr., 1924, p. 167). Notre temps si totalement journaliste ignore le sentir comme le raisonner, et, en général, se passe de toute profondeur. Il fait semblant de tout (VALÉRY, Lettres à qq.-uns, 1945, p. 61).
REM. Journaleux, -euse, subst. a) Journaliste de peu de talent. Le journaleux dit quelquefois ce qu'il pense, mais il pense rarement ce qu'il dit (BRUANT 1901, p. 285). b) Pop. ,,Désignation méprisante dont les bourgeois et les ouvriers se servent à l'égard des journalistes`` (FRANCE 1907). Béziers (...) c'est aussi, comme l'imprime un journaleux du cru, ou, du moins, ça se croit une « cité amoureuse des arts » (COLETTE, Cl. s'en va, 1903, p. 277).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. dep. 1718. Pop. : journalisse (BENJAMIN, Gaspard, 1915, p. 147), comme on peut entendre rhumatisse. Étymol. et Hist. 1704 (Trév.). Dér. de journal, subst.; suff. -iste. Fréq. abs. littér. : 1 462. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 1 803, b) 1 516; XXe s. : a) 3 109, b) 1 995. Bbg. MATTAUCH (H.). Cf. journalisme bbg. - QUEM. DDL t. 18.

journaliste [ʒuʀnalist] n.
ÉTYM. 1704, Trévoux; de journal, et -iste.
1 Vieilli. Personne qui fait, publie un journal. || Théophraste Renaudot fut le premier journaliste français. Gazetier (vx).
2 Mod. Personne qui collabore à l'élaboration (et, spécialt, à la rédaction) d'un journal. Rédacteur; chroniqueur, commentateur, correspondant, courriériste, critique, échotier, éditorialiste, envoyé (spécial), nouvelliste, publiciste, reporter, salonnier. || Journaliste satirique, critique. Pamphlétaire, polémiste (→ Éreintage, cit.). || Journaliste politique, parlementaire. || Mauvais journaliste. Articlier, folliculaire, journaleux;fam. Pisseur de copie, pisse-copie. || Journaliste qui fait les chiens écrasés. || Journaliste travaillant à la pige. Pigiste (syn. : journaliste indépendant, anglic. journaliste free lance). || Carte d'identité professionnelle du journaliste, établie depuis 1935. || La copie (cit. 5), le papier d'un journaliste. || Une journaliste.
1 Tu n'as que trop les qualités du journaliste; le brillant et la soudaineté de la pensée.
Balzac, Illusions perdues, Pl., t. IV, p. 663.
2 Pour comble, ma voyageuse à moi, celle que le destin me réservait en partage, est une journaliste, qui a gardé aux mains ses gants sales du paquebot : indiscrète, fureteuse, avide de copie pour une feuille nouvellement lancée (…)
Loti, les Désenchantées, II, IV.
Journaliste accrédité auprès d'un service public. || Journaliste politique, parlementaire, sportif, scientifique.
3 C'est par une tautologie que l'on définit généralement le journaliste : « Celui qui consacre la plus grande partie de ses activités à l'exercice du journalisme, et qui en tire la majorité de ses revenus. » Définition peu satisfaisante, peut-être, mais plus exacte que celle du Petit Larousse : « Personne qui écrit dans un journal ». Car — sans parler des journalistes de radio et de télévision ou d'agence — il est des journalistes qui n'écrivent jamais et il est des professeurs, des écrivains, des spécialistes de tous ordres qui écrivent plus ou moins régulièrement « dans les journaux » sans pour autant pouvoir prétendre à l'appellation de journaliste.
Philippe Gaillard, Technique du journalisme, p. 16.
4 Si tu savais ce qu'est le milieu des journalistes ! C'est à croire que cette race-là n'existe pas plus que les saisons et les victoires de jadis. Des intellectuels ? Ils savent à peine écrire. Des historiens ? Ils inventent une histoire destinée à être débitée au gré des intérêts qui les gouvernent.
Geneviève Dormann, le Chemin des dames, p. 89.
3 Personne qui s'occupe de l'information dans un système de médias (→ ci-dessus, cit. 3). || Journaliste d'agence. || Journaliste de radio, de télévision.
tableau Noms de métiers.
DÉR. Journaleux, journalistique.

Encyclopédie Universelle. 2012.