noter [ nɔte ] v. tr. <conjug. : 1>
• 1119 « remarquer »; lat. notare
I ♦ (1538)
1 ♦ Marquer (ce dont on veut garder l'indication, ce qu'on juge digne de mention). Noter les passages intéressants d'un livre, les cocher, les souligner, les passer au surligneur. J'ai noté d'une croix ce qui pouvait vous concerner.
2 ♦ Écrire pour mémoire. ⇒ consigner, enregistrer, inscrire, marquer. Noter une adresse, un numéro de téléphone, la date d'un rendez-vous, une commande. — Noter sur ses tablettes. « Noter soigneusement et dans le plus grand détail tout ce qui se produit » (Sartre). — Notez que nous serons absents jusqu'à la fin du mois.
3 ♦ Prêter attention à (qqch.). ⇒ apercevoir, constater, remarquer. Noter une différence, un changement. Ceci mérite d'être noté. Il faut bien noter ceci (cf. Faire attention, prendre garde, se rendre compte). Notez bien. ⇒ nota bene. Notez bien que je n'y suis pour rien. Il faut noter, il est à noter qu'il était encore bien jeune. — (En incise) Je ne lui ai rien dit, notez, mais il a compris.
4 ♦ Apprécier par une observation, une note chiffrée. Noter un élève, un employé. Noter un devoir sur 10, 20. — P. p. adj. Fonctionnaire bien noté. Élève mal noté en maths. Devoir noté.
II ♦ Mus. Écrire, copier (de la musique) avec les caractères destinés à cet usage. Noter un air.
● noter verbe transitif (latin notare) Faire une marque, un signe afin de garder l'indication de quelque chose ; cocher : Noter un passage d'une croix. Prendre note de quelque chose, le consigner ; inscrire, marquer : Noter un rendez-vous sur un carnet. Prêter attention à quelque chose, le constater, le retenir, à la suite d'une observation : Ceci est à noter. Porter une appréciation chiffrée sur quelqu'un, sur son travail. Écrire, à l'aide des caractères propres à cet usage, un morceau de musique que l'on a composé. ● noter (expressions) verbe transitif (latin notare) Notez, notez bien que, formule servant à attirer l'attention sur ce qui va être dit : Notez, il a fait des progrès, mais ils sont insuffisants. ● noter (homonymes) verbe transitif (latin notare) ● noter (synonymes) verbe transitif (latin notare) Faire une marque, un signe afin de garder l'indication de...
Synonymes :
- cocher
Prendre note de quelque chose, le consigner ; inscrire, marquer
Synonymes :
- copier
- inscrire
- marquer
- recopier
Prêter attention à quelque chose, le constater, le retenir, à la...
Synonymes :
- aviser
- observer
- voir
Porter une appréciation chiffrée sur quelqu'un, sur son travail.
Synonymes :
- apprécier
- coter (familier)
- juger
noter
v. tr.
d1./d Affecter d'une marque. Noter d'un trait rouge les passages à corriger sur un manuscrit.
d2./d Inscrire (qqch) pour s'en souvenir. Noter des citations sur un cahier.
d3./d Remarquer (qqch). Noter une amélioration dans l'état d'un malade.
d4./d Porter une appréciation, le plus souvent chiffrée, sur les qualités de (qqn, qqch). Noter des copies.
— Pp. adj. Employé mal noté.
d5./d MUS écrire (de la musique) avec les signes destinés à cet usage. Noter un air.
|| Représenter par (un signe).
— v. Pron. Le son se note u.
⇒NOTER, verbe trans.
I. —Noter qqc.
A. —1. Faire une marque à l'endroit d'un écrit dont on veut souligner l'importance. J'ai noté deux passages dans le premier volume (Ac. 1835-1935).
2. a) Noter qqc., noter que. Mettre une observation, un renseignement par écrit
— pour ne pas les oublier. Noter un détail, un fait, une idée, un numéro de téléphone, une observation, un rendez-vous, un renseignement. J'avais oublié de noter l'adresse du petit hôtel (LARBAUD, Barnabooth, 1913, p.255):
• 1. Moi qui ne sors pas de l'R R S je note mes rendez-vous mais sur une feuille si mince que je puisse la bouffer à la moindre alerte...
VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, p.55.
♦Absol. Puis l'Italienne en face de vous, (...) accompagnée de son mari qui passait son temps à tirer de sa poche un petit agenda relié de cuir violet clair dans lequel il notait, rayait, vérifiait nerveusement (...) vous a demandé si elle pouvait baisser le rideau (BUTOR, Modif., 1957, p.171).
♦Noter sur ses tablettes.
— pour en conserver la trace. Claire nota amèrement dans son journal: «Lettre de Lord Byron sur les fruits verts et Dieu» (MAUROIS, Ariel, 1923, p.280). À l'extrême fin de ce journal je notais qu'il n'y aurait pour moi d'harmonie que dans l'indistinction (DU BOS, Journal, 1927, p.141):
• 2. Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne, et, avec des rhythmes instinctifs, je me flattai d'inventer un verbe poétique accessible, un jour ou l'autre, à tous les sens. Je réservais la traduction. Ce fut d'abord une étude. J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges.
RIMBAUD, Saison enfer, 1873, p.228.
b) P. anal., PEINT. Relever des détails, prendre un croquis sur le vif. Toutes les pastorales de Boucher, et beaucoup de ses mythologies verront utiliser les motifs qu'il a notés en plein air (NOLHAC, Boucher, 1907, p.75).
3. Au fig. Noter qqc./noter que. Remarquer quelque chose, y prêter attention. Quand je note la dureté de votre oeuvre pour le temps présent, cette dureté, je la mets plus au compte de la mauvaiseté de cette fin de siècle que de votre nature (GONCOURT, Journal, 1896, p.988). Omer nota qu'elle avait de beaux traits à la Minerve (ADAM, Enf. Aust., 1902, p.473).
♦À noter qqc./à noter que. À noter les tons fins d'un ciel mélancolique (LEMAITRE, Contemp., 1885, p.109).
♦Bien noter qqc./bien noter que. —Sculptures peintes, —notez bien ceci, —et dont les couleurs pures et simples, mais disposées dans une gamme particulière, s'harmonisent avec le reste (BAUDEL., Salon, 1846, p.189).
— [Dans une tournure impers.]
♦Il faut noter que. Il faut noter que Noilhan qui l'avait quitté très inquiet de ses dispositions le mercredi soir est revenu le jeudi matin (BARRÈS, Cahiers, t.4, 1904, p.27).
♦Il est à noter que. Il est à noter que de la vie foetale à la vie adulte, l'homme passe d'une position recroquevillée à l'extension complète (MOUNIER, Traité caract., 1946, p.305).
— [En incise] Mais ce n'est pas la peine de rien commencer ici (commencer, nota Costals), puisque, si vous avez des soins à prendre (...) c'est à Paris que vous suivriez votre traitement (MONTHERL., Lépreuses, 1939, p.1479).
♦[Pour attirer l'attention] Oh! notez, il ne le fait pas exprès, il n'y pense pas (BERNANOS, Journal curé camp., 1936, p.1250).
B. —CHORÉGR., MUS. Transcrire un air, un ballet au moyen de symboles conventionnels. Le caractère a priori le plus évident du corps des notes c'est d'avoir un niveau défini que le compositeur a pris l'habitude de noter sur ses partitions à l'aide des symboles: PPP etc. (SCHAEFFER, Rech. mus. concr., 1952, p.215):
• 3. Il est assis, en bras de chemise, devant son piano; il a un goût de fumée dans la bouche et, vaguement, vaguement, un fantôme d'air dans la tête «some of these days». (...) il faut noter cet air. «Some of these days». La main moite saisit un crayon sur le piano. «Some of these days, you'll miss me honey.»
SARTRE, Nausée, 1938, p.220.
II. — Noter qqn
A. —Porter un jugement favorable ou défavorable. La supérieure n'osa pas trop lui dire que j'étais notée par toutes les maîtresses et tous les professeurs comme ne faisant absolument rien (SAND, Hist. vie, t.3, 1855, p.115).
• 4. ... ce monsieur mal élevé, grossier, qui passa sa vie à faire des farces (...) il est très mal noté à cause de cela (...) son colonel me disait encore, hier, qu'il est incorrigible...
GYP, Province, 1890, p.178.
— Porter une appréciation, souvent assortie d'une note chiffrée, sur le travail, sur le comportement de quelqu'un. Noter de 0 à 20; noter sec, sévèrement; noter des copies, des devoirs; un fonctionnaire, un collaborateur bien noté. Claudine, si vous n'êtes pas notée 18 sur 20 pour la composition française, je vous jette dans la rivière (COLETTE, Cl. école, 1900, p.199).
B. —Vx. Noter mal qqn. Blâmer quelqu'un, juger quelqu'un d'une manière défavorable. Ce dernier trait le note bien mal dans mon esprit. Voilà qui le notera aux yeux du public (Ac. 1835, 1878).
— Noter qqn de qqc. Ce n'était pas le temps d'unir sa destinée à celle d'une jeune fille notée elle-même d'incivisme (FRANCE, Vie littér., 1888, p.198). C'est un procès (...) très catholique. La mémoire de Jeanne est notée d'infamie à la face de la chrétienté (A. FRANCE, J. d'Arc, t.2, 1908, p.430).
Prononc. et Orth.:[], (il) note []. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. I. Marquer A. 1121-34 «être le signe de, désigner, signifier, représenter» (PHILIPPE DE THAON, Bestiaire, 317 ds T.-L.). B. 1. 1155 «garder, retenir dans sa pensée, sa mémoire» (WACE, Brut, éd. I. Arnold, 6345); 2. ca 1160 «remarquer, attacher son attention à» (Eneas, 3985 ds T.-L.); ca 1170 «percevoir, voir, relever» (CHRÉTIEN DE TROYES, Erec, éd. M. Roques, 3291); 1269-78 p.ext. notee part. passé adj. «importante, notable» (JEAN DE MEUN, Rose, éd. F. Lecoy, 13677); 3. 1174-76 «consigner, mettre par écrit» (GUERNES DE PONT-STE-MAXENCE, St Thomas, 4393 ds T.-L.: ... en mun livre noté); 4. 1188 «traiter de» (AIMON DE VARENNES, Florimont, 9221, ibid.; 1205-50 «expliquer, commenter» (Renart, éd. E. Martin, XIII, 124); 5. 1188 «faire connaître, faire savoir, exposer» (AIMON DE VARENNES, op. cit., 5635, ds T.-L.). C. 1. Ca 1160 noter de «accuser de» (Eneas, 6755, ibid.: De cöardise l'a noté); 1549 noter d'infamie (EST.); 2. 1538 «marquer (dans un écrit) ce dont on veut garder la mémoire» (EST., s.v. nota, notabilis: Chose qu'on doit noter et marquer comme grande et digne de mémoire; s.v. annoto: Noter, annoter, marquer); 3. 1855 «porter une appréciation sur le travail de qqn» (SAND, supra). II. 1. Ca 1165 «chanter, accompagner de musique» (BENOÎT DE STE-MAURE, Troie, 14793 ds T.-L.); fin XIIe s. (Mariage Guillaume, éd. W.Cloetta, 2e réd., 1190); 2. ca 1175 «mettre en musique» (Horn, éd. M.K. Pope, 2782). I empr. au lat. notare «marquer, faire une marque; tracer des caractères d'écriture, spéc. sténographier; (en parlant des censeurs) marquer le nom d'un citoyen coupable d'une note qui rappelle son infamie; désigner, faire connaître; relever; remarquer; consigner par écrit». Cf. l'a. fr., de formation pop. noé (XIIIe s. sot noé «fou caractérisé, complètement fou» ds T.-L.). II dér. de note, terme de mus., dés. -er; cf. lat. médiév. notare au sens de «noter (en notation musicale)» ca 832-850; musice notare IXe s. ds Nov. gloss. Fréq. abs. littér.:2825. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 2096, b) 2467; XXe s.: a)3936, b) 6533.
DÉR. 1. Notateur, -trice, subst. a) Celui, celle qui prend des notes, qui prend note de quelque chose. Ce notateur abstrait s'intéresse à la peinture (VALÉRY, Variété II, 1929, p.83). b) Celui, celle qui note la musique ou transcrit les évolutions chorégraphiques. L'inexactitude des notateurs coopérait à les rendre encore [les neumes] plus équivoques ou plus incertains (COUSSEMAKER, Hist. harm. Moy. Âge, 1852, p.II). c) Celui, celle qui donne des notes. Des recherches (...) ont prouvé que le notateur rationalisait des impressions subjectives et qu'un effet de halo contaminait chaque note (MUCCH. Sc. soc. 1969). — [], fém. [-]. —1res attest. a) 1552 (EST., s.v. Annoto, annotator. Qui note, marque et prend garde à quelque chose, Notateur, Annotateur); b) ca 1750 «personne qui prend des notes, aime à en prendre» (René-Louis D'ARGENSON d'apr. Lar. 19e); de noter, suff. -(at)eur2. 2. Noteur, subst. masc., vx. Copiste de musique. Le noteur de l'Opéra (Ac. 1798-1878). Divers détails de la notation qu'il emploie se rattachent (...) aux habitudes musicales admises par les noteurs anglais (GASTOUÉ, Prim. mus. fr., 1922, p.43). — []. Att. ds Ac. 1762-1878. — 1res attest. a) ) Fin XIIe s. «secrétaire, notaire» (Homélies de St Grégoire sur Ezéchiel, 3, 6 ds T.-L.); mil XIIIe s. agn. (PIERRE D'ABERNON, Lumiere as lais, 496, éd. P. Meyer ds Romania t.8, 1879, p.329b), ) fin XIIe s. id. [ms. fin XIIIe s.] «celui qui épie des amoureux» (Donnei des Amants, 331, éd. G. Paris, ibid., t.25, 1896, p.506a), ) début XVIe s. «celui qui observe, étudie» noteur des estoilles (FOSSETIER, Cron. Marg., V, V ds GDF.); b) XVIe s. [ms.] «compositeur, celui qui met un chant en notes» [déf. ds GDF.] (Chants royaux, Bibl. nat. fr. 1537, fol. 56 v° ds GDF.); I dér. de noter I, II dér. de noter II, suff. -eur2.
noter [nɔte] v. tr.
ÉTYM. V. 1119, « remarquer »; lat. notare « noter », de nota. → Note.
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1 (1538). Marquer (un élément d'un texte, d'un écrit) de manière à retrouver plus facilement, à se souvenir, à retenir (pour mentionner…). || Noter les passages intéressants d'un livre. ⇒ Cocher, souligner. || J'ai noté d'une croix ce qui me semblait particulièrement juste. || Noter d'une cote. ⇒ Coter.
1 Je m'étais proposé de noter les beaux endroits des trois poèmes de Richardson; mais le moyen ? Il y en a tant !
Diderot, Éloge de Richardson.
2 Écrire pour mémoire (sur un papier, dans un cahier, un carnet, un bloc-notes…). ⇒ Consigner, enregistrer, inscrire, marquer. || Noter une adresse, un numéro de téléphone, la date d'un rendez-vous; une commande (→ Échantillon, cit. 3), une commission… || Noter un renseignement sur le journal (cit. 5) de bord. || Notez ce que je dis. ⇒ Note (prendre note, en note). — ☑ Loc. Notez-le sur vos tablettes. || Noter quelques lignes sur un carnet (→ Mirer, cit. 1). || Noter son emploi du temps (→ Économe, cit. 5), ses souvenirs (→ 1. Être, cit. 44). || Noter des idées à la hâte (→ Jeter sur le papier). || Noter le résultat d'une observation. || Noter une phrase, un vers célèbre. ⇒ Copier, relever. — (Suivi de que). || Notez que nous serons absents jusqu'à la fin du mois.
2 — Apprenez, mon ami, que c'est une sottise
De se venir jeter au travers d'un discours (…)
(…) — Je noterai cela, Madame, dans mon livre.
Molière, les Femmes savantes, IV, 4.
3 — Ici, le poste radio. Nous vous communiquons les télégrammes. Rivière les notait, et hochait la tête : — Bien… Bien…
Saint-Exupéry, Vol de nuit, VIII.
4 (Il faut) noter soigneusement et dans le plus grand détail tout ce qui se produit.
Sartre, la Nausée, p. 11.
3 Prêter attention à (qqch.). ⇒ Apercevoir, constater, remarquer (→ Attente, cit. 23). || Noter les fautes (cit. 28) d'autrui. || Fait qui mérite d'être noté. || Noter une ressemblance, une différence, un changement. || Il avait noté cela avant nous, il en avait déjà fait la remarque. || Il faut bien noter ceci (→ Faire attention, prendre garde à, se rendre compte de). || À noter les expressions… (→ Affirmation, cit. 2). || Notez bien. ⇒ Nota bene. || Notez que…, notez bien que… (→ Malheur, cit. 15). || Notez ici que son dîner était frugal (cit. 1). || Il faut noter, il est à noter qu'il était alors encore bien jeune. || Il est intéressant, curieux de noter que… (→ Licence, cit. 9; métier cit. 1). — REM. En incise, notez, notez bien, s'emploie pour attirer l'attention sur un fait que l'interlocuteur pourrait ignorer ou négliger. || Je ne lui ai rien dit, notez, mais il a compris.
5 Il considéra l'image de Chéri dans la glace, nota la blancheur des narines dilatées, la mobilité errante du regard, et risqua la plus discrète question.
Colette, Chéri, p. 124.
6 Il suivait (…) les progrès de la peste en général, notant justement qu'un tournant de l'épidémie avait été marqué par la radio (…)
Camus, la Peste, p. 129.
4 Affecter d'une note (II., 7.). — Vx. Désigner (qqn) à l'opinion, par une note favorable ou défavorable. || Noter qqn de… (suivi d'un nom ou d'un inf.). — Absolt (vieilli). Désigner par une mauvaise note. || « Cet homme est noté à la cour… » (Furetière). ⇒ Étiqueter.
7 (…) celui qui a composé l'histoire d'Espagne en français l'a notée (Chimène) dans son livre de s'être tôt et aisément consolée de la mort de son père (…)
Corneille, le Cid, Avertissement.
8 (…) savez-vous ce que c'est que votre ami, votre intime ami le chevalier de Saint-Ouin ? Un escroc, un homme noté par cent mauvais tours. La police ne laisse la liberté du pavé à cette espèce d'hommes-là, qu'à cause des services qu'elle en tire quelquefois. Ils sont fripons et délateurs des fripons (…)
Diderot, Jacques le fataliste, Pl., p. 729.
♦ Mod. Apprécier par une observation, une note chiffrée. || Noter un élève, un employé. || Noter un devoir, une copie. ⇒ Coter.
♦ Au passif :
9 Je n'ai pas à me plaindre de mes chefs et pense être noté comme un collaborateur consciencieux.
Duhamel, Salavin, Journal, 16 juil.
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II (Fin XIIe). Mus. Écrire, copier (de la musique) avec les caractères destinés à cet usage (→ Collationner, cit. 1). || Noter un air. || Manière de noter. ⇒ Notation.
10 Il y a, dans la manière de noter la musique, une élégance de copie, qui consiste moins dans la beauté de la note que dans une certaine exactitude à placer convenablement tous les signes, et qui rend la musique ainsi notée bien plus facile à exécuter (…)
Rousseau, Dict. de musique, Noter.
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noté, ée p. p. adj.
1 Passage noté. || De petits faits minutieusement notés (→ Matière, cit. 15). || Emprunts d'un texte notés en marge (→ Endroit, cit. 19). — Être bien, mal, fâcheusement (cit. 1) noté. || Accusateur (cit. 2) noté d'infamie (→ ci-dessus, cit. 8). || Fonctionnaire bien noté. — Compositions notées.
2 (Sens II). || Musique notée; air noté. || Déclamation notée d'un récitatif (→ Mélopée, cit. 1). — Page, feuille notée, où l'on a écrit de la musique.
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DÉR. Notateur, noteur.
Encyclopédie Universelle. 2012.