1. écoute [ ekut ] n. f.
• XIIe; de écouter
1 ♦ Vx Guetteur, sentinelle.
♢ Mod. (Par appos.) Sœur écoute : religieuse qui accompagne au parloir une religieuse ou une pensionnaire.
2 ♦ (XIVe) Vx Guet, poste de guet.
♢ Loc. Vieilli AUX ÉCOUTES : à un endroit où on peut guetter, écouter (cf. Aux aguets). « Madame Husnugul, qui devait être aux écoutes derrière la porte » (Loti). — Fig. Aux écoutes de (qqn, qqch.) :attentif à.
3 ♦ (1864) Milit. Détection de l'activité ennemie par le son. Poste d'écoute. Appareil d'écoute sous-marine. ⇒ asdic, sonar.
4 ♦ (v. 1915) Action d'écouter (une communication téléphonique, une émission radiophonique, de télévision). Écoutes téléphoniques. Table d'écoute : dispositif permettant la surveillance des communications téléphoniques de qqn. Mettre qqn sur (table d') écoute. Des tables d'écoute. — Indice d'écoute d'une émission de télévision. ⇒ audimat; audimétrie . Émission passant à une heure de grande écoute. ⇒ prime time. Taux d'écoute. ⇒ audience.
♢ Fait d'écouter (un son, une musique). ⇒ audition. Confort d'écoute d'une station de radio, d'une chaîne hi-fi. Restez à l'écoute. « Ici Radio-Paris, ne quittez pas l'écoute » (Sartre).
5 ♦ Action d'écouter (qqn), de prêter attention à ce qu'il dit. « C'est la pureté de cette écoute qui m'est douloureuse » (Barthes). Relations reposant sur l'écoute et la confiance. — Loc. Être à l'écoute de (qqn) : prêter attention à ce qu'il dit, à son comportement. Parents à l'écoute de leurs enfants.
6 ♦ Vén.; Au plur. Oreilles (du sanglier).
écoute 2. écoute [ ekut ] n. f.
• 1165; a. nord. skaut « angle inférieur de la voile », puis « cordage fixé à cet angle »
♦ Mar. Manœuvre, cordage servant à orienter une voile et à l'amarrer à son coin inférieur (point d'écoute) sous le vent. Raidir, larguer une écoute.
● Écoute, écoutez s'emploient pour attirer l'attention de quelqu'un sur ce qu'on va dire ou pour insister sur une opinion qu'on donne.
écoute
n. f.
d1./d Action d'écouter (une émission radiophonique et, par ext., une émission de télévision). être à l'écoute. Heure, moment de grande écoute.
d2./d être aux écoutes: être vigilant; fig., être aux aguets. C'est un inquiet continuellement aux écoutes.
d3./d Action d'écouter à l'insu des interlocuteurs. écoutes téléphoniques.
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écoute
n. f. MAR Cordage assujetti au coin inférieur d'une voile et servant à la border.
I.
⇒ÉCOUTE1, subst. fém.
Domaine de l'ouïe
A.— 1. Fait d'écouter avec attention. L'écoute de l'éveil de la forêt (GONCOURT, Journal, 1893, p. 447) :
• 1. Il est certain que Gide entouré d'intellectuels qui s'écoutent et de jeunes gens qui écoutent mal, s'adressait volontiers à la noble écoute de ma femme.
COCTEAU, Poés. crit. 1, 1959, p. 227.
— Loc. adj., adv., prép.
a) D'écoute. Qui est fait pour l'écoute. Poste d'écoute (cf. infra).
b) À l'écoute, aux écoutes. Très attentif au(x) bruit(s), dans une attitude de vigilance ou de curiosité. Synon. à l'affût, aux aguets. La femme de chambre, aux écoutes ne perdait aucun des bruits légers qui venaient de la chambre (ZOLA, Argent, 1891, p. 226). Les gestes lents d'un voleur aux écoutes (DUHAMEL, Passion J. Pasquier, 1945, p. 71). Voir aguet ex. 21.
c) À l'écoute de, aux écoutes de + subst désignant un inanimé, plus rarement un animé. À l'affût de. Ses amis de Paris [à Arnauld] étaient aux écoutes de son opinion sur toute production nouvelle (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 5, 1859, p. 220). Jos-Mari était désormais à l'écoute de l'être à vaincre (PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p. 254).
2. Spécialement
a) TÉLÉCOMM. Fait d'écouter (ou de surveiller) une émission radiophonique ou une conversation téléphonique. Écoutes téléphoniques; service, table d'écoute; se mettre à l'écoute. Le poste d'écoute T.S.F. ressemble à un laboratoire (SAINT-EXUP., Vol nuit, 1931, p. 131).
— Usuel
♦ Être à l'écoute. Écouter une émission de radio :
• 2. Le 18 juin, parlant à la radio pour la première fois de ma vie et imaginant, non sans vertige, celles et ceux qui étaient à l'écoute, je découvrais quel rôle allait jouer dans notre entreprise la propagande par les ondes.
DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1954, p. 131.
♦ À l'écoute (de). En train d'écouter. À l'écoute (...) d'Europe no 1 (MAURIAC, Le Nouveau Bloc-notes, 1961, p. 347).
b) ART MILIT.
— Vieilli [Dans une guerre de position] Détection par le son du travail de sape de l'ennemi et plus généralement, observation de ses mouvements. Poste d'écoute; faire l'écoute (ESN. Poilu 1919). En sentinelle (...) dans un trou d'écoute que les sapeurs viennent de creuser (BARBUSSE, Feu, 1916, p. 281).
— [Dans une guerre de mouvement] Technique utilisée dans la marine pour détecter les mouvements des bâtiments ennemis, et notamment des sous-marins. Cette terrasse où pendant la guerre était le poste d'écoute des sous-marins allemands (GIRAUDOUX, Bella, 1926, p. 174).
3. P. métaph. ou au fig. Elle [la tête du malade] est ce poste d'écoute et de vigie qu'il sent au sommet de son corps (MERLEAU-PONTY, Phénoménol. perception, 1945, p. 336).
— Usuel. Avoir l'écoute de. Avoir l'oreille de, l'appui de. Il a des chances d'arriver; car il a l'écoute du ministre (ROB. Suppl. 1970).
B.— P. méton.
1. Vieilli
a) En appos. avec valeur d'adj. Sœur écoute. Religieuse accompagnant une autre personne au parloir pour écouter la conversation. Au parloir, en présence de la sœur écoute (SAND, Les Beaux Messieurs de Bois Doré, t. 2, 1858, p. 217). Au Carmel de Versailles (...) les réponses, surveillées par une sœur écoute (ESTAUNIÉ, L'Appel de la route, 1921, p. 70).
b) ARCHIT., souvent au plur. Lieu aménagé dans un bâtiment, permettant d'écouter et de suivre ce qui s'y passe, sans être vu. L'écoute de la chapelle (Ac. 1932). Monsieur de Sainte-Beuve qui était aux écoutes, c'est-à-dire simple assistant dans une espèce de tribune (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, Paris Hachette, t. 4, 1859, p. 569).
— P. compar. Blotti dans mon humide cachette tel un fauve en ses écoutes (MILOSZ, Amour. initiation, 1910, p. 191).
2. VÉN. Écoutes, subst. fém. plur. Oreilles du sanglier.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du XIXe et du XXe s. et DUCHARTRE 1973.
Prononc. et Orth. :[ekut]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. a) Début du XIIe s. escute « personne qui écoute, espion » (Voyage de Charlemagne à Jérusalem, éd. P. Aebischer, 576); b) 1680 sœur écoute (RICH.); 2. a) 1411 « action d'écouter, de faire le guet » (Château-Chinon, Arch. mun. Dijon, B. 453, n° 35 ds GDF. : En faisant les escoutes); b) 1914-16 télécomm. (d'apr. G. ESNAULT, Notes compl. Poilu : Prendre l'écoute); 3. a) 1401 « lieu d'où l'on peut écouter, guérite » (Comptes de la ville d'Amiens ds HAVARD); b) 1690 spéc. « tribune secrète dans un couvent, un collège » (FUR.); c) 1826 milit. « galerie, poste enterré pour espionner l'ennemi » (MOZIN-BIBER); 4. [1632 escoules arg. « oreilles » (CHEREAU, Jargon ds ESN.); 1725 escoutes (GRANDVAL, Vice puni, p. 107)]; 1864 vén. « oreilles du sanglier » (LITTRÉ). Déverbal de écouter. Bbg. Archit. 1972, p. 207.
II.
⇒ÉCOUTE2, subst. fém.
MAR. Cordage fixé à l'angle arrière inférieur d'une voile, pour la maintenir et régler son orientation par rapport au vent. Écoutes de grande voile, grandes écoutes; écoutes de hunier, de perroquet; border, larguer les écoutes (Ac. 1878-1932). Maintenir avec l'écoute la voile orientée (HUGO, Travaill. mer, 1866, p. 137). L'extrémité des écoutes de la voilure est amarrée au pied de ma couchette (AUDIBERTI, Quoat, 1946, 1er tabl., p. 39). V. aussi amure ex 1, 2, 3.
Rem. On rencontre ds la docum. le (quasi-)synon. vx. et rare écouet, subst. masc. Cordage servant à fixer une voile et qui va en diminuant par un bout. Gilliatt avait dans ce hangar de granit tout l'informe bric-à-brac de la tempête mis en ordre. Il y avait le coin des écouets et le coin des écoutes (HUGO, Travaill. mer, 1866, p. 270). Le mot apparaît en 1687 (DESROCHES, Dict. Termes propres de mar.); dér. avec préf. -é, du m. fr. couet « id. » (1382, Comptes du clos des galées de Rouen, 138 ds R. Hist. litt. Fr., t. 8, p. 497), dér. de l'a. fr. coue, v. queue.
Prononc. et Orth. :[ekut]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1155 (WACE, Brut, 11225, éd. I. Arnold : Estuïns ferment et escotes). Empr. à l'a. nord. skaut, « angle, coin; angle inférieur de la voile », puis, p. ext. « câble attaché à cet angle » (DE VRIES Anord., VALKH., p. 122; FALK, p. 64). Cf. all. Schote, angl. sheet, néerl. schoot, suéd. skot.
STAT. — Écoute1 et 2. Fréq. abs. littér. :167.
BBG. — LA LANDELLE (G. de). — Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 232, 233. — VIDOS 1939, p. 303.
1. écoute [ekut] n. f.
ÉTYM. 1411; escute, déb. XIIe, « espion, personne qui guette, écoute »; déverbal de écouter.
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1 Vx (emploi général). Action d'écouter. — REM. Le mot reste rare en emploi général, sauf dans les loc. ci-dessous; on en trouve cependant des exemples littéraires (Goncourt, 1893; Cocteau, in T. L. F.).
2 Spécialt, mod. a (1864, Littré). Milit. Détection de l'activité ennemie par le son. || Poste d'écoute : poste spécialement équipé pour détecter et repérer par le son le travail de mine de l'ennemi, et en général son activité, ses armes, ses communications. || Organiser l'écoute : équiper des postes d'écoute. — Écoute sous-marine, en vue de la recherche des sous-marins. ⇒ Détection; asdic, sonar. — Écoute microphonique. || Écoutes électroniques. || « Un important centre d'écoutes électroniques permet de surveiller les mouvements de la flotte soviétique » (le Monde, 7-8 oct. 1973).
♦ Mar. Détection sonore des mouvements des bâtiments ennemis. — Le fait d'écouter la radio de bord.
0.1 Or, toute la vie, toute la fortune du bateau étaient suspendues à cette écoute perpétuelle qui ne devait laisser fuir ni un point ni un trait émis du large.
Roger Vercel, Remorques, p. 24.
b (V. 1915). Action d'écouter, de recevoir (une émission radiophonique, et, par ext., de télévision). || L'écoute d'une émission par les auditeurs. || Une longue écoute. || Temps d'écoute. || Heures de grande écoute. || Cette émission a une grande écoute, de nombreux auditeurs. || Indice d'écoute. — ☑ Loc. Prendre l'écoute : commencer à écouter, à recevoir un poste émetteur. — Ne quittez pas l'écoute, formule (vieillie) employée pour inciter les auditeurs à continuer l'écoute dans l'attente d'une information importante.
1 En ce qui me concerne, je n'ai pas la chance de « prendre l'écoute » souvent et longtemps; mais, quand il m'arrive de le faire, je m'arrange pour n'être point dérangé, pour tirer tout le parti possible de ma dépense d'attention.
G. Duhamel, Manuel du protestataire, VI, p. 153.
2 Ici Radio-Paris, ne quittez pas l'écoute : dans un instant nous vous transmettrons la traduction française de la première partie du discours du chancelier Hitler.
Sartre, le Sursis, p. 257.
2.1 Dernière soirée à Malagar. Radio. Rien au programme. Rien à espérer que des hasards de l'écoute. Ah ! du Mozart !…
F. Mauriac, Bloc-notes 1952-1957, p. 70.
♦ ☑ À l'écoute. || Être, se mettre, rester à l'écoute. || Être à l'écoute d'un poste, d'un émetteur.
2.2 Ce soir c'est une émission du Poste Parisien : j'imagine les milliers d'auditeurs à l'écoute lorsqu'ils entendirent parler de « la glace qu'il faut casser avec des fers rougis ».
F. Mauriac, Bloc-notes 1952-1957, p. 48.
REM. Pour à l'écoute (de)… au sens de aux écoutes, voir ci-dessous 3.
c (Surtout dans des expressions). Le fait d'écouter (une communication, notamment téléphonique) à l'insu des personnes qui communiquent. || Écoutes téléphoniques : dispositifs permettant la surveillance des communications. — Table d'écoute : dispositif permettant de surveiller les communications. — Mettre qqn, un téléphone, des correspondants sur écoute, sur table d'écoute.
2.3 Et leurs relations avec Mendès-France, que nous appelions entre nous d'un nom de code, Augustin, à cause des écoutes téléphoniques.
Françoise Giroud, Si je mens, 1972, p. 199.
d (XXe; reprise du sens général). Le fait d'écouter, de prêter attention aux sons et de leur attribuer un sens (écoute des paroles) ou une valeur (musique, etc.). ⇒ Audition.
2.4 (…) une faculté d'écoute aussi grande que la parole.
Cocteau, Journal d'un inconnu, p. 139.
2.5 Apprendre un nouveau solfège par des écoutes systématiques d'objets sonores de toute espèce.
Pierre Schaeffer, la Musique concrète, p. 29.
♦ (Psychol.). || Double écoute : méthode d'investigation qui tient compte des données physiques et psychiques du sujet. || La psychosomatique, médecine de la double écoute.
2.6 Nous rejoignons là une formulation à laquelle personnellement je tiens beaucoup et qui est celle de la « double écoute », l'une s'adressant au message de la personnalité, l'autre à celui des organes malades.
♦ (Avec les valeurs psychologiques de écouter, spécialt). Le fait de prêter attention au discours, et, par ext., au comportement signifiant (de qqn).
2.7 Tel est le retentissement : la pratique zélée d'une écoute parfaite : au contraire de l'analyste (et pour cause), loin de « flotter » pendant que l'autre parle, j'écoute complètement, en état de conscience totale : je ne peux m'empêcher de tout entendre, et c'est la pureté de cette écoute qui m'est douloureuse : qui pourrait supporter sans souffrir un sens multiple et cependant purifié de tout « bruit » ?
R. Barthes, Fragments d'un discours amoureux, p. 239.
e Le fait d'être écouté par qqn. ⇒ Oreille (supra cit. 15). ☑ Loc. Avoir l'écoute de : avoir l'oreille, l'appui de… || Il a des chances d'arriver, car il a l'écoute du ministre.
3 ☑ Loc. Aux écoutes (de…). a (De écoute, XIVe, « poste de guet »). Vx. Dans un lieu, à un endroit (dit écoute) où l'on peut guetter l'ennemi.
b Mod. Dans une situation où l'on peut surveiller, entendre par vigilance ou par curiosité. || Être aux écoutes, attentif, vigilant. ⇒ Aguet (aux aguets).
3 Sylvinet n'entendit plus rien que des pas qui s'éloignaient, et, pour n'être point surpris aux écoutes par son frère, qui revenait vers lui, il entra vivement dans le cimetière et le laissa passer.
G. Sand, la Petite Fadette, XXVII, p. 180.
4 De peur de voir reparaître Mme Husnugul, qui devait être aux écoutes derrière la porte seulement poussée, elles n'osaient point se parler (…)
Loti, les Désenchantées, I, III, p. 45.
5 Avec les gestes lents d'un voleur aux écoutes, Joseph Pasquier descendit l'escalier qui conduisait jusque dans les entrailles de la maison.
G. Duhamel, Chronique des Pasquier, X, IV, p. 350.
♦ Aux écoutes de qqn. Par métaphore. || Être aux écoutes de l'actualité, des événements, du monde, de la politique.
6 Jamais mon esprit, étant toujours en transe aux écoutes de l'avenir pour le regard du bien public (…)
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II Par métonymie.
♦ Mod. (par appos.). || Sœur écoute : religieuse qui accompagne au parloir la religieuse ou la pensionnaire qu'on y appelle.
2 (1401). Anciennt. Lieu d'où l'on peut écouter sans être vu (→ aussi, ci-dessus, Aux écoutes). — (1690). Au plur. Tribunes fermées par des jalousies. || Les écoutes d'un couvent.
3 Vx. Ce qui sert à écouter. — N. f. pl. (1864). Vén. Oreilles (du sanglier). || Les écoutes du sanglier.
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HOM. 2. Écoute.
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2. écoute [ekut] n. f.
ÉTYM. 1165; de l'anc. nordique skaut « angle inférieur de la voile »; par ext. « cordage fixé à cet angle ».
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♦ Mar. Manœuvre, cordage servant à orienter une voile et à l'amarrer à son coin inférieur sous le vent qui est le point d'écoute (Gruss). (S'oppose à amure; → Amurer, cit.). || Grandes écoutes. || Écoutes de hunier. || Larguer les écoutes.
1 Aussi, pas une écoute qui ne fut consciencieusement raidie ! Pas une voile qui ne fût vigoureusement étarquée ! Pas une embardée que l'on pût reprocher à l'homme de barre ! On n'eût pas manœuvré plus sévèrement dans une régate du Royal-Yacht-Club.
J. Verne, le Tour du monde en 80 jours, p. 177.
2 Les deux passagers restaient silencieux, tandis que le vieux marin, à travers ses paupières éraillées, cherchait à percer l'opaque brouillard. D'ailleurs, il se tenait prêt à tout événement, et, son écoute à la main, il attendait le vent, prêt à la filer si l'attaque était trop brusque.
J. Verne, le Pays des fourrures, t. I, p. 109.
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HOM. 1. Écoute.
Encyclopédie Universelle. 2012.