rattraper [ ratrape ] v. tr. <conjug. : 1> I ♦
1 ♦ Attraper de nouveau (ce qu'on avait laissé échapper). ⇒ reprendre. Rattraper un évadé. Rattraper une maille qui file. ⇒ récupérer.
2 ♦ Attraper (qqn, qqch. qui allait tomber, s'en aller). Rattraper un vase qui allait tomber, un chapeau qui s'envole.
♢ Réparer (une imprudence, une erreur). « Elle pouvait rattraper sa phrase, lâchée dans un oubli de tout » (Zola).
3 ♦ S'activer pour compenser (une perte de temps). Rattraper le temps perdu. Rattraper des heures de travail. Par ext. Rattraper un cours qu'on a manqué.
♢ Réussir à faire correctement (ce qui avait d'abord échoué). Rattraper une mayonnaise.
4 ♦ Rejoindre (qqn ou qqch. qui a de l'avance). ⇒ atteindre. « Il court moins bien, je le rattraperai quand je voudrai » (Jouhandeau). Il a été rattrapé au dernier tour. Loc. fam. Je le rattraperai au tournant. Rattraper une voiture et la dépasser. « Mon regard qui la rattrapait » ( Proust). — Fig. Être rattrapé par son passé, par une affaire : ne pouvoir échapper aux ennuis consécutifs à d'anciens agissements qu'on croyait oubliés. « Rattrapé par une obscure affaire de vente d'actions vieille de dix ans » (Le Monde, 1996).
II ♦ SE RATTRAPER v. pron.
1 ♦ Se raccrocher. Se rattraper à une branche dans une chute. — Fig. Se rattraper aux branches. Il s'est rattrapé de justesse : il a réparé sa maladresse.
2 ♦ (1845) Regagner l'argent qu'on a perdu. Après ses pertes d'hier, il s'est rattrapé.
♢ Regagner le temps perdu. Je n'ai pas pu aller au cinéma ce mois-ci, mais je vais me rattraper. — Combler son retard, pallier une insuffisance. « Il piochait vite son programme [...] dans l'espoir de se rattraper » (Aragon).
● rattraper verbe transitif Reprendre quelqu'un, un animal qui s'est échappé : Rattraper un détenu en fuite. Arrêter, reprendre, en particulier avec les mains, un objet en mouvement : Une balle difficile à rattraper. Rejoindre quelqu'un, un animal, quelque chose qui se déplace et a une certaine avance : Rattraper une voiture et la dépasser. Combler un retard pour atteindre un niveau équivalent à celui de quelqu'un, quelque chose : Les salaires doivent rattraper les prix. Regagner une perte, compenser un déficit. Réparer, corriger une erreur : Passer son temps à rattraper les maladresses des autres. Faire réussir quelque chose qui était manqué ou sur la voie de l'être : Il a pu rattraper l'affaire. Donner à un élève, à un concurrent l'occasion ou les moyens de progresser, de réussir là où il avait échoué : Rattraper un élève en mathématiques. Reprendre avec l'aiguille ou le crochet une maille qui avait sauté et la remonter à sa place normale. ● rattraper (difficultés) verbe transitif Orthographe Avec deux t, mais un seul p, tout comme attraper. ● rattraper (synonymes) verbe transitif Reprendre quelqu'un, un animal qui s'est échappé
Synonymes :
Arrêter, reprendre, en particulier avec les mains, un objet en...
Synonymes :
Rejoindre quelqu'un, un animal, quelque chose qui se déplace et a...
Synonymes :
- ratteindre
Réparer, corriger une erreur
Synonymes :
- réparer
- replâtrer (familier)
rattraper
v.
rI./r v. tr.
d1./d Reprendre, attraper de nouveau. Rattraper un prisonnier.
d2./d Fig. Regagner, recouvrer (le temps ou l'argent perdu).
|| Pallier, compenser (les inconvénients d'un retard, d'une erreur). Rattraper une situation désespérée.
rII./r v. Pron.
d1./d Se retenir. Se rattraper à une branche.
d2./d Regagner le temps perdu; profiter de ce dont on a longtemps été privé. Elle n'avait jamais beaucoup voyagé, mais maintenant elle se rattrape.
⇒RATTRAPER, verbe trans.
I. — Empl. trans.
A. — 1. Saisir à nouveau, reprendre une personne, un animal ou une chose qu'on avait laissé échapper. Rattraper un prisonnier. Je m'échappais en chemise et je sautais comme un lapin. Ma mère me rattrapait sous un meuble pour me mettre au lit (A. FRANCE, Livre ami, 1885, p. 9).
— Au fig.
♦ Récupérer, regagner quelque chose; s'activer. C'est toujours cinq mille francs de rattrapés, ma chère... Ils sont à toi, les voici (ZOLA, Joie de vivre, 1884, p. 881). Voyageurs et cochers regagnaient leur voiture pour rattraper le temps perdu et gagner, d'un coup de galop, le prochain village où l'on devait (...) relayer (A. DAUDET, Tartarin Alpes, 1885, p. 115). Au crépuscule, le train brûlait la halte pour rattraper son retard (SARTRE, Mots, 1964, p. 160).
♦ Retrouver. Rattraper le fil d'un discours. Le député se mit à parcourir ses feuilles, lui aussi, pour rattraper le fil des événements (VOGÜÉ, Morts, 1899, p. 279).
— Au fig., fam. Rattraper au tournant.
2. Saisir une chose avant qu'elle ne tombe. Rattraper ses lunettes. Renan, rattrapant, avec sa langue agile, les morceaux de sa glace à la framboise qui s'enfuyaient (L. DAUDET, Brév. journ., 1936, p. 53). Le raga, à Macassar, fut d'abord un jeu que le souci de lancer ou rattraper la balle avec des gestes précis, réguliers et gracieux, a élevé au niveau d'une véritable danse (CUISINIER, Danse sacrée, 1951, p. 38).
B. — [À propos d'une maladresse, d'une imprudence, d'une erreur, d'une faute, d'un inconvénient]
1. Diminuer, réparer, regagner. Malgré son implantation solide chez les fonctionnaires et dans quelques régions, FO n'a pas rattrapé son retard (REYNAUD, Syndic. en Fr., 1963, p. 94).
— En partic. [À propos d'une action ou d'une parole intempestive ou maladroite] Il eut conscience de sa bêtise (...) et tâcha de rattraper sa phrase (ZOLA, Nana, 1880, p. 1168). C'est encore moi, une fois de plus, qui vais être forcé de rattraper tes gaffes (DRUON, Gdes fam., t. 2, 1948, p. 45).
2. Parvenir à corriger, à modifier, reprendre avec succès. Rattraper une maille, une mayonnaise, une sauce; rattraper un dessin, un trait. D'autre part, la plasticité de cet habillage rattrape les inégalités possibles de hauteur du cliché et supprime la mise en train qui serait nécessaire sans cela (Civilis. écr., 1939, p. 8-14). Établir un réseau de canaux de navigation en « rattrapant » les dénivellations par des écluses (P. ROUSSEAU, Hist. transp., 1961, p. 200).
— MÉCAN. Rattraper le jeu d'un mécanisme. Réduire par un dispositif approprié le jeu qui existe entre deux pièces en mouvement. Ce défaut est désormais jugulé et toutes les directions seront toujours sûres si on lave, graisse, vérifie et rattrape les jeux périodiquement (CHAPELAIN, Techn. automob., 1956, p. 233).
3. Expr. ,,On ne m'y rattrapera plus; bien fin qui m'y rattrapera. Je serai tellement sur mes gardes qu'on ne me trompera plus en pareil cas (...). Je ne risquerai plus chose pareille, je ne m'exposerai plus à semblable aventure`` (Ac.).
C. — Rejoindre une personne ou un animal qui a pris de l'avance. Dittmer s'en allait. Arnoux le rattrapa pour lui mettre dans la main deux billets de banque (FLAUB., Éduc. sent., t. 1, 1869, p. 45). Le sacristain décharge rudement son pasteur et détale si roide que le plus vite des diablotins ne l'eût pas rattrapé à la course (POURRAT, Gaspard, 1922, p. 73).
— P. anal. Rejoindre un axe de circulation. Ils prirent par les petites rues du haut du village, pour rattraper le chemin à deux traits de Senancourt sans emprunter la route, où c'eût été un problème que de s'introduire dans la file des camions (ROMAINS, Hommes bonne vol., 1938, p. 257):
• 1. Il n'y avait donc ni dragons ni gendarmes, à la Victoire? On l'ignorait. Tous semblaient rassurés. Et, faisant volte-face, ils descendirent du côté de Beaumont, ils coupèrent à travers champs, pour rattraper la route de Joiselle.
ZOLA, Germinal, 1885, p. 1422.
— Au fig. Rejoindre le niveau plus avancé de. Le secteur tertiaire avait rattrapé le secteur industriel (DUMAZEDIER, RIPERT, Loisir et cult., 1966, p. 25).
♦ ENSEIGN. Il me semble que le terrible M. Daru le père me disait: — Puisque (...) vous êtes tellement plus fort que vos sept camarades qui ont été reçus, vous pourriez même aujourd'hui, si vous étiez reçu, les rattraper facilement (STENDHAL, H. Brulard, t. 1, 1836, p. 437).
II. — Empl. pronom.
A. — Se rattraper à qqc. Retrouver son équilibre en se raccrochant à quelque chose. Le docteur s'arrêta et le pied de Tarrou, derrière lui, glissa sur une marche. Tarrou se rattrapa en prenant l'épaule de Rieux (CAMUS, Peste, 1947, p. 1323).
— [Dans un cont. métaph.] Mme Champbaudet: Grâce, mon Paul! grâce!... J'allais vous perdre (...) et je me suis rattrapée à cette planche de salut! Tacaret, sévèrement: Il y a des planches, madame, auxquelles une femme qui se respecte ne se rattrape jamais (LABICHE, Station Champb., 1862, III, 9, p. 326).
— Loc. verb. fig. Se rattraper aux branches. ,,Réussir à profiter d'une occasion inespérée pour rétablir une situation critique`` (Lar. Lang. fr.).
B. — Se rattraper (sur qqc.)
1. Réparer une perte d'argent, de temps. Rastignac, qui venait de perdre, avant le souper deux mille francs, buvait et mangeait avec l'idée de se rattraper après le souper (BALZAC, Splend. et mis., 1844, p. 323). Frantz: Comment vont vos petites affaires, maître Gottlieb? (...) Se marie-t-on beaucoup dans le pays? Gottlieb: Peu, peu; mais on y meurt pas mal. Je me rattrape sur les testaments (AUGIER, Pierre de touche, 1854, p. 132).
2. Rétablir un désavantage momentané; compenser un manque, pallier une insuffisance. [Colette] n'osait pas attaquer le roi directement, mais elle se rattrapait sur l'entourage, les gentilshommes du Grand-Club (A. DAUDET, Rois en exil, 1879, p. 128):
• 2. [Mouret] acheva d'expliquer le mécanisme du grand commerce moderne. Alors (...) au sommet, apparut l'exploitation de la femme (...). Maintenant, le baron comprenait (...) il finissait par admirer l'inventeur de cette mécanique à manger les femmes (...). Il eut le mot de Bourdoncle (...). — Vous savez qu'elles se rattraperont.
ZOLA, Bonh. dames, 1883, p. 461.
— En partic. Réparer un retard, combler un handicap. Se rattraper à un examen; se rattraper à l'oral; se rattraper grâce au latin. Carlotta se trouvait d'ailleurs doublement désœuvrée parce qu'Edmond avait peu de temps à lui en raison des examens. Il piochait vite son programme, ne faisait que de brèves apparitions au Passage-Club, dans l'espoir de se rattraper. La chance allait couci-couça (ARAGON, Beaux quart., 1936, p. 433).
REM. 1. Rattrape, subst. fém., gymn. a) Action de rattraper l'une des deux barres en cours d'exercice aux barres asymétriques. Rattrape avec demi-tour (PIARD, Gymn. fém., 1971 ds PETIOT 1982). b) Trapèze de rattrape. Trapèze que l'on saisit, après en avoir quitté un autre, à la voltige. Il faut que le trapèze de rattrape soit juste à l'endroit voulu (VIALAR, Zingari, 1959, p. 134). 2. Rattrapé, subst. masc., rare, mode. Pan d'étoffe relevé d'un vêtement féminin. Elle était habillée, sous sa mantille, d'un flot de velours noir qui, par un rattrapé oblique, découvrait en un large triangle le bas d'une jupe de faille blanche (PROUST, Swann, 1913, p. 232).
Prononc. et Orth.:[], (il) rattrape [-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1280 ratraper « attraper de nouveau » (ADENET LE ROI, Cleomadés, éd. A. Henry, 4619); à nouv. 1564 (THIERRY: Ratraper); spéc. 1690 (FUR.: Rattraper, signifie aussi, regagner, reprendre); 1862 pronom. se rattraper « se soutenir, se retenir » (LABICHE, loc. cit.); 2. 1636 ratraper « atteindre, rejoindre » (MONET). Dér. de attraper; préf. r-. Fréq. abs. littér.:999. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 333, b) 1 181; XXe s.: a) 2 205, b) 2 002.
DÉR. Rattrapable, adj. Qui peut être rattrapé. Grâce à cela, une plus grande régularité se trouve introduite dans la marche des trains dont les retards sont plus aisément rattrapables (BAILLEUL, Matér. roulant ch. de fer, 1951, p. 71). — []. — 1re attest. 1951 id.; de rattraper, suff. -able.
rattraper [ʀatʀape] v. tr.
ÉTYM. V. 1280; de re-, et attraper.
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1 Attraper de nouveau (qqn ou qqch. qu'on avait laissé échapper). ⇒ Reprendre. || Je te rattraperai au tournant. || Rattraper un prisonnier qui s'est évadé. || Lâcher (cit. 10) et rattraper son monocle. || Rattraper une maille.
1 Petit poisson deviendra grand,
Pourvu que Dieu lui prête vie;
Mais le lâcher, en attendant,
Je tiens, pour moi, que c'est folie :
Car de le rattraper, il n'est pas trop certain.
La Fontaine, Fables, V, 3.
2 (…) le suivant de près, les bras levés, les mains ouvertes, comme si, craignant qu'Antoine ne fît un faux pas, il eût voulu pouvoir le rattraper au vol.
Martin du Gard, les Thibault, t. I, p. 159.
♦ Par métaphore :
3 Ah ! que si de vos mains je rattrape mon cœur,
Je bénirai le Ciel de ce rare bonheur !
Molière, le Misanthrope, II, 1.
4 Dans le vide blanc, les pigeons jouent à laisser tomber leur ombre du haut des toits et à la rattraper sous leurs ailes repliées, en touchant terre.
Valery Larbaud, Barnabooth, Journal, II, 18 juin.
2 (1555). Fig. Récupérer (ce qu'on avait perdu).
5 Le temps s'enfuit, le temps qu'on ne rattrap(p)e
Quand une fois des mains il nous échappe.
Ronsard, Pièces retranchées, Hymnes, « Prière à la fortune ».
♦ ☑ (1875). Rattraper le temps perdu : s'activer de manière à compenser une perte de temps.
6 Je m'étais juré de rattraper le temps perdu. J'affirme qu'il se rattrape. C'est un jeu chanceux.
G. Duhamel, Inventaire de l'abîme, XIII.
♦ (XVIe). Retrouver (l'argent perdu). ⇒ Récupérer. || Rattraper l'argent qu'on a perdu (→ Culotte, cit. 5). || J'ai tâché de vous rattraper cinquante louis (→ Jaunet, cit. 2; et aussi futur, cit. 5).
♦ (Av. 1880). Par ext. Réparer (une imprudence, une erreur, un inconvénient). ⇒ Réparer. || Rattraper une phrase malheureuse qu'on a lâchée (→ Posséder, cit. 42). || Rattraper des jours de misère (→ Goulûment, cit. 2). || Rattraper un retard. ⇒ Réduire (→ Nombre, cit. 8).
7 Il ne disait plus rien, il avançait d'un pas ralenti, ennuyé, ne sachant comment rattraper ses violences (…)
Zola, la Terre, III, I.
8 À qui suit la bonne marche, pas à pas, tout est simple; à qui prétend soudain, après des années perdues, rattraper le retard et doubler les étapes, tout est impossible.
A. Maurois, Mémoires, I, II.
♦ Corriger, réparer, réussir (ce qu'on avait d'abord échoué à faire). || La cuisinière a pu rattraper sa mayonnaise. || Peintre qui rattrape une couleur. || Ça a brûlé; je n'arrive pas à rattraper cette casserole. ⇒ 1. Ravoir. — ☑ Fam. Rattraper le coup : réparer une gaffe, une maladresse. || Il a essayé de rattraper le coup, mais il n'a fait que s'enfoncer encore plus. || Ce sera un coup, un truc difficile à rattraper.
3 (1636). Rejoindre (une personne, une chose qui a de l'avance). ⇒ Atteindre, poursuivre. || Il court moins bien, je le rattraperai (→ Peureux, cit. 2). || Il a été rattrapé au dernier tour. — Mon regard la rattrapait (→ Inconnu, cit. 28).
9 (Il) se mit à courir après la diligence, qui était fort éloignée; il la rattrapa cependant, quoiqu'il allât nu-pieds et sur un chemin pavé de pierres aiguës et tranchantes.
Th. Gautier, Voyage en Espagne, p. 140.
10 — Il faut que j'entre à la poste une minute. Ne m'attendez pas, monsieur. Si vous suivez ce trottoir-ci, je vous rattraperai.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. II, VI, p. 66.
♦ Par métaphore :
11 Mais lorsqu'on la néglige (la rime), elle devient rebelle.
Et pour la rattraper le sens court après elle.
Boileau, l'Art poétique, I.
♦ Fig. (Dans le lang. scolaire). Rejoindre (des élèves plus avancés). ⇒ Rattrapage; → Handicaper, cit. 1.
♦ ☑ Fig. Être rattrapé par son passé, par une affaire : ne pas pouvoir échapper aux ennuis consécutifs à des agissements que l'on croyait oubliés. || « C'est l'histoire du maire d'une grande ville rattrapé par les “affaires” et soupçonné de corruption » (le Monde, 19 mai 1997, p. 37).
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se rattraper v. pron.
1 (1869). Se raccrocher. || Se rattraper à une branche. ⇒ Retenir (se). — ☑ Loc. fig. Se rattraper aux branches.
2 (1845). Regagner l'argent qu'on a perdu. || Après ses pertes d'hier, il s'est rattrapé.
3 (1893). Regagner le temps perdu. ⇒ Dédommager (se). || Je n'ai pu ce mois-ci aller au cinéma, mais je vais me rattraper.
4 Combler son retard, pallier une insuffisance. || Essayer de se rattraper à l'approche d'un examen (cit. 17). || « Si on loupait (2. Louper, cit. 1) la physique, on pouvait se rattraper avec la philo ».
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DÉR. Rattrapable, rattrapage.
Encyclopédie Universelle. 2012.