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vrombissement

vrombissement [ vrɔ̃bismɑ̃ ] n. m.
• 1891; de vrombir
Bruit de ce qui vrombit. « Des mouches tournoyaient sur la mare avec un petit vrombissement » (Pergaud). bourdonnement. « le tiède vrombissement des séchoirs » (Cl. Simon). Le vrombissement du moteur. ronflement.

vrombissement nom masculin Bruit de ce qui vrombit : Le vrombissement des avions.vrombissement (synonymes) nom masculin Bruit de ce qui vrombit
Synonymes :
- bourdonnement
- grondement
- mugissement
- ronflement

vrombissement
n. m. Bruit produit par ce qui vrombit.

⇒VROMBISSEMENT, subst. masc.
A. — Bruit strident et vibrant que produisent certains insectes en volant. Synon. bourdonnement. Vrombissement d'un frelon, d'abeilles. Des insectes de couleur, des mouches tournoyaient sur la mare avec un petit vrombissement qui se mariait aux vibrations continues des couches d'air surchauffées (PERGAUD, De Goupil, 1910, p. 158).
B. — P. anal. Bruit intense et vibrant que produit un engin tournant ou se déplaçant à grande vitesse, un moteur tournant à plein régime. Vrombissement d'une moto. Alban écarquille les yeux pour le voir [un obus] dans sa trajectoire. Comment ne le voit-on pas? Va-t-il donc si vite, avec ce vrombissement fatigué? (MONTHERL., Songe, 1922, p. 125). Il y avait dans l'air comme un ronron lointain, un ronron qui grossissait, s'amplifiait (...). Un vrombissement énorme remplissait tout le paysage, tous les corps, passa au-dessus des têtes et s'éloigna (TRIOLET, Prem. accroc, 1945, p. 397).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1891 « bourdonnement des insectes » (RICHEPIN, Truandailles, p. 24). Dér. de vrombir; suff. -(isse)ment1. Fréq. abs. littér.:10. Bbg. QUEM. DDL t. 18.

vrombissement [vʀɔ̃bismɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1891; de vrombir.
Bruit de ce qui vrombit. || Le vrombissement des mouches ( Bourdonnement). || Le vrombissement d'un moteur ( Ronflement).
1 (…) des mouches tournoyaient sur la mare avec un petit vrombissement qui se mariait aux vibrations continues des couches d'air surchauffées se balançant au-dessus de l'eau.
Louis Pergaud, De Goupil à Margot, p. 137.
2 (Les) garçons des salons de coiffure qui la tenaient des clientes se la hurlant confidentiellement d'une cabine à l'autre dans le tiède vrombissement des séchoirs (…)
Claude Simon, le Vent, p. 114.

Encyclopédie Universelle. 2012.