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asepsie

asepsie [ asɛpsi ] n. f.
• 1888; de 2. a- et gr. sêptos « qui engendre la putréfaction »
Méd.
1Méthode préventive qui s'oppose aux infections en empêchant, par des moyens appropriés, l'introduction de microbes dans l'organisme. antisepsie, désinfection, pasteurisation, prophylaxie, stérilisation.
2Absence d'agents microbiens.
⊗ CONTR. Contamination.

asepsie nom féminin Absence de germes microbiens susceptibles de causer une infection. ● asepsie (difficultés) nom féminin Sens Ne pas confondre ces deux mots. 1. Antisepsie = ensemble des méthodes qui visent à combattre les infections en détruisant les microbes introduits dans l'organisme. 2. Asepsie = absence de tout germe infectieux. Opérer sous une rigoureuse asepsie. Remarque On reconnaît les préfixes anti- (opposition à, action contre) et a- (absence de). ● asepsie (synonymes) nom féminin Absence de germes microbiens susceptibles de causer une infection.
Synonymes :
- désinfection
- pasteurisation
- stérilisation

asepsie
n. f. MED
d1./d Absence de tout germe microbien.
d2./d Destruction des micro-organismes par stérilisation.
|| Ensemble des procédés utilisés dans ce but.

⇒ASEPSIE, subst. fém.
MÉDECINE
A.— Ensemble de mesures préventives (désinfection, stérilisation, etc.) devant écarter tout microbe. Synon. pasteurisation :
1. Dans le monde entier, l'utilisation des vaccins, de l'asepsie, la découverte au cours de la deuxième guerre mondiale des antibiotiques, puis de la cortisone (1946), la mise au point de procédés chimiques comme le DDT (1939) permettant d'atteindre la cause même des maladies contagieuses, ont provoqué un changement radical qui explique l'accroissement massif de la population.
J.-A. LESOURD, C. GÉRARD, Hist. écon., XIXe et XXe s., t. 2, 1966, p. 488.
B.— État de ce qui est aseptique, exempt de tout germe infectieux.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. à partir de GUÉRIN 1892.
Au fig. Asepsie morale :
2. ... l'opération surréaliste n'a chance d'être menée à bien que si elle s'effectue dans des conditions d'asepsie morale dont il est encore très peu d'hommes à vouloir entendre parler. Sans elles il est pourtant impossible d'arrêter ce cancer de l'esprit...
BRETON, Les Manifestes du Surréalisme, 1930, p. 182.
Rem. L'emploi fig. est limité au champ sém. du domaine moral ou psychol. (cf. aseptique).
PRONONC. :[]. Enq. :/asepsi/.
ÉTYMOL. ET HIST. — Av. 1890 méd. (Lar. 19e Suppl.).
Composé du rad. du gr. « qui engendre la putréfaction », préf. a-2, suff. -ie; aseptie devenu asepsie par suite de la prononciation.
STAT. — Fréq. abs. littér. :10.
BBG. — BONV. 1969. — GARNIER-DEL. 1961 [1958]. — Lar. méd. 1970. — Lar. mén. 1926. — LITTRÉ-ROBIN 1965. — Méd. 1966. — Méd. Biol. t. 1 1970. — MONT. 1967. — SPR. 1967.

asepsie [asɛpsi] n. f.
ÉTYM. Av. 1890; de 2. a-, grec sêptos « qui engendre la putréfaction », et -ie.
1 Méd. Méthode préventive qui s'oppose aux infections en empêchant, par des moyens appropriés, l'introduction de microbes dans l'organisme. Antisepsie (cit.), désinfection, pasteurisation, prophylaxie, stérilisation.
1 (L'asepsie) a pris naissance en France, où M. le professeur Terrier a été le premier à en poser les règles et à en indiquer les avantages (« Revue de Chirurgie », 1888).
P. Poiré, Dict. des sciences.
2 (L'asepsie) diffère de l'antisepsie prophylactique en ce qu'elle n'emploie pas d'agents thérapeutiques.
M. Garnier et V. Delamare, Dict. des termes techniques de médecine, 15e éd.
tableau Lexique de la chirurgie.
2 Méd. Absence de tout germe microbien.
3 Fig. || « Asepsie morale » (A. Breton, in T. L. F.).

Encyclopédie Universelle. 2012.