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facétie

facétie [ fasesi ] n. f.
• 1580; facecie fin XVe; lat. facetia, de facetus « bien fait, plaisant »
Plaisanterie burlesque. baliverne, bouffonnerie. Être victime d'une facétie. 2. farce, mystification. « Les filles et les garçons échangent des facéties et des bouts rimés » (Barrès).

facétie nom féminin (latin facetia) Action, parole ou écrit qui a quelque chose de bouffon, de burlesque ; plaisanterie, farce, espièglerie : Dire des facéties.facétie (difficultés) nom féminin (latin facetia) Orthographe et prononciation La finale -tie se prononce [&ph103;&ph93;] (comme dans inertie, minutie, orthodontie, péripétie). Les dérivés facétieux et facétieusement se prononcent également avec le son s. ● facétie (synonymes) nom féminin (latin facetia) Action, parole ou écrit qui a quelque chose de bouffon, de...
Synonymes :
- blague (familier)
- bouffonnerie
- canular (familier)
- espièglerie
- farce
- niche (familier)
- tour

facétie
n. f. Plaisanterie, farce. Faire des facéties.

⇒FACÉTIE, subst. fém.
A.— Plaisanterie d'un comique un peu gros qui se traduit par des gestes, actions ou paroles destinés à faire rire ou à récréer. Ricordi qui était de bonne humeur (...) se livrait à des facéties (...) pour amuser ses filles (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 118).
En partic.
1. [En parlant d'une action] Farce, bon tour. Faire, exécuter des facéties. Une troupe d'excellents automates (...) exécutent mille facéties, enlevant à l'un son chapeau, à l'autre son mouchoir, à la grande joie de la foule indulgente (GAULTIER, Bovarysme, 1902, p. 167).
Par facétie. Par plaisanterie, par goût de la farce. On tirait les sonnettes des maisons, par facétie (FLAUB., Bouvard, t. 2, 1880, p. 34).
2. [En parlant de paroles ou d'écrits]
a) Propos d'un style bouffon, voire grossier, histoire comique. Dire, débiter, échanger des facéties. Réponds-moi de suite et récrée-moi par quelque facétie, drôlerie, plaisanterie, gaillardise (FLAUB., Corresp., 1842, p. 105) :
Apaiser par la gaudriole, les promesses et mille calembours, les pires croquants répulsifs... leur faire en plus bagotter à coups de facéties graveleuses, en termes absolument gratuits, toute cette engeance épuisante, ces sept cents kilos de falbalas!
CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 461.
b) LITT. Écrit de style burlesque d'une gaieté souvent truculente. « Les Facéties » de Voltaire (cf. STENDHAL, Racine et Shakspeare, t. 1, 1823, p. 31). Un recueil nouveau de divertissements de société, facéties et calembours (FRANCE, Bonnard, 1881, p. 271).
B.— Au sing. [Précédé de l'art. déf.] Caractère comique d'une chose. La mort, qui a passé sur ce rire, en a ôté la facétie et n'y a laissé que l'ironie (HUGO, Rhin, 1842, p. 337).
Prononc. et Orth. :[fasesi]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Fin XVe s. plaisantes faceties (G. Tardif d'apr. Delboulle ds DG). Empr. au lat. class. facetia, plus souvent au plur. facetiae, -arum « plaisanterie, finesse ». Fréq. abs. littér. :119.

facétie [fasesi] n. f.
ÉTYM. 1580, facécie, fin XVe; lat. facetia, de facetus « bien fait, plaisant ».
Plaisanterie burlesque, par laquelle on cherche à faire rire. Blague (fam.), plaisanterie; baliverne, bouffonnerie.(Actes). || Les facéties de ce bouffon, de ces clowns sont plus grosses que spirituelles. || Être victime d'une facétie. Farce, mystification, niche, tour. || Faire, échanger (→ Assister, cit. 4), des facéties. || Faire qqch. par facétie.
1 Feu Priam qui n'était pas sot,
Outre mille bonnes parties,
Se plaisait fort en facéties.
Scarron, Virgile travesti, VIII.
(Paroles, écrits). || Dire des facéties.Spécialt. Petit écrit plaisant. || Les Facéties, de Voltaire.
2 Cette comédie est un imbroglio comique où il y a beaucoup de facéties, d'allusions plaisantes, de jeux de mots, de lazzis (…)
Mercure de France, mars 1775, p. 162.
DÉR. Facétieux.

Encyclopédie Universelle. 2012.