1. réveil [ revɛj ] n. m.
• resveil XIIIe; de réveiller
1 ♦ Passage du sommeil à l'état de veille. Un réveil brutal, en sursaut. Avoir le réveil pénible, hargneux. Il chante dès son réveil. « Sommeil haché menu en mille petits réveils » (Renard). — Au réveil : au moment du réveil.
♢ Action de réveiller. Battre, sonner le réveil : faire une batterie de tambour, une sonnerie de clairon qui annonce aux soldats l'heure du lever. Fam. Réveil en fanfare. — Réveil téléphonique.
2 ♦ Cessation de l'anesthésie, du coma. Le réveil du malade. — (1911) Psychan. Réveil d'hypnose.
3 ♦ Le fait de reprendre une activité après une interruption, un sommeil (fig.). Le réveil de la nature : le retour du printemps. Le réveil d'un volcan éteint. « Il semblait grandir, dans ce réveil de son autorité » (Zola). Le réveil d'une douleur. Le réveil de l'occultisme, de l'artisanat, d'une ancienne coutume. ⇒ résurrection, retour. — Fig. Action de revenir à la réalité après un beau rêve. Le réveil sera pénible.
⊗ CONTR. Endormissement, évanouissement, sommeil.
réveil 2. réveil [ revɛj ] n. m.
• 1440; abrév. de réveille-matin
♦ Petite pendule munie d'une sonnerie qui se déclenche automatiquement à l'heure désirée. ⇒ réveille-matin. Réveil qui avance, retarde. Mettre le réveil à sept heures, le régler pour qu'il sonne à sept heures. Remonter son réveil. Mon réveil n'a pas sonné. Réveil-radio. ⇒ radio-réveil.
● réveil nom masculin (de réveiller) Fait de se réveiller, de passer du sommeil à l'état de veille ; moment où cela se passe : Un réveil pénible. Fait, pour quelque chose, de revenir à l'activité après une période d'arrêt, de repos : Le réveil de la nature au printemps. Littéraire. Action de sortir de son aveuglement, de reprendre conscience de la réalité : Son réveil risque d'être désagréable. Période qui se situe entre la fin d'une anesthésie générale et l'instant où l'opéré peut sans risque être ramené dans sa chambre. Batterie ou sonnerie qui annonce l'heure du lever. ● réveil (difficultés) nom masculin (de réveiller) Orthographe Un réveil, avec un seul l, mais un réveille-matin, avec deux l. - Plur. : des réveils, avec s, mais des réveille-matin, invariable. Emploi Réveille-matin est vieilli. ● réveil (synonymes) nom masculin (de réveiller) Fait, pour quelque chose, de revenir à l'activité après une période...
Synonymes :
- regain
● réveil
nom masculin
(abréviation de réveille-matin)
Pendulette munie d'une sonnerie qui est déclenchée automatiquement à l'heure désirée.
● réveil (expressions)
nom masculin
(abréviation de réveille-matin)
Montre réveil, montre munie d'un dispositif d'alarme dont on peut régler le déclenchement à un moment choisi.
● réveil (synonymes)
nom masculin
(abréviation de réveille-matin)
Pendulette munie d'une sonnerie qui est déclenchée automatiquement à l'heure...
Synonymes :
- réveille-matin
réveil
n. m.
rI./r
d1./d Passage du sommeil à l'état de veille.
d2./d Fig. Retour à l'activité. Le réveil de l'économie.
d3./d Fig. Fin d'une illusion; retour à la réalité. Tous ses rêves se sont écroulés: le réveil a été rude.
rII./r Petite pendule de chevet dont la sonnerie se déclenche à une heure réglée à l'avance.
I.
⇒RÉVEIL1, subst. masc.
A. — Passage de l'état de sommeil à l'état de veille; action de se réveiller. Réveil brusque, brutal; réveil naturel, provoqué; avoir le réveil pénible; avoir le réveil hargneux; heure du réveil; moment du réveil. Il était de grand matin. (...) on entendait le réveil bruyant des moineaux (ZOLA, Faute Abbé Mouret, 1875, p. 1418):
• 1. Quand on est jeune on a des matins triomphants! Quand on est jeune, on a de magnifiques réveils, avec la peau fraîche, l'œil luisant, les cheveux brillants de sève. Quand on vieillit, on a des réveils lamentables. L'œil terne, la joue rouge et bouffie, la bouche épaisse, les cheveux en bouillie et la barbe mêlée donnent au visage un aspect vieux, fatigué, fini.
MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Rencontre, 1884, p. 938.
♦ Au réveil. Au moment du réveil. Chaque matin au réveil, après une nuit profonde, on trouve qu'on n'a pas assez dormi (GIDE, Corresp. [avec Valéry], 1897, p. 284). Le lendemain au réveil, nous comprîmes en ouvrant les hublots que nous venions d'arriver à destination (CÉLINE, Voyage, 1932, p. 230).
— ART MILIT. Battre, sonner le réveil. Faire une batterie de tambour, une sonnerie de clairon spécifiques annonçant l'heure du lever (aux soldats ou aux membres d'une communauté organisée de façon militaire); p. méton., air de musique (joué au tambour ou au clairon) utilisé pour annoncer l'heure du lever. Vers six heures, les tambours battirent la diane, les trompettes des artilleurs à cheval et du train sonnèrent le réveil (ERCKM.-CHATR., Conscrit 1813, 1864, p. 108). La chambrée s'éveilla à l'aube avec des soupirs, des bruits de toux. Le voisin de Simon s'assit sur son lit et sortit d'un morceau de serge verte une trompette d'harmonie; il sonna le réveil en fantaisie, et joua une java que les hommes écoutèrent, engourdis de sommeil (NIZAN, Conspir., 1938, p. 96).
♦ P. anal. Sur la fosse à fumier, seul un grand coq jaune sonnait le réveil, de sa note éclatante de clairon (ZOLA, Terre, 1887, p. 91).
♦ Réveil en fanfare.
B. — P. métaph. ou au fig.
1. a) Retour à l'activité, reprise de l'activité, de la vigueur (de quelque chose qui paraissait en sommeil). Réveil de la nature, d'un volcan; réveil du printemps, de la terre, de la vie; réveil de la foi, du patriotisme; réveil d'une passion, d'une maladie; réveil religieux. Sous la marquise, les becs de gaz brûlaient toujours, pâlis par le froid humide et l'heure matinale (...). Les portes des salles n'étaient pas ouvertes, les quais s'étendaient déserts, dans ce réveil engourdi de la gare (ZOLA, Bête hum., 1890, p. 53). Elle eut encore (...) un dernier émoi de tendresse juvénile où son cœur se reprit, un réveil désespéré de sa force d'amour et d'espoir de bonheur (ROLLAND, J.-Chr., Antoinette, 1908, p. 913).
b) Reprise de l'activité, de la vigueur; passage à l'action après une période d'inaction (de quelqu'un qui paraissait en sommeil). Tout un réveil met debout la jeunesse; elle refuse de s'enfermer davantage dans la tour d'ivoire, où ses aînés se sont morfondus si longtemps (ZOLA, Corresp., t. 2, 1902, p. 869):
• 2. Madame de Maintenon le tira [Racine] de son inaction vers 1688, en lui demandant une pièce pour Saint-Cyr: de là le réveil en sursaut de Racine, à l'âge de quarante-huit ans; une nouvelle et immense carrière parcourue en deux pas: Esther pour son coup d'essai, Athalie pour son coup de maître.
SAINTE-BEUVE, Portr. littér., t. 1, 1829, p. 83.
2. Retour à la réalité après une période de rêve, d'illusions. Je m'abandonnais à ma rêverie pendant des heures entières. Cette vie intérieure a son charme et son amertume. Si ces songes sont doux, le réveil est triste, sombre (TOEPFFER, Nouv. genev., 1839, p. 209). J'ai respiré l'odeur de ses arbres [de Paris] et de sa fumée et des centaines de visages ont arrêté leurs regards sur moi, comme dans un rêve. Le réveil a été dur (GREEN, Journal, 1940, p. 37).
Prononc. et Orth.:[]. Ac. 1694, 1718: re-; dep. 1740: ré-. Étymol. et Hist. 1. 1262 « action de se réveiller » (RUTEBEUF, Complainte de Rutebeuf, 85 ds Œuvres, éd. E. Faral et J. Bastin, t. 1, p. 556, cf. réveiller subst. 2 a); 2. [cf. réveil2 s.v. réveille-matin] ca 1570 [v. éd. p. VII] « ce qui annonce, sonne la fin du sommeil » (Nouvelle ajoutée aux Nouvelles Récréations de B. Des Periers ds Œuvres, éd. L. Lacour, 1856, t. 2, p. 388: Par ambassades, missives, reveilz et aubades); 1771 « batterie de tambour annonçant l'heure du lever des soldats » (Trév.); 1864 milit. sonner le réveil (ERCKM.-CHATR., loc. cit.); 3. 1690 fig. « action de renaître » cont. relig. (FÉNELON, Dialogue des morts, Dialogue entre les Anciens, XXVIII, Paris, 1716, p. 156: Toute la vie n'est peut-être qu'un songe continuel. Peut-être que le moment « de la mort » sera un réveil soudain); 4. 1691 id. « action d'être désabusé d'une illusion » (RACINE, Athalie, II, 9); 5. 1770 retour à la pleine conscience, à l'activité » réveil [des peuples] (RAYNAL, Hist. philos., XVIII, 39 ds LITTRÉ). Déverbal de réveiller.
II.
⇒RÉVEILLE-MATIN, RÉVEIL2, subst. masc.
I. — Réveille-matin
A. — Pendule munie d'une sonnerie dont le déclenchement peut être, grâce à un mécanisme, réglé et fixé à une heure déterminée. Sonnerie d'un réveil-matin; remonter un réveille-matin. Il réglait son réveille-matin à cinq heures, heure à laquelle il devait être debout (ZOLA, Bête hum., 1890, p. 129).
— P. métaph. ou au fig. Elle pose le pain tout debout en appelant par leur nom ses pratiques, à qui elle sert de réveille-matin (A. DAUDET, Jack, t. 2, 1876, p. 230). Au fond du jardin est le couvent aux fenêtres ouvertes où l'on entend répéter les leçons apprises avant de s'endormir et qu'on ne saura qu'au réveil; tandis que, présage de celui-ci, fait résonner son tic tac ce réveille-matin intérieur que notre préoccupation a réglé si bien que, quand notre ménagère viendra nous dire: il est sept heures, elle nous trouvera déjà prêt (PROUST, Guermantes 1, 1920, p. 87).
B. — BOT. Espèce d'euphorbe. Le cresson de fontaine, la mille-feuille, le réveil-matin, la bétoine (BAUDRY DES LOZ., Voy. Louisiane, 1802, p. 173).
II. — Réveil (usuel). Abrév. de réveille-matin. Réveil à sonnerie progressive, réveil à quartz; sonnerie d'un réveil, tic-tac d'un réveil; remonter un réveil; mettre un réveil à sonner; mettre son réveil à l'heure. « À quelle heure voulez-vous vous lever? » me demande-t-il. « À 7 heures. » Il s'affaire, plié en deux sur le réveil qu'il a l'air de dépecer. « Voilà, » fait-il au bout de quelques minutes d'efforts. Je le remercie. De retour dans ma chambre, je jette les yeux sur le cadran et m'aperçois que le réveil est mis pour 2 heures (GREEN, Journal, 1941, p. 176).
REM. 1 Réveil-, 1er élém. de compos. entrant dans la formation de subst. a) Réveil-radio, subst. masc. Voici le Réveil-Radio Bayard. Sa radio vous réveille en musique ou son Vibrason en douceur (Elle, 6 déc. 1976, p. 25). b) Réveil-cuisine, subst. masc. Le « réveil-cuisine » Préparation pour sauces, omelettes, riz et plats cuisinés (Marie-Claire, mars 1984, p. 223). c) Réveil-rasoir, subst. masc. Pour ces messieurs voyageurs, voici une nouveauté très pratique: le « réveil-rasoir » à poser sur la table de nuit (Le Figaro Magazine, 14 déc. 1985, p. 226, col. 2). 2. -réveil, 2e élém. de compos. entrant dans la formation de subst. a) Radio-réveil, subst. masc. Ventes exceptionnelles de « radio-réveils » (...), qui triplent leur marché en un an (Le Nouvel économiste, 15 mars 1976, p. 10, col. 3). b) Horloge-radio-réveil, subst. fém. Ce bien-être, cette douceur de vivre, la nouvelle horloge-radio-réveil Soudesign peut enfin vous l'offrir (Le Nouvel Observateur, 2 févr. 1976, p. 80, col. 1). c) Télé-réveil, subst. masc. Quand les émissions commenceront à 9 heures, je m'achèterai un « télé-réveil » (Le Nouvel Observateur, 24 févr. 1984, p. 8, col. 2!!). d) Cafetière-réveil, subst. fém. Sacs à main en Bakélite, bijoux en plastique, « cafetières-réveils » (Le Nouvel Observateur, 24 oct. 1986, p. 18, col. 3).
Prononc. et Orth.:[]. Ac. 1694, 1718: réveille-matin; dep. 1740: ré-; LITTRÉ: ,,Béranger a écrit réveil-matin``. Pour un ex. de cette graph. appliquée au terme de bot. supra B. Plur. ds Ac., LITTRÉ, ROB. 1985: des réveille-matin. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. Mots comp. 1981, p. 254: des réveille-matins. V. garde-. Étymol. et Hist. I. Réveil 1440 resveil (doc. ds GAY). II. Réveille-matin. 1. 1497 [ms.] « branle bas au réveil » (Myst. de la Pass., ms. de Troyes [2282], fol. 122a ds GDF. Compl.); 2. 1514 reveille matin garny de ses contre-poix (doc. ds GAY); 1680 réveil-matin (RICH.), forme rare; 3. 1538 bot. resveillematin (EST., s.v. amygdala, amygdalites). I déverbal de réveiller. II comp. de la forme verbale réveille (réveiller) et de matin empl. comme adverbe. Fréq. abs. littér. Réveil-matin: 36. Réveil1 et 2: 1 933. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 2 416, b) 2 722; XXe s.: a) 3 392, b) 2 658. Bbg. DAUZAT Ling. fr. 1946, p. 249.
1. réveil [ʀevɛj] n. m.
ÉTYM. V. 1534; resveil, XIIIe; subst. verb. de réveiller.
❖
1 Action de se réveiller, passage du sommeil à l'état de veille. || Le sommeil et le réveil (→ Dissociation, cit. 2). || Réveil naturel, provoqué. || Réveil subit (→ Heurter, cit. 7), brusque (→ Impression, cit. 26), brutal, en sursaut. || L'étourdissement (cit. 3), l'état hypnopompique (→ Hypno-, cit. 4) du réveil. || Appréhender le réveil (→ Dormir, cit. 36). || Avoir le réveil pénible, hargneux (cit. 11). || Des réveils joyeux (→ Pour, cit. 24). || Les réveils éreintés des nuits en chemin de fer (→ Courbature, cit. 2). — Réveil après une léthargie (→ Épilepsie, cit. 2), une anesthésie générale. || Réveil qui suit l'hypnose (cit. 4). — Au réveil : au moment du réveil (→ Laisser, cit. 52; nouvelle, cit. 15). || À son réveil (→ Attirail, cit. 8), à mon réveil (→ Nudité, cit. 2; peste, cit. 4).
1 Le grand poète a dit :
« Quand on est jeune on a des matins triomphants. »
Quand on est jeune, on a de magnifiques réveils, avec la peau fraîche, l'œil luisant, les yeux brillants de sève.
Maupassant, les Sœurs Rondoli, « Rencontre ».
2 Sommeil haché menu en mille petits réveils.
J. Renard, Journal, 11 août 1900.
3 Certes quand approchait le matin, il y avait bien longtemps qu'était dissipée la brève incertitude de mon réveil.
Proust, Du côté de chez Swann, Pl., t. I, p. 186.
4 Dussé-je vivre bien longtemps encore, le souvenir de mon réveil à Loselée restera aussi frais, en moi, qu'au premier jour (…) jamais je n'ai éprouvé, en m'éveillant, une telle impression de merveille facile et d'égale limpidité. Ma sortie du sommeil, qui ne dissipa qu'un nuage d'or, fit du monde réel une découverte fabuleuse. Quand j'ouvris les yeux, le jour se levait, et d'abord je ne vis que la lumière.
H. Bosco, Un rameau de la nuit, p. 133.
♦ ☑ (XIXe). Sonner ou (vx) battre le réveil : faire une batterie de tambour, une sonnerie de clairon qui annonce aux soldats l'heure du lever. || Le réveil fut sonné par toute la clique (cit. 2). ☑ Réveil en fanfare. Par ext. Cette musique (⇒ Diane). — Par métaphore (→ ci-dessous, cit. 5, Zola).
5 (…) sur la fosse à fumier, seul un grand coq jaune sonnait le réveil, de sa note éclatante de clairon. Un second coq répondit, puis un troisième. L'appel se répéta, s'éloigna de ferme en ferme, d'un bout à l'autre de la Beauce.
Zola, la Terre, II, I.
6 À six heures du matin, au petit jour, le clairon de garde, après avoir bu un coup de rhum, lança le réveil aux quatre coins de la cour du poste (…)
P. Mac Orlan, la Bandera, XVIII.
2 (1691). Par métaphore ou fig. Le fait de reprendre une activité après une période d'arrêt, de sommeil (fig.). ☑ Le réveil de la nature : le retour du printemps (→ Annonce, cit. 6). || Le réveil d'un volcan éteint. || Réveil d'un nerf anesthésié; d'une infection enrayée. || Le réveil de la foi, du patriotisme. || Réveil de l'artisanat (cit. 3). || Les brusques réveils d'un paresseux (→ Alanguir, cit. 1).
7 Mais est-ce que ça vous regarderait, est-ce que je ne suis pas le maître, le père ? Il semblait grandir, dans ce réveil de son autorité.
Zola, la Terre, I, II.
♦ Le fait de revenir à la réalité (après des illusions, après un beau rêve [fig.]). || N'ayez pas trop d'illusions, le réveil serait pénible. || Se préparer de terribles réveils (→ Étourneau, cit. 3).
8 Hélas ! mon plus constant bonheur fut un songe; son accomplissement fut presque à l'instant suivi du réveil.
Rousseau, les Confessions, III.
9 Louise ! mon enfant, si je reviens, c'est pour dissiper un rêve dont le réveil sera funeste. Je regarde comme un devoir de vous arracher à des pensées folles.
Balzac, Vautrin, I, 7.
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CONTR. Assoupissement, endormissement, étourdissement, évanouissement. — Attiédissement.
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2. réveil [ʀevɛj] n. m.
ÉTYM. 1440; abrév. de réveille-matin, écrit d'après 1. réveil.
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♦ Réveille-matin. || La sonnerie d'un réveil. || Mettre le réveil à sept heures, le régler pour qu'il sonne à sept heures. || Des réveils.
0 (…) c'était les jours où, justement, il se levait très tôt. Oui, il remontait son réveil dans ces cas-là.
Camus, la Peste, p. 270.
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COMP. Radio-réveil.
Encyclopédie Universelle. 2012.