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baobab

baobab [ baɔbab ] n. m.
• 1751; mot ar.
Arbre d'Afrique tropicale, à tronc énorme (bombacées) et fruit charnu comestible pain [de singe].

baobab nom masculin (arabe bū ḥibab, fruit aux nombreuses graines) Gros arbre (bombacacée) des régions chaudes d'Afrique et d'Asie (le tronc a parfois 8 m de diamètre), aux branches très étalées, et dont les fruits ovoïdes (pains de singe)sont comestibles, à saveur acidulée. ● baobab (difficultés) nom masculin (arabe bū ḥibab, fruit aux nombreuses graines) Prononciation Faire entendre le b final.

baobab
n. m. Gros arbre d'Afrique, de Madagascar et d'Australie (Fam. bombacacées), caractéristique des savanes, au tronc épais (jusqu'à 25 m de circonférence à la base), dont les feuilles et le fruit (pain de singe) sont comestibles, et dont l'écorce sert à fabriquer des cordages. Le baobab est considéré en Afrique comme un arbre fétiche.

⇒BAOBAB, subst. masc.
BOT. Arbre de dimensions gigantesques (famille des malvacées), croissant dans les régions tropicales, dont les fruits ovoïdes comestibles sont connus sous le nom de pain de singe et dont les feuilles desséchées, pulvérisées constituent un aliment pour les indigènes. Synon. arbre de mille ans. Cf. également Bot., 1960, p. 582, 992, 1275 (encyclop. de la Pléiade) :
1. L'Afrique qui, en majeure partie, a perdu ses eaux, garde pour souvenir d'alors dans ses zones les mieux conservées cette herbe énorme et ventrue, arbre herbacé, le baobab.
MICHELET, L'Insecte, 1857, p. 130.
2. ... plus loin c'était la campagne, avec des baobabs aux troncs faits comme des betteraves géantes, dans lesquelles un enfant aurait planté des branches pour s'amuser : le baobab, un arbre nègre! Gros, bête, ventru comme un nègre riche!
MILLE, Barnavaux et quelques femmes, 1908, p. 31.
3. ... brusquement le Petit Prince m'interrogea, comme pris d'un doute grave : — C'est bien vrai, n'est-ce pas, que les moutons mangent les arbustes? — Oui. C'est vrai. — Ah! je suis content. Je ne compris pas pourquoi il était si important que les moutons mangeassent les arbustes. Mais le Petit Prince ajouta : — par conséquent ils mangent aussi les baobabs? Je fis remarquer au Petit Prince que les baobabs ne sont pas des arbustes, mais des arbres grands comme des églises et que, si même il emportait avec lui tout un troupeau d'éléphants, ce troupeau ne viendrait pas à bout d'un seul baobab. L'idée du troupeau d'éléphants fit rire le Petit Prince : — Il faudrait les mettre les uns sur les autres... Mais il remarqua avec sagesse : — Les baobabs, avant de grandir, ça commence par être petit.
SAINT-EXUPÉRY, Le Petit Prince, 1943, p. 424.
Prononc. et Orth. :[]. BUBEN 1935, p. 169, § 192 : ,,À l'exception du mot plomb (...) et de ses composés aplomb, surplomb (...), le b ne se trouve à la finale absolue que dans quelques mots étrangers récents où il se prononce toujours comme consonne sonore : nabab [nabab], baobab [], snob [], club [klüb, klœb], tub [tœb]; de même dans les noms propres Jacob [], Job [] ([] = []) : qui étaient prononcés au XVIIe siècle avec la consonne finale assourdie ou amuïe.`` Lar. 19e signale : ,,On écrit également baobad et boabad.`` Étymol. et Hist. 1. [1592 bahobab « fruit d'Afrique » (PROSPER ALPINO, De plantis Aegypti liber, Venise, ch. 27 dans R.-P. F.-J. NICOLAS, Recherches sur la valeur sém. du mot Baobab dans Notes Africaines, juill. 1955, n° 67, p. 77 : Bahobab est fructus magnitudine mali citri cucurbitae similis, intus semina nigra, dura, extremis in unum semiarcum quasi inclinantibus)]; 1752 baobab (Trév.) — 1771, Trév.; 2. p. ext. 1757 bahobab « arbre immense de l'Afrique occidentale, qui porte un fruit dit pain-de-singe » (ADANSON, Hist. Nat. du Sénégal, etc., Corresp. de l'Ac. Roy. des Sc., p. 54 dans KÖNIG, p. 28); 1775 baobab (VALMONT DE BOMARE, Dict. raisonné universel d'hist. nat., Paris, Brunot, s.v. Pain-de-singe). Empr. à l'ar. « fruit aux nombreuses graines », étymon. satisfaisant des points de vue morphologique (bahobab, translitération la plus anc.), sém. et géogr. (1re attest. localisée en Égypte), hyp. de R.-P. F.-J. NICOLAS, loc. cit. et L.-F. FLUTRE (v. bbg.). Fréq. abs. littér. :65.
BBG. — DUCH. 1967, § 11. — FLUTRE (L.-F.). Sur deux mots qui viennent d'Afrique. St. neophilol. 1956, t. 28, pp. 218-225. — KÖNIG 1939, pp. 28-29. — NICOLAS (F.). Rech. sur la valeur sém. du mot baobab. Notes africaines. 1955, n° 67, pp. 77-78.

baobab [baɔbab] n. m.
ÉTYM. 1775; bahobab, 1757; « fruit d'un arbre africain », 1592; arabe būḥǐbāb « fruit aux nombreuses graines ».
tableau Mots français d'origine arabe.
1 Arbre tropical au tronc énorme, plante de la famille des Malvacées (Adansonia). || Le fruit du baobab renferme une pulpe comestible appelée pain de singe. || Les feuilles séchées et pulvérisées du baobab forment un aliment appelé lalo.
1 Ces émouvantes paroles transforment soudain le Luxembourg en jardin féerique avec des baobabs et des palétuviers, des nénuphars géants et des cacatoès bleuâtres.
Alain Bosquet, les Bonnes Intentions, p. 245.
2 Je fis remarquer au petit prince que les baobabs ne sont pas des arbustes, mais des arbres grands comme des églises et que, si même il emportait avec lui tout un troupeau d'éléphants, ce troupeau ne viendrait pas à bout d'un seul baobab.
Saint-Exupéry, le Petit Prince, p. 22.
2 (En franç. d'Afrique). Très grand arbre (quelle que soit l'espèce).On dit aussi faux baobab.
tableau Noms d'arbres, arbustes et arbrisseaux.

Encyclopédie Universelle. 2012.