vrombir [ vrɔ̃bir ] v. intr. <conjug. : 2>
• 1883; onomat., cf. vroum
♦ Produire un son vibré, par un mouvement périodique rapide. ⇒ bourdonner. « des essaims de mouches bleues vrombissaient furieusement » ( Tournier). Moteur qui vrombit. ⇒ ronfler.
● vrombir verbe intransitif (onomatopée) Produire un ronflement vibrant, caractéristique d'objets en rotation rapide. ● vrombir (difficultés) verbe intransitif (onomatopée) Prononciation Attention aux positions respectives des deux premières consonnes : vr- (penser à l'onomatopée vroum), de même que dans vrombissement. Recommandation Ne pas prononcer vombrir. ● vrombir (synonymes) verbe intransitif (onomatopée) Produire un ronflement vibrant, caractéristique d'objets en rotation rapide.
Synonymes :
- gronder
- mugir
- ronfler
vrombir
v. intr. Faire entendre un son vibrant résultant d'un mouvement de rotation, ou d'une agitation rapide. Avion vrombissant. Mouche qui vrombit.
⇒VROMBIR, verbe intrans.
A. — [Le suj. désigne un insecte] Produire un bruit strident et vibrant en volant. Synon. bourdonner. Un frelon vrombit. Si ces mouches vous ennuient, voici le moyen de vous en débarrasser; regardez cet essaim qui vrombit autour de vous: je fais un mouvement du poignet, un geste du bras, et je dis: « Abraxas, galla, galla, tsé, tsé » (SARTRE, Mouches, 1943, I, 1, p. 21).
— P. anal. Importuner par son bavardage, ses propos. Mais ceux qui me saisissent le plus sont ces Fols de l'intelligence, qui viennent de faire irruption et de nous vrombir aux oreilles pendant que nous étions dans le sérieux (MONTHERL., Lépreuses, 1939, p. 1388).
B. — P. anal. [Le suj. désigne un engin ou un moteur] Produire un bruit intense et vibrant. Voici le train qui vrombit, c'est un tonnerre, on dirait qu'il arrache tout (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 52). La grande scie vrombissait et mordait dans le bois frais de la douelle qu'Esposito poussait lentement devant lui (CAMUS, Exil et Roy., 1957, p. 1604).
REM. Vrombissant, -ante, part. prés. en empl. adj. Qui vrombit. a) [Corresp. à supra A] Un moment, l'on n'entendit plus que le zonzonnement des abeilles. Le frisselis de la brise entre les feuilles donnant l'illusion de leur vol vrombissant, elles étaient déjà loin qu'on les croyait encore présentes (MARAN, Batouala, 1921, p. 52). b) [Corresp. à supra B] Le moulin ralentit sa rotation vrombissante, le ronflement décrut et mourut (VAN DER MEERSCH, Empreinte dieu, 1936, p. 210).
Prononc. et Orth.:[], (il) vrombit [-bi]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1883 « bourdonner (d'une abeille) » (RICHEPIN, Pavé, p. 182). Onomat. servant à évoquer un bourdonnement, semble avoir été utilisée pour la 1re fois par J. Richepin, cf. L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, n° 815 ds FRANCE 1907: ,,J'ai employé le mot vrombir à plusieurs reprises. Il ne m'a été fourni par aucun lexique et je crois bien qu'il n'avait jamais été imprimé avant que je m'en fusse servi...``. Bbg. QUEM. DDL t. 18.
vrombir [vʀɔ̃biʀ] v. intr.
ÉTYM. 1883, onomatopée.
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♦ Produire un son vibré, par un mouvement périodique rapide. ⇒ Bourdonner, brondir. || Le frelon, le taon vrombit. — Avion, moteur qui vrombit.
1 (…) l'orchestre (…) où le cymbalum fracasse et vrombit (…)
Émile Henriot, la Rose de Bratislava, XI.
2 Je t'attendrai à la porte du garage
Tu paraîtras dans ta superbe auto
Il fera nuit mais avec l'éclairage
On pourra voir jusqu'au flanc du coteau
Nous partirons sur la route de Narbonne
Toute la nuit le moteur vrombira
Et nous verrons les tours de Carcassonne
Se profiler à l'horizon de Barbeira
Charles Trenet, « À la porte du garage » (1955).
3 La trève sur le radeau de rocailles permit aux hommes d'allumer un feu vague et filandreux autour duquel luisait et vrombissait une chevelure de bestioles volantes.
P. Grainville, les Flamboyants, p. 255-256.
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DÉR. Vrombissant, vrombissement.
Encyclopédie Universelle. 2012.