fausser [ fose ] v. tr. <conjug. : 1>
• XIIe, aussi « falsifier, tromper »; falser « démentir » 1080; bas lat. falsare, de falsus (→ 1. faux)
I ♦
1 ♦ Rendre faux, déformer la vérité, l'exactitude de (une chose abstraite). ⇒ altérer, déformer, dénaturer. Erreur qui fausse un résultat, un calcul. « Rien ne fausse plus la réalité que de vouloir y trouver des types absolus et complets » (Barrès). « Sa pensée est faite de telles nuances qu'il est presque impossible de la résumer sans la fausser » (Billy). ⇒ défigurer, falsifier, travestir.
2 ♦ Déformer (qqch.); faire perdre sa justesse, sa perfection à. — Vx Fausser une note. — Mod. Pronom. « Pendant qu'il disait ces derniers mots, sa voix se faussa un peu » (Romains).
♢ (Abstrait) ⇒ déformer, pervertir. Ces lectures lui ont faussé le jugement. « La persécution fausse l'esprit et rétrécit le cœur » (Renan).
3 ♦ (mil. XIIe) Déformer (un instrument, un objet) par une pression excessive qui le rend inutilisable. ⇒ forcer. Fausser un mécanisme, une pièce en la courbant, en la pliant, en la tordant. Fausser une clé, une lame. Fausser une serrure. Pronom. La direction de la voiture s'est faussée.
II ♦ (av. 1565; de l'anc. sens « manquer à sa promesse, enfreindre » XIIe) FAUSSER COMPAGNIE À QQN, le quitter brusquement ou sans prévenir. ⇒ abandonner, quitter (cf. Brûler la politesse; filer à l'anglaise). — Par anal. « il ne me paraissait plus possible de fausser politesse à mes hôtes » (A. Gide).
⊗ CONTR. (de I) Redresser, rétablir.
⊗ HOM. Fossé.
● fausser verbe transitif (bas latin falsare, altérer, du latin classique falsus, faux) Déformer un objet, un mécanisme, le rendre inutilisable par une pression excessive : Fausser une clé, une serrure. Altérer, déformer la pensée, l'esprit de quelqu'un : La passion fausse votre jugement. Rendre quelque chose inexact, faux, en le déformant, en le dénaturant : Fausser la réalité. ● fausser (homonymes) verbe transitif (bas latin falsare, altérer, du latin classique falsus, faux) fossé nom masculin ● fausser (synonymes) verbe transitif (bas latin falsare, altérer, du latin classique falsus, faux) Déformer un objet, un mécanisme, le rendre inutilisable par une...
Synonymes :
- déformer
- forcer
Contraires :
Altérer, déformer la pensée, l'esprit de quelqu'un
Synonymes :
- altérer
- dénaturer
- gâter
Rendre quelque chose inexact, faux, en le déformant, en le dénaturant
Synonymes :
- défigurer
- déguiser
- truquer (familier)
fausser
v. tr.
d1./d Rendre faux, altérer la vérité, l'exactitude de. Préjugés qui faussent un raisonnement.
d2./d Altérer, falsifier. Fausser un bilan. Fausser le sens d'un texte.
d3./d (Afr. subsah.) Commettre une erreur dans. Fausser un problème.
d4./d Déformer (un corps) par flexion, pression ou torsion. Fausser un axe, une clé.
d5./d Loc. Fausser compagnie à qqn, le quitter sans le prévenir.
⇒FAUSSER, verbe trans.
A.— 1. Vx. Fausser qqc. Manquer à (ses engagements). Fausser la foi donnée, une promesse. Le ciel m'a donné dans ma misère, un homme qui n'a jamais faussé sa parole (MÉRIMÉE, Jacquerie, 1828, p. 339). Je manquai la première séance [d'un procès] plutôt que de retarder ma visite à Auteuil (...). Ainsi de la seconde fois et des suivantes (...); il me semblait que je faussais un rendez-vous d'honneur (SAINTE-BEUVE, Volupté, t. 2, 1834, p. 73). Il accompagna son récit de force malédictions sur la perfidie des femmes, sur la vanité des hommes (...) et sur les serments qu'on fausse (FLAUB., 1re Éduc. sent., 1845, p. 95).
♦ Emploi pronom. passif. C'est là que les souvenirs se délient et que les sermens se faussent; les projets héroïques (...) s'oublient sous ces cieux d'où pleut l'amour (QUINET, All. et Ital., 1836, p. 205).
— En partic., usuel
♦ Fausser (la) politesse à qqn. Manquer à la politesse en quittant quelqu'un sans prendre congé. Il ne me paraissait plus possible de fausser politesse à mes hôtes et de partir sans inventer quelque excuse (GIDE, Isabelle, 1911, p. 625). Ce qui est dur dans une évasion, si stricte soit la surveillance, ce n'est pas de fausser la politesse à ses gardiens (AMBRIÈRE, Gdes vac., 1946, p. 221).
♦ Fausser compagnie. Quitter quelqu'un furtivement. Qui l'obligeait à les suivre? N'était-il pas libre de leur fausser compagnie? Le courage lui manquait (ROLLAND, J.-Chr., Buisson ard., 1911, p. 1271).
2. Vx et rare. Fausser qqn. Manquer d'égards, de justice envers quelqu'un. Que vous ai-je fait que vous m'ayez si méchamment faussé? Je vous ai donné le vin, vous m'avez rendu la lie (QUINET, Ahasvérus, 1833, 2e journée, p. 174).
B.— Rendre faux quelque chose.
1. [Du point de vue de la vérité, de l'authenticité]
a) Domaine abstr. Déformer la vérité, l'exactitude de quelque chose. Synon. altérer, déformer, déguiser. Fausser le vrai, la réalité. J'ai faussé l'histoire quant à sa mort [de Hannon]. Il fut bien, il est vrai, crucifié par les mercenaires, mais en Sardaigne (FLAUB., Corresp., 1862, p. 70). À la vérité éternelle, ils substituent chacun leur vérité nationale. Autant de peuples, autant de vérités, qui faussent et tordent la vérité (BARBUSSE, Feu, 1916, p. 376). Bien plus, qui nous assure que notre mémoire ne fausse pas, ne romance pas les faits? (ARNOUX, Zulma, 1960, p. 10) :
• 1. J'insinue ou j'appesantis, je charge ou je diminue, je gauchis ou je fausse. La vérité ne peut sortir de mes mains que comme une femme de sa toilette, peinte, fardée, rembourrée, rétrécie d'un côté, élargie d'un autre.
TAINE, Notes Paris, 1867, p. 309.
— En partic. [Le compl. désigne une manifestation de l'esprit] Commettre une erreur, interpréter faussement. Fausser un calcul, le sens d'un texte, d'un mot. Dans un calcul arithmétique, l'erreur d'un chiffre ou de mille fausse de même le résultat (CONSTANT, Esprit conquête, 1813, p. 226). C'est fausser la pensée de Beethoven, qu'en modifier la ponctuation et le groupement des périodes (ROLLAND, Beeth., t. 2, 1937, p. 435) :
• 2. Saint-Loup souffrit horriblement de cette brouille, mais c'est une manière de dire qui est trop simple, et fausse par là l'idée qu'on doit se faire de cette douleur.
PROUST, Guermantes 1, 1920, p. 121.
b) Domaine concr. Falsifier. Fausser un document. Malheureux!... Qu'a-t-il fait? — Dans sa sombre misère il osa fausser un écu (BOREL, Rhaps., 1831, p. 177). Gare à ceux d'entre vous qui fausseraient le vote! (HUGO, Année terr., 1872, p. 177). En vue de prouver l'innocence d'un individu qui vous a avoué être coupable, dénaturer les faits, fausser les textes (MONTHERL., Démon bien, 1937, p. 1271)
2. [Du point de vue d'une norme, de la justesse, de la perfection]
a) Domaine abstr. Faire perdre à quelque chose son aspect, son caractère normal, naturel; la rendre contraire à ce qu'elle doit être. Synon. dénaturer. Je n'ai vu mon père irrité que lorsqu'on faussait la justice (L. DAUDET, A. Daudet, 1911, p. IX). Vous ne voyez pas clair? Eh! Qui vous aurait appris à voir clair? Toute l'éducation des filles est faussée (MONTHERL., Lépreuses, 1939, p. 1521). C'est la différence d'âge qui, révélée au fond d'un bel œil de velours, faussa nos rapports, gauchit notre lien amical [à Colette et à Marco] (COLETTE, Képi, 1943, p. 60) :
• 3. C'est un monde où toutes les valeurs sont faussées, où le respect de la personne n'a plus aucune place, où l'intérêt est l'unique mobile...
MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 153.
— En partic. [Le compl. désigne un attribut de la pers. ou une pers.] Fausser le caractère, la conscience, la nature, le goût de qqn. Synon. corrompre, gâter. Une âme dont rien n'avait faussé les sentiments (BALZAC, Ferragus, 1833, p. 127). L'exil déprime les caractères et fausse les intelligences (FRANCE, Révolte anges, 1914, p. 144). Je ne voulais pas qu'une femme bigote faussât l'esprit de mes enfants (MAURIAC, Nœud vip., 1932, p. 78) :
• 4. J'ai tout fait d'abord pour ne pas me laisser encombrer, fausser, bref dénaturer par des influences fâcheuses.
BARRÈS, Cahiers, t. 9, 1911-12, p. 70.
♦ Emploi pronom. passif. À ce métier [de critique] l'esprit se fausse, l'intelligence perd sa lucidité rectiligne (BALZAC, Muse départ., 1844, p. 214).
— Spécialement
♦ Fausser une note, une chanson. La chanter, la jouer faux. Un aveugle au coin d'une borne (...) Sur son flageolet (...) joue un ancien vaudeville Qu'il fausse imperturbablement (GAUTIER, Émaux, 1852, p. 65).
Emploi intrans. ou pronom. passif. Devenir faux. La note finale de chaque phrase (...) monte d'un quart de ton en faussant systématiquement (SAND, Mare au diable, 1846, p. 19). Il [maintient] l'éternelle harmonie, écoutant d'une oreille et de l'autre, afin qu'aucune note ne se fausse (CLAUDEL, Repos 7e jour, 1901, III, p. 857).
♦ P. méton. Fausser une voix, un instrument. Les rendre incapables d'exécuter des sons justes. Mais votre Érard, faussé par l'humide atmosphère, Appelle en sons douteux les soins de l'accordeur (MURGER, Nuits hiver, 1861, p. 122). Quand sa fille exécutait (...) quelqu'une de ses courses olympiques qui faussaient tous les pianos du voisinage (FEUILLET, J. de Trécœur, 1872, p. 8). Rends-moi ma fiancée, misérable! vociférait Tarzan, torturant ses cordes vocales faussées par la mue (H. BAZIN, Lui, 1950, p. 6).
P. ext. Ôter le caractère naturel. Une voix faussée par l'effort (MARTIN DU G., Thib., Belle sais., 1923, p. 935).
b) Domaine concr. Faire perdre (à un objet) sa forme normale; empêcher son fonctionnement. Synon. tordre, courber, bossuer. Fausser une épée, une cuirasse; fausser les ressorts d'une montre, les rouages d'une machine, un mécanisme. Ils frappaient sur mon dos comme sur une enclume! Heureusement mes gens sont venus, sans quoi ces vilains me faussaient mon armure (MÉRIMÉE, Jacquerie, 1828, p. 127). Des militants ouvriers (...) venaient, de quelques coups de lime, fausser la pièce patiemment élaborée (MALRAUX, Espoir, 1937, p. 779) :
• 5. La cheminée [de la locomotive], dans la violence du choc, était entrée en terre; à l'endroit où il avait porté, le châssis s'était rompu, faussant les deux longerons...
ZOLA, Bête hum., 1890, p. 225.
♦ Emploi pronom. passif. Pierre a tellement forcé sur son volant que la direction s'est faussée (RIVIÈRE, Corresp. [avec Alain-Fournier], 1907, p. 236).
— [En parlant d'un organe] Déformer, tordre. Au retour de chacune de ses longues habituelles promenades [à cheval] une expression de triomphante méchanceté faussait tous les muscles de sa face (BAUDEL., Hist. extr., 1856, p. 328).
Rem. On rencontre ds la docum. qq. emplois intrans. de fausser. Ne pas se comporter, ne pas fonctionner d'une manière normale. Tout homme (...) doit se créer sans doute un caractère par l'éducation; mais il faut qu'il en pose les bases sur celui que lui a donné la nature; autrement (...) ce pourrait n'être plus qu'un instrument qui fausserait sans cesse (LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 273). Un arbre qu'il abattait pour faire le feu a faussé en tombant, et ce sont des sauvages qui l'ont trouvé (...) assommé (HÉMON, M. Chapdelaine, 1916, p. 51). Loué soit Dieu, qui m'a permis de me surprendre misérable et ridicule (...) : c'est toi, c'est toi qui m'as vu fausser! Mais cette profonde chute me relance vers en haut (MONTHERL., Maître Sant., 1947, III, 5, p. 652).
REM. Faussé, ée, part. passé en emploi adj. a) [Correspond à fausser A] Tant de paroles données et faussées (CHATEAUBR., Mém., t. 2, 1848, p. 601). b) [Correspond à fausser B 2] Casque, épée faussé(e); serrure faussée; cou faussé. C'étaient des laboureurs (...), pliés en deux sur le dos de leurs sillons. Ils relevaient tant bien que mal leurs reins faussés (FROMENTIN, Dominique, 1863, p. 23). Esprit puéril et faussé, (...) tout ce qui sentait la machine, le théâtre et l'extraordinaire lui paraissait la marque qu'on était nourri dans un air de grandeur et de luxe (BOURGES, Crépusc. dieux, 1884, p. 119). Ces toiles aux rapports [de couleurs] faussés mais encore admirables (LHOTE, Peint. d'abord, 1942, p. 136).
Prononc. et Orth. :[fose], (il) fausse [fo:s]. Ds Ac. dep. 1694. Homon. fossé. Étymol. et Hist. Ca 1100 « déclarer qu'une affirmation est fausse, démentir » (Roland, éd. J. Bédier, 3844); 1155 « provoquer une altération, endommager » li halbercs falsa (WACE, Brut, éd. I. Arnold, 10076) ca 1135 falser a « faire preuve de duplicité, manquer à sa parole envers quelqu'un » (Cour. Louis, 1763 ds T.-L.); av. 1565 fausser compagnie (TOURNEB., Les contents, 2, 2 ds GDF. Compl.). Du b. lat. falsare (de falsus) « falsifier, altérer ». Fréq. abs. littér. Fausser : 381. Faussé : 252. Fréq. rel. littér. Fausser : XIXe s. : a) 362, b) 253; XXe s. : a) 572, b) 824. Faussé : XIXe s. : a) 219, b) 254; XXe s. : a) 395, b) 510. Bbg. QUEM. DDL t. 1.
fausser [fose] v. tr.
ÉTYM. XIIe; falser, 1080, aussi « falsifier » et « accuser de fausseté » en anc. franç.; du bas lat. falsare. → Faux, adj.
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I Accuser de fausseté (vx au sens général). Dr. féod. || Fausser un jugement, en parlant d'un plaideur qui déclarait « faux et menteur » son juge, et le provoquait en duel judiciaire.
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II Vx. Rendre faux (1. Faux, I., A., 1.) un serment, une parole, une promesse en y manquant. || Fausser parole, fausser sa foi. ⇒ Enfreindre, manquer (à), violer.
1 (Damon) Ne pouvait se résoudre à fausser la promesse
D'être fidèle à sa moitié (…)
La Fontaine, Contes, « La Coupe enchantée ».
♦ Mod. || Fausser compagnie à quelqu'un : quitter qqn brusquement, généralement sans prendre congé. ⇒ Abandonner, enfuir (s'), filer (à l'anglaise), quitter (→ Compagnie, cit. 6). Par anal. (Vieilli). || Fausser politesse, la politesse. ⇒ Brûler.
2 Bon ! le voilà qui fausse compagnie.
Racine, les Plaideurs, II, 9.
3 Lorsque je m'éveillai le lendemain, ma décision n'était peut-être pas moins ferme, mais il ne me paraissait plus possible de fausser politesse à mes hôtes et de partir sans inventer quelque excuse à l'étranglement de mon séjour.
Gide, Isabelle, p. 60.
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III
1 Rendre faux, déformer la vérité, l'exactitude de (une chose abstraite). ⇒ Altérer, déformer, dénaturer. || Erreur qui fausse un résultat, un calcul (cit. 2, 4). || Fausser une pensée en l'exprimant mal (→ Déformer, cit. 5). || Fausser le sens d'un texte, en l'interprétant faussement, en le tronquant. ⇒ Falsifier, farder, travestir.
4 Quand on écrit ainsi ses Mémoires à si longue distance (comme Chateaubriand), il y a des raccourcis qui suppriment ou qui faussent les rapports réels qu'on a eus avec les hommes.
Sainte-Beuve, Chateaubriand…, t. II, p. 154.
5 Je crus comprendre qu'il existait entre le monde externe et le monde interne un lien; que l'inattention ou le désordre d'esprit en faussaient seuls les rapports apparents (…)
Nerval, Aurélia, III.
6 Rien ne fausse plus la réalité que de vouloir y trouver des types absolus et complets.
M. Barrès, Leurs figures, p. 128.
7 (…) sa pensée est faite de telles nuances qu'il est presque impossible de la résumer sans la fausser.
A. Billy, Sainte-Beuve, sa vie et son temps, p. 210.
8 Je regrette les citations trop brèves de ses lettres (…) Partiellement rapportées, elles faussent le problème (…)
Émile Henriot, les Romantiques, p. 85.
2 Déformer en faisant perdre la justesse.
a Vx. (Le compl. désigne un nom). || Fausser une note. Absolt. || Fausser en chantant. ⇒ Détonner. — Fausser la voix (vx). — Mod. Pron. || Voix qui se fausse.
9 Pendant qu'il disait ces derniers mots, sa voix se faussa un peu, trahit même une espèce de frisson.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. III, IV, p. 56.
b (Abstrait). || Fausser l'esprit de quelqu'un, faire qu'il ne raisonne plus sainement. ⇒ Déformer, détraquer, gâter, pervertir (→ Arrière, cit. 2). || Ces lectures lui ont faussé les idées, le jugement.
10 (…) presque toujours la persécution fausse l'esprit et rétrécit le cœur.
Renan, Souvenirs d'enfance…, IV, I.
3 Déformer (un instrument, un objet solide) par une pression excessive en rendant inutilisable. ⇒ Forcer. || Fausser un mécanisme, une pièce en la coudant, en la courbant, en la pliant, en la tordant. || Fausser une clé, une lame. || Fausser une serrure. || Fausser une armure (vx). — Pron. || Serrure qui s'est faussée. || La direction de la voiture s'est faussée.
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faussé, ée p. p. adj. (au sens III.).
♦ || Résultat faussé (par une erreur, etc.). || Sa pensée est faussée. — Esprit faussé. || Idées faussées. — Cour. || Clé faussée. || Mécanisme faussé.
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CONTR. Redresser, rétablir.
DÉR. 2. Faussement, 2. fausset.
HOM. Fossé.
Encyclopédie Universelle. 2012.