supplice [ syplis ] n. m.
• 1480; lat. supplicium « supplication », d'où « sacrifice religieux célébré à l'occasion d'une exécution, pour laver le sang versé », par euphém. « supplice »
1 ♦ Peine corporelle grave, très douloureuse, mortelle ou non, infligée par la justice à un condamné. ⇒ torture; autodafé, 1. bûcher, crucifiement, décollation, écartèlement, écorchement, empalement, énervation, flagellation, lapidation, question. Les supplices des martyrs. ⇒ martyre. Supplices infligés par l'Inquisition. Atroces supplices. Personne qui applique le supplice (bourreau), qui le subit (patient, supplicié). Instruments de supplice : brodequin, bûcher, cangue, carcan, chevalet, corde, croix, estrapade, fouet, garrot, gibet, knout, pal, pilori, potence, roue, tenaille. Le supplice des brodequins, de la roue. — Supplice chinois; fig. tourment particulièrement cruel et raffiné. — « Le Jardin des supplices », œuvre d'Octave Mirbeau.
♢ Spécialt (en particulier depuis la suppression des châtiments corporels graves autres que la peine capitale) Le dernier supplice, et absolt le supplice : la peine de mort. ⇒ exécution. Les passions « qui peuvent le précipiter dans un cachot, le conduire à la torture ou au supplice » (Taine).
2 ♦ Souffrances infligées par les dieux, par Dieu, en punition des fautes humaines. Le supplice de Prométhée, rongé par un vautour. Le supplice de Tantale; fig. (sous l'infl. de tenter) situation où l'on est proche de l'objet de ses désirs, sans pouvoir l'atteindre.
♢ Relig. chrét. Les souffrances du purgatoire, de l'enfer. ⇒ damnation.
3 ♦ Souffrance très vive (douleur physique ou, plus souvent, souffrance morale). ⇒ calvaire, martyre, tourment. « Les supplices moraux surpassent les douleurs physiques de toute la hauteur qui existe entre l'âme et le corps » (Balzac). « Les classes m'avaient toujours été un supplice » (Radiguet). — ÊTRE AU SUPPLICE : souffrir beaucoup; fig. être dans une situation très pénible (inquiétude, agacement, impatience, colère réprimée, gêne, timidité). Raconte, tu nous mets au supplice !
● supplice nom masculin (latin supplicium) Peine corporelle, entraînant ou non la mort, ordonnée par arrêt de justice. Littéraire. Sévices corporels graves : Les supplices n'ont pu le faire avouer. Peine de mort (on dit aussi le dernier supplice). Violente douleur physique : Ce mal de dents est un supplice. Chose extrêmement pénible : Conversation qui devient un supplice. ● supplice (citations) nom masculin (latin supplicium) Pierre Corneille Rouen 1606-Paris 1684 Mais quoi ? toujours du sang, et toujours des supplices ! Cinna, IV, 2, Auguste Pierre Corneille Rouen 1606-Paris 1684 Que le plaisir se goûte au sortir des supplices ! La Veuve, III, 8, Clarice Raymond Queneau Le Havre 1903-Paris 1976 La douleur sous sa forme radicale et dépouillée — celle qui fait l'essence du supplice — est la pierre d'achoppement et le tombeau de toutes les philosophies. Les Enfants du limon Gallimard Donatien Alphonse François, comte de Sade, dit le marquis de Sade Paris 1740-Charenton 1814 L'impossibilité d'outrager la nature est, selon moi, le plus grand supplice de l'homme. La Nouvelle Justine ● supplice (expressions) nom masculin (latin supplicium) Être au supplice, souffrir de façon intolérable ; être dans une grande inquiétude. Supplice de Tantale, souffrance de quelqu'un qui ne peut satisfaire ses désirs, alors que leur objet est à sa portée. ● supplice (synonymes) nom masculin (latin supplicium) Peine corporelle, entraînant ou non la mort, ordonnée par arrêt...
Synonymes :
- question
- torture
Violente douleur physique
Synonymes :
- calvaire
- martyre
Chose extrêmement pénible
Synonymes :
- croix
supplice
n. m.
d1./d Peine corporelle grave, entraînant souvent la mort, ordonnée par la justice. Le supplice de la croix.
— Condamner qqn au dernier supplice, à la peine de mort.
d2./d Ce qui cause une vive souffrance physique ou morale. Le supplice de la soif. Le supplice de l'attente.
⇒SUPPLICE, subst. masc.
A. — Peine corporelle, torture extrêmement douloureuse, entraînant généralement la mort. La croix jadis, c'était le supplice des esclaves (CLAUDEL, Guerre 30 ans, 1945, p. 587). Jean Desbordes (...) a préféré quitter cette vie dans d'épouvantables supplices plutôt que de livrer un seul de ses amis résistants (GREEN, Journal, 1949, p. 237). V. balancier1 ex. 13.
SYNT. Supplice abominable, affreux, atroce, cruel, effroyable, horrible, infamant, raffiné; supplice du carcan, du chevalet, de l'estrapade, du feu, du fouet, du garrot, du gibet, de la marque, de la roue; instruments de supplice; infliger un supplice à qqn; condamner qqn à un supplice.
Rem. Le mot peut désigner une peine, une condamnation: Ce qu'on regardoit comme le plus grand malheur chez les Anciens, ce qui étoit le dernier supplice dont on punissoit les scélérats (nous entendons la dispersion des cendres) (CHATEAUBR., Génie, t. 2, 1803, p. 342).
♦ Supplice chinois. Tourment physique ou moral particulièrement cruel, particulièrement raffiné. Tarkington, pour qui ses pieds douloureux, gonflés, faisaient maintenant de la moindre marche un supplice chinois, dut reconnaître qu'il lui fallait demander son évacuation (MAUROIS, Sil. Bramble, 1918, p. 102).
♦ Les supplices éternels. Les souffrances de l'enfer. La dévotion d'une mère qui, dans la consécration de son fils à Dieu, voyait le seul moyen d'éviter les supplices éternels (ADAM, Enf. Aust., 1902, p. 490).
♦ Le (dernier) supplice, le supplice (suprême) . L'exécution capitale. Heure, lieu du supplice; conduire, envoyer, mener, traîner un condamné au (dernier) supplice/au supplice (suprême); aller, marcher au supplice; assister au supplice de qqn; condamner qqn au dernier supplice, au supplice suprême. Rien n'étoit plus rare que les exécutions: dans l'espace de 27 ans, un seul homme a été conduit au supplice dans l'état de Massachussets (CRÈVECŒUR, Voyage, t. 3, 1801, p. 312):
• Les anciens hagiologues nous ont (...) conservé les détails de son supplice [de saint Bénigne], il aurait été écartelé à l'aide de poulies, on lui aurait enfoncé des alènes sous les ongles, on lui aurait scellé les pieds, avec du plomb fondu...
HUYSMANS, Oblat, t. 1, 1903, p. 280.
— MYTH. GR. ET ROMAINE Souffrances infligées par les dieux en punition des fautes de personnages légendaires.
♦ Supplice des Danaïdes. Châtiment infligé aux Danaïdes, les condamnant à remplir éternellement un tonneau percé; au fig., souffrance de quelqu'un qui fait continuellement quelque chose d'inutile. L'espérance est la connaissance que le mal qu'on porte en soi est fini et que la moindre orientation de l'âme vers le bien (...) en abolit un peu, et que (...) tout bien, infailli-blement, produit du bien. Ceux qui ne savent pas cela sont voués au supplice des Danaïdes. Infailliblement, le bien produit du bien et le mal produit du mal dans le domaine du spirituel pur (S. WEIL, Pesanteur, 1943, p. 128).
♦ Supplice de Prométhée. Châtiment infligé à Prométhée, consistant à être éternellement enchaîné sur le mont Caucase en ayant le foie dévoré par un vautour; au fig., souffrance continuelle. Si une intelligence s'avisait de rester en province, passé vingt ans, elle était enchaînée, et pendant toute sa vie des vautours en lunettes lui faisaient subir le supplice de Prométhée (CHAMPL., Avent. Mlle Mariette, 1853, p. 110).
♦ Supplice de Tantale. Châtiment infligé à Tantale, consistant à souffrir éternellement de la faim et de la soif auprès d'arbres chargés de fruits et d'un cours d'eau qui se dérobent dès qu'il s'en approche; au fig., souffrance de quelqu'un qui a à sa portée de main ce qu'il désire et qui ne peut l'atteindre. Il fallait — conformément aux dispositions légales — attendre trente ans cet argent qui nous demeurait destiné. Supplice de Tantale (DUHAMEL, Jard. bêtes sauv., 1934, p. 89).
B. — Souffrance très vive, difficilement supportable. Synon. calvaire, martyre.
1. [Souffrance physique] Elle se débattait contre les morsures d'une péritonite: un des plus effroyables, un des plus ingénieux supplices inventés pour débarrasser l'homme de son existence (DU CAMP, Mém. suic., 1853, p. 33). Mâcher du blé cru, par une journée torride, quand on a son bidon sec, quel supplice nouveau! Leur faim n'en fut que plus énervée. La soif les dévora, les enfiévra, les égara (BENJAMIN, Gaspard, 1915, p. 62).
2. [Souffrance morale] Supplice du doute, de la jalousie, du remords. Après ne pas vivre avec ceux qu'on aime, le plus grand supplice est de vivre avec ceux que l'on n'aime pas (FLAUB., Corresp., 1847, p. 50). Ils ne savent pas ce qu'est la vieillesse. Vous ne pouvez imaginer ce supplice: ne rien avoir eu de la vie et ne rien attendre de la mort (MAURIAC, Nœud vip., 1932, p. 85).
— Loc. adj. et adv. Au supplice. Dans une situation très pénible. Mettre qqn au supplice; se sentir au supplice. Elle tordit les bras, et d'une âme au supplice, Cria: « Pitié, Seigneur! » et se mit à genoux (SAMAIN, Chariot, 1900, p. 197). Tous les regards fixés sur moi, et sentant mes joues s'enflammer, j'étais au supplice (BEAUVOIR, Mém. j. fille, 1958, p. 104).
REM. Suppliciale, adj. fém., hapax. Les arbousiers sur ma route se penchaient, étrangements chargés de leurs fruits de pourpre qu'ils répandaient dans le chemin. Ils avaient l'air d'arbres martyrs d'où coulait une sueur sanglante, car au bout de chaque branchette pendait une graine rouge comme une goutte de sang. Le sol, autour d'eux, était couvert de cette pluie suppliciale, et le pied écrasant les arbouses laissait par terre des traces de meurtre (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Allouma, 1889, p. 1306).
Prononc. et Orth.:[syplis]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1475 derrain suplice « peine de mort infligée par décision de justice » (Arch. Nord, B 1698, f° 6 v° ds IGLF: Le dit Collart [...] fut prins et constitué prisonnier et depuis mis au derrain suplice); 1480 eternelz supplices « peines de l'enfer » (Baratre infernal, B. N. 450, f° 219 v° ds GDF. Compl.); 1552 « châtiment corporel atroce » (E. JODELLE, L'Eugene, III, 2 ds Œuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 1, pp. 60-61: Mais nous donnerons tel supplice À toy, à ton Abbé Eugene, Et à sa pute sœur Helene [...] Que la memoire pourra estre Jusqu'à la bouche des neveux); 2. 1606 désigne toute espèce de tourment, physique ou moral, ici, tourment amoureux (J. BERTAUT, Recueil de quelques vers amoureux, éd. L. Terreaux, p. 63); 1661 loc. être au supplice (MOLIÈRE, L'École des maris, I, 1, éd. R. Bray, p. 91: Je veux [...] Des souliers où mes pieds ne soient point au suplice). Empr. au lat. supplicium « action de ployer les genoux; punition, peine, châtiment, supplice », dér. de supplex, -icis « qui plie les genoux, suppliant ». Fréq. abs. littér.:2 121. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 4 739, b) 3 270; XXe s.: a) 2 544, b) 1 693. Bbg. DUMONCEAUX (P.) Lang. et sensibilité au XVIIe s. Genève, 1975, pp. 29-35. — MAT. 16e 1988, p. 134, 153, 236.
supplice [syplis] n. m.
ÉTYM. 1480; lat. supplicium « invocation, supplication », d'où « sacrifice religieux célébré à l'occasion d'une exécution, pour laver le sang versé », et, par euphém., « supplice »; même rac. que supplier.
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1 (1552). Peine corporelle grave infligée par la justice à un condamné.
REM. Supplice ne se dirait plus d'une peine légère comme dans la langue classique (Racine, Phèdre, III, 3). De nos jours, le mot implique soit la peine capitale, soit de terribles souffrances. → Torture.
a (En parlant de supplices très douloureux, entraînant ou non la mort). || Dans les pays civilisés, l'autorité judiciaire n'inflige plus de supplices en châtiment, en punition des crimes (⇒ Peine). || Supplices des martyrs. ⇒ Martyre; → Glorifier, cit. 9. || Supplices infligés par l'Inquisition (→ Impénitent, cit. 3). || Supplices réitérés (→ Huile, cit. 11). || Atroces supplices. || Infliger un supplice à un suspect (⇒ Gêner [1., vx], tourmenter) pour lui arracher des aveux (⇒ Question, II.). || Personne qui applique le supplice (⇒ Bourreau), qui le subit (⇒ Patient, supplicié). || L'appareil des supplices (→ Hache, cit. 8). || Instrument (cit. 10) de supplice. ⇒ Auge, brodequin, bûcher, cangue, carcan, chevalet, collier, corde, croix (cit. 1), estrapade, fouet, fourche (patibulaire), garrot (cit. 2), garrotte, gibet, hache, knout, pal, pilori, poteau (d'exécution), potence (3.), roue, tenaille. — REM. La plupart de ces mots peuvent désigner le supplice lui-même. ⇒ aussi Autodafé, brûler (vif), crucifiement, décollation, eau (supplice de l'eau), écartèlement (cit. 1), écorchement, empalement, énervation, essoriller, feu (I., 7.), flagellation, lapidation… || Le spectacle des supplices (→ Gangrener, cit. 3). — ☑ (Déb. XXe). Supplice chinois : supplice, et, fig., tourment, particulièrement cruel et raffiné. — Le Jardin des supplices, œuvre d'Octave Mirbeau.
0.1 (…) il est bon de vous le déclarer, Thérèse, continua le Supérieur, en me montrant des disciplines, des verges, des férules, des gaules, des cordes et mille autres sortes d'instruments de supplice (…)
Sade, Justine…, t. I, p. 146.
b Spécialt (en particulier depuis la suppression des châtiments corporels graves autres que la peine capitale). || Le dernier supplice, le supplice suprême (→ Harangue, cit. 4). — (1667). Absolt. || Le supplice : la peine de mort. ⇒ Mort (1. Mort, supra cit. 32); exécution. || Condamner (→ Bandeau, cit. 4), conduire (→ Billot, cit. 2), livrer (cit. 5), mener, traîner qqn au supplice. || Marcher au supplice (→ Goût, cit. 8). || Marche au supplice. ⇒ Décapitation, échafaud, guillotine; électrocution, fusillade; gaz (chambre à gaz); pendaison.
1 Quel est chez toi le châtiment de celui qui tue son voisin ? la mort par le fer : quel est chez toi le châtiment du lâche qui l'empoisonne ? La mort par le feu : compare ton forfait à ce dernier; et dis-nous, empoisonneur de nations, le supplice que tu mérites ?
Diderot, Suppl. au voyage de Bougainville, II.
1.1 Toi dont la mort autorise enfin chacun à dire : Je suis la vérité, toi dont le supplice servit à sanctionner l'holocauste de nouvelles victimes (…)
P. Klossowski, la Révocation de l'Édit de Nantes, p. 7-8.
2 (Fin XVe, eternelz supplices). Mythol., relig. Souffrances infligées par les dieux, par Dieu, en punition des fautes humaines. || Le supplice de Prométhée, rongé par un vautour. — ☑ Le supplice de Tantale, condamné par Zeus à la faim et à la soif avec l'illusion permanente de nourriture et de boissons mises à sa portée. → ci-dessous, cit. 2. — Fig. || Un supplice de Tantale (sous l'infl. de tenter) : une situation où l'on est proche de l'objet de ses désirs, sans pouvoir l'atteindre.
2 Le supplice de Tantale : à portée de sa main, des fruits qui devenaient pierre, aussitôt qu'il les prenait; près de ses lèvres, une eau fraîche, qui fuyait quand il se baissait vers elle.
R. Rolland, Jean-Christophe, La révolte, I, p. 379.
2.1 Esthète cruel, j'attendis sans bouger la fin du spectacle, me souciant peu du supplice de Tantale qu'à rester là, et le retenant, j'infligeais à mon compagnon qui, lui, n'était pas un dilettante capable d'apprécier la grâce du pas de deux.
Michel Leiris, Frêle bruit, p. 273.
♦ Relig. chrét. Les souffrances du purgatoire, de l'enfer (2.). ⇒ Damnation. || Un supplice infini (cit. 6) et éternel (→ Malédiction, cit. 12). — Fig. || Un supplice de damné (cit. 19). → ci-dessous, 3.
3 (1611). Souffrance très vive (⇒ Douleur, souffrance; → aussi Barbe, cit. 18) ou, plus souvent, souffrance morale (⇒ Calvaire, géhenne, mal, martyre [3.], tourment). — REM. Torture insiste plus que supplice sur l'aspect moral de la souffrance (remords…). — Éprouver (→ Cicatriser, cit. 4) le supplice de la jalousie. || Quel supplice de voir… (→ Mentir, cit. 16). || Un lieu de supplice (→ Hôtel, cit. 7). || Pour votre supplice (→ Femme, cit. 66). || Le supplice de l'impatience (cf. Mourir d'impatience), de la jalousie… (→ aussi Cruauté, cit. 17).
3 Les supplices moraux surpassent les douleurs physiques de toute la hauteur qui existe entre l'âme et le corps.
Balzac, Petites misères de la vie conjugale, Pl., t. X, p. 907.
4 Les classes m'avaient toujours été un supplice : Marthe et la liberté avaient achevé de me les rendre intolérables.
R. Radiguet, le Diable au corps, p. 48.
♦ ☑ (1661). Être au supplice : souffrir beaucoup; spécialt (1669), au fig., être dans une situation très pénible (inquiétude, agacement, colère réprimée, gêne, timidité…). → Impayable, cit. 1; lâcher, cit. 24. — ☑ (1835). Mettre qqn au supplice, dans un embarras extrême, dans une gêne très pénible.
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DÉR. Supplicier.
Encyclopédie Universelle. 2012.