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piquant

1. piquant, ante [ pikɑ̃, ɑ̃t ] adj.
• 1398; de piquer
1Qui présente une ou plusieurs pointes acérées capables de piquer, de percer. pointu. Les feuilles piquantes du houx. L'eau « est trop froide, [...] les cailloux piquants » (Duhamel).
2Qui donne une sensation de piqûre. « Le moment où une barbe piquante me hérisserait le menton » (France). « Le bon air vif et piquant des beaux jours d'hiver » (Loti). (Au goût) Chorizo piquant. Moutarde piquante, extraforte. Sauce piquante : sauce cuite, à la moutarde, au vinaigre et aux cornichons. Côtes de porc (à la) sauce piquante.
3Qui blesse, pique au vif. Des mots, des traits piquants. aigre, 1. caustique, mordant, satirique. (Personnes) Le comte avait été « plus piquant, plus acerbe [...] qu'à l'ordinaire » (Balzac).
4Littér. Qui stimule agréablement l'intérêt, l'attention. Un détail piquant. croustillant. « Quelle grâce piquante dans la toilette et le sourire ! » (Taine). « Une petite brune vive et piquante » (Rousseau). « La plupart des maximes semblent piquantes et ingénieuses » (Lemaitre). « C'est dans cet entourage [...] qu'il est piquant de connaître un auteur » (Sainte-Beuve). amusant, intéressant. N. m. piment, sel. Le piquant de l'aventure, de la situation. Avoir du piquant. Cela ne manque pas de piquant.
⊗ CONTR. Fade. Doux. piquant 2. piquant [ pikɑ̃ ] n. m.
• déb. XVe; de piquer
Chacune des excroissances dures et acérées que présentent certains végétaux et animaux. aiguillon, épine. Les piquants des chardons, des oursins. Cactus hérissé de piquants.

piquant nom masculin Pointe acérée : Les piquants d'un fil de fer barbelé. Attrait, agrément dû à la vivacité spirituelle, à l'originalité : Le piquant d'un récit. Aiguillon ou épine qui pousse sur un végétal. Radiole des oursins. ● piquant (synonymes) nom masculin Attrait, agrément dÛ à la vivacité spirituelle, à l'originalité
Synonymes :
- cocasserie
- comique
- drôlerie
- piment
piquant, piquante adjectif Qui présente une ou des pointes aiguës qui piquent : La tige piquante d'une rose. Qui cause sur la peau ou au goût une sensation analogue à celle des piqûres : Un vent piquant. Littéraire. Qui pique au vif, blessant, mordant : Des mots piquants. Qui attire l'attention par sa vivacité spirituelle, son originalité, son caractère plaisant : Elle a un charme piquant.piquant, piquante (expressions) adjectif Familier. Eau piquante, eau gazeuse. Sauce piquante, sauce à base d'échalotes et de vinaigre, avec ajout de cornichons et de fines herbes hachés. ● piquant, piquante (synonymes) adjectif Qui cause sur la peau ou au goÛt une sensation...
Synonymes :
- pénétrant
- vif
Littéraire. Qui pique au vif, blessant, mordant
Synonymes :
- acerbe
- acéré
- blessant
- caustique
Contraires :
- aimable
- bienveillant
Qui attire l'attention par sa vivacité spirituelle, son originalité, son...
Synonymes :
- pétillant
- spirituel
Contraires :
- fade
- insipide
- languissant
- morne
- terne
Familier. Eau piquante
Contraires :
- plate
Sauce piquante
Contraires :
- douceâtre
- doux
- sucré

piquant, ante
adj. et n. m.
rI./r adj.
d1./d Qui pique ou peut piquer. Les épines sont piquantes.
d2./d Qui produit une sensation vive, comparable à une, à des piqûres. Froid piquant.
d3./d Fig. Mordant, satirique. Critique piquante.
Qui plaît par sa finesse, sa vivacité. Conversation piquante.
rII./r n. m.
d1./d SC NAT Appendice acéré de divers organes végétaux (épine), ou d'animaux. Les piquants d'un hérisson.
d2./d Fig. Ce qui est plaisant, piquant. Le piquant d'une aventure.

⇒PIQUANT, -ANTE, part. prés., adj. et subst.
I.Part. prés. de piquer.
II.Empl. adj.
A. —[Corresp. à piquer I A et B] Qui présente une ou plusieurs pointes susceptibles de percer, de pénétrer dans la chair, de blesser. Synon. aigu. Ronces piquantes. Mais moi, lorsque, l'Été, les piquantes abeilles volent comme de petits morceaux de soleil, je plains le petit âne (JAMMES, De l'angélus, 1898, p.134). Je poussais de ma canne des châtaignes piquantes comme des oursins (PROUST, Guermantes 2, 1921, p.389):
1. ... il put s'accrocher à la saillie du quai et pratiquer une ouverture au travers des buissons piquants d'aubépines et de grenadiers, brèche étroite qu'il ne franchit sans y meurtrir cruellement ses mains, ses pieds et tout son corps.
MAURRAS, Chemin Paradis, 1894, p.103.
B. —[Corresp. à piquer I C] Qui produit une sensation de piqûres.
1. [En parlant d'une matière rugueuse, qui comporte des aspérités] Omer se fit embrasser par la barbe piquante (ADAM, Enf. Aust., 1902, p.128).
Empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre. Je sens sur ma nuque le piquant de leur barbe et la chaleur de leur haleine (MIRBEAU, Journal femme ch., 1900, p.21).
2. [En parlant de qqc. qui affecte certains sens par une sensation rappelant celle de piqûres] Synon. aigre, âpre, cuisant, vif. Vent piquant; boisson piquante; condiment piquant. Ce vin de Chianti est d'une saveur piquante et mousse légèrement (A. FRANCE, Pierre bl., 1905, p.203). L'odeur piquante de la farine de moutarde emplit la pièce (ABELLIO, Pacifiques, 1946, p.342):
2. J'attendrai le soleil ou le vent sec, ou mieux la gelée. Ah! l'excitation du froid piquant, qui cingle en poignées d'aiguilles mes poumons, fait de mon nez charmant un bonbon glacé!
COLETTE, Dialog. bêtes, 1905, p.106.
Eau piquante (fam.). Eau gazeuse. Les anciens Ambertois allaient s'égayer et manger des oeufs rouges dans les verts prés de Roddes, près de la fontaine d'eau piquante (POURRAT, Gaspard, 1922, p.49).
Sauce piquante. Sauce très relevée, dont les principaux ingrédients sont le vin blanc, la moutarde, le vinaigre, l'échalote. Un plat de raie et un plat de boeuf à la sauce piquante tenaient les deux bouts (ZOLA, Bonh. dames, 1883, p.551). Les côtelettes à la sauce piquante (T'SERSTEVENS, Itinér. esp., 1933, p.50).
Empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre. Dans la salle où l'on boit, on sent le piquant du vinaigre cuit, versé sur la grillade, et qui mord les feuilles de persil (VALLÈS, J. Vingtras, Enf., 1879, p.145).
C. —[Corresp. à piquer I D]
1. Destiné à irriter, à atteindre l'amour-propre.
a) [Qualifie un écrit, un propos, un comportement] Synon. acerbe, blessant, caustique, mordant. Plaisanterie piquante; article, ton piquant. Sanréal eût bien voulu se fâcher, mais il craignit un mot piquant de Du Poirier (STENDHAL, L. Leuwen, t.2, 1835, p.200).
b) [P. méton., qualifie une pers.] Mme Hocquart est une femme assez piquante, rude, brusque, décisive (CONSTANT, Journaux, 1805, p.201).
2. Qui suscite vivement l'attention, l'intérêt, la réflexion par son aspect curieux, original. Synon. excitant, pétillant, pittoresque, spirituel; anton. fade, morne.
a) [Qualifie un écrit, un propos, un comportement] Narration, révélation piquante; spectacle piquant. Au milieu de ce grand salon aux meubles fanés et aux dorures ternies, ces deux personnages faisaient un aimable et piquant tableau d'intérieur (THEURIET, Mariage Gérard, 1875, p.29). Il sortait de chez M. Sidoine et s'était fait un succès du récit piquant de son entrevue avec le haut fonctionnaire (VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, p.240):
3. ... il lisait des Mercures ou journaux anciens. Il y trouvait diverses anecdotes et circonstances de Beaumarchais. Cette lecture était piquante par l'extrême différence des moeurs, bien que dans des temps si voisins.
LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t.1, 1823, p.882.
Il est piquant de... + inf., que... + subj. Il est amusant, curieux, paradoxal de..., que... La vie n'est ennuyeuse que parce qu'elle finit. Si j'étais éternel, je m'amuserais bien de ce monde; mais il est piquant d'imaginer que les fous et les coquins nous survivent (CONSTANT, Journaux, 1804, p.163). Savez-vous combien il est piquant de tenir en suspens le coeur des jeunes filles, d'irriter leur rivalité (...)? (M. DE GUÉRIN, Poés., 1839, p.49). Il serait piquant que les photographes (...) donnent aux peintres la marche à suivre pour l'assainissement de leur corporation (LHOTE, Peint. d'abord, 1942, p.171).
En partic. Qui présente un caractère léger, grivois. Synon. coquin, croustillant (fam.), salé (fam.). Marguerite de Navarre, pour se désennuyer peut-être de ses poésies chrétiennes, écrivit le piquant Heptameron (SAINTE-BEUVE, Poés., 1828, p.264).
Empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre. Ça ne manque pas de piquant. Son air jeune et spirituel, ses beaux yeux bleus, ses charmants cheveux blonds et cette aisance qui donne tant de piquant à sa pudeur naturelle (DELÉCLUZE, Journal, 1826, p.311). Maintenant que je sais que cette belle fille (...) est à moi, l'aventure a perdu de son piquant (BALZAC, Fille yeux d'or, 1835, p.368). Dès qu'un être n'a plus de piquant pour lui, sa curiosité tombe (MARTIN DU G., Notes Gide, 1951, p.1368).
b) [Qualifie une femme] Une brune piquante. Madame Le Roy, une diablesse de trente-cinq ans, fort piquante et avec des yeux charmants (STENDHAL, H. Brulard, t.1, 1836, p.177). Madame Boucher resta longtemps jolie; elle était assez piquante pour tenter les crayons de La Tour, qui exposa son image au Salon de 1737 (NOLHAC, Boucher, 1907, p.88).
III.Empl. subst. masc.
A. —Partie dure et acérée de la carapace, du corps de certains animaux, ou de la tige, de l'écorce de certains végétaux. Synon. épine, aiguillon. Tuons ces espèces de cochons à piquants longs et durs (MARAN, Batouala, 1921, p.177). Nulle végétation, que celle des nopals —ces paradoxales raquettes vertes, couvertes de piquants venimeux (GIDE, Si le grain, 1924, p.558):
4. Un porc-épic, assez médiocre comme gibier, mais d'une incontestable valeur, grâce aux piquants dont il était hérissé. Ces piquants furent ajustés solidement à l'extrémité des flèches, dont la direction fut assurée par un empennage de plumes de kakatoès.
VERNE, Île myst., 1874, p.117.
P. métaph. La cuisson de tous les piquants de l'imagination en révolte (GOBINEAU, Pléiades, 1874, p.130).
B. —Pointe aiguë (sur un objet, un instrument). Un formidable gourdin fait d'un bois des îles garni dans toute sa longueur de piquants aigus (FLAUB., Champs et grèves, 1848, p.330). Si je touche une étoffe de lin ou une brosse, entre les piquants de la brosse ou les fils du lin, il n'y a pas un néant tactile, mais un espace tactile sans matière, un fond tactile (MERLEAU-PONTY, Phénoménol. perception, 1945, p.365).
REM. Piquot, subst. masc., synon. (supra III A). Le hérisson. Les bohémiens en mangent beaucoup. Ils le passent sur le feu, les «piquots» tombent (RENARD, Journal, 1902, p.741).
Prononc. et Orth.:[], fém. [-]. Ac. 1694, 1718: picquant; dep. 1740: piquant. Étymol. et Hist. I. A. 1. 1372 «projectile quelconque» (Arch. JJ 104 pièce 73 ds DU CANGE, s.v. Picare3); 2. 1416 «pointe d'une plante» (ALAIN CHARTIER, Quatre dames, éd. J. C. Laidlaw, 1895); 3. 1429 «pointe de certains instruments» (Compte de Jeh. Hillaire, Forteresse, XXXIX, Mandem. du 24 fevr., Arch. mun. Orléans ds GDF. Compl.); 4. 1688 «chacune des armes du hérisson» (RICH.). B. 1722 «caractère paradoxal d'une situation» (A. PIRON, Arlequin-Deucalion, p.347). II. 1. 1398 «qui fait une impression vive sur l'organe du goût» (Ménagier de Paris, éd. G. E. Brereton et J. M. Ferrier, p.264, 21); 2. 1480 «mordant (d'une parole)» motz picquans (GUILLAUME COQUILLART, Les Nouveaulx Droitz, 2185, éd. M. J. Freeman, p.237); 3. 1617 «qui produit sur l'épiderme la sensation de piqûres» (A. D'AUBIGNÉ, Faen., III, 7 ds LITTRÉ). Part. prés. subst. et adjectivé de piquer. Fréq. abs. littér.:1033. Fréq. rel. littér.:XIXes.: a) 2581, b) 1365; XXes.: a) 897, b) 918.

piquant, ante [pikɑ̃, ɑ̃t] adj. et n. m.
ÉTYM. V. 1393 (au goût); de piquer.
———
I Adj.
1 (1546). Qui présente une ou plusieurs pointes acérées capables de piquer, percer, blesser. || Les feuilles du houx, du chardon, sont piquantes (→ ci-dessous, II.). || Objets coupants et piquants. Perforant. || Cailloux piquants. Pointu (→ Immersion, cit. 2).
2 Qui donne une sensation de piqûre.
a (Au toucher). || Une barbe piquante (→ Hérisser, cit. 8). || Lainage rêche et piquant. || Un froid piquant (→ Cabine, cit. 2; entretenir, cit. 1). Aigre. || Air (1. Air, cit. 7), vent vif et piquant.
1 Un froid sec, piquant, tonique.
G. Duhamel, Salavin, I, XX.
b (Au goût). || Saveur piquante de certaines épices, du piment, du poivre, de la moutarde. Aigre, cuisant. || Moutarde piquante, extra-forte. || Sauce piquante, cuite, à la moutarde, au vinaigre et aux cornichons, que l'on sert pour accompagner de la viande. || Côtes de porc à la sauce piquante. || Vin piquant. Piqué.(1934). Fam. || Eau piquante. Gazeux.
2 Cette eau-ci lui parut d'une saveur point trop désagréable, un peu piquante (…)
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. V, X, p. 81.
c (À l'odorat). || Odeur piquante de l'ammoniac. Âcre.
3 Qui blesse vivement, pique au vif. || Mot piquant, paroles piquantes. Aigre, aigu, amer, caustique, malicieux, mordant, satirique, vexant. || Trait piquant. Nasarde (vx), 2. pique. || Ton piquant. Acide. || Rendre piquant. Aiguiser (fig.). || Il a été piquant. Acerbe.
3 De mots piquants partout Dorante vous outrage.
Molière, les Femmes savantes, II, 3.
4 (…) le comte avait été, comme les mouches par un jour de grande chaleur, plus piquant, plus acerbe, plus changeant qu'à l'ordinaire.
Balzac, le Lys dans la vallée, Pl., t. VIII, p. 853.
5 Elle gardait contre lui une pensée moins piquante, plus sourde et plus dure.
France, le Lys rouge, VI.
4 Littér. Qui stimule vivement et agréablement l'intérêt, l'attention. || Un assemblage piquant de couleurs, d'objets. Beau, charmant, joli, inattendu, intéressant. || Une beauté piquante. || Charmes (2. Charme, cit. 20) piquants, grâce (cit. 69) piquante. || Femme piquante (→ Enchanteur, cit. 5; négliger, cit. 18). Excitant. || Une petite brune (cit. 3) piquante. || L'espiègle et piquante Nina (→ Fiasco, cit. 1). Mutin.
6 C'était une brune extrêmement piquante, mais dont le bon naturel peint sur son joli visage rendait la vivacité touchante.
Rousseau, les Confessions, II.
7 (…) pour lui une femme jeune et jolie était toujours l'égale d'une autre femme jeune et jolie; seulement la dernière connue lui semblait la plus piquante.
Stendhal, la Chartreuse de Parme, I, VII.
7.1 Vers la fin du siècle, la mode change absolument. Le charme de la femme n'est plus dans les grâces piquantes, mais dans les grâces touchantes.
Ed. et J. de Goncourt, la Femme au XVIIIe siècle, p. 47.
Remarques intéressantes et piquantes. Fin (→ Habile, cit. 13). || Allusions (cit. 2) délicates et piquantes. || Maxime (cit. 9) piquante et ingénieuse. || Des anecdotes piquantes. Amusant, bon, pittoresque (→ Indécent, cit. 3). || Il est piquant de, surprenant, intéressant (→ Entourage, cit.).
N. m. (1835; en peinture, 1762). || Le piquant : caractère piquant. || Femme, beauté qui a du piquant. || Le piquant de l'aventure. Curieux, plaisant. || Le piquant de la préparation (→ Mets, cit. 3). Agrément. || Donner du piquant. Assaisonnement, condiment, sel (fig.); assaisonner, relever.
8 — Ce que je trouve en toi, ma beauté (…)
— Mais dites donc.
— (…) Je ne sais : moins d'uniformité peut-être, plus de piquant dans les manières, un je ne sais quoi qui fait le charme : quelquefois un refus : que sais-je ?
Beaumarchais, le Mariage de Figaro, V, 7.
9 Il tombait une pluie fine et froide, qui ajoutait au piquant de la situation (…)
G. Sand, la Mare au diable, Appendice, II.
———
II N. m. (Un, des piquants).
1 (Déb. XVe; « projectile », v. 1372). Chacune des parties ou excroissances dures et acérées que présentent certains végétaux et certains animaux inférieurs. || Les piquants d'une feuille de houx. || La fleur et la feuille du chardon présentent des piquants. || Piquants des châtaignes, des raquettes de nopal (cit. 2). || Piquants sur une branche, une tige. Aiguillon, épine. || Arbres aux branches armées de piquants. || Piquants des oursins, du porc-épic.
10 La terre où cuisait le hérisson était devenue une poterie, l'Hercule la cassait d'un coup de cognée, et l'animal, dont la peau se détachait avec les piquants, était partagé entre la table.
Ed. de Goncourt, les Frères Zemganno, I.
2 (Déb. XXe). Pointe piquante, acérée, aiguë.
11 Après la grille s'étend un large, un profond saut-de-loup (…) dont les parapets sont hérissés d'arabesques en fer qui présentent leurs innombrables piquants aux malfaiteurs.
Balzac, Une ténébreuse affaire, Pl., t. VII, p. 451.
CONTR. Contondant; fade. — Fadeur.

Encyclopédie Universelle. 2012.