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diffamer

diffamer [ difame ] v. tr. <conjug. : 1>
• 1268; lat. diffamare, de fama « renommée »
Chercher à porter atteinte à la réputation, à l'honneur de (qqn). attaquer , calomnier, décrier, discréditer, médire (de). Diffamer un adversaire. Diffamer injustement un honnête homme. Être injustement diffamé. Dr. Commettre une diffamation contre (qqn) en lui imputant un fait déterminé et précis, portant atteinte à son honneur ou à sa considération. ⊗ CONTR. Encenser, exalter, honorer, 1. louer, prôner, vanter.

diffamer verbe transitif (bas latin diffamare, de fama, réputation) Chercher à perdre quelqu'un de réputation en lui imputant un fait qui porte atteinte à son honneur, à sa considération. ● diffamer (synonymes) verbe transitif (bas latin diffamare, de fama, réputation) Chercher à perdre quelqu'un de réputation en lui imputant un...
Synonymes :
- calomnier
- déchirer
- décrier
- dénigrer
- discréditer
- éreinter (familier)
- médire
- noircir
- vilipender
Contraires :
- célébrer
- encenser
- exalter
- glorifier
- louer
- vanter

diffamer
v. tr. Attaquer l'honneur, la réputation de. Diffamer ses adversaires.

⇒DIFFAMER, verbe trans.
Chercher à porter atteinte à la réputation ou à l'honneur de quelqu'un par des écrits ou des paroles. Diffamer les gens de bien, diffamer qqn aux yeux du public :
... de soi-disant amis, qui, jaloux de me voir marcher seul dans une route nouvelle, tout en paraissant s'occuper beaucoup à me rendre heureux, ne s'occupaient en effet qu'à me rendre ridicule, et commencèrent par travailler à l'avilir, pour parvenir dans la suite à me diffamer.
GUÉHENNO, Jean-Jacques, 1950, p. 36.
Emploi pronom.
réfl. Ce monde a trouvé le moyen de se diffamer (CLAUDEL, Ville, 1893, p. 373).
réciproque. À la ville, c'étaient les toilettes provinciales des dames, leurs chuchotements, leurs médisances et cancans apportés en pleine église comme en un lieu destiné à s'observer et à se diffamer les unes les autres (SAND, Hist. vie, t. 5, 1855, p. 312).
Prononc. et Orth. :[difame] ou [-], (je) diffame [difa()m]. La majorité des dict. prononce [a] ant. Pt ROB. note [] post. comme 2e var., WARN. 1968 comme 1re var. D'apr. LITTRÉ il conviendrait de prononcer [] et d'écrire -â-; si on ne le fait pas, c'est par confusion avec affamer. Pour DUPRÉ 1972, p. 695, au contraire, c'est le -â- de infâme, dû à un allongement expressif, qui est anormal. Il souligne qu'en principe on ne prononce que [f] simple mais, par souci d'expressivité, LAND. 1834, LITTRÉ et DG transcrivent [ff] double. Cf. aussi ROUSS.-LACL. 1927, pp. 173-174, pour lequel le mot fait partie de ceux où le redoublement de la consonne est le plus gén. marqué et qui, s'il n'est pas exagéré, n'a rien de choquant. Le verbe est admis ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1160 « ternir la réputation de, déshonorer (quelqu'un) » (Enéas, 1579 ds T.-L. : Molt est la dame defamee). Empr. au lat. impérial diffamare (disfama) « divulguer; répandre le mauvais bruit que; diffamer ». Fréq. abs. littér. :32.

diffamer [difame] v. tr.
ÉTYM. V. 1160; lat. diffamare, de dis- marquant la dispersion, et fama « renommée ».
Chercher à porter atteinte à la réputation, à l'honneur de (qqn). Attaquer, calomnier, déchirer (fig.), décrier (cit. 4), discréditer, médire (de); flétrir, salir, ternir (la réputation, l'honneur de); nuire (à). || Diffamer un adversaire. || Diffamer injustement un honnête homme. || Diffamer qqn hypocritement, perfidement. → Adresse, cit. 11.
0 Le mépris qu'on doit à quiconque se cache d'un homme pour le diffamer (…)
Rousseau, Correspondance, t. II, p. 125, in Littré.
Dr. Commettre une diffamation en imputant à qqn un fait vrai ou faux.
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diffamé, ée p. p. adj.
1 Personne, réputation diffamée.
2 (1690). Blason. Se dit des armes auxquelles certaines pièces honorables ont été enlevées, ou auxquelles on a ajouté quelque pièce déshonorante. Il se dit aussi des animaux héraldiques privés de leur queue. || Lion diffamé (→ Morné).
tableau Termes de blason.
CONTR. Encenser, exalter, honorer, louer, prôner, vanter.
DÉR. Diffamant, diffamateur, diffamatoire.

Encyclopédie Universelle. 2012.