drap [ dra ] n. m.
• XIIe; bas lat. drappus, p.-ê. mot gaul.
1 ♦ Tissu de laine dont les fibres sont feutrées par le foulage. Foulage, lainage, séchage, tondage, lustrage, décatissage du drap. Le lainage du drap se faisait autrefois au moyen d'une brosse à chardons (⇒ carder) ; il se fait aujourd'hui à la machine (laineuse).— Gros drap. « un respect inné pour l'homme qui porte un habit de drap fin » (Stendhal). Veste de drap. Fabricant de drap. ⇒ drapier.
♢ Par ext. Drap d'or, drap de soie, tissé d'or, de soie. Le Camp du Drap d'or, où eut lieu l'entrevue de François Ier et d'Henri VIII (1520).
2 ♦ (XIIIe) DRAP DE LIT, et absolt DRAP : pièce de tissu rectangulaire qui sert à isoler le corps du matelas (drap de dessous) ou de la couverture (drap de dessus). ⇒aussi drap-housse. Paire de draps. Pile de draps. Draps blancs, imprimés. Draps brodés. Drap de coton, drap pur fil (de lin), drap métis. Changer les draps. — Spécialt Drap recouvrant le cercueil. ⇒ 1. poêle.
♢ Loc. Se mettre, se glisser, se fourrer dans les draps (cf. fam. Dans les bâches, les bannes, les toiles) :se coucher. — Loc. fig. Mettre qqn dans de beaux draps, le mettre dans une situation critique. « Tu t'en vas ? — Eh bien ! tu me mets dans de beaux draps ! Qu'est-ce que je vais faire sans toi ? » (Sartre). Nous voilà dans de beaux draps (cf. Nous voilà frais, propres).
♢ Cour. Drap de bain : grande serviette éponge.
● drap nom masculin (bas latin drappus) Étoffe résistante, en laine pure ou mélangée, ayant subi l'opération du foulage, souvent suivie d'un grattage rendant la surface duveteuse et conférant au tissu de grandes qualités de protection thermique. Pièce de toile de lin, de coton, de chanvre, etc., taillée et ourlée à des dimensions diverses et dont on garnit les lits pour isoler le corps du matelas (drap de dessous) ou de la couverture (drap de dessus). En Belgique, serviette. ● drap (expressions) nom masculin (bas latin drappus) Drap de bain, de plage, grande serviette en tissu éponge qui sert à s'essuyer après le bain et à s'allonger sur la plage. Drap de maison, en Belgique, torchon. Drap mortuaire, drap funéraire, pièce de drap ou de velours noir, quelquefois violet ou gris, dont on recouvre le cercueil. Drap d'or, drap d'argent, étoffe dont le tissu est d'or ou d'argent. Familier. Être dans de beaux (de vilains) draps, être dans une position très fâcheuse.
drap
n. m.
d1./d étoffe de laine dont les fibres sont feutrées par foulage.
|| Drap mortuaire: pièce de drap ou de velours noir dont on couvre une bière.
d2./d Chacune des deux grandes pièces de toile qui couvrent un lit et entre lesquelles on se couche.
|| Loc. fig. Se mettre, être dans de beaux draps, dans une situation embarrassante.
⇒DRAP, subst. masc.
A.— [Désigne une étoffe]
1. Étoffe résistante de laine (pure ou mêlée à d'autres matières propres à l'ourdissage) dont les fibres sont feutrées (foulage) et le tissu est lainé. Drap fin, grossier; veste en drap; vendre du drap. Pièce de drap d'officier bleu horizon (BEAUVOIR, Mém. jeune fille, 1958, p. 30) :
• 1. Aux coins des ruelles baguenaudaient des groupes de matelots fanfarons, les mains dans les poches, ce qui dessinait leurs fesses en faisant tendre le drap de leur pantalon...
CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 252.
SYNT. Drap lisse, croisé; bande, morceau, pièce de drap; ballot de drap; casquette, costume, gilet, habit, jaquette, manteau, redingote de drap; corsage de drap brodé; être vêtu de drap; acheter, vendre du drap; marchand, fabricant de drap; manufacture, manufacturier de drap; maison de drap; drap rugueux, pelucheux; drap anglais, d'Elbeuf, de Rouen, de Sceau.
— P. métaph. L'étoffe d'un amant n'a pas besoin de durer, il suffit qu'elle plaise. Mais un bon mari doit être en bon drap résistant (ROLLAND, L'Âme enchantée, t. 2, 1925, p. 88).
a) En partic.
♦ Drap cuir, marengo. Tissu en pure laine. Ce bord se fait dans les draps cuirs, tissus épais qui ne s'effilochent pas (DREYFUS, Manuel apiéceur, ant. à 1953, p. 64).
♦ Drap zéphyr. Drap léger qui n'a été que peu foulé. Nos marchands tailleurs ont fait fabriquer le drap zéphyr pour les redingotes d'été (Obs. modes, 25 avr. 1823, p. 174)
b) P. ext. Étoffe dont les fibres ne sont pas en laine Drap d'argent, d'or, de soie. Drap tissé avec des fils d'argent, d'or, de soie. Bannière, coussin, vêtement de drap d'argent, d'or, de soie. Gilet de drap d'argent (BALZAC Sarrasine, 1831, p. 417). Le sultan comblait Frédéric de prévenances et de cadeaux : draps de soie, juments arabes chameaux de course (GROUSSET, Croisades, 1939, p. 326)
2. Au fig.
a) Loc. Tailler en plein drap. Agir sans contrainte en ayant les moyens de faire ce que l'on veut. Ce qu'il y a de singulier dans le génie militaire, c'est que, taillant en plein drap, souvent ces messieurs démolissent (STENDHAL Mém. touriste, t. 2 1838, p. 167). Au passif [Le suj. désigne une pers.] Être de robuste constitution. Antoine avait fait venir des Échelles en Savoie et placé ses deux neveux Laurent et Gabriel (...) Taillés en plein drap comme leur oncle (BALZAC, Employés, 1837, p. 83).
b) Proverbes, vx
♦ La lisière est pire que le drap. ,,Les habitants des frontières d'une province à laquelle on attribue certains défauts sont encore pires que ceux de l'intérieur du pays`` (Ac. 1835-1878).
♦ Au bout de l'aune faut le drap. ,,Toutes choses ont leur fin; il ne faut ni s'étonner, ni s'affliger de voir qu'elles viennent à manquer, quand on en a usé autant qu'on le pouvait`` (Ac. 1835-1878).
B.— P. méton. [Désigne une pièce de drap]
1. Usuel. Drap ou drap de lit. Pièce rectangulaire de toile (fil, coton, nylon, etc.), qui isole, dans un lit, le corps du matelas et des couvertures. Drap de dessus, de dessous, une paire de draps. Draps frais et bien repassés (DUHAMEL, Suzanne, 1941, p. 106). Il se glissa entre les draps avec des précautions de chat qui tâte l'eau (ABELLIO, Pacifiques, 1946, p. 21). Draps rêches et grenus, à la fade odeur moisie de suaire (GRACQ, Syrtes, 1951, p. 24) :
• 2. Je me déshabillais; je m'enroulai dans les draps, sous la couverture mexicaine (...) — Oh! vous êtes déjà installée! dit Brogan. Ses bras étaient chargés de linge immaculé et il me considérait avec perplexité. « Je voulais changer les draps. — C'est inutile ». Il restait sur le pas de la porte tout embarrassé de son fardeau pompeux. « Je suis très bien », dis-je en tirant jusqu'à mon menton le drap tiède.
BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, p. 318.
SYNT. Drap blanc, de couleur; drap fin; drap brodé, garni de dentelles; drap de chanvre, de coton; drap pur fil; drap métis; pile de draps; plier un drap; étendre un drap pour le faire sécher; secouer un drap par les quatre coins; border les draps; mettre des draps; rabattre le drap sur les couvertures; blanchir, laver des draps.
— P. métaph. [P. réf. à l'étendue blanche d'un drap] La pauvre enfant [abyssinienne] frissonnait sous son habbarah quadrillé (...) et contemplait avec tristesse le drap de neige qui couvrait les gazons (NERVAL, Lorely, 1852, p. 16).
a) Spéc. Drap d'hôpital. Alaise en tissu caoutchouté. La toile de caoutchouc dite drap d'hôpital est très appropriée à cet usage (Radium, nov. 1904, p. 139).
b) Au fig.
) Locutions
— Mettre qqn, être, se trouver dans de beaux, mauvais, vilains draps. Mettre, être dans une situation embarrassante qui ne peut procurer que des désagréments. Vous vous êtes mis dans de beaux draps (Ac. 1932). Maintenant, ma mignonne, je n'ai peur que d'une chose, c'est qu'il [Montès] l'étrangle [Valérie]! Je serais dans de mauvais draps (BALZAC, Cous. Bette, 1846, p. 383). Elle [Clarisse] crut reconnaître un huissier, sachant qu'Alphonse commençait à se mettre dans de vilains draps (ZOLA, Pot-Bouille, 1882, p. 310) :
• 3. « C'est (...) moche, ce marasme, dit Dubreuilh. La gauche complètement dispersée, le parti communiste isolé : il faudrait bien tâcher de se regrouper. Vous pensez à un nouveau S.R.L.? demanda Henri (...) » : « Je ne pense à rien de précis. Je constate qu'on est dans de sales draps et je souhaite qu'on en sorte. (...) »
BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, p. 545.
— Vieilli ou littér. Se coucher dans les draps (de qqn). Partager, ou feindre de partager, les idées (de quelqu'un, d'un groupe ou d'un parti). De même que Fouché dit à Louis XVIII de se coucher dans les draps de Napoléon au lieu de donner une Charte. Philippe désirait rester couché dans les draps de Gilet (BALZAC, Rabouill., 1842, p. 547). C'est un malheur pour un esprit prétendu sagace [M. Guizot] (...) de se laisser prendre pour un homme peu accommodant, quand il s'est si bien accommodé de tout, après s'être enfin couché dans les draps de trois partis (BALZAC, Œuvres div., t. 3, 1836-48, p. 14).
) Proverbe. Le plus riche n'emporte qu'un drap en mourant, non plus que le plus pauvre (Ac. 1835-78). Le plus riche, comme le plus pauvre n'emporte que son linceul après sa mort.
2. Emplois partic.
♦ Drap de bain. Grande pièce rectangulaire d'un tissu dont les fibres absorbent l'eau. Les draps de bain sont des grandes serviettes de tissu éponge (Lar. mén. 1926).
♦ Drap de poche (fam.). Mouchoir. Moi, je sortais déjà mon mouchoir pour lui dire à l'avion un bonjour cordial au passage. Lebail, les autres (...) firent comme moi avec leurs grands draps de poche à carreaux (VIALAR, Morts viv., 1947, p. 161).
♦ Drap funéraire, mortuaire; drap noir ou absol. drap. Pièce de drap dont on recouvre la bière ou le cénotaphe aux funérailles. Il y avait aussi, au milieu de l'allée centrale, un mort dans son cercueil, sous un drap noir (GREEN, Journal, 1943, p. 8).
Prononc. et Orth. :[]; p final muet comme dans sparadrap, galop, sirop, trop, beaucoup, cantaloup, contrecoup, coup, loup, tout-à-coup (cf. FOUCHÉ Prononc. 1959, p. 390). Pour drap, p ne se lie jamais même devant voyelle. Étymol. et Hist. Ca 1050 « étoffe (en gén.) » (Alexis, éd. Chr. Storey, 346); ca 1175 en partic. « pièce de toile qui garnit le lit » (CHR. DE TROYES, Chevalier Charrette, 522 ds T.-L. : dras blans); fin XVIe s. estre couché en blancs draps « être dans une situation fâcheuse » (Sat. Men., Harangue de M. d'Aubray, p. 226 ds HUG.); d'où 1659 se mettre dans de beaux draps blancs (MOLIÈRE, Précieuses ridicules, 16). Du b. lat. drappus « morceau d'étoffe », prob. d'orig. gauloise (ERN.-MEILLET); s'est substitué à linceul au sens de « drap de lit ». Fréq. abs. littér. :2 719. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 2 362, b) 4 326; XXe s. : a) 5 428, b) 3 965. Bbg. GOTTSCH. Redens. 1930, p. 211, 232-233. — RICARD (R.). Draps du sceau et draps d'Usseau. Vie Lang. 1959, pp. 241-243. — ROG. 1965, p. 81.
drap [dʀa] n. m.
ÉTYM. XIIe; du bas lat. drappus, p.-ê. mot gaulois.
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1 Toile de laine dont les fibres sont feutrées par le foulage. || Fabrication du drap. ⇒ Filature, tissage. || Opérations successives : dégraissage (⇒ Dégraisser, terrer); épincetage et époutiage (⇒ Épinceter; épouti); rentrayage (⇒ Rentraire); foulage (⇒ Fouler); lainage (⇒ Draper, cit. 1; lainer); séchage; tondage (⇒ Tondre); lustrage ou pressage à chaud (⇒ Calandrer, cylindrer); décatissage (⇒ Décatir); pressage à froid; épaillage. || Le lainage du drap se faisait autrefois au moyen d'une brosse à chardons (⇒ 2. Carde, carder, échardonner); il se fait aujourd'hui à la machine (laineuse). || Tondage du drap à la main (⇒ Forces); à la machine (⇒ Tondeuse). || Donner le dernier apprêt au drap avec la tuile. ⇒ Tuilage. || Donner le fini au drap. ⇒ Striquer. || Éplucher du drap, en enlever les bourres. || Bougier du drap pour arrêter les effilures. || Bruir du drap. — Drap fin, gros drap. || Drap noir, drap union. || Elbeuf, Louviers, Roubaix, Sedan, produisent des draps renommés. || Drap cuir-laine. ⇒ Marengo. — Coupon, pièce de drap. || Couverture de drap que l'on met sur les chevaux de selle. ⇒ Chabraque. || Veste, manteau de drap. ⇒ Caban, kabig. || Costume, habit, vareuse, pantalon de drap (→ Col, cit. 9 et 11; bouton, cit. 7). || Cape (cit. 1) de drap. || Uniforme militaire en drap. || Bouton de drap. — Fabricant de drap; négociant en drap. ⇒ Drapier. || Commerce du drap, des draps. ⇒ Draperie. || Échantillons de draps pour manteaux.
1 Julien découvrait chez presque tous un respect inné pour l'homme qui porte un habit de drap fin.
Stendhal, le Rouge et le Noir, XXVI, p. 182.
2 Il fit un geste vers Daniel, et lui toucha le bras. Sous sa paume, il sentit le drap rêche de la tunique.
Martin du Gard, les Thibault, t. V, p. 295.
♦ ☑ Loc. Tailler en plein drap : couper un vêtement dans la pièce de drap. — Fig. User avec hardiesse des moyens dont on dispose pour agir.
♦ ☑ Loc. prov. Vieilli. Au bout de l'aune faut (fait défaut) le drap : il y a une fin à toute chose.
♦ Spécialt. || Drap mortuaire (cit. 1) : pièce d'étoffe de laine dont on couvre le cercueil, le cénotaphe, aux funérailles. ⇒ Poêle. — On dit aussi drap funéraire.
2 Drap d'or, drap de soie : étoffe tissée d'or, de soie. || Le camp du Drap d'or, où eut lieu l'entrevue de François Ier et d'Henri VIII (1520).
3 D'un bout de l'année à l'autre, que de merveilles, éclatantes et saintes, lui passaient par les mains ! Elle n'était que dans la soie, le satin, le velours, les draps d'or et d'argent.
Zola, le Rêve, III.
➪ tableau Noms et types de tissus.
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II
1 (1175, d'abord en concurrence avec linceul). || Drap de lit, et, absolt, drap : pièce de toile (de lin, de coton, de chanvre, puis de tissus synthétiques, nylon, tergal…) de forme rectangulaire et qui sert à isoler le corps soit du matelas, soit des couvertures (⇒ Linge, lingerie, literie). || Une paire de draps. || Drap de dessous, que l'on étend sur le matelas et qui peut envelopper le traversin. || Drap de dessus, que l'on met entre le drap de dessous et les couvertures. || Drap-housse : drap de dessous dont les bords et les coins sont coupés et cousus de manière à emboîter le matelas. || Rabattre le drap de dessus. || Border les draps. || Mettre des draps blancs, des draps propres, changer les draps. || Mettre des draps à un lit : faire le lit — Blanchir, laver des draps. || Étendre des draps pour les faire sécher. || Essorer des draps. || Plier des draps; pile de draps. — Draps blancs, draps de couleur. || Draps fins. || Draps brodés. || Drap garni de dentelle (cit. 2). || Toile à draps : toile de coton dont on fait des draps. || Drap de coton; drap pur fil (de lin), drap métis (lin). || Draps d'enfant, draps de berceau. || Les draps : le lit. — ☑ Loc. Être entre deux draps, dans les draps : être au lit. ☑ Se mettre, se fourrer dans les draps (fam. dans les bâches, les bannes, les toiles, les torchons…) : se coucher. || Repousser, écarter le drap.
4 Je tiens à mon lit plus qu'à tout. Il est le sanctuaire de la vie. On lui livre nue sa chair fatiguée pour qu'il la ranime et la repose dans la blancheur des draps et dans la chaleur des duvets.
Maupassant, les Sœurs Rondoli, I, p. 10.
♦ Spécialt. || Drap d'hôpital : alaise en tissu caoutchouté — Drap de bain : pièce rectangulaire de tissu absorbant, dans laquelle on se sèche après le bain.
♦ ☑ (Mil. XIXe). Loc. fig. Être dans de mauvais, de vilains draps, dans une mauvaise situation.
♦ Iron. ☑ Beaux draps. || Mettre qqn dans de beaux draps : mettre dans une situation critique, dangereuse, embarrassante. || Être, se mettre dans de beaux draps. || Le voilà dans de beaux draps. || Les Beaux Draps, œuvre de Céline.
5 Ah ! coquines que vous êtes, vous nous mettez dans de beaux draps blancs (…)
Molière, les Précieuses ridicules, 16.
6 — Tu t'en vas ?… — Eh bien !… tu me mets dans de beaux draps ! Qu'est-ce que je vais faire sans toi ?
Sartre, le Sursis, p. 78.
REM. Cette locution semble venir de : estre couché en blancs draps, puis, être (mettre) en beaux draps blancs « être montré avec tous ses défauts »; drap pouvait y être compris au sens I (habit).
2 Vx. ⇒ Linceul. ☑ Loc. prov. Le plus riche en mourant n'emporte qu'un drap.
3 Régional (Belgique). || Drap de main : serviette — Drap de maison : serpillière. ⇒ Wassingue. || Drap de vaisselle : torchon.
4 ☑ Loc. fam. Vieilli. Drap de poche : mouchoir.
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DÉR. Drapeau, draper, 1. draperie, drapier.
COMP. Drap-housse. — Sparadrap.
Encyclopédie Universelle. 2012.