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affront

affront [ afrɔ̃ ] n. m.
• v. 1560; de affronter « couvrir de honte » en a. fr.
Offense faite publiquement avec la volonté de marquer son mépris et de déshonorer ou humilier. avanie, humiliation, offense, outrage. « Achève, et prends ma vie après un tel affront » (P. Corneille). Faire un affront à qqn. Essuyer un affront. ⊗ CONTR. Louange.

affront nom masculin (de affronter) Acte ou parole témoignant publiquement du mépris ; outrage : Subir un affront. Familier. Offense sans gravité : Vous ne me ferez pas l'affront de refuser ce dernier verre ?affront (citations) nom masculin (de affronter) Charles de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu château de La Brède, près de Bordeaux, 1689-Paris 1755 C'est un malheur de n'être point aimée ; mais c'est un affront de ne l'être plus. Lettres persanes affront (expressions) nom masculin (de affronter) Laver, punir, réparer un affront, en tirer vengeance. ● affront (synonymes) nom masculin (de affronter) Acte ou parole témoignant publiquement du mépris ; outrage
Synonymes :
- avanie (littéraire)
- camouflet (littéraire)
- humiliation
- injure
- insulte
- mortification
- offense
- outrage
- soufflet (littéraire)
Contraires :
- compliment
- congratulations
- éloge
- encens
- hommage
- honneur
- louange

affront
n. m. Avanie, insulte publique. Subir un affront humiliant.

⇒AFFRONT, subst. masc.
A.— Acte ou parole dictés par la volonté d'humilier quelqu'un, de lui témoigner, en face et de préférence publiquement, son mépris.
1. [En dehors d'une loc. verbale] :
1. Hipparque insulté par Harmodius, jeune Athénien plein de courage, voulut s'en venger par un affront public, qu'il fit souffrir à la sœur de ce dernier.
F.-R. DE CHATEAUBRIAND, Essai sur les Révolutions, t. 1, 1797, p. 76.
2. Don Diego, sur la table abondamment servie,
Songe, accoudé, muet, le front contre le poing,
Pleurant sa flétrissure et l'honneur de sa vie.
(...)
Tous ses fils ont besoin d'éperon, non de bride,
Hors Rui Diaz, pour laver la joue où saigne, là,
Sous l'offense impunie une suprême ride.
Ô jour, jour détestable où l'honneur s'envola!
Ô vertu des aïeux par cet affront souillée!
Ô face que la honte avec deux mains voila!
Ch.-M. LECONTE DE LISLE, Poèmes barbares, La Tête du comte, 1878, pp. 283-284.
3. Mannheim reprit vite son aplomb : les injures glissaient sur lui, comme l'eau sur les plumes d'un canard. Mais Waldhaus restait ulcéré : sa dignité avait été outragée; et, ce qui rendait l'affront plus mortifiant, c'est qu'il avait eu des témoins : il ne pardonnerait jamais. Ses collègues firent chorus. De toute la revue, Mannheim continua, seul, à n'en pas vouloir à Christophe : ...
R. ROLLAND, Jean-Christophe, La Révolte, 1907, p. 490.
4. Si on l'insulte il ne répond pas. Mieux même il cherche le mépris des suffisants, des gonflés, des ceuss qu'ont la conscience obèse. (...). Il aime avoir l'air con. Il se plaît aux gaffes, aux bêtises, aux balourdises. Il se montre niais, (...) il fait figure d'idiot. Il ne craint pas les charges, les quolibets, les affronts qui le trouvent toujours serein. Mais lui il n'a de dédain pour personne. Il accueille tout le monde avec bienveillance.
Q. QUENEAU, Loin de Rueil, 1944, p. 161.
2. [Dans une loc. verbale] :
5. Les grâces à la cour pleuvent soir et matin; et une fois admis, il faudrait être bien brouillé avec le sort, avoir bien peu de souplesse, ou une femme bien sotte, pour ne rien attraper, lorsqu'on est alerte, à l'épreuve des dégoûts, et qu'on ne se rebute pas. Sans humeur, sans honneur; c'est le mot, la devise : Quiconque ne sait pas digérer un affront... Alerte, il le faut être.
P.-L. COURIER, Pamphlets politiques, Lettres au rédacteur du « Censeur », 1819-1820, p. 33.
6. Depuis le jour où leurs yeux n'ont plus rayonné sur moi, j'ai toujours été en hiver ici; je n'ai plus eu que des chagrins à dévorer, et je les ai dévorés! J'ai vécu pour être humilié, insulté. Je les aime tant, que j'avalais tous les affronts par lesquels elles me vendaient une pauvre petite jouissance honteuse. Un père se cacher pour voir ses filles! Je leur ai donné ma vie, elles ne me donneront pas une heure aujourd'hui!
H. DE BALZAC, Le Père Goriot, 1835, p. 292.
7. Aucun juste-milieu n'est reçu dans la société ici. Ce préfet si muscadin, qui vous a vendu son cheval, boit les affronts comme de l'eau; (...). Quand il va voir Madame d'Hocquincourt, la plus pimpante de nos dames, elle se met à la fenêtre sur la rue, et lui fait dire par son portier qu'elle n'y est pas...
STENDHAL, Lucien Leuwen, t. 1, 1836, p. 75.
8. Il t'appelle : ses pleurs ont lavé ton affront, Mon frère, et sa douleur te venge.
Ch.-M. LECONTE DE LISLE, Poèmes antiques, L'Arc de Civa, 1874, p. 34.
Rem. Syntagmes fréq. faire un affront; infliger un affront; subir un affront; recevoir un affront; essuyer un affront; effacer un affront; venger un affront; laver un affront. Avaler un affront; boire un affront; dévorer un affront; digérer un affront :le souffrir patiemment.
3. Faire à qqn l'affront de + inf. :
9. ... il se fâcha, força le docteur à accepter un verre de quelque chose. La demoiselle ne lui ferait pas l'affront de refuser du sirop. Il porta une table dehors, il fallut absolument trinquer avec lui.
É. ZOLA, Le Docteur Pascal, 1893, p. 52.
B.— Honte, déshonneur ressentis par celui qui est ou qui croit être l'objet d'un affront (au sens A) :
10. ... chaque Musulman croit avoir Montmorency à combattre, et, pendant un instant, l'armée entière a reculé devant lui; mais les Sarrazins reviennent à la charge, ils ne peuvent consentir à l'affront de fuir devant un seul guerrier; ils l'entourent de toutes parts; en vain Josselin abat une foule de têtes, ses ennemis ne diminuent pas;...
Mme COTTIN, Mathilde, t. 2, 1805, p. 23.
11. Va, retourne en Allemagne. Ta sale besogne, tu l'as bien faite, comme tous les tiens! Tu l'as faite à ta façon, la guerre, tu as apporté la ruine, l'affront, l'exil. Tu m'a pris mon bonheur, ma vie, tu m'as couverte de honte, tu m'as salie jusqu'au fond de moi-même! Mais tu paieras tes crimes, toi et ta race. Vous les souffrirez à votre tour, toutes les hontes!
M. VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, p. 428.
Faire affront à qqn, le déshonorer, lui faire honte; faire affront à qqn de qqc. ou faire l'affront de qqc. à qqn, lui en faire honte publiquement, lui reprocher vertement :
12. DON ALONSO. — Savez-vous qui je suis?
DON FERNANDO. — L'homme d'Olmedo, le tueur de taureaux, celui qui est venu, arrogant et stupide, faire affront aux hommes de Medina, le lâche qui déshonore Don Pedro avec d'infâmes entremetteurs.
A. CAMUS, Le Chevalier d'Olmedo, adapté de F. Lope de Vega, 1957, 3e journée, 21, p. 807.
Rem. Attesté ds LITTRÉ, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., DG, ROB.
C.— P. ext. Échec déshonorant, défaite humiliante (particulièrement dans un contexte guerrier) :
13. « Vous allez dénoncer la politique brutale de l'Angleterre qui expie maintenant des ambitions, odieuses à tout Français, parce que l'affront de Fachoda ne peut être effacé par la gloire de Marchand.
M. BARRÈS, Mes cahiers, t. 2, oct. 1899-juill. 1901, p. 169.
Rem. Dans l'ex. suiv. affront signifie « échec malheureux », sans nuance péj. C'est un emploi exceptionnel et littér. :
14. J'aime sire Gérald, autant que je l'honore;
Je l'aime maintenant d'un cœur plus attendri,
Car ce qui l'a frappé ne l'a pas amoindri;
Son honneur reste pur dans la cruelle épreuve,
Et la source n'a pas empoisonné le fleuve.
Je lui donnai mon âme, ici comme à Montblois,
Pour sa jeune vertu, pour ses nouveaux exploits,
Et je ne saurais pas de trahison plus noire
D'aimer moins son affront que je n'aimais sa gloire!
H. DE BORNIER, La Fille de Roland, 1875, IV, 3, p. 102.
Vx. Rester en affront, échouer en qqc. (cf. infra ex. 15); avoir l'affront de qqc., ne pas réussir en qqc. :
15. Mais il fallait les avoir, les cent sous; elle ne les avait jamais, elle n'avait rien. Sa voix devenait sèche, le châle de lama, dont elle ne parlait plus, la travaillait d'un tel désespoir et d'une telle rancune, qu'elle finit par faire à son amant l'éternelle querelle dont elle poursuivait son mari.
— Voyons, est-ce une vie? Jamais un liard, toujours rester en affront à propos des moindres bêtises... Oh! j'en ai plein le dos, plein le dos!
É. ZOLA, Pot-Bouille, 1882, p. 283.
Rem. Attesté ds Lar. 19e, LITTRÉ, DG.
D.— Par métaph. Ravages, outrages causés par une chose, par le temps... :
16. Dansez : un jour, hélas! Ô reines éphémères!
De votre jeune empire auront fui les chimères;
Rien n'occupera plus vos cœurs désenchantés,
Que des rêves d'amour bien vite épouvantés,
Et le regret lointain de ces fraîches années
Qu'un souffle a fait mourir, en moins de temps fanées
Que la rose et l'œillet, l'honneur de votre front;
Et du temps indompté lorsque viendra l'affront,
Quelles seront alors vos tardives alarmes?
Un teint, déjà flétri, pâlira sous les larmes, Les larmes
à présent, doux trésor des amours,
Les larmes, contre l'âge inutile secours :
Car les ans maladifs, avec un doigt de glace,
Des chagrins dans vos cœurs auront marqué la place,
La morose vieillesse... ô légères beautés!
A. DE VIGNY, Poèmes antiques et modernes, Le Bal, 1837, p. 194.
Rare. Sans affront. Sans être abîmé :
17. Les aloès, les grands tulipiers aux fleurs jaunes
Vivaient sans avoir vu les nymphes et les faunes
Qui brisent des rameaux pour en orner leur front.
Les énormes jasmins fleurissaient sans affront;
D'autres arbres mêlaient, comme un riche cortège,
Des corolles de sang à des feuilles de neige.
T. DE BANVILLE, Les Exilés, L'Éducation de l'amour, 1874, p. 64.
Rem. 1. Vieilli. Faire (un) affront à qqn, en parlant de sa mémoire pour signifier qu'elle le trahit, qu'elle lui manque. (Attesté ds Ac. 1835, BESCH. 1845, POIT. 1860, Lar. 19e, Ac. 1878, Nouv. Lar. ill., QUILLET 1934).
Rem. 2. Dans l'ex. suiv., affront semble avoir le sens de « souillures ». Il s'agit vraisemblablement d'un emploi d'aut. :
18. Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu'un limon par les vices noirci;
J'ai de tous les péchés subi l'approche étrange;
Ma chair a plus d'affront qu'un chemin n'a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré;
Ô vous tous, je serai bien vite dévoré
Si dans l'obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute de l'homme engendre un ver de terre.
V. HUGO, La Légende des siècles, L'An neuf de l'hégire, t. 1, 1859, p. 124.
Rem. 3. Affront se distingue des synon. avanie, camouflet, injure, insulte, invective, offense, outrage en ce que l'affront est fait en face (de front) et en gén. publiquement (cf. offense).
Prononc. :[]. Enq. ://.
Étymol. ET HIST.
I.— a) 1560 « action de braver » (PASQUIER, Recherches, VIII, 3, ds HUG. : « Piafer », que l'on approprie à ceux qui vainement veulent faire des braves, est de notre siecle, comme aussi... « faire un affront » pour « braver » un homme). — 1611, COTGR. : [...] brauadoe; b) 1588 « tromperie » (L. PAPON, Pastourelle, I, 1 ds HUG. : Pour les re-preserver de ceux qui re-seduysent, Soubz l'affront des couleurs, les peuples ignorants). — 1611, COTGR. : [...] an impudent, and iniurious gullerie [...]; c) 1611 « offense, insulte faite en face, publiquement » sens actif (COTGR. : Affront. An affront [...] wrong, or abuse, offered to a mans face; an impudent, and iniurious gullerie; a bold, scuruie, or cosening part, played a man openly); 1690 « déshonneur, honte éprouvée par qqn » sens passif (FUR. : Se dit aussi de la honte que nous recevons nous-mêmes par nôtre faute, ou par celle de ceux qui nous touchent [...] Un criminel qu'on execute fait un affront à toute sa famille. Quand un Predicateur demeure tout court en chaise [sic], c'est un affront que luy fait sa memoire).
II.— 1587 « attaque, choc » (LA NOUE, Discours politiques et militaires, XX, 430 ds HUG. : Nos censeurs... [disent] de nostre Infanterie qu'elle escarmouche bravement de loin, et que nostre cavalerie a une furieuse boutee à l'affront, puis apres qu'elle s'accommode), seulement au XVIe s.
Déverbal de affronter étymol. II et III. L'hyp. d'un empr. à l'ital. affronto (DG, BATT., DAUZAT, KOHLM. 1901, p. 27; SAR. 1920, p. 51, WIND. 1928, p. 178) ne semble pas justifiée étant donné que le sens d'« attaque » est seulement attesté en cette lang. dep. le XVIe s. (Berni [1497-1535] ds BATT.), celui de « offense, insulte » seulement dep. la même date (Caro Annibal [1507-1566] ibid.), celui de « tromperie » dep. 1937 (Silione né en 1900, ds BATT.). (L'ital. affronto est attesté au sens de « rencontre entre combattants », dep. XIIIe s. Dante). La dér. a donc pu se faire en fr. à partir des sens corresp. ant. de affronter.
STAT. — Fréq. abs. litt. :534. Fréq. rel. litt. :XIXe s. : a)1 021, b) 849; XXe s. : a) 728, b) 506.
BBG. — BAILLY (R.) 1969 [1946]. — BAR 1960. — BÉL. 1957. — BÉNAC 1956. — BOISS.8. — BRUANT 1901. — DAIRE 1759. — DUP. 1961. — FÉR. 1768. — GIRARD 1756. — Gramm t. 1 1789. — GUIZOT 1864. — KOLD. 1902. — LACR. 1963. — LAF. 1878. — LAV. Diffic. 1892 [1846]. — MARCEL 1938. — SAR. 1920, p. 51. — SARDOU 1877. — SOMMER 1882. — Synon. 1818.

affront [afʀɔ̃] n. m.
ÉTYM. V. 1560; « tromperie », 1588; de affronter.
1 Vieilli ou style soutenu. Offense faite publiquement avec la volonté de marquer du mépris et de déshonorer ou d'humilier. Avanie, camouflet, humiliation, injure, insulte, mortification, nasarde (vx), offense, outrage, soufflet (fig.). || Un cruel, mortel, sensible, sanglant affront; un affront terrible, sanglant. || Un affront éclatant, public. || Faire un affront à qqn. || Recevoir, essuyer, subir un affront : être insulté, humilié en public. || Souffrir, supporter, avaler, boire (cit. 34), dévorer un affront sans rien dire. → Avaler des couleuvres. || Rougir d'un affront. || S'en retourner avec sa courte honte après l'affront. || Ne pouvoir digérer un affront : en garder rancune. || Laver, punir, réparer un affront : en tirer vengeance. || Pardonner (cit. 21) un affront. || Vous ne me ferez pas l'affront de refuser mon invitation.Par plais., vx (en parlant d'un corps) → ci-dessous, cit. 3.
1 De si mortels affronts ne se réparent point.
Corneille, le Cid, II, 3.
2 Quiconque ne sait pas dévorer un affront.
Racine, Esther, III, 1.
3 (…) me faire un affront si sensible aux épaules.
Molière, l'Étourdi, II, 7.
4 Je vous demande raison de l'affront qui m'a été fait.
Molière, George Dandin, I, 6.
5 (…) punir sur-le-champ l'affront que tu me fais.
Molière, le Dépit amoureux, III, 10.
6 Vous venez me faire des affronts devant tout le monde.
Molière, le Bourgeois gentilhomme, IV, 2.
7 Il faut que je boive l'affront.
Molière, les Précieuses ridicules, 18.
8 (…) laver mon affront au sang d'un scélérat.
Molière, Amphitryon, III, 5.
9 Plus mon rang a d'éclat, plus l'affront est sanglant.
Molière, Psyché, Prologue.
10 Ces cheveux, qui du fer n'ont pas subi l'affront.
Hugo, les Orientales, XVIII.
10.1 Ni mon âme ni mon visage ne sont faits à supporter les affronts, la froideur, le dédain qui attendent l'homme ruiné, le fils du failli !
Balzac, Eugénie Grandet, éd. 1838, p. 223.
10.2 Il avait peur de ces affronts passés, mais non des affronts à venir, car les maux que le raisonnement prévoit comme inévitables, l'espérance en recule si loin la venue qu'à de si grandes distances ils ne semblent plus effrayants mais comme irréels.
Proust, Jean Santeuil, Pl., p. 847.
2 a (1640, cit. 11). Vx. Honte, déshonneur éprouvés par une personne qui subit un affront.
11 (…) Pleurez l'irréparable affront
Que sa fuite honteuse imprime à notre front.
Corneille, Horace, III, 6.
12 (…) le scandaleux affront
Qu'une femme mal née imprime sur ton front.
Molière, Sganarelle, 9.
Loc. Faire affront à qqn de sa conduite : lui en faire honte, la lui reprocher publiquement. — ☑ Vieilli. Avoir l'affront de qqch. : échouer de manière humiliante en ce qui concerne cette chose. — ☑ Vx. Rester en affront.
b Échec humiliant. || Le général ne supportait pas l'affront de la retraite.(Dans un contexte politique). || L'affront de Fachoda.
3 Par métaphore, littér. || L'affront, les affronts du temps, de l'âge. Outrage, ravage.
CONTR. Compliment, éloge, encens, louange.

Encyclopédie Universelle. 2012.