Akademik

cent

1. cent [ sɑ̃ ] adj. numér. et n.
• 1080; lat. centum
IREM. On fait la liaison devant un nom : cent ans [ sɑ̃tɑ̃ ] ; [ sɑ̃ ] dans les autres cas : cent un [ sɑ̃œ̃ ] . Adj. numér. card. (inv., sauf s'il est précédé d'un nombre qui le multiplie et n'est pas suivi d'un autre adj. numér.)
1Nombre entier naturel équivalant à dix fois dix (100; C). hect(o)-. Deux cent mille. Trois cents millions. Les cent premiers. Cent hommes ( centurie) . Deux cents mètres. Cent kilogrammes. quintal. Cent litres. hectolitre. Qui vaut cent fois plus ( centuple) , cent fois moins ( centième; centi-) . Qui a cent ans, revient tous les cent ans. centenaire, centennal. La guerre de Cent Ans. Les Cent-Jours : règne de Napoléon Ier après son retour de l'île d'Elbe.
(En composition pour former un adj. card.) Cent un. Onze cents ou mille cent. Dix-sept cents ou mille sept cents. Loc. Attendre (pendant) cent sept ans, un temps très long. ⇒ indéfiniment.
Un cent mètres : une course d'une longueur de 100 m. Courir un cent mètres. Loc. fam. Piquer un cent mètres : courir très vite sur une courte distance. — Cent kilomètres à l'heure. Loc. fig. Vivre à cent à l'heure, à un rythme très rapide.
(Pour former un adj. ord.) Cent unième. Deux cent troisième.
2Pronom. Donnez-m'en cent. Il y en avait cent. Nous serons cent.
3(Approximatif) Un grand nombre de ( trente-six, 1. mille). Cent fois mieux; cent fois pire. Répéter cent fois la même chose. Avoir cent fois raison. Faire les cent pas. Être aux cent coups : être très inquiet. Faire les quatre cents coups. En un mot comme en cent : sans qu'il soit nécessaire de répéter, d'expliquer. ⇒ 1. bref.
II Adj. numér. ord. inv.
1Page 100 (ou cent). Le numéro quatre cent. En 1700 (dix-sept cent ou mille sept cent).
2Subst. m. Ce qui porte le numéro 100. Habiter (au) 100, rue de... Le cent a gagné. Le cent est libre (la chambre cent).
III N. m.
1(Inv.) Sans déterm. Les multiples de cent. Multiplier par cent. centupler. « il y a toujours cent contre un à parier, en France, qu'une chose quelconque ne durera pas » (Chateaubriand).
♢ POUR CENT (précédé d'un adj. card.) :pour cent unités (abrév. %), dans une proportion, un pourcentage ( pourcentage, taux) . Neuf pour cent (ou 9%) d'intérêt (ou intérêt de 9%),de neuf francs pour cent francs. Augmenter de trois pour cent. Cinquante pour cent des présents ( moitié) . REM. Accord (plur. ou sing.) : Soixante pour cent des gens ont voté; Quarante pour cent de la population s'est abstenue. Fromage à 0% (zéro pour cent) de matière grasse ( sans) . (1924) Fig. (À) CENT POUR CENT : complètement, entièrement. Il est breton à cent pour cent. Fam. Une production cent pour cent française. Adj. « c'était là qu'il fallait être fakir cent pour cent » (Montherlant).
2(Inv.) Avec déterm. Le chiffre, le nombre cent. Des cent romains (C).
3Avec déterm. Ensemble de cent unités. centaine. Un cent, deux cents d'œufs. Être maigre comme un cent de clous. Faire un cent de piquet, de dominos, une partie en cent points. — Fam. Gagner des mille et des cents.
⊗ HOM. Sang, sans. cent 2. cent [ sɛnt ] n. m. et f.
• 1835; mot angl. amér. « centième » (1782) et néerl.
1 N. m. Centième partie de l'unité monétaire de divers pays, spécialt du florin, aux Pays-Bas, et du dollar, aux États-Unis (1786), au Canada (1853), etc. Pièce de monnaie valant un cent. Des jetons « qui valent un quarter, un nickel ou même un cent » (Beauvoir).
2 N. f. Région. (Québec) CENT [ sɛn ] ou fam. CENNE,cette unité, cette pièce. ⇒fam. sou. « Je ne fais pas une cent de profit dessus » (Guèvremont). « t'auras pas une cenne de plus » (Tremblay).
cent 3. cent [ sɑ̃ ] n. m.
• 1996; de centième, avec infl. de l'angl. 2. cent
Centième partie de l'euro. centime. Pièce de dix cents (d'euro).

cent adjectif numéral cardinal (latin centum) Dix fois dix (prend un s seulement quand il est précédé d'un nombre qui le multiplie) : Deux cents francs. Trois cent dix hommes. S'emploie au sens de « centième » dans une numérotation, dans l'expression d'un rang, etc. (reste invariable) : L'an neuf cent. Un grand nombre indéterminé de : On vous l'a dit cent fois.cent (difficultés) adjectif numéral cardinal (latin centum) Orthographe Contrairement aux autres adjectifs numéraux, qui sont invariables, cent peut prendre le s du pluriel. → vingt. 1. Deux cents pages. Cent prend un s lorsqu'il est multiplié par un autre nombre et qu'il n'est suivi d'aucun autre adjectif numéral : deux cents pages mais deux cent dix pages ; mille trois cents francs mais mille cent dix francs ; tous les deux cents mètres mais tous les cent mètres ; mille trois cents hommes mais trois cent mille hommes. – Millier, million, milliard ne sont pas des adjectifs numéraux, mais des noms ; on écrit : deux cents millions de francs. 2. Page deux cent. Quand cent signifie centième, il est invariable : numéro deux cent ; en l'an mille neuf cent. 3. Des mille et des cents. Quand cent est employé comme nom, il prend la marque du pluriel : des mille et des cents. Remarque Cent pouvait autrefois être employé au sens de « centaine » et prenait alors la marque du pluriel : trois cents d'huîtres. (Cet emploi subsiste dans la locution figée être maigre comme un cent de clous.) Accord Soixante pour cent de la population sont satisfaits / est satisfaite. Lorsque l'expression d'un pourcentage est suivie d'un complément, l'accord peut se faire soit avec le nombre exprimant le pourcentage (masculin en genre), soit avec le complément : soixante pour cent de la population sont satisfaits ou soixante pour cent de la population est satisfaite (mais avec l'article les, l'accord se fait nécessairement au pluriel : les soixante pour cent de la population qui sont satisfaits). Un pour cent de la population n'est pas satisfait ou n'est pas satisfaite. Registre Dix pour cent / dix du cent. L'emploi de du au lieu de pour dans un pourcentage (un prêt à huit du cent) appartient au registre relâché. Recommandation Dans l'expression soignée, dire huit pour cent, dix pour cent. Emploi Dix-neuf cents ou mille neuf cents. → mille Orthographe Sans trait d'union (dix pour cent). Registre 10 % dans la langue commerciale (taux d'intérêt, d'escompte, de bénéfice, etc.) ; 10 pour 100 ou 10 p. 100 dans les textes didactiques ou scientifiques ; dix pour cent, en toutes lettres, dans un texte de registre soutenu. Accord 1. Quand pour cent est suivi d'un complément au singulier, le verbe se met généralement au singulier (dix pour cent de la production part pour l'étranger), mais le pluriel, plus rare, n'est pas fautif (dix pour cent de la production partent pour l'étranger). Quand pour cent est suivi d'un complément au pluriel, le verbe se met au pluriel (dix pour cent des pièces doivent être changées). 2. Les dix pour cent qui restent seront distribués. Quand pour cent est précédé d'un article (ou d'un démonstratif) au pluriel, le verbe se met toujours au pluriel. ● cent (expressions) adjectif numéral cardinal (latin centum) (À) cent pour cent, intégralement, absolument : Du tissu cent pour cent coton. À cent contre un, avec une très grande certitude : Parier à cent contre un. Familier. Cent sept ans, très longtemps, interminablement. Pour cent (%), indique un rapport proportionnel : Ce placement rapporte quinze pour cent.cent (homonymes) adjectif numéral cardinal (latin centum) sans préposition sang nom masculin s'en pronom sens forme conjuguée du verbe sentir sent forme conjuguée du verbe sentircent nom masculin Désigne selon les cas le numéro d'une chambre, d'un dossier, un pourcentage, etc. Ensemble de cent ; centaine : Acheter un cent d'huîtres.cent nom masculin (anglo-américain cent) Monnaie divisionnaire valant, dans de nombreux pays anglo-saxons, un centième de l'unité monétaire principale (dollar, rand, shilling, etc.). Monnaie divisionnaire valant un centième de florin. Monnaie divisionnaire valant un centième d'euro. (En France, le terme « cent » doit se prononcer comme l'adjectif numéral « cent » [s̃], au singulier comme au pluriel ; le terme « centime » peut également désigner un centième d'euro.) ● cent (expressions) nom masculin Placer (de l'argent) à cinq, six, dix, vingt, etc., pour cent l'an, prêter à un particulier ou à une entreprise, ou déposer dans une banque, une certaine somme d'argent moyennant un intérêt de cinq, six, dix, vingt, etc., pour cent par an. ● cent (homonymes) nom masculin sang nom masculin sans préposition s'en pronom sens verbe sent verbecent (homonymes) nom masculin (anglo-américain cent) sang nom masculin sans préposition s'en pronom sens verbe sent verbe

cent
adj. num. et n. m.
rI./r adj. num.
d1./d (Cardinal. Prend un s au Plur. sauf s'il est suivi d'un autre adj. num. cardinal.) Dix fois dix (100). Cent francs. Deux cents ans. Deux cent cinquante francs.
|| Un nombre indéterminé, assez élevé. Il l'a fait cent fois!
|| Faire les cent pas: aller et venir.
Fam. Faire les quatre cents coups: mener une vie désordonnée.
d2./d (Ordinal) Centième. Page cent.
rII./r n. m.
d1./d Le nombre cent.
|| Chiffres représentant le nombre cent (100).
|| Numéro cent. Habiter au cent.
|| Pour cent. Bénéfice de trois pour cent (3 %): bénéfice de 3 F sur 100 F.
|| Fam. (à) cent pour cent: totalement, entièrement.
d2./d Centaine. Deux cents d'oeufs.
————————
cent
n. m. Centième partie de l'euro.
————————
cent
n. m. Centième partie du dollar américain ou canadien (symbole: ¢).
Pièce de monnaie valant un cent.
|| n. f. (Québec) Fam. Cent ou cenne: V. cenne.

I.
⇒CENT1, adj. et subst.
I.— Emplois adj.
A.— Adj. numéral cardinal. Dix fois dix. Pièce de cent sous; la guerre de Cent Ans :
1. « Vous n'auriez pas de la monnaie? »
— « de? »
— « de mille francs. » (...)
Si vous pouviez me donner dix billets de cent francs? ou vingt de cinquante?
R. MARTIN DU GARD, Les Thibault, La Belle saison, 1923, p. 866.
Rem. Ds la docum., on trouve beaucoup plus fréquemment onze cent(s) ... seize cent(s) que mil(le) cent ... mil(le) six cent(s) (environ 95 % contre 5 %). Pour dix-sept cent(s) ... dix-neuf cent(s) et mil(le) sept cent(s) ... mil(le) neuf cent(s), la différence est moins sensible (environ 70 % et 30 %). Il semble qu'il en soit de même dans la lang. parlée.
[Avec ell. du subst. déterminé] :
2. Convoqués en hâte, les truands et les reîtres me tiraient d'embarras : ils se jetaient sur nous, cent contre un; j'en tuais quatre-vingt-dix, les dix autres enlevaient la comtesse.
SARTRE, Les Mots, 1964, p. 104.
[Avec ell. du subst. déterminant] Quand donc te casseras-tu la gueule sur ta cent-chevaux? (LARBAUD, A. O. Barnabooth, 1913, p. 226). Lavelongue piquait un cent mètres (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 166). Sur une chaise, le menton sur le dossier, se tenait un véritable cent-kilos (E. TRIOLET, Le Premier accroc coûte deux cents francs, 1945, p. 367).
B.— P. ext. Un grand nombre (cf. mille, trente-six). Cent et cent fois; il y a cent possibilités. La Discorde aux cent voix (HUGO, Odes et ballades, 1828, p. 253). lorsque règne l'opinion aux cent bouches, qui n' est que du bruit, sans aucune pensée. (ALAIN, Propos, 1921, p. 237). O donnez-moi la foi très forte, que je croie Devoir souffrir cent morts s'il plaît à vos desseins (VERLAINE, Amour, 1888, p. 8) :
3. ... il y a cent hommes de sens et de jugement infiniment supérieurs aux membres actuels du conseil, et qui conduiroient cent fois mieux la monarchie.
CHATEAUBRIAND, Polémique, 1818-27, p. 462.
SYNT. Être aux cent coups; faire les cent, les cent dix-neuf, les quatre cents coups; faire les cent pas; mal des cinq cents diables.
Vieilli. Cent et un. Ma brochure (...) vaut pour la pensée cent et une fois plus que celle de M. de Chateaubriand (LAMARTINE, Correspondance, 1831, p. 234).
Rem. À part cet emploi, un n'est pas relié à cent par et.
Fam. Cent sept ans. Très longtemps. Attendre cent sept ans. J'en aurais, si je m'écoutais, pour cent sept ans de laïus (ABELLIO, Heureux les pacifiques, 1946, p. 325).
[Avec ell. du subst.] Je ne sais ce qui me retient de la planter là. (...) une de perdue, cent de retrouvées (MONTHERLANT, Les Jeunes filles, 1936, p. 1035).
SYNT. En un mot comme en cent; donner en cent; il y a cent à parier; parier cent contre un.
C.— P. ell. du subst. numéro [Adj. numéral avec valeur d'ordinal, déterminant un élément d'un ensemble numéroté] (cf. centième). Page cent (= page n° 100).
Pop. Le numéro cent, le cent. Les lieux d'aisances marqués du chiffre 100 (ou de deux zéros) à la campagne, dans les auberges.
Rem. Attesté ds Lar. 19e, Lar. encyclop., GUÉRIN 1892, ROB.
Arg. milit. Fêter le père cent. Fêter le centième jour avant la libération (cf. fêter le Père Noël). Tu te souviens du jour qu'on a cassé la gueule au père cent ... Trente litres pour huit! C'qu'on était pleins (DORGELÈS, Les Croix de bois, 1919, p. 243).
II.— Emplois subst.
A.— Le nombre cent. Deux fois cinquante égale cent; cent en chiffres arabes (100), en chiffres romains (C). Il croise les bras, ferme les yeux, compte jusqu'à cent pour s'obliger au calme (R. MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, p. 691).
B.— Pour cent. [Précédé d'un nombre cardinal, indique que le rapport entre deux grandeurs dénombrables est exprimé par une fraction ayant cent pour dénominateur] Pour cent unités. Abrév. % (cf. pourcentage). Augmentation de six pour cent; taux d'intérêt de trois pour cent par an. L'année passée, notre perte a été de quatre pour cent de nos recettes brutes (STENDHAL, Lamiel, 1842, p. 185). Vauban recommandait la « dîme royale », c'est-à-dire un impôt de dix pour cent sur tous les revenus (BAINVILLE, Hist. de France, t. 1, 1924, p. 261). Dans la région, 33 pour cent des réfractaires sont dans les maquis (E. TRIOLET, Le Premier accroc coûte deux cents francs, 1945 p. 359) :
4. ... 46 pour cent du monde dit libre disposent de 2 000 calories par jour, soit 20 pour cent de moins que le minimum F.A.O. (2 550).
PERROUX, L'Écon. du XXe s., 1964, p. 350.
1. Cent pour cent. Le double :
5. Ces dix pauvres mille francs grossissaient, s'élargissaient, avec la prospérité de la compagnie. Dès 1820, ils rapportaient cent pour cent, dix mille francs.
ZOLA, Germinal, 1885, p. 1198.
P. ext., fam. [Emploi adv., rarement adj.]
a) Vieilli. Beaucoup, considérablement. Vous avez gagné (...) cent pour cent dans mon esprit et encore plus dans mon faible cœur (MÉRIMÉE, Lettres à la duchesse de Castiglione-Colonna, 1870, p. 50). Quelques-uns de mes dessins du XVIIIe siècle encadrés, auxquels l'or du cadre et le luisant du verre font gagner cent pour cent (E. et J. DE GONCOURT, 1896, p. 919).
b) Entièrement, totalement. Français cent pour cent (LHOTE, Peint. d'abord, 1942, p. 42). L'artiste (...) est d'accord cent pour cent (...) je vois dans son acceptation cent pour cent une sorte d'attachement (GIONO, Les Grands chemins, 1951, p. 201). Il est cent pour cent pour Volange (S. DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, p. 458).
Rem. GREV. 1969 (§ 841) cite 2 ex. de à cent pour cent : ,,Et ainsi « taximètre » redevint hellénique à cent pour cent ``(A. THÉRIVE, Clinique du langage, [Grasset, 1956], p. 100). — Il est sûr du succès à cent pour cent (A. FRANÇOIS-PONCET dans le Figaro litt., 15 oct. 1960).``
2. P. méton.
a) Tant pour cent. Pourcentage (cf. guelte). Calculer le tant pour cent des vendeurs (ZOLA, Au Bonheur des dames, 1883, p. 710). J'ai un tant pour cent sur les commandes que j'apporte (BOURDET, Le Sexe faible, 1931, p. 442).
b) Taux d'un emprunt, d'une rente. Remplacer les rentes à 5 pour cent par des rentes à 4 et demi pour cent (CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 3, 1848, p. 239). Le taux s'avilit, (...) le cinq pour cent normal n'est plus atteint (ZOLA, L'Argent, 1891, p. 306) :
6. Gobseck est banquier comme le bourreau de Paris est médecin. Son premier mot est le cinquante pour cent; il est de l'école d'Harpagon : ...
BALZAC, César Birotteau, 1837, p. 317.
Rem. Dans cet emploi, pour cent est parfois omis. Quant aux autres quarante mille, il a la faculté de te les payer six mois après le premier payement, intérêt à cinq (E. et J. DE GONCOURT, Charles Demailly, 1860, p. 364).
P. méton. Rente. Il vous plaira placer ces fonds, moitié en trois pour cent anglais, moitié en actions du Crédit Mobilier (ABOUT, Le Roi des montagnes, 1857, p. 86) :
7. En bourse, une panique subite avait fait tomber le 3 pour cent français à 80, et même, un moment, à 78 francs. Depuis 1871, jamais la rente n'avait connu un cours aussi bas.
R. MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, p. 279.
3. P. ext. [Le déterminé n'est pas une grandeur dénombrable] L'esprit et le génie perdent vingt-cinq pour cent de leur valeur, en débarquant en Angleterre (STENDHAL, Le Rouge et le Noir, 1830, p. 277). « Veragua, sa rocaille de Castille ne peut nourrir que des bêtes ayant soixante-quinze pour cent d'arabe... » (MONTHERLANT, Les Bestiaires, 1926, p. 430). Vingt pour cent de vérité, quatre-vingts pour cent d'induction (ABELLIO, Heureux les pacifiques, 1946, p. 226) :
8. Il ne pouvait se dissimuler (...) que dans sa vocation ecclésiastique, il entrait cinquante, soyons francs, soixante pour cent du désir de prêcher, de diriger les âmes, de faire en un mot les gestes du prêtre, plutôt que d'être profondément un prêtre.
ARAGON, Les Beaux-quartiers, 1936, p. 66.
Rem. 1. Précédé d'un nombre cardinal autre que un, pour cent est gén. au plur. dans les emplois autres que méton. (cf. E. TRIOLET, op. cit., p. 359 et ex. 4), mais on trouve quelques emplois au sing. Lazare, sortant du tombeau, dut avoir lui aussi son dix pour cent de non-bonheur (MONTHERLANT, Les Lépreuses, 1939, p. 1503). Le curé nous dit que dix pour cent de la population assiste à la messe (GREEN, Journal, 1956, p. 1226). 2. Ds la lang. fam., pour cent est parfois précédé de l'art. partitif. J'allais perdre du 15 à du 25 pour cent en ne les changeant pas à Rio [des billets de banque] (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 41). Un maître maçon (...) qui bâtit des maisons à vil prix pour y fourrer ses concitoyens et se faire ainsi du vingt pour cent (BLOY, Journal, 1899, p. 290). 3. On trouve parfois du cent qui est vieilli et pop. Vous ne pouvez me faire cinq du cent en sus de la remise ordinaire? (A. FRANCE, Pierre Nozière, 1899, p. 136). 4. Cf. également les tournures suiv. : Notre presse est le reflet de nous-mêmes que nous proposons chaque matin à des gens dont quarante sur cent considèrent que nous sommes une nation finie (MAURIAC, Le Baîllon dénoué, 1945, p. 416). Sur cent personnes qui meurent de la poitrine, quatre-vingt-dix ont les cheveux bruns (BRILLAT-SAVARIN, Physiol. du goût, 1825, p. 221). Pour cent enfants il n'y avait pas vingt grandes personnes (LARBAUD, Journal, 1934, p. 294). Un insecte sur cent parvient aux noces (GIDE, Feuillets d'automne, 1949, p. 1086).
C.— P. méton. Ensemble de cent unités, centaine. Un cent de clous, d'œufs. Je couds des épaulettes, six sous le cent (FRAPIÉ, La Maternelle, 1904, p. 117) :
9. ... il s'élança vers une papeterie de la rue Médicis où il se souvenait d'avoir vu, à la devanture, promettre des cartes de visite à la minute, à trois francs le cent.
GIDE, Les Caves du Vatican, 1914, p. 722.
1. Spécialement
a) Vieilli. Un cent (pesant). Un quintal. Papa te prie d'acheter (...) un cent de bon trèfle ou de luzerne pour sa jument (FLAUBERT, Correspondance, 1845, p. 195).
b) JEUX. Partie de cent points. Faire un cent de piquet après dîner (E. et J. DE GONCOURT, Charles Demailly, 1860, p. 309). Jouer un cent de dominos (FLAUBERT, Bouvard et Pécuchet, t. 2, 1880, p. 34).
2. P. ext. Ensemble d'environ cent unités, un grand nombre. Des cents et des milliers d'années (LAMARTINE, La Chute d'un ange, 1838, p. 824). Séparés par plusieurs cents mètres d'intervalle (FROMENTIN, Dominique, 1863, p. 5). Une fontaine, où s'écrasaient un cent de soldats (BENJAMIN, Gaspard, 1915, p. 69). Un cent de beaux vers politiques (A. SUARÈS, Voyage du Condottière, t. 3, 1932, p. 21).
Rem. Dans cet emploi, on trouve beaucoup plus fréquemment centaine.
Fam. Des mille et des cents. Beaucoup, une grande somme. Gagner des mille et des cents. Une magnifique opération de carambouillage qui nous rapporterait des mille et des cents (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 71).
D.— P. ext. [À valeur ordinale; désigne un élément d'un ensemble numéroté] Habiter au cent de la rue. Miser sur le cent.
Rem. Langues centum. ,,Langues indo-européennes du groupe occidental : grec, italique, celtique, germanique ... dans lesquelles la gutturale palatale ancienne est représentée par une occlusive (k), ainsi à l'initiale du mot lat. centum = cent`` (MAR. Lex. 1933, p. 45).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Liaison devant voyelle, excepté les cas de un, unième, huit, huitième, onze, onzième et les mots commençant par h aspiré (LITTRÉ, BARBEAU-RODHE 1930). Pas de liaison non plus entre cent ou cents et une préposition (FOUCHÉ Prononc. 1959, p. 451) : ,,il y en a cent/à Paris. Il en a perdu deux cents/au jeu``. ,,Les composés de cent (et de mille) ne prennent pas de trait d'union. (...) Vingt et cent s'écrivent avec une s quand ils sont multipliés (...). Cependant on supprime l's quand vingt et cent sont suivis d'un autre nombre : quatre-vingts ans, quatre-vingt-deux ans, trois cents hommes, trois cent dix hommes`` (Gramm. Ac. 1932, p. 69). Cette dernière disposition a été rendue facultative par l'arrêté du 26 févr. 1901. Homon. sang, sans, sens (de sentir). Étymol. et Hist. A. Adj. 1. Fin Xe s. adj. numéral cardinal « dix fois dix » (Passion de Clermont ds W. FOERSTER, E. KOSCHWITZ, Altfranzösisches Übungsbuch, p. 71, vers 348); 2. ca 1040 « un grand nombre de (seul ou dans la composition d'un multiple) » (Alexis, éd. G. Paris et L. Pannier, 119, e); 3. 1243 employé comme adj. numéral ordinal au sens de « centième » (seul ou en composition d'un plus grand chiffre) (PH. MOUSKET, Chron., éd. Reiffenberg, 24539 ds T.-L. : En l'an de l'incarnation Mil et vingt et cinq et deus cens). B. Subst. 1. a) ca 1100 a millers e a cent (Roland, éd. Bédier, 1417); b) 1174-76 « une centaine » un cent (G. DE PONT-STE-MAXENCE, St Thomas, éd. E. Walberg, 2599 ds T.-L.); 2. inv. a) XIIIe s. (précédé d'un numéral) sor le cent « pour cent unités (dans une proportion) » (Louange N.D., éd. Andresen, 499 ds T.-L. : vint sor le cent); 1538 pour cent « id. » (R. ESTIENNE, Dictionarium latinogallicum); b) 1458 « le nombre cent » (A. GRÉBAN, Passion, éd. G. Paris et G. Raynaud, Paris, 1878, 26229 ds IGLF). Du lat. class. centum « cent » adj. numéral cardinal indéclinable attesté également au sens de « un grand nombre ». Bbg. GOTTSCH. Redens. 1930, p. 224, 251, 335, 415. — SCKOMMODAU (H.). Cinq cents diables. In : [Mél. Wartburg (W. von)]. Tübingen, 1968, t. 2, pp. 363-371. — SPITZER (L.). La Psychol. du lang. Fr. mod. 1938, t. 6, pp. 49-51.
II.
⇒CENT2, subst. masc.
A.— Centième partie du dollar. Nous avons déjeuné pour quelques cents dans les automatiques (MORAND, New York, 1930, p. 259).
B.— Centième partie du florin. Sur la place de Middelburg (...) Maria débitait ses crevettes; dix cents le paquet (VAN DER MEERSCH, L'Empreinte du dieu, 1936, p. 150).
Rem. Au Canada, le terme courant pour désigner la centième partie du dollar est cenne, subst. fém., qui p. ext. désigne la menue monnaie. Vos cennes et vos piasses (= dollars) (R. CARRIER, Le Deux-millième étage, Montréal, 1973, p. 114). Cenne noire. Pièce de un cent en cuivre. On rencontre moins souvent cent, subst. fém. Pas maline pour une cent (J.-J. RICHARD, Centre-Ville, Montréal, 1973, p. 59).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. I. [1835 d'apr. FEW t. 18, p. 41a]; 1838 (Ac. Compl. 1842 : Cent Monnaie de compte, centième partie du dollar des îles Ioniennes). II. 1838 (Ac. Compl. 1842 : Cent [...] Monnaie de cuivre du royaume des Pays-Bas, centième partie du florin). I empr. à l'anglo-amér. cent subst. attesté dep. 1782 comme terme désignant une monnaie (Morris ds SPARKS, Life G. Morris — 1832 — I, 275 ds DAE) et qui fut choisi pour désigner la centième partie du dollar aux États-Unis d'Amérique et dans différentes colonies britanniques (Jrnls Cont. Congress, 8 Aug. 1786, 504, ibid.); l'angl. cent subst. est attesté dep. 1685 au sens de « un centième » (J. Warner ds BOYLE, Hist. Air XVII — 1692 — 134 ds NED); en ce sens l'angl. est plutôt une contraction de centesm, centysme « centième » que formé sur le lat. centum. II empr. au néerl. cent attesté au même sens dep. 1816 et formé sur le lat. centum, peut-être sous l'infl. du fr. centime (DE VRIES Nederl.).
STAT. — Cent1 et 2. Fréq. abs. littér. :21 364. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 40 136, b) 34 159; XXe s. : a) 27 890, b) 21 531.
BBG. — BEHRENS Engl. 1927, p. 107. — BONN. 1920, p. 26.

1. cent [sɑ̃] adj. et n. m.
ÉTYM. 1080; du lat. centum.
REM. (Phonét.) Le t est prononcé quand l'adjectif cent est suivi d'un nom commençant par une voyelle (ex. : cent ans [sɑ̃tɑ̃]). Il est muet, suivi d'un numéral (ex. : cent un [sɑ̃œ̃]).
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I Adj. numéral cardinal invariable sauf quand il est précédé d'un nombre qui le multiplie et n'est pas suivi d'un autre nombre cardinal. || Cent hommes. || Deux cents mètres. || Cinq cent trois francs. || Deux cent mille. || Deux cents milliers.
1 Qui est formé par la réunion de dix dizaines d'unités. Hecto-; hectare, hectogramme, hectolitre, hectomètre, hectopièze, hectowatt. || Cent kilogrammes. Quintal. || Qui vaut cent fois autant ( Centuple), cent fois plus ( Centuple [au]). || Qui vaut cent fois moins. Centième. || Unité cent fois plus petite que l'unité première. Centi-; centigrade, centigramme, centilitre, centime, centimètre, centipièze, centisthène… || Qui est divisé en cent parties. Centésimal. || Onze cents, treize cents : mille cent, mille trois cents. || Sacrifice antique de cent animaux. Hécatombe. || Durée de cent ans. Siècle. || Qui a cent ans, qui revient tous les cent ans. Centenaire, centennal. || Des vieux entre soixante-dix et cent ans (→ Centenaire, cit. 3). || Les Cent-Jours : règne de Napoléon après son retour de l'île d'Elbe. || Chef, groupe de cent hommes. Centenier, centurie. || Membre du collège des cent jurés de l'ancienne Rome. Centumvir. || Le Conseil des Cinq-Cents : assemblée du Directoire.
1 Nous partîmes cinq cents; mais par un prompt renfort
Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port (…)
Corneille, le Cid, IV, 3.
2 La Suède et la Finlande composent un royaume large d'environ deux cents de nos lieues, et long de trois cents.
Voltaire, Hist. de Charles XII, 1.
3 (…) il est de toutes les contrebandes, aussi bien de celles qui rapportent un salaire convenable que des autres où l'on risque la mort pour cent sous.
Loti, Ramuntcho, II, IX, p. 264.
Courir un cent mètres, une course ( Sprint) sur une longueur de cent mètres.Fam., par ext. Piquer un cent mètres : courir très vite sur une courte distance (d'environ cent mètres). → Piquer un sprint.
2 Un grand nombre (indéterminé). → Trente-six, mille. || Cent fois mieux. || Cent fois pire.Avoir cent fois raison, tout à fait raison. || On vous l'a répété cent et cent fois. || Il vous contera cent et une histoires. || Il y en a plus de cent à qui cela est arrivé.Faire les cent pas (1. Pas, cit. 7).Faire les cent coups, les quatre cents coups. || Être aux cent coups. Coup. — ☑ Vieilli. Je vous le donne en cent : essayez tant que vous voudrez, vous n'y arriverez pas ( Mille : je vous le donne en mille). — ☑ En un mot comme en cent : sans qu'il soit nécessaire de répéter, d'expliquer. Bref. — ☑ Fam. Cent sept ans. || Durer cent sept ans. || Attendre cent sept ans, très longtemps, indéfiniment.
4 Après avoir tourné le cas
En cent et cent mille manières,
(Les avocats) Y jettent leur bonnet, se confessent vaincus (…)
La Fontaine, Fables, II, 20.
5 (…) En un mot comme en cent,
On ne voit point mon père.
Racine, les Plaideurs, II, 11.
6 Cent et cent fois j'avais fait, défait et refait la même page. De tous mes écrits, c'est celui (Les Martyrs) où la langue est la plus correcte.
Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, II, V.
3 Adj. numéral ordinal invariable. Centième. || Page cent : page centième. || Le numéro quatre cent : le quatre centième numéro.
Fam. || Le numéro cent, et, absolt, le cent : les cabinets (notamment dans les hôtels, les restaurants de campagne).
Cela est arrivé en mil sept cent : en la mil sept centième année.
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II N. m.
1 Invar. Le nombre cent. || Cent en chiffres arabes (100), en chiffres romains (C). || Compter jusqu'à cent. || Les multiples de cent. || Le produit de cent multiplié par cent. || Cent fois cent. || Il y a cent à parier. || Parier cent contre un.
7 (…) il y a toujours cent contre un à parier, en France, qu'une chose quelconque ne durera pas : c'est à l'instant que le gouvernement paraît le mieux assis qu'il s'écroule.
Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, IV, 5.
8 D'ailleurs, il y a cent à parier qu'il ne s'y passe rien du tout.
Loti, Mme Chrysanthème, VII, p. 61.
Pour cent : pour cent unités. Abrév. : % (Précédé d'un nombre cardinal). Escompte, intérêt, profit qui est déterminé par chaque cent francs d'une somme avancée, gagnée, prêtée… Pourcentage. || Gagner tant pour cent. || Gagner cent pour cent sur un objet, le revendre le double de son prix d'achat (→ Faire la culbute). || Prêter son argent à cinq pour cent d'intérêt. || De la rente à trois, quatre, cinq pour cent, et, ellipt, Du trois, du cinq pour cent : nom désignant les rentes inscrites sur le Grand Livre de la Dette publique. || Acheter du trois pour cent.
(1538). || Pour cent, indiquant le rapport entre deux grandeurs dénombrables. || Cinquante pour cent des votants.REM. Le verbe est dans ce cas au sing. ou au plur. || Cinquante pour cent des présents ont voté ou a voté.(En parlant d'une grandeur non dénombrable). || Vingt pour cent de la production nationale.
Loc. (1924, calqué de l'angl. des États-Unis one hundred per cent). (À) cent pour cent : complètement, entièrement.Adj. Complet, total, intégral. || Il est antiaméricain à cent pour cent; c'est un antiaméricain cent pour cent.
8.1 Faire de ces panthères des brebis, ça, c'était beau; c'était là qu'il fallait être fakir cent pour cent.
Montherlant, le Démon du bien, p. 192.
8.2 (…) cette puanteur sournoise qui émanait de certains papiers signés par exemple : Comtesse de X…, catholique cent pour cent.
F. Mauriac, Bloc-notes 1952-1957, p. 63.
(Précédant un adj.). Fam. Complètement, entièrement. || Une production cent pour cent française.
2 Variable au pluriel : cents. Centaine. || Un cent, deux cents d'œufs. || Vendre, acheter au cent.Faire un cent de piquet, un cent de dominos : une partie en cent points.
9 Mais aussi je les vends cent dix sols le cent.
Molière, le Médecin malgré lui, I, 5.
10 (Elle) Achetait un cent d'œufs, faisait triple couvée (…)
La Fontaine, Fables, VII, 10.
Vx. || Un cent : un quintal (Flaubert, in T. L. F.).
Vieilli. || Un cent de soldats. Centaine.
Fam. Avoir des mille et des cents. || Gagner des mille et des cents, beaucoup d'argent.
DÉR. Centile, centime. — V. Centaine, centenaire, centième, etc.
COMP. Cent dix, cent vingt, etc.V. Centi-; cent cinquantenaire, cent-gardes, cent-suisses. — Cent-millième; cent-millionième; cent-milliardième adj. et n. Qui vient à cet ordre (cent mille, cent millions, etc.); qui est divisé par cent mille, cent millions, etc.N. m. :
11 Le Français Paul Villard reconnut, en 1900, que le rayonnement le plus pénétrant était composé d'ondes analogues à celles de la lumière, mais beaucoup plus courtes, puisqu'elles pouvaient descendre jusqu'au cent-milliardième de millimètre. Il fut baptisé rayonnement gamma.
Pierre Rousseau, De l'atome à l'étoile, p. 25.
HOM. Sang, sans; formes du v. sentir.
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2. cent [sɛnt] n. m.
ÉTYM. 1835; mot américain, « centième » (1782), et néerlandais.
Centième partie de l'unité monétaire de divers pays, spécialement du dollar, aux États-Unis (1786) et au Canada (1853), et du florin, aux Pays-Bas. || Une pièce de cinq, de dix cents, de vingt-cinq cents (quarter).
0 On ne paye que pour la boisson : vingt-cinq cents (à peu près un franc vingt-cinq centimes).
L. Simonin, Voyage en Californie, in le Tour du monde, 1862, t. I, p. 7.
REM. Au Canada francophone, on dit aussi (fam.) sou et [sɛn] écrit cenne ou cent, n. f.
Pièce de monnaie valant un cent.
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3. cent [sɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1996; de centième, avec infl. de l'angl. cent. → 2. Cent.
Centième partie de l'euro. || Une pièce de dix cents.On emploie aussi cent d'euro. → Centime d'euro.

Encyclopédie Universelle. 2012.