commettre [ kɔmɛtr ] v. tr. <conjug. : 56>
• fin XIIIe; lat. committere « mettre ensemble »
1 ♦ Accomplir, faire (une action blâmable). Commettre une maladresse, une imprudence, une faute, une erreur, une injustice à l'égard de qqn. Commettre un délit, une lâcheté, une trahison (⇒ trahir) , des fraudes (⇒ frauder) . Commettre un péché. ⇒ fauter, pécher. Commettre un attentat, un crime, un meurtre. ⇒ consommer, perpétrer. « Votre erreur n'est pas un crime, mais elle vous en fait commettre un » (Fustel de Coulanges). Le crime vient d'être commis. Fam. et iron. Se rendre responsable de, être l'auteur de. Commettre un mauvais article.
♢ Pronom. (pass.) Fautes qui se commettent par étourderie. — Impers. Il se commet beaucoup d'atrocités pendant les guerres.
2 ♦ Mettre (qqn) dans une charge. ⇒ charger (de), employer, préposer. Commettre qqn à un emploi, au soin de; pour un travail (vieilli). Il « le commit au transport des bêtes abattues » (Diabaté). — Dr. ⇒ désigner, nommer. Commettre un rapporteur, un huissier, un expert.
♢ Être commis à... ⇒ commis. Avocat commis d'office (⇒ commission) .
3 ♦ Vieilli Commettre (qqch., qqn) à (qqn) :remettre (qqch., qqn) aux soins, à la garde de (qqn). ⇒ confier. « Tous les enfants commis à ses soins » (Balzac). « la garde de ce dépôt qui leur fut commis » (Caillois).
4 ♦ (1552) Vieilli Exposer, mettre en danger. ⇒ aventurer, compromettre, exposer, risquer. Commettre sa réputation.
5 ♦ (1752) Techn. Confectionner (un cordage) en tordant ensemble plusieurs brins ou torons (⇒ commettage).
6 ♦ SE COMMETTREv. pron.(XVIIe; du sens 4) Littér. Compromettre sa dignité, sa réputation, ses intérêts. Se commettre avec des gens méprisables. « Quelle est la femme amoureuse avec laquelle on ne se commet pas ? » (Yourcenar).
⊗ CONTR. 2. Démettre, retirer.
● commettre verbe transitif (latin committere, mettre ensemble) Accomplir une action blâmable ou regrettable : Commettre un crime, une imprudence. Familier. Être l'auteur d'un ouvrage, d'un article irrespectueux, critiquable, ou considéré comme plus ou moins valable, etc. Désigner, nommer quelqu'un (arbitre, rapporteur, avocat, etc.) à une fonction déterminée : Commettre un avocat à la défense d'un accusé. ● commettre (difficultés) verbe transitif (latin committere, mettre ensemble) Conjugaison Comme mettre. ● commettre (synonymes) verbe transitif (latin committere, mettre ensemble) Accomplir une action blâmable ou regrettable
Synonymes :
- perpétrer
commettre
v. tr.
d1./d Accomplir, faire (un acte répréhensible). Commettre un crime.
d2./d Fam., iron. être l'auteur de. Commettre un livre.
d3./d Préposer (qqn) à, charger (qqn) de. Commettre qqn à un emploi.
d4./d v. Pron. Se compromettre, s'exposer. Se commettre avec des personnes louches.
I.
⇒COMMETTRE1, verbe trans.
A.— MAR., TECHNOL. [Le compl. d'obj. désigne une chose] Mettre ensemble, réunir par torsion les éléments qui composent un cordage. Commettre un cordage (Ac. 1835-1932) :
• 1. Les grelins composés de cordes commises ensemble par câblage, c'est-à-dire par torsion générale de l'ensemble et torsion partielle de chaque corde en sens inverse de la torsion générale.
J. BOURDE, Les Trav. publ., t. 1, 1928, p. 28.
B.— Littér. [Le compl. d'obj. désigne une pers., une qualité attachée à la pers.] Commettre qqn ou qqc. (avec ou, plus rarement, à). Mettre malencontreusement avec quelqu'un ou quelque chose, exposer mal à propos. Synon. usuel compromettre. [Je] ne veux point vous commettre avec les puissances en vous contraignant à vous expliquer sur d'aussi grands intérêts (COURIER, Lettre à M. Renouard, 1810, p. 251). De fois à autre ne faut-il pas déblayer un peu toute cette racaille où nous commet la vie active (BARRÈS, Le Jardin de Bérénice, 1891, p. 148) :
• 2. ... le Juif portera sur les épaules une pèlerine avec un insigne, et le Maure une cape verte (...) ceux [des chrétiens] qui se compromettent avec eux hésiteront à commettre leur noblesse aux yeux du monde.
CAMUS, Le Chevalier d'Olmedo, adapté de F. Lope de Vega, 1957, p. 775.
— Emploi abs. Commettre sa réputation (Ac. 1932).
— Emploi pronom. réfl. Se commettre avec qqn ou qqc. Entretenir des relations compromettantes ou déshonorantes. En évitant de me commettre avec les ennuis et de prendre acte de leur existence, je ne les supprime pas (AMIEL, Journal intime, 1866, p. 511) :
• 3. Mais je me sentais fort éloignée de la plupart de ces étudiants avec qui je me commettais : la liberté de leurs mœurs m'effarouchait.
S. DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, p. 241.
Prononc. et Orth. :[], (je) commets []. Ds Ac. 1835-1932. Homon. comète (p. rapp. à (ils) commettent), commis (p. rapp. au part.). Étymol. et Hist. V. commettre3.
DÉR. 1. Commettage, subst. masc., mar., technol. Opération par laquelle on commet un cordage. Le commettage a pour effet d'augmenter l'extensibilité [d'un câble] (J.-N. HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Cours d'exploitation des mines, 1905, p. 997). — []. GATTEL 1841 : ko-mé-ta-je. Cependant, GATTEL syllabisant, l'oppos. avec la plupart des transcr. sur la qualité du e n'est pas significative. — 1re attest. 1752 (Trév.); de commettre1 suff. -age. 2. Commetteur, subst. masc., mar., technol. Ouvrier qui fait le commettage. Attesté ds Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, Lar. 19e, Lar. encyclop., LITTRÉ, GUÉRIN 1892, QUILLET 1965. — Dernière transcr. ds LITTRÉ : ko-mè-teur. — 1re attest. 1753 « celui qui commet un cordage » (Encyclop. t. 3); de commettre1, suff. -eur2. — Fréq. abs. littér. : 1.
II.
⇒COMMETTRE2, verbe trans. dir. et indir.
A.— [Le compl. d'obj. dir. désigne l'obj. concr. ou abstr. d'une prise en charge, l'obj. second désigne la pers. à qui est confiée la charge] Vieilli. Commettre qqc. à qqn. Confier, donner en charge quelque chose à quelqu'un. Je commets à vos soins l'empire de ma miséricorde, et je me réserve celui de ma justice (CHATEAUBRIAND, Les Martyrs, t. 1, 1810, p. 48). Je pensais déjà entre mes amis à qui je pourrais commettre ma vieillesse nécessiteuse et disgraciée (MAINE DE BIRAN, Journal, 1815, p. 69).
B.— [Le compl. d'obj. dir. désigne une pers., l'obj. second désigne la charge] Désigner pour remplir une mission, une charge.
— Littér. Commettre qqn à, pour qqc. Préposer quelqu'un à quelque chose, le charger de quelque chose. Il [Henri II] commanda que Spifame fût gardé dans un de ses châteaux de plaisance, par des serviteurs commis à cet effet (NERVAL, Les Illuminés, 1852, p. 30) :
• 1. ... le roi voyant qu'il n'y pouvait vaquer lui-même personnellement (...) commit, ordonna et députa ledit cousin pour aviser, conduire et mettre à bonne et prompte fin et conclusion (...) cette affaire...
BARANTE, Hist. des ducs de Bourgogne, t. 3, 1821-24, p. 250.
— Spéc., DR, Désigner, nommer à une fonction déterminée. Commettre un juge pour informer; commettre un huissier. Soyez prêt à comparaître devant monsieur Marest, juge d'instruction commis à cette affaire (BALZAC, L'Envers de l'hist. contemp., L'Initié, 1848, p. 451) :
• 2. Ce n'est pas un rapport : nulle ordonnance n'a commis le lieutenant Marchand; il s'est mis spontanément à la disposition de la justice et de la défense nationale.
BARRÈS, Mes cahiers, t. 12, 1919-20, p. 276.
♦ Commettre un rapporteur. Désigner un juge pour être rapporteur dans une affaire.
♦ Avocat commis ou désigné d'office. Cf. Avocat1, avocate.
Prononc. et Orth. Ds Ac. 1694-1932. Pour le reste, cf. commettre1. Étymol. et Hist. V. commettre3.
III.
⇒COMMETTRE3, verbe.
[Le compl. d'obj. désigne une action humaine répréhensible ou malencontreuse] Faire, se rendre coupable de. Commettre un crime, un péché, une erreur. Celui qui attend le moment de commettre un assassinat croit toujours entendre pousser des cris sourds dans l'air (A. DUMAS Père, Le Comte de Monte-Cristo, t. 1, 1846, p. 640). « L'expérience nous enseigne que les mêmes hommes commettent toujours les mêmes fautes » (BARRÈS, Mes cahiers, t. 4, 1904-06, p. 164). Il lui arrivait bien parfois de commettre une maladresse : briser un verre, confondre les apéritifs (DABIT, L'Hôtel du Nord, 1929, p. 31) :
• Mon oncle eut un mouvement froissé, comme si je venais de commettre une grosse inconvenance; et il ajouta : « Ne plaisante pas; Gaston, il y a des railleries déplacées... »
MAUPASSANT, Contes et nouvelles, t. 2, Mon Oncle Sosthène, 1882, p. 27.
SYNT. Commettre un sacrilège, une trahison, une imprudence, une indiscrétion.
— Emploi pronom. avec sens passif. Se commettre. Avoir lieu. Cette âme est pleine d'ombre, le péché s'y commet (HUGO, Les Misérables, t. 1, 1862, p. 22).
♦ Lang. adm. [En constr. impers.] Vous ne craignez point que, pendant votre absence, il se commette de nouveaux attentats? (G. LEROUX, Le Mystère de la chambre jaune, 1907, p. 124).
Rem. On rencontre ds la docum. le subst. commetteur. Les peines que les lois ordonnaient contre les commetteurs de crimes de lèse-majesté (BARANTE, Hist. des ducs de Bourgogne, t. 4, 1821-24, p. 328).
— P. ext., fam. ou iron. [L'obj. désigne un être, une chose dont on est responsable] Amener à l'existence, produire. Il [Flaubert] vient de commettre un nouveau roman qui s'appelle Salammbô (MÉRIMÉE, Lettres à une inconnue, 1870, p. 208). Est-ce que j'aurai un jour tant d'enfants que ça? Et quel est le monsieur qui m'inspirera l'envie d'en commettre avec lui? (COLETTE, Claudine à Paris, 1901, p. 30).
Prononc. et Orth. Ds Ac. 1694-1932. Pour le reste cf. commettre1. Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1216 « mettre en vente » (R. DE CLARY, Constantinople, éd. Lauer, XXXIV, 46 : [uns markaans] ... commist le blé a .x. besans qui estoit a.c.), attest. isolée; 2. ca 1260 dr. la cause fut commisez sanz apeau (Livres de Justice et de plet, éd. Rapetti, p. 13); 1310-14 « confier quelque chose à quelqu'un » (G. DU BUS, Fauvel, éd. Långfors, 454), surtout dans la lang. class.; 3. 1322 dr. « désigner quelqu'un pour faire quelque chose » (ds MORLET); 1563 commettant (ds KUHN, p. 212). B. Ca 1370 commettre adultere (ORESME, Eth., 143 ds LITTRÉ). C. Fin XVIe s. « mettre aux prises [deux personnes] » (D'AUBIGNÉ, Sa Vie à ses enfants, I, 38 ds HUG.); av. 1654 se commettre avec qqn (BALZ., liv. VI, lett. 5 ds LITTRÉ). D. 1597 « mettre ensemble » [des matières liquides] (LIEBAULT, Mais. rust., p. 541 ds HUG.); 1752 terme de cordier (Trév.). Empr. au lat. class. committere littéralement « mettre plusieurs choses ensemble » d'où « mettre aux prises », « donner à exécuter [une tâche], confier [quelque chose] », « mettre à exécution, se rendre coupable de »; D reflète le sens littéral du verbe, prob. à travers le lat. médiév. (attesté en Italie en 1271 ds DEI).
STAT. — Commettre1, 2 et 3. Fréq. abs. littér. :1 772. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 2 651, b) 2 095; XXe s. : a) 3 032, b) 2 327.
BBG. — GIR. t. 2 Nouv. Rem. 1834, pp. 21-22.
commettre [kɔmɛtʀ] v. tr. [CONJUG. mettre.]
ÉTYM. XIIIe; du lat. committere « mettre ensemble », de com- (cum), et mittere. → Mettre.
❖
1 Accomplir, faire (une action blâmable). || Commettre une maladresse, une inconvenance, des distractions, des imprudences. || Commettre une injustice à l'égard de qqn. || Commettre un délit, une erreur, un impair. || Commettre une infidélité, une ingratitude, une lâcheté, un sacrilège, une trahison… || Commettre des coquineries, des déprédations, des fraudes (⇒ Frauder), des horreurs, des cruautés. || Commettre un péché. ⇒ Fauter, tomber (dans le péché). || Commettre un attentat, un crime, un meurtre. ⇒ Consommer, perpétrer. — Passif. || Le crime qui vient d'être commis.
1 Le fermier,
Laissant ouvert son poulailler,
Commit une sottise extrême.
La Fontaine, Fables, XI, 3.
2 (…) qui commet la faute en porte la peine !
A. de Musset, Théâtre, André del Sarto, p. 27.
3 (…) votre erreur n'est pas un crime, mais elle vous en fait commettre un; car elle vous entraîne à prêcher la guerre, qui est le plus grand de tous les crimes.
F. de Coulanges, Questions contemporaines, p. 109.
4 Mais M. de Lommérie est un catholique sincère, qui se préoccupe de la condition du peuple, et ne voudrait commettre ni le péché de dureté, ni celui d'injustice.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. V, XXVIII, p. 294.
♦ Fam. et iron. Se rendre responsable de. || Il a commis un roman déplorable !
4.1 (…) Je vis reparaître (…) Conrad (…) Il avait gardé une innocence d'enfant, une douceur de jeune fille, et cette bravoure de somnambule qu'il mettait autrefois à grimper sur le dos d'un taureau ou d'une vague : et ses soirées se passaient à commettre de mauvais vers dans le goût de Rilke.
M. Yourcenar, le Coup de grâce, p. 148.
2 Commettre qqn à… : mettre (qqn) dans une charge. ⇒ Charger (de), employer, préposer. || Commettre qqn à un emploi, au soin de qqch. — Vx. || Commettre qqn pour un travail.
5 (…) Dieu (…) a commis tout un peuple pour la garde de ce livre (…)
Pascal, Pensées, t. III, IX, 622 (→ Authentique, cit. 10).
6 Je vous commets au soin de nettoyer partout (…)
Molière, l'Avare, III, 1.
7 Le roi commit des membres de son conseil d'État pour vider les procès en dernier ressort.
Voltaire, le Siècle de Louis XV, 36.
♦ Dr. ⇒ Désigner, nommer. || Commettre un rapporteur, un huissier.
8 Le juge (…) ordonne au bas de la requête que les parties comparaîtront devant lui au jour et à l'heure qu'il indique, et commet un huissier pour notifier la citation.
Code civil, art. 235.
3 Vieilli. || Commettre à (qqn); commettre au soin, à la garde de qqn : remettre (qqn, qqch.) aux soins, à la garde de… ⇒ Confier, remettre. || Commettre des enfants au soin de qqn. || Commettre à qqn le soin de blessés, la garde d'un dépôt…
9 Je vous rends le dépôt que vous m'avez commis.
Racine, Athalie, II, 7.
4 (1552). Vieilli. Exposer, mettre en danger. ⇒ Aventurer, compromettre, exposer, risquer. || Commettre l'avenir de qqn. || Commettre sa réputation (→ ci-dessous se commettre).
10 Aux affronts d'un refus craignant de vous commettre (…)
Racine, Iphigénie, II, 4.
11 (…) il aime mieux passer pour un voleur, et s'exposer à perdre la vie que de commettre l'honneur de sa dame.
A. R. Lesage, le Diable boiteux, VII, p. 86.
12 Henri IV (d'Allemagne) ne fit que commettre son autorité en écrivant au pape qu'il le déposait.
Voltaire, Essai sur les mœurs, 46.
5 (1752). Techn. Confectionner (un cordage) en tordant ensemble plusieurs brins ou torons (⇒ Commettage). || Commettre des aussières en grelin.
——————
se commettre v. pron.
ÉTYM. (XVIIe; du sens 4).
1 Avoir lieu (le sujet désigne un acte répréhensible). || Péchés qui se commettent dans l'ombre. || Il se commit des excès (→ Abolir, cit. 3).
2 Littér. ou style soutenu. Compromettre sa dignité, son caractère, ses intérêts. || Se commettre avec des gens méprisables. || Vous ferez bien de ne vous pas commettre avec lui, c'est un homme dangereux (Académie).
13 Il y a des gens d'une certaine étoffe ou d'un certain caractère avec qui il ne faut jamais se commettre (…)
La Bruyère, les Caractères, V, 28.
14 Ces agaceries dont les femmes savent user sans se commettre (…)
Rousseau, les Confessions, VI.
15 (…) on ne doit point risquer l'affaire, et ce sont des suites fâcheuses, où je n'ai garde de me commettre.
Molière, l'Avare, IV, 3.
15.1 Je ne me dissimule pas qu'une crainte assez basse de m'engager à fond contribuait à ma prudence à l'égard de la jeune fille; j'ai toujours eu horreur de me commettre, et quelle est la femme amoureuse avec laquelle on ne se commet pas ?
M. Yourcenar, le Coup de grâce, p. 176.
——————
commis, ise [kɔmi, iz] p. p. adj.
1 Fait, exécuté (en parlant d'une action condamnable). || Un crime commis depuis peu.
2 Nommé à une charge, préposé (⇒ Commis, N. m.). — Spécialt. || Huissier commis, celui qui est désigné par un juge pour certaines opérations.
16 Les plus sages vieillards furent commis pour examiner ses actions.
Fénelon, Télémaque, VIII.
3 Confié, remis.
17 (…) parmi tous les enfants commis à ses soins, elle n'en avait jamais rencontré dont les dispositions fussent aussi mauvaises que les miennes.
Balzac, le Lys dans la vallée, Pl., t. VIII, p. 773.
4 Vx ou littér. Compromis, exposé. || Réputation commise. — Engagé, impliqué.
18 Il y a de tels projets, d'un si grand éclat (…) que toute la gloire et toute la fortune d'un homme y sont commises.
La Bruyère, les Caractères, XII, 115.
❖
DÉR. (Du sens 5) Commettage. — (Du sens 3) Commettant. — Commis, commise.
Encyclopédie Universelle. 2012.