vacance [ vakɑ̃s ] n. f. I ♦ (de vacant « absent; oisif ») Au plur. VACANCES.
1 ♦ Dr. Période où les tribunaux interrompent leurs travaux. ⇒ vacation. Vacances judiciaires.
2 ♦ (1623) Cour. Période pendant laquelle les écoles, les facultés rendent leur liberté aux élèves, aux étudiants. Vacances scolaires. Les grandes vacances : les vacances scolaires d'été. Les vacances de Noël, de Pâques; les vacances d'hiver, de printemps. Devoirs de vacances. Colonie de vacances; centre de vacances et de loisirs.
3 ♦ (1669) Repos, cessation des occupations, du travail ordinaires. Vous êtes fatigué, vous avez besoin de vacances. « Mes vacances ? C'est d'aller travailler ailleurs » (Colette).
4 ♦ (1907) Temps de repos excédant quelques jours, accordé légalement aux employés, aux salariés. Depuis 1936, les vacances sont payées aux salariés. ⇒ congé (payé).
5 ♦ Période annuelle d'arrêt du travail coïncidant en partie avec les vacances scolaires (grandes vacances d'été; vacances d'hiver), pendant laquelle un grand nombre de personnes se déplacent. Partir en vacances. Les départs en vacances. Passer ses vacances au bord de la mer. L'étalement des vacances. Un lieu de vacances, où l'on va volontiers en vacances. Bonnes vacances !
II ♦ (de vacant « libre, vide »)
1 ♦ (1611) État d'une charge, d'un poste vacant. La vacance d'une chaire de faculté, d'un fauteuil d'académie. — Par ext. Poste sans titulaire, à pourvoir. « Une vacance survint dans notre personnel et nous eûmes tout à fait besoin soudain d'une infirmière » (Céline).
♢ Dr. Vacance de succession : caractère d'une succession vacante.
2 ♦ Polit. La vacance du pouvoir : situation, période où les organes institutionnels du pouvoir politique ne sont pas en mesure de fonctionner.
⊗ CONTR. Rentrée. Occupation, 1. travail.
● vacance nom féminin (de vacant) Situation d'une charge, d'une place, d'un poste momentanément dépourvus de titulaire : La vacance d'un siège au Sénat. Temps pendant lequel une fonction, un poste est sans titulaire. ● vacance (difficultés) nom féminin (de vacant) Nombre 1. Vacances (= congé) est toujours au pluriel : vacances d'été, d'hiver ; être en vacances. 2. Vacance (= situation d'un poste dépourvu momentanément de titulaire) s'emploie au singulier ou au pluriel : déclarer la vacance d'une chaire ; les vacances de trois postes ont désorganisé le service. ● vacance (expressions) nom féminin (de vacant) Vacance du pouvoir, absence totale d'autorité de la part des instances détenant le pouvoir politique. ● vacance (synonymes) nom féminin (de vacant) Situation d'une charge, d'une place, d'un poste momentanément dépourvus de...
Synonymes :
- vacuité
vacance
n. f.
rI./r Sing.
d1./d état d'une dignité, d'une charge vacante. La vacance du trône.
d2./d Dignité, charge vacante. Il y a une vacance à l'Académie française.
rII./r Plur.
d1./d Période de l'année pendant laquelle une activité donnée est interrompue. Les vacances scolaires, universitaires.
— (Québec) Les vacances de la construction, des travailleurs de la construction, dans la seconde moitié de juillet.
|| Spécial. DR Période annuelle d'interruption des séances des tribunaux.
d2./d Période de l'année correspondant à peu près aux vacances scolaires, et pendant laquelle de nombreuses personnes partent en congé. Les grandes vacances.
d3./d Période de congé. Prendre dix jours de vacances.
⇒VACANCE, subst. fém.
I. — Gén. au sing. [Suivi d'un compl. déterm.] État de ce qui est vacant.
A. — État de ce qui est vide, inoccupé. Synon. vacuité. J'aime entre tous un petit monument votif au bord d'un chemin (...). Sa niche est vide. Je souffre de cette vacance (BARRÈS, Voy. Sparte, 1906, p. 258).
B. — État d'un emploi, d'un poste, d'une charge momentanément dépourvu(e) de titulaire. Vacance par décès, par démission; vacance d'une place, d'une fonction; vacance d'un siège d'académicien, d'une chaire de faculté; vacance du trône; vacance de la présidence de la République. Toute place vacante de sous-officier est attribuée par priorité au candidat du corps où la vacance s'est produite (LUBRANO-LAVADERA, Législ. et admin. milit., 1954, p. 60):
• Six mois passèrent ainsi, bon gré, mal gré, et puis une vacance survint dans notre personnel et nous eûmes tout à fait besoin soudain d'une infirmière bien au courant pour les massages, la nôtre était partie sans avertir pour se marier.
CÉLINE, Voyage, 1932, p. 582.
— DR. CIVIL. Vacance de succession. État provisoire d'une succession qui n'est réclamée par personne, que les héritiers soient inconnus ou que les héritiers y aient renoncé (d'apr. Jur. 1981).
— POL. Vacance du pouvoir. Temps pendant lequel l'autorité de l'État ne s'exerce pas, où les instances du pouvoir politique ne peuvent pas fonctionner. Les affaires de l'État ne peuvent supporter plus longtemps la vacance du pouvoir! (CÉSAIRE ds Lar. Lang. fr.).
C. — Au fig. Vide affectif, moral ou intellectuel. Synon. vacation (littér.), vacuité. La sensation de la vacance est une chose que l'extrême jeunesse est inapte à apprécier: elle lui apparaît toujours soit sous la catégorie du vide, soit sous celle du sentimental (DU BOS, Journal, 1928, p. 26). L'être pensant qui n'a que soi pour but souffre d'une vacance abominable (GIDE, Journal, 1931, p. 1072).
II. A. — Au plur.
1. Cessation d'activité d'un organisme officiel pour une période déterminée de l'année. C'était la dernière fois que ces personnages officiels se trouvaient réunis, avant de se séparer pour un long été, — car les vacances diplomatiques duraient de trois à quatre mois (MORAND, Londres, 1933, p. 53).
— DR. Vacances (judiciaires). Période pendant laquelle les audiences de justice sont suspendues, un service d'urgence étant toutefois maintenu. Synon. vacations (v. vacation II B). Les vacances du Palais étaient arrivées; à partir de ce jour le Barreau ne le vit plus (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 1, 1840, p. 388).
— Vacances parlementaires. ,,Périodes pendant lesquelles le Parlement n'est pas réuni en session ordinaire (en France, 1er juill. au 1er oct., 21 déc. au 1er avr.)`` (DEBB.-DAUDET Pol. 1981).
2. a) Période plus ou moins longue pendant laquelle une personne cesse toute activité professionnelle pour se reposer, se détendre. Avoir besoin de vacances. Le mois de juillet était brûlant. Tous nos amis se dispersaient, partaient en vacances; je n'avais pas envie de quitter Paris (MAUROIS, Climats, 1928, p. 175). Les vacances, c'était la grasse matinée. Trois cent vingt jours par an, et davantage, chaque matin, en se levant avec le jour, il se promettait: — Quand je serai en vacances, qu'est-ce que je me payerai comme sommeil! (SIMENON, Vac. Maigret, 1948, p. 15).
SYNT. Vacances passées, prochaines; agréables, belles, bonnes, courtes, dernières, heureuses, longues, petites, prochaines, vraies vacances; l'approche, le début, l'époque, la fin, la période, le retour, le temps, la veille des vacances; un mois, une semaine de vacances; la joie, le repos des vacances; l'étalement des vacances; voyage de vacances; départs en vacances; les vacances commencent, se terminent; aller en vacances, prendre des/ses vacances; passer ses vacances à la montagne, au bord de la mer, à la campagne, à la neige, en France, à l'étranger.
b) Période de fermeture des écoles et des facultés fixée chaque année par décret. Vacances scolaires, universitaires; vacances de Noël, de Pâques, de Pentecôte, de printemps, de la Toussaint; cours, devoirs de vacances. Les vacances sont finies et les cours recommencent. La vie mécanique reprend. Une moitié de ce royaume donnera des leçons, l'autre en recevra (BLOY, Journal, 1899, p. 353).
♦ Les grandes vacances. Les vacances d'été, qui se situent généralement entre juillet et septembre (p. oppos. aux petites vacances, qui durent généralement de huit à quinze jours). Voilà les vacances qui viennent, et on m'a invitée, alors j'ai accepté. Il demanda: — Quelles vacances? — Les grandes vacances d'été... Il respira fortement (...) — C'est ton droit (RAMUZ, A. Pache, 1911, p. 253). L'avenir qui les attendait était brouillé comme un désert plein de mirages (...) Ce soir-là, ils n'y pensaient guère, ils espéraient seulement l'arrivée des grandes vacances et la fin des examens (NIZAN, Conspir., 1938, p. 10).
c) Congé rémunéré (généralement cinq semaines) auquel ont droit les salariés selon les critères régis par la législation du travail. Synon. congés payés (v. congé1). Donner ses dates de vacances. Le développement social des vacances tient à la fois à celui des communications et à celui du niveau de vie (et a été évidemment favorisé depuis 1936 par l'institution des « congés payés ») (BELORGEY, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p. 379).
Rem. On relève parfois le mot au sing. (vieilli ou littér.): Je ne vis qu'au jour le jour, comme on fait en voyage, dans l'intérim entre deux situations réglées, ou dans une courte vacance d'écolier (AMIEL, Journal, 1866, p. 89). Espérons que ta petite vacance au bord de la mer va te retaper un peu (FLAUB., Corresp., 1879, p. 296). Pour marquer le sing., on emploie parfois une périphrase: l'une de mes premières vacances. (Ds GREV. 1986, § 497 b).
d) Locutions
♦ Camp, colonie de vacances.
♦ Centre, club, village de vacances; maison (familiale) de vacances. Structure accueillant les individuels et les familles selon des formules et des prestations diverses (animation, garde d'enfants, etc.). Les villages de vacances. Il s'agit d'installations de type pavillonnaire qui reçoivent dans des sites touristiques des clients désireux de faire des séjours en pension complète dans une atmosphère de vie collective (Tour. Fr., 1960, p. 45). Les maisons familiales de vacances — dont la première date de la fin du siècle dernier — n'ont pris de développement réel qu'à une époque récente, à la suite de l'essor des associations familiales (JOCARD, Tour. et action État, 1966, p. 149).
♦ En compos. [Les] Anglo-saxons réinventent sans les Français ces fameuses vacances-club à la française (L'Express, 10-16 févr. 1969, p. 69, col. 2).
♦ Vacances à crédit. Formule de vacances permettant l'échelonnement des paiements. Une caisse nationale de vacances a été créée en France sur le modèle de la caisse suisse (...). Ce n'est qu'un timide essai du système des « vacances à crédit » (JOCARD, Tour. et action État, 1966, p. 270).
— En appos. ou en compos.
♦ Bon(s) (de) vacances, chèque(s) vacances. Bon(s) délivré(s) à certaines familles, généralement modestes, subventionnant tout ou partie de leurs vacances ou celles de leurs enfants. Les bons vacances sont distribués par les caisses d'Allocations familiales à leurs cotisants dont les ressources sont inférieures à un certain seuil (Le Sauvage, juill. 1973 ds GILB. 1980). Le chèque vacances (...) constituera un titre de paiement pour le transport, l'hébergement et les repas pendant les congés (L'Express, 17 déc. 1973, p. 101, col. 3).
♦ Produits-vacances. Toutes les prestations liées à l'organisation et à la réalisation des vacances. Le consommateur (...) trouve son compte dans la chute des prix des « produits -vacances » (Le Nouvel Observateur, 26 mars 1973, p. 86, col. 1).
♦ Opération(-)vacances. Campagne médiatique ayant pour objet le tourisme et les vacances. Une action d'information générale et de publicité a accompagné « l'opération vacances »: émissions de radio et de télévision (télex consommateur), informations régulières de la presse et du public (JOCARD, Tour. et action État, 1966, p. 96).
B. — Au sing. État de repos, d'inaction. Aucun homme ne doit demeurer inemployé; il anémierait dans la vacance sa valeur (ARNOUX, Roi, 1956, p. 312).
♦ En vacance. Son estomac, en vacance depuis la veille, lui causait des tiraillements (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 10). Pas une minute de sa journée, pas un moment de ses insomnies, où la pensée soit en vacance, où le cerveau cesse de produire de la matière à livres (MARTIN DU G., Notes Gide, 1951, p. 1392).
— Au fig. État d'un esprit libre, disponible. Point de souci, point de lendemain, point de pression intérieure; mais une sorte de repos dans l'absence, une vacance bienfaisante, qui rend l'esprit à sa liberté propre (VALÉRY, Variété III, 1936, p. 267).
— Loc. Donner vacance (à qqn). Donner toute liberté, tout loisir à (quelqu'un). [L'œil] donnera alors vacance à l'artiste d'user, au mieux de ses désirs, des moyens techniques ainsi rendus disponibles (HUYGHE, Dialog. avec visible, 1955, p. 196).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. 1305-07 « état d'une charge qui est sans titulaire » (Recueil de lettres anglo-françaises, éd. Tanquerey, p. 93: en tens vacaunce de Abbesse); 1601 (Cl. FAUCHET, Fleur de la Maison de Charlemaigne, p. 111); 1643 vacance du saint siege (A. ARNAULD, De la fréquente Communion, p. 335); 1719 vacance du Trône (R. VERTOT, Histoire des Révolutions, p. 252); p. ext. 1830 « poste sans titulaire, à pourvoir » (BAYARD, Ma place, I, 2, p. 220: j'ai appris qu'il y avait à Paris une vacance); 2. 1884 « caractère de ce qui est disponible » (HUYSMANS, À rebours, p. 288: la vacance de son esprit). B. 1. 1594 subst. fém. plur. « période où les tribunaux interrompent leurs travaux » (Nouv. Coutumier gén., t. 2, p. 211: en temps des vacances); 2. a) 1596 subst. fém. sing. « jour de repos » (HULSIUS) — 1778, Ac. ,,il se dit aussi au singulier: un jour de vacance`` — 1878, ibid. ,,il se dit quelquefois au singulier``; 1669 subst. fém. plur. (WIDERHOLD Fr.-all.); b) 1623 subst. fém. plur. « les vacances scolaires » (SOREL, Hist. comique de Francion, III, éd. E. Roy, t. 1, p. 188); 1834 une classe de vacances (M. DE GUÉRIN, Corresp., p. 163). Dér. de vacant. Fréq. abs. littér.:1 596. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 697, b) 1 643; XXe s.: a) 2 650, b) 3 718. Bbg. Dossiers de mots: tourisme par R. Lévy, M.-M. de Monléon. Néol. Marche. 1979, n° 12, pp. 188-189. — QUEM. DDL t. 25, 30, 33.
vacance [vakɑ̃s] n. f.
ÉTYM. 1594; vacance (de la foy) « manque », 1531, au sens I, 1; de vacant.
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1 Dr. Période où les tribunaux interrompent leurs travaux. || Les vacances de la magistrature (→ Origine, cit. 7). ⇒ Vacation; interruption, suspension (des travaux). || Vacances judiciaires.
2 (1623). Cour. Période pendant laquelle les écoles, les facultés rendent leur liberté aux élèves, aux étudiants (⇒ Campos). || Vacances scolaires. || Les grandes vacances (→ Demeurer, cit. 22) : les deux ou trois mois d'été. || Les vacances de Pâques (→ 1. Mue, cit. 2), de Noël et du Jour de l'An (→ Quoique, cit. 11). || La saison des vacances. || Devoirs de vacances. || Colonie de vacances, camp de vacances. || « Vivent les vacances, à bas la rentrée, les maîtres sont à vendre et l'école à louer » (chanson enfantine).
1 En juillet, la perspective des vacances me permettait de dire au revoir sans regret au cours Désir. Cependant, de retour à Paris, j'attendais fiévreusement la rentrée des classes.
S. de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée, p. 71.
3 (1669). Repos, cessation des occupations, du travail ordinaire. || Écrivain qui prend des vacances (→ Repos, cit. 2). || Se donner des vacances. || J'obtins huit jours de vacances (→ 2. Prétexte, cit. 7). || Vous êtes fatigué, vous avez besoin de vacances.
2 Mes vacances ? C'est d'aller travailler ailleurs.
Colette, Belles saisons, p. 15.
4 (1907). Temps de repos excédant quelques jours, accordé légalement aux employés, aux salariés. ⇒ Loisir. || Depuis 1936, les vacances sont payées aux salariés. ⇒ Congé (congés payés). || Prendre ses vacances en été, en hiver. || Semaine de vacances d'hiver (→ ci-dessous, 5.). || Vacances des jours fériés où l'on fait le pont.
5 Période annuelle d'arrêt du travail coïncidant en partie avec les vacances scolaires (grandes vacances d'été; vacances d'hiver), pendant laquelle un grand nombre de personnes se déplacent (⇒ Vacancier). || Vacances de neige : vacances d'hiver passées à la montagne. || L'étalement des vacances. || Une maison où l'on ne va qu'aux vacances (→ Habitable, cit. 2). || Passer ses vacances dans sa résidence secondaire. || Voyager pendant les vacances. || Bonnes vacances ! || Budget des vacances. Par ext. || Les vacances figurent dans le minimum (cit. 3) vital.
2.1 Les mois de la grande dispersion ont toujours été choisis par les méchants : les vacances, c'est la saison des mauvais coups; la guerre et la mort nous surprennent le plus souvent sur une plage ou dans notre jardin de province, au tournant d'une allée.
F. Mauriac, Bloc-notes 1952-1957, p. 246.
♦ … de vacances. || Maison de vacances. || Un lieu, un pays de vacances (→ 1. Patience, cit. 17), où l'on va volontiers en vacances (⇒ Vacancier). || Une robe, un costume de vacances.
♦ En vacances. || Partir en vacances. → 1. Patience, cit. 17.
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II (De vacant « libre, vide »).
1 (1611). État d'une charge, d'un poste… vacant. || L'invalidation (cit.) entraîne la vacance du siège. || Vacance d'une chaire de faculté, d'un fauteuil d'académie, d'une place, d'une fonction. || Le roi touchait la régale (1. Régale, cit.) pendant les vacances. — Par ext. Poste sans titulaire, à pourvoir. || Vacance à remplir.
3 Six mois passèrent ainsi (…) et puis une vacance survint dans notre personnel et nous eûmes tout à fait besoin soudain d'une infirmière bien au courant pour les massages (…)
Céline, Voyage au bout de la nuit, p. 424.
♦ (1893). Dr. || Vacance de succession : caractère d'une succession vacante. — Vacance de maison : état d'un immeuble vacant, inhabité.
2 (En politique). || La vacance du pouvoir : situation, période où les organes institutionnels du pouvoir politique ne sont pas en mesure de fonctionner.
3 Littér., rare. Caractère de ce qui est vacant, disponible. || Se sentir « en état de vacance » (Duhamel, Cri des profondeurs, VI).
4 Moment délicieux de la maladie où la fièvre s'éloigne, où l'appétit revient, mais non les obligations ni les corvées. Temps de vacance (au singulier qui ne comporte pas, comme le pluriel de ce mot, la nécessité redoutable du divertissement et du voyage).
F. Mauriac, Bloc-notes 1952-1957, p. 94.
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CONTR. Rentrée. — Occupation, travail.
DÉR. Vacancier.
Encyclopédie Universelle. 2012.