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antisepsie

antisepsie [ ɑ̃tisɛpsi ] n. f.
• 1880; de antiseptique, d'apr. le gr. sêpsis « putréfaction »
Ensemble des méthodes destinées à prévenir ou combattre l'infection en détruisant des microbes qui existent à la surface ou à l'intérieur des organismes vivants. Antisepsie et asepsie.

antisepsie nom féminin Ensemble des procédés employés pour lutter contre l'infection microbienne de surface. ● antisepsie (difficultés) nom féminin Sens Ne pas confondre ces deux mots. 1. Antisepsie = ensemble des méthodes qui visent à combattre les infections en détruisant les microbes introduits dans l'organisme. 2. Asepsie = absence de tout germe infectieux. Opérer sous une rigoureuse asepsie. Remarque On reconnaît les préfixes anti- (opposition à, action contre) et a- (absence de). → antisepsie ● antisepsie (synonymes) nom féminin Ensemble des procédés employés pour lutter contre l'infection microbienne de...
Synonymes :
- asepsie
- désinfection

antisepsie
n. f. MED Ensemble des méthodes de destruction des bactéries.

⇒ANTISEPSIE, subst. fém.
MÉD. Méthode thérapeutique consistant à utiliser les antiseptiques (cf. antiseptique A) :
1. Le traitement prophylactique se divise en deux parties essentielles : l'antisepsie et la désinfection.
1. L'antisepsie. — Comme l'indique son nom, elle forme la base de la lutte contre les microbes. Dès que ceux-ci ont pénétré dans l'organisme par les voies naturelles (bouche, anus, vagin ou fosses nasales), il faut les attaquer avec des médicaments dont la nature ou les propriétés les feront disparaître ou les tueront.
2. La désinfection. — La désinfection s'entend aussi de la lutte contre les agents microbiens, mais lorsque ceux-ci existent dans le milieu extérieur.
E. GARCIN, Guide vétérinaire, 1944, p. 11.
2. La notion de stérilisation microbienne est à l'origine de l'antisepsie, puis de l'asepsie, qui ont apporté une révolution non seulement dans la chirurgie et l'obstétrique, mais dans tous les domaines de la médecine. L'antisepsie avait été entrevue en 1847 par un assistant hongrois de la maternité de Vienne, Ignace-Philippe Semmelweis, (...). Vingt ans après, elle eut pour principal promoteur le chirurgien anglais Joseph Lister, qui fut l'admirateur et l'ami de Pasteur et qui n'a cessé de lui rendre hommage...
M. BARIÉTY, Ch. COURY, Hist. de la méd., 1963, p. 714.
Rem. L'antisepsie se distingue de l'asepsie, qui vise seulement à prévenir l'infection dans un organisme vivant (par des moyens non médicamentaux : emploi d'instruments désinfectés, etc.).
Antisepsie physiologique de l'organisme ou auto-antisepsie. ,,Ensemble des moyens dont dispose l'organisme, à l'état physiologique, pour lutter contre les microbes qui sont en contact avec le revêtement cutané ou muqueux (appareils digestif, respiratoire, etc.).`` (GARNIER-DEL. 1958); cf. également Méd. Biol. t. 1 1970).
PRONONC. ET ORTH. :[]. Antisepsie s'écrit except. antiseptie. Cf. GUÉRIN 1892, GARCIN, Guide vétérinaire, 1944, p. 121 (où le mot est d'ailleurs utilisé dans le sens de asepsie) et DUB.
ÉTYMOL. ET HIST. — 1865 subst. masc. (LITTRÉ-ROBIN, Addenda : Antisepsie. Emploi des moyens antiseptiques); av. 1892 subst. fém. (A. Dubrujeaud ds GUÉRIN).
Composé du gr. « contre » et de « putréfaction » (Aristote ds BAILLY), cf. l'angl. antisepsis terme de chir. « id. » attesté dep. 1875 (H. WOOD, Therap. 1879, 532 ds NED).
STAT. — Fréq. abs. littér. :3.
BBG. — BONV. 1969. — COLIN 1971. — GARNIER-DEL. 1961 [1958]. — Lar. méd. 1970. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — Méd. 1966. — Méd. Biol. t. 1 1970. — MONT. 1967. — REY-COTTEZ 1970, t. 38, p. 357. — SPR. 1967.

antisepsie [ɑ̃tisɛpsi] n. f.
ÉTYM. 1880, in D. D. L.; n. m., 1865; de antiseptique, d'après le grec sêpsis « putréfaction ».
Méd. et cour. Ensemble des procédés employés pour prévenir ou combattre l'infection en détruisant des microbes qui existent à la surface ou à l'intérieur des organismes vivants. || Antisepsie et asepsie. || C'est aux découvertes de Pasteur et de Lister que nous devons l'antisepsie.
0 Il (Pasteur) voyait en chacun d'eux (ces petits détails) une application des principes rigoureux qui devaient transformer la chimie, la médecine et l'hygiène.
La mise en état de défense contre les microbes, grâce aux substances qui les tuent ou empêchent leur développement, telles que l'acide phénique, le sublimé, l'iodoforme, le salol, etc… : tout ce qui constitue l'antisepsie; puis, autre progrès, issu du premier, l'obstacle opposé à l'arrivée des microbes et des germes par la désinfection complète, la propreté absolue des instruments et des mains, de tout ce qui doit entrer en contact avec le blessé ou l'opéré, en un mot l'asepsie : combien d'existences humaines devaient être sauvées par ces applications d'une même méthode !
R. Vallery-Radot, la Vie de Pasteur, IX, p. 362.
tableau Lexique de la chirurgie.

Encyclopédie Universelle. 2012.