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calé

1. cale [ kal ] n. f.
XIIIe; de 1. caler
1Espace situé entre le pont et le fond d'un navire. Le fond de la cale. sentine. Mettre la cargaison dans la cale, à fond de cale. « je me cachai à fond de cale d'un bâtiment marchand » (Vigny). Compartiment de la cale. Cale avant, arrière. Cale à charbon. soute.
Loc. fig. et fam. Être à fond de cale, dépourvu d'argent (cf. Être à sec).
2(1694) Partie en pente d'un quai. Cale de chargement, de déchargement, de halage.
3(1751) Plan incliné servant à la construction, à la réparation des navires. Cale sèche, cale de radoub, pour mettre le navire à sec, réparer la coque. ⇒ bassin, ber, forme. Mettre un navire en cale.
⊗ HOM. Cal. cale 2. cale [ kal ] n. f.
• 1611; all. Keil « coin »
Ce que l'on place sous un objet pour lui donner de l'aplomb, pour le mettre de niveau ou pour l'empêcher de bouger. coin. Mettre une cale à un meuble bancal. Glisser, mettre une cale derrière les roues d'un véhicule, pour le maintenir immobile. — Mécan. Pièce de métal pour maintenir un écartement, remplir un vide. Métrol. Cale d'épaisseur : pièce métallique à faces planes et parallèles d'épaisseur calibrée pour servir de jauge d'épaisseur.

cale nom féminin (allemand Keil, cale) Objet quelconque que l'on place sous un autre ou contre un autre pour le maintenir d'aplomb ou dans une certaine position. Petite lame d'acier que l'on interpose entre le champignon ou le patin d'un rail et l'éclisse, destinée à compenser l'usure produite, pour assurer une plus grande rigidité de l'ensemble du joint. ● cale (expressions) nom féminin (allemand Keil, cale) Cale à plaquer, forme en bois, plâtre, métal ou plastique, servant en ébénisterie au maintien de la pression lors du plaquage. (Une cale chauffante permet, en outre, la prise à chaud du collage.) Cale à poncer, petite forme revêtue sur son profil d'abrasif à poncer. Cale étalon, pièce métallique à faces bien planes et parallèles qui sert d'étalon d'épaisseur. (On utilise généralement des jeux de cales que l'on peut superposer pour réaliser des épaisseurs variées.) ● cale (homonymes) nom féminin (allemand Keil, cale) cal nom masculin cale forme conjuguée du verbe caler calent forme conjuguée du verbe caler cales forme conjuguée du verbe calercale nom féminin (de caler) Dans un navire, volume compris entre le pont et le fond, destiné à recevoir la cargaison. Partie inclinée d'un quai, ménagée dans les ports à marée pour faciliter l'embarquement ou le débarquement à tout instant. Ensemble de la flotte de transport de marchandises disponible pour des chargements. ● cale (expressions) nom féminin (de caler) Cale de construction ou de lancement, plan incliné sur lequel on construit les navires de faible ou de moyen tonnage. Cale d'abordage ou d'accostage, plan incliné de la berge d'une voie navigable permettant l'accostage d'un bâtiment. Cale de halage, engin de radoub comportant un plan incliné muni de rails sur lesquels roule un ber supportant le navire à réparer. (Utilisées pour de petits navires d'un port en lourd généralement inférieur à 5 000 t, les cales de halage sont de deux types : les cales en long, normales à la rive, et les cales en travers, parallèles à la rive.) Cale de radoub ou cale sèche, synonyme de forme de radoub. Entrer à cale sèche, pour un navire, être mis à sec pour réparation. Familier. Être à fond de cale, être sans ressources, dans la misère. ● cale (homonymes) nom féminin (de caler) cal nom masculin cale forme conjuguée du verbe caler calent forme conjuguée du verbe caler cales forme conjuguée du verbe calercale (synonymes) nom féminin (de caler) Cale de halage
Synonymes :
- slip-way

cale
n. f.
d1./d Partie du navire située sous le pont le plus bas. Arrimer le fret dans la cale, à fond de cale.
Compartiment dans cette partie. Cale à charbon.
d2./d Cale sèche, cale de radoub: fosse étanche, communiquant avec la mer par des portes, qui sert à mettre les navires à sec.
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cale
n. f. Ce qui sert à caler, à maintenir d'aplomb ou à immobiliser quelque chose.
SPORT Cale de départ: Syn. (off. recommandé) de starting-block.

I.
⇒CALE1, subst. fém.
I.— A.— Vx. Action d'immerger.
CODE PÉNAL MAR. Châtiment (supprimé en 1848) qui consistait à attacher un matelot à la grande vergue et à le plonger plusieurs fois dans la mer. Donner la cale; il a été condamné à la cale (Ac. 1798-1878). Le châtiment de la cale qu'on inflige aux matelots (CHAMFORT, Caractères et anecdotes, 1794, p. 91).
P. ext. Donner la cale. Plaisanterie qui consiste à décrocher un hamac en faisant tomber la personne qui s'y trouve.
Rem. Attesté ds Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop., QUILLET 1965.
B.— P. méton. Ce qui sert à immerger.
PÊCHE. ,,Plomb fixé au-dessus de l'hameçon sur une ligne servant à pêcher la morue. Au plur. cales. Plombs fixés au bas d'un filet et qui maintiennent celui-ci sur le fond`` (GRUSS 1952).
Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, Lar. 19e, DG, GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill., QUILLET 1965.
II.— MARINE
A.— Partie la plus basse à l'intérieur de la partie immergée d'un navire. Cale à marchandises, à bagages; fond de cale; décharger la cale d'un navire :
1. Dans l'antre [du sinistre vaisseau] d'où sortait son vaste mouvement
Au fond d'une fournaise on voyait vaguement
Des êtres ténébreux marcher dans des nuées
D'étincelles, parmi les braises remuées;
Et pour âme il avait dans sa cale un enfer.
HUGO, La Légende des siècles, t. 2, 1859, p. 807.
En partic.
1. Compartiment situé sous le pont et destiné à emmagasiner la cargaison (d'apr. LE CLÈRE 1960) :
2. Des files de nègres, sur la rive, trimaient à la chicotte, en train de décharger, cale après cale, les bateaux jamais vides, ...
CÉLINE, Voyage au bout de la nuit, 1932, p. 162.
P. ext. [En parlant d'un avion] Cale à bagages :
3. Les avions pour passagers présentent une plus grande envergure. Le Caudron 180 : (...). Il comporte une cabine pour 10 passagers, un lavabo, une cale à bagages.
A. ALBITRECCIA, Ce qu'il faut connaître des grands moy. de transp., 1931, p. 135.
2. Réduit où l'on enferme les marins punis. Quand je suis sorti, Olready faisait vingt-deux jours de cale (E. et J. DE GONCOURT, Journal, 1872, p. 869).
P. anal. :
4. Il [le pion] m'a mis aux arrêts; — il m'a enfermé lui-même dans une étude vide, ... Dans une fente, un livre : (...) Robinson Crusoe (...) je suis resté penché sur les chapitres sans lever la tête, ... La faim me vient : j'ai très faim. Vais-je être réduit à manger ces rats que j'entends dans la cale de l'étude?
J. VALLÈS, Jacques Vingtras, L'Enfant, 1879, p. 114.
3. Loc. À fond de cale. Au fond de la cale. On mit les prisonniers à fond de cale (Ac. 1835-78). ... les pauvres bougres qui ramaient à fond de cale (MILLE, Barnavaux et quelques femmes..., 1908, p. 309).
P. métaph. :
5. On imagine très bien, dans cette famille si ancienne, un grand seigneur blond doré, intelligent, doué de tous les prestiges et recélant à fond de cale un goût secret, ignoré de tous, pour les nègres.
PROUST, Le Temps retrouvé, 1922, p. 705.
Pop., fam. Être à fond de cale. Être à bout de ressources.
B.— CONSTR. MAR.
1. Quai incliné construit en partie sous l'eau et qui permet le chargement et le déchargement. Cale du port. Au milieu de ce tumulte, René, escorté d'un détachement de soldats de marine, débarque à la cale du port (CHATEAUBRIAND, Les Natchez, 1826, p. 354) :
6. ... je me suis senti soudain un incroyable vague à l'âme. Goût d'une ville d'Asie, dévalant sur les eaux dans le fouillis de ses jonques, comme la cale d'un port dans sa crème de bouchons et de bois flottés, ...
GRACQ, Un Beau ténébreux, 1945, p. 39.
2. Chantier en plan incliné pour la construction et le lancement d'un bateau, ou sa mise à sec en vue de sa réparation. Cale de construction, de lancement, de halage, de radoub; cale sèche (cf. A. ALBITRECCIA, Ce qu'il faut connaître des grands moy. de transp., 1931, p. 121 et H. LE MASSON, La Mar., 1951, p. 92) :
7. ... au bout de huit mois de séjour à la mer, un navire en fer peut perdre le tiers de sa vitesse. Il doit donc passer en cale sèche tous les huit mois pour être gratté et repeint, ...
M. BENOIST, F. PETTIER, Les Transp. mar., 1961, p. 82.
Prononc. et Orth. :[kal]. Ds Ac. 1694-1932. Homon. cal. Étymol. et Hist. A. Mar. [Début XIIIe s. El fonz de cale (Folie Tristan de Berne, éd. E. Hoepffner, 373); cependant cale est une correction pour fale, proposée par A. Tobler ds Z. rom. Philol., t. 11, 1888, p. 279, suivie par GDF. et T.-L., contestée par J. Bédier, éd. Folie Tristan, note au vers 375, B. E. Vidos ds Z. fr. Spr. Lit., t. 57, 1933, pp. 2-4 et par J. Horrent ds Le Moyen Âge, t. 42, 1946, pp. 60-65 qui reconnaît cependant la difficulté de trouver un sens plausible à fale « gosier, jabot, estomac, poitrine » dans le passage de la Folie Tristan]; 1671 [et non 1606] (POMEY). B. 1694 (CORNEILLE : ... cale ... lieu fait en talus, où l'on monte, et d'où l'on descend sans marche); 1700 mar. « partie inclinée d'un quai, destinée à faciliter l'embarquement ou le débarquement des marchandises » (cité ds Nouv. archives de l'art. fr., 1922, 13 ds IGLF Techn.). Déverbal de caler1 « descendre, s'enfoncer » [on descend les marchandises dans la cale]; l'hyp. d'un intermédiaire prov. calo, déverbal de calar « abaisser », v. caler1 (Vidos, loc. cit., p. 2; FEW t. 2, 1, p. 61b, note 2; BL.-W.5) est possible, bien que le subst. prov. ne semble pas attesté aux sens A et B av. MISTRAL; celle d'un intermédiaire ital. (EWFS2; DEI) semble à écarter, cala, non attesté dans ces mêmes sens av. Carena [1778-1849] ds BATT., étant lui-même un gallicisme d'apr. Vidos, loc. cit. Bbg. GOTTSCH. Redens. 1930, p. 263.
II.
⇒CALE2, subst. fém.
Morceau de bois, de fer, etc., qu'on place sous ou contre un objet quelconque, afin de le mettre d'aplomb ou de l'immobiliser. Mettre une cale sous un meuble, sous les roues d'un véhicule; mettre une automobile sur cales :
... il [le Directeur] se contentait, à cause de moi, d'inspecter de loin si tout allait bien, et d'un regard, de faire mettre une cale sous un pied de la table qui n'était pas d'aplomb.
PROUST, Sodome et Gomorrhe, 1922, p. 1084.
Arg. Se lester la cale. ,,Boire et manger`` (FRANCE 1907).
Prononc. et Orth. :[kal]. Ds Ac. 1718-1932. Homon. cal. Étymol. et Hist. 1611 (COTGR.). Prob. empr. à l'all. Keil « coin, cale » (Brüch ds Z. rom. Philol., t. 38, p. 697; FEW t. 16, p. 311; BL.-W.5), peut-être par l'intermédiaire du mosellan [dial. germ. de Moselle] kall où la diphtongue a été réduite à la voyelle a (FEW). — L'hyp. d'une dér. régr. de caler2 (REW3, n° 4686a; J. Hubschmid ds Vox rom., t. 8, 1945-46, p. 136, note 3; EWFS2) fait difficulté du point de vue chronol.; v. ds FEW, loc. cit., p. 313a, note 6, la réfutation des arguments de Hubschmid. Bbg. COLOMB. 1952/53, pp. 240-241. — Termes techn. fr. 1972, p. 128.
III.
⇒CALE3, subst. fém.
Vx. ,,Coiffure de femme ou d'homme, petit bonnet à brides; au XVIe, ce bonnet se porta sans brides`` (LELOIR 1961).
Prononc. et Orth. :[kal]. Ds Ac. 1694-1740. Homon. cal. Étymol. et Hist. XIIe s. « filet pour retenir les cheveux, sorte de coiffe » (ADAM DU PETIT PONT, De utensilibus..., 91, 32 ds T.-L.); 1374 « sorte de bonnet » (OL. DE LA MARCHE, Mém., t. I, ch. 1, p. 194 ds GDF. Compl.); RICH. 1680 note ,,ces sortes de cales commencent à n'être plus en usage``. Terme du nord-est du domaine gallo-rom. (Champagne, Bourgogne, Franche-Comté, FEW t. 17, p. 79a), d'orig. obsc.; — soit dér. régr. de calotte (REW3, n° 1536; EWFS2), bien que cette hyp. fasse difficulté des points de vue chronol. et géogr.; — soit issu par métonymie de l'a. fr. écale au sens de « brou, enveloppe extérieure de la noix » (FEW, loc. cit.; v. aussi Spitzer ds Z. rom. Philol., t. 43, 1923, p. 341), v. écale; dans cette seconde hyp., calotte serait ou bien dér. de cale, ou bien un mot différent. Bbg. RIGAUD (A.). La Vraie Cour des Miracles. Vie Lang. 1969, p. 336 (s.v. calle). — SAIN. Sources t. 1 1972 [1925], p. 6, 146, 199; t. 2 1972 [1925], p. 239; t. 3 1972 [1930], p. 108.
IV.
⇒CALE4, subst. fém.
Vx. ,,Abri entre deux pointes de terre ou de rocher`` (Ac. 1798-1878). Le vaisseau battu de la tempête se sauva dans une cale (Ac. 1798-1878). Synon. mod. crique.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du XIXe siècle.
Prononc. et Orth. :[kal]. Ds Ac. 1694-1878. Homon. cal. Étymol. et Hist. 1606 « abri naturel, petit port » (NICOT), qualifié de ,,vx`` par Ac. 1835. Empr. à l'a. prov. cala de même sens (DEUDES DE PRADES, Poëme sur les Vertus, XIIIe s. ds RAYN.) qui remonte lui-même à la base préindo-européenne cala, v. calanque.
STAT. — Cale1, 2, 3 et 4. Fréq. abs. littér. :211. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 239, b) 381; XXe s. : a) 310, b) 293.

1. cale [kal] n. f.
ÉTYM. Déb. XIIIe; de 1. caler; le sens « action d'immerger », mentionné par le T. L. F., semble fictif, mais le sens 3. correspond bien à « action de caler ».
1 Espace situé entre le pont et le vaigrage de fond d'un navire. || Le fond de la cale. Sentine. || Les baux, les barrots, les étais d'une cale. || La cale est destinée à recevoir la cargaison. || Mettre, arrimer des marchandises dans la cale.Le fond de la cale. || À fond de cale (→ ci-dessous, 2.) : au fond de la cale.Cale remplie d'eau. || Eau de cale.Passager de cale : passager clandestin.
1 (…) je me cachai à fond de cale d'un bâtiment marchand qui partait pour les Indes (…)
A. de Vigny, Servitude et grandeur militaires, I, V, p. 69.
2 Par le panneau de la cale, on ne voyait plus descendre la lueur grise du jour (…)
Loti, Mon frère Yves, VI, p. 31.
3 La grue de l'Asie (un navire) va cueillir à fond de cale les caisses qu'elle enlève dans un filet à larges mailles, puis déverse dans le chaland transbordeur.
Gide, Voyage au Congo, in Souvenirs, Pl., p. 688.
Compartiment de la cale. || La cale avant, arrière. || Un navire à quatre cales.
Par ext. (en parlant d'un avion). || Cale à bagages. Soute.
Cale à eau, servant de réservoir. Caisse. || Cale à charbon. Soute.
2 Loc. fig. Être à fond de cale, dépourvu d'argent, de ressources.
3 Loc., vx (cale semble être ici un déverbal de 1. caler, I., 1.). Supplice de la cale, qui consistait à suspendre un homme à bout de vergue et à le laisser tomber à la mer plusieurs fois de suite.
Prendre la cale, « se dit d'une embarcation suspendue verticale (…) par suite du décrochage d'un des palans qui la soutiennent » (Gruss).
CONTR. Pont.
DÉR. Calier.
HOM. Cal, 2. cale, 3. cale, 4. cale, 5. cale, formes des v. 1. caler, 2. caler.
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2. cale [kal] n. f.
ÉTYM. 1694; provençal calo « quai en pente », ou déverbal de 1. caler comme le précédent.
Techn. (marine).
1 Partie en pente d'un quai. || Cale de chargement, de déchargement, de halage. || Mettre des marchandises sur la cale.
2 (1751). Plus cour. Plan incliné servant à la construction, à la réparation des navires. || Cale sèche, cale flottante, cale de radoub. Bassin (de radoub). || Cale de construction, de lancement. || Cale couverte. || Cale d'échouage.
En cale. || Mettre un navire en cale. || Navire qui entre en cale sèche.
COMP. Avant-cale.
HOM. Cal, 1. cale, 3. cale, 4. cale, 5. cale, formes des v. 1. caler, 2. caler.
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3. cale [kal] n. f.
ÉTYM. 1611; all. Keil « coin »; P. Guiraud évoque un sens dérivé de cale « écaille ».
Ce que l'on place sous un objet pour lui donner de l'aplomb, de l'assiette, pour le mettre de niveau. || Cale en forme de coin. || Mettre une cale à un meuble boiteux. || Mettre une cale derrière les roues d'un véhicule pour le maintenir immobile.
0 Pour pouvoir sans cesse surveiller la cour, (Nestor) avait même surélevé son pupitre avec des petites cales de bois et remplacé par un verre ordinaire l'un des petits carreaux de verre dépoli dont toutes les fenêtres de classes étaient garnies.
M. Tournier, le Roi des Aulnes, p. 36.
Mécan. Pièce pour maintenir un écartement, remplir un vide.
(1939). Sports. || Cale de départ : butoir, starting-block.
DÉR. 2. Caler, 1. calot.
HOM. Cal, 1. cale, 2. cale, 4. cale, 5. cale; formes des v. 1. caler, 2. caler.
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4. cale [kal] n. f.
ÉTYM. XIIe; orig. obscure (→ 2. Calot); p.-ê. dér. régressif de calotte, ou de l'anc. franç. écale, de cale « coquille », du lat. callum « peau dure », selon l'hypothèse de P. Guiraud.
Vieux.
1 Coiffure de femme, emboîtant le crâne, et portée seule ou sous le chapeau.
2 (XVIIe). Béguin blanc porté par les servantes.
DÉR. 2. Calot, calotte.
HOM. Cal, 1. cale, 2. cale, 3. cale, 5. cale; formes des v. 1. caler, 2. caler.
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5. cale [kal] n. f.
ÉTYM. 1606; anc. provençal cala. → Calanque.
Vx. (Mar.). Crique, abri.
HOM. Cal, 1. cale, 2. cale, 3. cale, 4. cale; formes des v. 1. caler, 2. caler.

Encyclopédie Universelle. 2012.