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faucher

faucher [ foʃe ] v. <conjug. : 1>
XIIe; lat. pop. °falcare, de falx, falcis « faux »
I V. tr.
1 Couper avec une faux ou une faucheuse. Faucher des céréales, du blé. moissonner. Faucher l'herbe, le foin. Par ext. Faucher un pré (cf. Faire les foins). Absolt Il est temps de faucher. Faucher l'herbe sous le pied de qqn.
2Faire tomber. abattre, 1. coucher. Des rafales « secouant les buissons, fauchant les fleurs » (Green). Faucher qqn : faire tomber en blessant, en tuant. Assaillants fauchés par le tir des mitrailleuses. abattre, tuer. Un groupe d'enfants fauché par un camion. renverser.
3(1904) Sport Faire tomber brutalement (un adversaire) par un moyen irrégulier. aussi plaquer.
4(1713 arg.) Fam. Voler. piquer. On m'a fauché mon portefeuille. « Quand j'ai fauché cette fiole dans le sac de Paule, je comptais la jeter » (Beauvoir). Absolt On l'a prise à faucher dans les magasins. Par ext. Il lui a fauché sa place. prendre.
II V. intr.
1Marcher en décrivant un demi-cercle avec la jambe. Un cheval qui fauche.
2Artill. Donner à une arme un mouvement de va-et-vient horizontal de manière à battre une zone déterminée. Tirer en fauchant.

faucher verbe transitif (latin populaire falcare, du latin classique falx, falcis, faux) Couper l'herbe ou les céréales à la faux ou avec une machine. En parlant du vent, de la pluie, etc., abattre, détruire des plantes : La grêle a fauché les blés. Couper quelque chose avec un instrument tranchant : La scie mécanique lui faucha deux doigts. Tuer, abattre quelqu'un, en parlant d'une arme ou de la mort : Une rafale de mitraillette les a fauchés dans la rue. Renverser quelqu'un : Il le faucha d'un croc-en-jambe en pleine course. Populaire. Voler, prendre quelque chose à quelqu'un ; barboter : On m'a fauché mon portefeuille. Exécuter un tir de fauchage. ● faucher (homonymes) verbe transitif (latin populaire falcare, du latin classique falx, falcis, faux) fauchet nom masculinfaucher (synonymes) verbe transitif (latin populaire falcare, du latin classique falx, falcis, faux) Couper quelque chose avec un instrument tranchant
Synonymes :
- sectionner
- trancher
Tuer, abattre quelqu'un, en parlant d'une arme ou de la...
Synonymes :
- anéantir
- décimer
- exterminer
- massacrer
Renverser quelqu'un
Synonymes :
- renverser
- terrasser
Populaire. Voler, prendre quelque chose à quelqu'un ; barboter
Synonymes :
- barboter (familier)
- chiper (familier)
- choper (familier)
- dérober
- piquer (familier)

faucher
v. tr.
d1./d Couper à la faux, avec une faucheuse. Faucher les foins. Syn. (Guad.) saper.
d2./d Abattre, renverser, tuer d'un seul coup. Le tir de la mitrailleuse faucha les assaillants.
Par ext. SPORT Faire tomber brutalement un joueur par un moyen contraire au règlement.
d3./d Fam. Voler, dérober. Faucher un vélo.

⇒FAUCHER, verbe.
I.— Emploi trans.
A.— Couper (des fourrages, des céréales) avec une faux, une faucheuse. Faucher la luzerne, le blé, les moissons :
1. ... quatorze moissonneurs, la poitrine nue et les jambes écartées, fauchaient des seigles. Les fers sifflaient dans la paille qui se versait à droite. Chacun décrivait devant soi un large demi-cercle, et, tous sur la même ligne, ils avançaient en même temps.
FLAUB., Bouvard, t. 1, 1880, p. 27.
♦ [P. méton. de l'obj.] Faucher une prairie, les prés. Dans le temps qu'on battait encore au fléau et qu'on fauchait de grandes pièces de foin à la faux ou bien à la faucille (GUÉVREMONT, Survenant, 1945, p. 199).
Emploi abs. — Monsieur Michel, c'est-il vrai que vous avez pensé à faucher avec une faucheuse? — J'y ai pensé, en effet (R. BAZIN, Blé, 1907, p. 194) :
2. ... la faux est dirigée de droite à gauche. Elle a par là un sens de coupe. On fauche dans ce sens, et donc de droite à gauche, en marchant perpendiculairement devant soi, en se balançant d'un pied sur l'autre...
PESQUIDOUX, Chez nous, 1923, p. 75.
Expr. Faucher l'herbe sous le(s) pied(s) de qqn. Synon. de couper l'herbe sous le(s) pied(s) de qqn.
B.— P. anal.
1. a) Couper, abattre comme avec une faux. Passant sa colère sur des ombelles, qu'il fauchait d'un coup de badine, il bougonna rageusement (DORGELÈS, Croix de bois, 1919, p. 187). Aussitôt une flamme rouge, pan! et ce boulet qui nous fauche notre grand mât (CLAUDEL, Soulier, 1944, 1re part., 2e journ., 6, p. 1016).
Spéc. Guillotiner. Tu seras fauché dans trois jours, répliqua le chef de la sûreté (BALZAC, Splend. et mis., 1847, p. 549).
b) Faire tomber, jeter à terre. Si vous patinez aussi près que ça... vous allez tout à l'heure me faucher, vous savez? (GYP, Mme la Desse, 1893, p. 166). Un garçon boucher surgit près de nous, d'un coup de bras fauche le voleur qui croule juste au ras du trottoir à nos pieds, et gémit (GIDE, Journal, 1905, p. 184).
En partic., SPORTS. Faire tomber irrégulièrement (un adversaire) en pleine course (cf. ROB. Suppl. 1970).
Spéc. Abattre en grand nombre. Les mitrailleuses avaient fauché des rangées d'hommes (DORGELÈS, Croix de bois, 1919, p. 204) :
3. C'était donc peu de dire que le feu tue. Le feu moderne fauche, il supprime, il interdit le mouvement et la vie de toute zone qu'il bat. Quatre hommes résolus tiennent mille hommes en respect, couchent morts ou vifs tous ceux qui se montrent.
VALÉRY, Variété IV, 1938, p. 62.
c) Au fig.
Rendre faible, épuiser. Un petit restaurant lui envoya au passage un flot de jazz. Ses jambes, fauchées de fatigue, retrouvèrent un soudain élan (ROY, Bonheur occas., 1945, p. 312) :
4. La fatigue sourdement montée sous la griserie de l'air et du soleil l'avait fauchée dès qu'elle avait touché le quai de la station. Et les jambes lui avaient manqué.
PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p. 167.
Faire mourir, tuer. Ces populations dont la tuberculose, la faim et le froid avaient fauché près de la moitié (VAN DER MEERSCH, Invas. 14, 1935, p. 443) :
5. ... la mort faisait sans repos son œuvre ignorée, fauchait des hommes comme pour fertiliser le champ où d'autres hommes pousseraient.
ZOLA, Vérité, 1902, p. 336.
Anéantir, détruire. Je m'étais levé dès 6 heures (...) en excellente disposition pour le travail, mais bientôt une petite crise néphrétique a fauché mon élan (GIDE, Journal, 1916, p. 555). Il vit le petit garçon relever la tête, lui sourire, et venir vers lui, ce qui faucha net son courage (MONTHERL., Célibataires, 1934, p. 784) :
6. ... j'ai désiré cette fille, un désir de trois jours qu'elle a pris soin de faucher dans sa fleur, avec une maladresse de pouliche entretenue...
LORRAIN, Phocas, 1901, p. 243.
Absol. Il mit la mitrailleuse en position, tira deux longues rafales, aller-retour, en fauchant (MALRAUX, Espoir, 1937, p. 642).
2. [P. anal. avec le mouvement décrit par la faux]
a) Décrire un large mouvement (du bras, de la main) qui semble couper (un espace). Alors, d'une voix forte et soudain distincte, fauchant la salle du bras :« Regardez ceux qui m'injurient ici pour m'interrompre ... » (MALRAUX, Conquér., 1928, p. 111). Un soldat de l'Armée d'Afrique (...) allait d'un pas allongé et ferme en fauchant l'air de gestes larges de ses bras (ARNOUX, Nuit St Avertin, 1942, p. 53).
b) Spéc. Effectuer un tir en utilisant le procédé du fauchage. La plus bruyante [mitrailleuse] (...) fauche les bois dans la direction de la 8e (GENEVOIX, Nuits de guerre, 1917, p. 280).
C.— Spéc., pop. Voler, chaparder :
7. Le Fridolin se plaint qu'on lui ait fait les poches et qu'on lui ait refait jusqu'à son tabac. J'aime mieux vous dire, mon général, que c'est nous qui avons fait le coup et que nous avons en effet tout fauché.
CENDRARS, Main coupée, 1946, p. 197.
II.— Emploi intrans., MAN. [Le suj. désigne un cheval] Traîner en demi-rond une des jambes de devant en décrivant un mouvement semblable à celui de la faux. En se rassemblant sur ses hanches pour bondir, la jument avait lancé, en fauchant, sa jambe droite (BERNANOS, M. Ouine, 1943, p. 1502) :
8. OLIVIER : Oh! du bouquet... un cheval qui fauche!
THÉRÈSE : Non, monsieur, il ne fauche pas (...) il billarde seulement...
LABICHE, Mari lance sa femme, 1864, II, 6, p. 417.
P. anal. [Le sujet désigne une pers., notamment atteinte de tabès] Un malade de la moelle qui fauche d'une jambe (GONCOURT, Journal, 1865, p. 209).
Emploi trans. Il boitait depuis sa naissance (...). On le voyait arriver, bien avant l'heure, fauchant de sa jambe courte le dallage des couloirs (MARTIN DU G., Devenir, 1909, p. 133).
Rem. On rencontre ds la docum. a) Fauchant, ante, part. prés. adj. Qui fauche. ) [Correspond à faucher I B 1 b] L'arbitre, délicatement, lança la petite balle blanche (...) et le cliquetis précipité recommençait, les raclements, les coups fauchants dans les tibias (GENEVOIX, Match à Vancouver, 1942, p. 223). ) [Correspond à faucher I B 2 b] Une mitrailleuse faisait du tir fauchant (ALAIN FOURNIER, Corresp. [avec Rivière], 1911, p. 305). b) Fauchants, subst. masc. plur. Argot. Ciseaux. Certains instruments pouvant forcer une serrure ou crocheter une porte, et d'autres pouvant couper ou trancher, les deux familles d'outils sinistres que les voleurs appellent « les cadets » et « les fauchants » (HUGO, Misér., t. 1, 1862, p. 929). c) Fauchement, subst. masc., cf. supra II. Me faire battre le bas des jambes du « fauchement » de ses pieds inertes (GONCOURT, Journal, 1891, p. 34).
Prononc. et Orth. :[], (je) fauche []. Enq. : [, D] (il) fauche. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1176-81 (CHR. DE TROYES, Chevalier charrette, éd. M. Roques, 1835); 2. 1587 fig. s'il faut venir au point, au calcul et au compte, vous voilà fauché (CHOLIÈRES, Les Après-Dinées, éd. Ed. Tricotel, t. 2, p. 365); 3. 1678 terme de man. (G. GUILLET, Les Arts de l'homme d'épée, Paris); 4. 1713 arg. « voler [couper les bourses] » (ds ESN.). D'un lat. pop. falcare de falx, falcis « faux, faucille ». Fréq. abs. littér. : 283. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 248, b) 444; XXe s. : a) 494, b) 459. Bbg. ARVEILLER (R.). R. Ling. rom. 1975, t. 39, p. 207. — ANDRÉ (P.). Le Vocab. du violoniste. Vie Lang. 1972, p. 685. — CHAUTARD (É). La Vie étrange de l'arg. Paris, 1931, p. 277. — QUEM. DDL t. 5, 10. — ROG. 1965, p. 87. — SAIN. Arg. 1972 [1907], p. 67, 300.

faucher [foʃe] v. tr. et intr.
ÉTYM. XIIe; du lat. pop. falcare, de falx, falcis « faux ».
———
I V. tr.
A
1 Couper (des végétaux) avec une faux, une faucheuse. || Faucher des céréales, du blé. Moissonner. || Faucher l'herbe, le foin. || Andains que forme l'herbe fauchée. || Faucher le gazon avec une tondeuse. Tondre.Absolt. || Il est temps de faucher.
1 J'étais là quand on fauchait, là quand on relevait les fourrages, et je me laissais emmener par les chariots qui revenaient avec leur immense charge.
E. Fromentin, Dominique, III, p. 51.
2 (…) tout Rognes fauchait et fanait (…) Victor, qui fauchait pour son père (…) son enclume entre les genoux, battait sa faux (…) Au loin, les faucheurs s'avançaient sans un arrêt, d'un même mouvement rythmique, le torse balancé sur les reins, la faux lancée et ramenée continuellement. Une minute, Delhomme s'arrêta (…) Dans son goujet, la corne de vache pleine d'eau, pendue à sa ceinture, il avait pris la pierre noire, et il affilait sa faux, d'un long geste rapide. Puis, de nouveau son échine se cassa, on entendit le fer aiguisé mordre le pré d'un sifflement plus vif.
Zola, la Terre, p. 128-131.
Par ext. Faucher l'herbe de. || Faucher un pré, une prairie, un hectare de blé.
Fig. || Faucher des fleurs avec sa canne. — ☑ Loc. fig. Faucher l'herbe sous les pieds de qqn. Couper (infra cit. 2); supplanter.
2 Par métaphore (en parlant de la Mort, qu'on représente armée d'une faux). || La mort fauche tout. Anéantir, détruire, tuer.
3 Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ.
Elle allait à grands pas, moissonnant et fauchant (…)
L'homme suivait des yeux les lueurs de la faulx
Et les triomphateurs sous les arcs triomphaux
Tombaient (…)
Hugo, les Contemplations, IV, XVI.
3 Faire tomber. Abattre, coucher. || La grêle a fauché les blés.
4 (…) des rafales effeuillaient le jardin (…) secouant les buissons, fauchant les fleurs (…)
J. Green, Léviathan, p. 37.
Faucher qqn : faire tomber en blessant, en tuant par une arme à feu.Absolt. → ci-dessous, cit. 6.
5 C'était une grêle dense qui fondait sur nous, hachait terriblement l'espace, raclait et effleurait toute la plaine (…) Il y avait, en avant de nous, à une dizaine de mètres au plus, des formes allongées, inertes, les unes à côté des autres — un rang de soldats fauchés (…)
H. Barbusse, le Feu, t. II, p. 17.
6 C'était donc peu de dire que le feu tue. Le feu moderne fauche; il supprime; il interdit le mouvement et la vie de toute zone qu'il bat. Quatre hommes résolus tiennent mille hommes en respect, couchent morts ou vifs tous ceux qui se montrent.
Valéry, Variété IV, p. 62.
7 Le canon tonnait moins fort, mais, par les soupiraux, des mitrailleuses fauchaient le village.
R. Dorgelès, les Croix de bois, p. 212.
Faucher une tête. Couper; guillotiner.
8 Ils étudient l'angle décrit par le couperet d'acier et trouvent, pour en peindre l'action, le verbe faucher !
Balzac, Splendeurs et Misères des courtisanes, Pl., t. V, p. 1045.
Par ext. Renverser (le sujet désigne un véhicule automobile). || Un camion a fauché un groupe d'enfants.
(1904, in Petiot). Sports. Au football, Faire tomber brutalement par un moyen que les règles interdisent. || L'arrière l'avait fauché devant les buts, il y a eu penalty.Au judo, Déséquilibrer l'adversaire à l'aide d'un mouvement de la jambe.
4 Décrire un large mouvement dans (l'espace). || Faucher l'air, un espace d'un grand geste, du bras.
B (1713, argot). Fam. Voler. Barboter, chiper, dérober, emparer (s'), voler; → Argot, cit. 6.1. || On m'a fauché mille francs dans ma poche. || Il lui a fauché son portefeuille. Piquer (fam.). || Action de faucher. Fauche.
8.1 Monseigneur, criant. Ça y est… Y m'ont calotté mes cigarettes !
Roland se lève rapidement et se met à fouiller dans ses affaires, lui aussi.
Roland, indigné. Moi aussi, m'ont fauché un paquet de gauloises tout neuf !
J. Becker et J. Giovanni, le Trou, in l'Avant-Scène, no 13, p. 32.
9 Quand j'ai fauché cette fiole dans le sac de Paule, je comptais la jeter.
S. de Beauvoir, les Mandarins, p. 575.
Rare. Compl. n. de personne :
10 De cet état de prostration je sortis grâce à Loulou, un marin qui me faucha, comme il disait, à Valentin et m'emmena dans ses périples d'amateurs (…)
Robert Pinget, Graal flibuste, p. 119.
Par ext. || Il lui a fauché sa place. Prendre.
———
II V. intr.
1 Marcher en décrivant un demi-cercle avec la jambe. || Un cheval qui fauche.Un homme qui marche en fauchant.
2 Artill. Donner à une pièce d'artillerie, à une arme automatique… un mouvement de va-et-vient horizontal de manière à battre une zone déterminée. || Tirer en fauchant.
——————
fauché, ée p. p. adj.
1 Qu'on a fauché. || Blés fauchés. || Pré fauché.
Fig. || Jeunesse fauchée par la guerre.Vague d'assaut fauchée par un tir de mitrailleuses.Arbres fauchés par la tempête.
2 (1876). Fam. Qui n'a pas, qui a peu d'argent.fam. Raide comme un passe-lacet; sans un. ☑ Il est (complètement) fauché, fauché comme les blés. || Il est pas fauché : il est riche.
11 Comme cette année nous étions trop fauchés pour aller à l'étranger, nous décidâmes de l'explorer (la France).
S. de Beauvoir, la Force de l'âge, p. 224.
Fig. (iron.). On n'est pas fauché, avec ça : on n'est pas en passe de réussir.
N. || Un fauché, une fauchée. || Des fauchés, des minables.
12 (…) ils ne connaissent que ça toutes ces cloches ici qui courent après quatre sous aussi bien les fauchés que ceux qui en ont à ne savoir qu'en faire et tout prêts à n'importe quoi pour en avoir encore plus (…)
Claude Simon, le Vent, p. 135.
DÉR. Fauchable, fauchage, fauchaison, fauchant, fauchard, fauche, fauchée, fauchet, faucheur, faucheux, fauchure.

Encyclopédie Universelle. 2012.