vicieux, ieuse [ visjø, jøz ] adj.
• 1190; lat. vitiosus; de vitium
I ♦
1 ♦ Vx ou littér. Qui a un vice, des vices (I), de mauvais penchants. ⇒ corrompu, dépravé, immoral, pervers; mauvais. « Néron était déjà vicieux [...] et Narcisse l'entretenait dans ses mauvaises inclinations » (Racine). — Vieilli Dont les mauvais penchants ne peuvent se corriger. Une colonie pénitentiaire « où les enfants vicieux [...] sont soumis à un traitement particulièrement attentif » (Martin du Gard).
♢ Par anal. (Sport) Qui n'est pas envoyé, exécuté franchement (pour tromper l'adversaire). Balle vicieuse; coup vicieux.
2 ♦ (1660) Qui a des mœurs déréglées, des habitudes sexuelles que réprouve le sentiment moral collectif. ⇒ cochon(adj.), pervers , fam. vicelard. Il est un peu vicieux. Par ext. Air, regard, geste vicieux. — N. Un vieux vicieux. ⇒ cochon, débauché, libertin, satyre.
3 ♦ Fam. Qui a des goûts dépravés, bizarres. Il faut être vicieux pour aimer ça. — Qui est imprévisible et dangereux (comportement). Il a fait poster la lettre à l'étranger, ça c'est vicieux !
II ♦ Vx Qui va à l'encontre des règles, des normes; qui a des vices (II). Expression vicieuse. ⇒ fautif. Tour vicieux. ⇒ impropre. Prononciation vicieuse. — Méd. Position vicieuse du corps. ⇒ mauvais.
♢ Cercle vicieux.
⊗ CONTR. Chaste, pur, vertueux. 1. Bon, correct.
● vicieux, vicieuse adjectif et nom (latin vitiosus, de vitium, vice) Qui a des goûts dépravés, pervers, en particulier sur le plan sexuel. Familier. Qui a des habitudes, des goûts bizarres : Pour aimer ces films stupides, il faut être vicieux. ● vicieux, vicieuse (synonymes) adjectif et nom (latin vitiosus, de vitium, vice) Qui a des goÛts dépravés, pervers, en particulier sur le...
Synonymes :
- débauché
- dévergondé
- libertin
- lubrique
Contraires :
- candide
- chaste
- ingénu
- innocent
- pur
Familier. Qui a des habitudes, des goÛts bizarres
Synonymes :
- amoral
- immoral
- pervers
- sadique
Contraires :
- vertueux
● vicieux, vicieuse
adjectif
Qui est inspiré par le vice, en particulier en matière sexuelle : Regard vicieux.
Se dit d'un animal ombrageux, rétif : Mule vicieuse.
Qui contient un défaut, un vice : Locution vicieuse.
Qui cherche à tromper : Un calcul vicieux. Une balle vicieuse.
● vicieux, vicieuse (expressions)
adjectif
Cal vicieux, cal fixant les fragments d'un os fracturé en mauvaise position.
● vicieux, vicieuse (synonymes)
adjectif
Qui est inspiré par le vice, en particulier en matière...
Synonymes :
- lascif
- lubrique
- salace
Contraires :
- candide
- ingénu
- innocent
- pur
- sain
Qui contient un défaut, un vice
Synonymes :
- fautif
- impropre
Contraires :
- châtié
- correct
- normal
vicieux, euse
adj. et n.
d1./d Litt. Qui comporte un vice, un défaut; incorrect. Locution vicieuse.
|| LOG Cercle vicieux: V. cercle (sens III, 2).
|| MED Qui se forme dans une mauvaise position. Cal vicieux.
d2./d Qui a de mauvais penchants. Un enfant vicieux.
|| (En parlant d'un animal.) Rétif, ombrageux. Jument vicieuse.
— (Choses) Qui recèle un piège; qui est conçu, préparé pour leurrer, pour tromper. L'avant-centre a trompé le gardien de but avec une balle vicieuse.
d3./d Qui a une disposition au vice.
|| Subst. Un vicieux, une vicieuse.
⇒VICIEUX, -EUSE, adj.
A. — [En parlant d'une pers.]
a) Qui a une disposition naturelle à faire le mal; qui a de mauvais penchants, des vices. Synon. immoral, pervers, taré1. Gamine vicieuse; collégien vicieux. Lui, quand elle tournait la tête, coulait sur elle un regard luisant, aigu comme une épée, et toute sa personne de garçon vicieux s'allongeait et guettait rêvant une traîtrise (ZOLA, Cap. Burle, 1883, p. 160). La grande défaite, en tout, c'est d'oublier (...) et de crever sans comprendre jamais jusqu'à quel point les hommes sont vaches. Quand on sera au bord du trou faudra (...) raconter tout sans changer un mot, de ce qu'on a vu de plus vicieux chez les hommes (CÉLINE, Voyage, 1932, p. 32).
— Empl. subst. Rien au monde (...) ne peut arracher le meurtrier au fantôme de sa victime, le vicieux a l'obsession de son vice (PÉLADAN, Vice supr., 1884, p. 67). Vous êtes ce que je hais le plus au monde! Ce que je trouve le plus niais et le plus bête. (...) j'aime mieux une vicieuse qui se fourre de la poudre dans le nez, une clocharde cuvant son vin rouge sous un pont, dans sa crasse (ANOUILH, Répét., 1950, IV, p. 106).
— P. anal. [En parlant d'un animal, notamment d'un cheval] Ombrageux, rétif. Les chevaux d'agoyate (...) sont des animaux très-laids, passablement vicieux, et plus obstinés que toutes les mules de l'Andalousie (ABOUT, Grèce, 1854, p. 25).
b) Qui dénote une disposition au vice, au mal; qui a, dévoile un côté pervers. Son caractère est vicieux. — C'est un coureur de tabagies (MUSSET, Caprices Mar., 1834, II, 3, p. 162). Cet homme [un visiteur] m'intriguait (...) son air régence, son air éveillé de flâneur des rues de Paris à la manière du Neveu de Rameau, son air vicieux, l'œil à l'affût (...), oui, j'avais déjà dû rencontrer cet oiseau, mais où (CENDRARS, Main coupée, 1946, p. 277).
c) [Corresp. à vice I A 2] Qui a des habitudes bizarres, étranges ou perverses; qui dénote de la perversité, de l'étrangeté. Ce qui me plaît le plus là dedans, c'est le contraste vicieux — parfaitement, vicieux, — de cette robe dans les roses tendres avec cet affreux fond de paysage désolé (COLETTE, Cl. s'en va, 1903, pp. 41-42). À moins d'avoir un goût vicieux pour l'esclavage, l'existence d'un facteur-receveur n'est possible que s'il est pourvu d'une femme (MARTIN DU G., Vieille Fr., 1933, p. 1025).
— Empl. subst. Nous assistâmes encore ce même jour à deux autres corrections mémorables (...) — (...) je finirais par croire qu'ils y prennent goût à ma justice ces saligauds-là! (...) Croyez-moi si vous voulez, jeune homme, ce sont presque toujours les mêmes qui reviennent!... Des vicieux quoi! (CÉLINE, Voyage, 1932, p. 195).
2. [Corresp. à vice I B 1; en parlant d'une pers.] Qui a des mœurs, des goûts dépravés, déréglés; en partic., dans le domaine sexuel, qui a des habitudes, des pratiques condamnées par la morale sociale. Synon. cochon, débauché, libertin, lubrique, vicelard (pop.). Elle regarda son père roulé dans son vomissement; puis, la figure collée contre la vitre, elle resta là, à attendre que le jupon de sa mère eût disparu chez l'autre homme, en face. Elle était toute grave. Elle avait de grands yeux d'enfant vicieuse, allumés d'une curiosité sensuelle (ZOLA, Assommoir, 1877, p. 633). Le père était un homme vicieux qui ne répugnait pas à toucher les cuisses avec ses mains. Jusque dans la tombe, sa lubricité gardait pour certaines femmes une trouble attirance (AYMÉ, Travelingue, 1941, p. 31).
— Empl. subst. Petite vicieuse; sale vicieux. Alors, on rêve d'innocence, de pureté, de rachat — que sais-je? des bêtises. Un vicieux est toujours idéaliste (BERNANOS, M. Ouine, 1943, p. 1400).
— [P. méton., en parlant d'un comportement, d'une attitude] Geste vicieux; habitude, imagination, voix vicieuse; yeux vicieux. Regardant avec attention dans la glace un petit signe brun qu'elle avait au-dessus de la hanche droite (...), elle le faisait saillir en se renversant davantage (...). Puis, elle étudia d'autres parties de son corps, amusée, reprise de ses curiosités vicieuses d'enfant (ZOLA, Nana, 1880, p. 1270). Elle a appris à sourire d'un air vicieux, à secouer ses boucles d'écolière, à cacher sa figure, quand on lui dit des inconvenances (COLETTE, Music-hall, 1913, p. 83).
B. — [En parlant d'une chose]
1. Vieilli. [Corresp. à vice II A] Qui présente des anomalies, des malformations des vices qui rendent défectueux. Le tunnel finissait en intérieur d'entonnoir; rétrécissement vicieux, imité des guichets de maisons de force, logique dans une prison, illogique dans un égout, et qui a été corrigé depuis (HUGO, Misér., t. 2, 1862, p. 554).
— P. anal., littér., mod. [En parlant d'un raisonnement, d'une vérité d'expérience] Argument vicieux; maxime vicieuse. Pendant cinquante ans la science a fait fausse route et (...) il n'y a plus qu'à oublier tant d'efforts accumulés qu'une conception vicieuse condamnait d'avance à l'insuccès (H. POINCARÉ, Valeur sc., 1905, p. 178). Même dans la science pure, le savant n'est pas à l'abri des poids truqués, des raisonnements vicieux (MAUROIS, Dialog. commandement, 1924, p. 88).
2. Littér. Qui va à l'encontre des normes, des règles. Synon. fautif, incorrect. Accord, contrat vicieux; expression, locution, phrase, prononciation vicieuse. En un mot nos alphabets, vu leurs défectuosités et le mauvais usage que nous en faisons, c'est-à-dire nos vicieuses ortographes [sic], méritent encore à peine le nom d'écriture (DESTUTT DE TR., Idéol. 2, 1803, p. 379). Elle avait remarqué que devant ce nom Swann et Forcheville avaient plusieurs fois supprimé la particule. (...) elle souhaitait d'imiter leur fierté, mais n'avait pas bien saisi par quelle forme grammaticale elle se traduisait. Aussi sa vicieuse façon de parler l'emportant sur son intransigeance républicaine, elle disait (...) les de La Trémoïlle (...) par une abréviation (...) qui dissimulait le de, les d'La Trémoïlle (PROUST, Swann, 1913, p. 265).
3. MÉD. Qui présente des anomalies morphologiques ou fonctionnelles. Cal vicieux; position vicieuse. On a signalé (...) des nécroses du cartilage qui peuvent (...) provoquer des cicatrices vicieuses du larynx (TEISSIER ds Nouv. Traité Méd. fasc. 2 1928, p. 278).
4. LOG. Cercle vicieux. V. cercle I B 4 au fig.
5. SPORTS. Qui est exécuté de façon à surprendre l'adversaire. (Dict. XXe s.). Balle vicieuse; coup vicieux (ROB. 1985).
Prononc. et Orth.:[visjø], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1200 « qui dénote une disposition au vice » (Moralités sur Job, éd. W. Foerster, p. 311: cant nos tornons les vitiouses penses es vertuz); 1931 subst. « ce qui dénote une disposition au vice » (MORAND, 1900, p. 178: Henry Bataille, réinventeur de la pâleur, du maladif, du vicieux); 2. a) fin XIIIe s. « qui a un vice, des vices » (JEAN DE MEUNG, Testament, éd. Méon, p. 37: Ou abbés, ou évesques qui ne soit vicieus); 1370 subst. (NICOLE ORESME, Éthiques, éd. A. D. Menut, p. 195: le jugement du vicieus); b) 1559 « ombrageux, rétif (en parlant d'un animal) » (AMYOT, Vie des hommes illustres, Alexandre, 9 ds LITTRÉ: beste vicieuse, sauvage); 1606 (NICOT, s.v. franc: cheval franc, qui n'est point vicieux); c) 1964 sports balle vicieuse, coup vicieux (ROB.); 3. 1660 « qui a des mœurs déréglées, des habitudes sexuelles que réprouve le sentiment moral collectif » (OUDIN Fr.-Esp.); 4. 1932 « qui a des goûts dépravés, bizarres » (CÉLINE, Voyage, p. 44: une horde de fous vicieux). B. 1. Ca 1265 « qui est défectueux, mauvais, entaché de vices » (BRUNET LATIN, Trésor, éd. F. J. Carmody, p. 358: c'est mal dit et vicieus); 1738 subst. « caractère défectueux, vicieux de quelque chose » (ARGENS, Lettres juives, t. 4, p. 333: en faire connaître le Faux et le Vicieux [de lois]); 2. a) ca 1265 log. (BRUNET LATIN, op. cit., p. 379: li argumens [...] est vicieus); b) 1725 log. cercle vicieux ([Cl. HUART], Les Hipotiposes ou Institutions Pirroniennes de Sextus Empiricus, trad. du gr., l. 1, chap. 15, p. 80: C'est le cercle vicieux ou le Dialléle, par lequel de deux choses, également contestées, on prend la seconde pour la preuve de la premiére, et alternativement la premiére pour la preuve de la seconde); 1755 lang. cour. cercle vicieux « situation, alternative dont on ne peut sortir » (MIRABEAU, L'Ami des hommes, t. 2, p. 175); 3. 1606 prononciation vicieuse (NICOT, s.v. salade); 1652 [éd 1665] locution vicieuse (GUEZ DE BALZAC, Socrate Chrestien, p. 230); 1701 expression vicieuse (FUR.); 4. 1798 méd. conformation vicieuse (Ac.); 1911 position vicieuse (MACAIGNE, Précis hyg., p. 181: positions vicieuses du membre ou du tronc). Empr. au lat. vitiosus « gâté, corrompu; défectueux, mauvais, entaché de vice, irrégulier », dér. de vitium (vice). Fréq. abs. littér.:648. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 1 240, b) 785; XXe s.: a) 841, b) 770.
DÉR. Vicieusement, adv. D'une manière vicieuse. Regarder, exciter qqn vicieusement. J'accuse toujours ma malheureuse organisation qui est toujours en effet vicieusement disposée, à cette époque de l'année, par l'humidité et les frimas (MAINE DE BIRAN, Journal, 1822, p. 344). — []. Att. ds Ac. dep. 1762. — 1res attest. a) 1er quart XIIIe s. « d'une manière vicieuse, mauvaise » (RECLUS DE MOLLIENS, Miserere, éd. A. G. van Hamel, CXLVII, 8, p. 213: vivre visciousement); b) ca 1355 « d'une manière vicieuse, défectueuse, irrégulière » (BERSUIRE, Tite-Live, ms. Ste-Gen., f° 214b ds GDF., s.v. vicioseté: Marcellus avoit esté creez vicieusement); de vicieux; suff. -ment2.
vicieux, euse [visjø, øz] adj. et n.
ÉTYM. 1190, « qui tient du vice »; lat. vitiosus, de vitium « vice ».
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1 (V. 1280). Vx. Qui a un vice, des vices (I., 2.), de mauvais penchants. ⇒ Corrompu, immoral, pervers; mauvais, taré. || Néron était vicieux (→ Honnête, cit. 2). — N. || Le vicieux et l'homme de bien (→ Indulgence, cit. 3).
♦ Vieilli. Dont les mauvais penchants ne peuvent se corriger. || Enfants vicieux envoyés dans une colonie pénitentiaire (cit.).
1 (…) une bête têtue et vicieuse, décidée à ne rien savoir, qui, les deux éperons dans le ventre, se cabrait, donnait de la croupe de droite et de gauche, tournait obstinément sur place.
Courteline, le Train de 8 h 47, I, I.
♦ Par anal. (Sports). Qui n'est pas envoyé, exécuté franchement (pour tromper l'adversaire). || Balle vicieuse; coup vicieux.
2 (Fin XIIIe). Vieilli. Qui traduit, dénote une disposition au vice, au mal.
1.1 Ses yeux gris indiquaient la méchanceté, une méchanceté froide, réfléchie et vicieuse. À la façon tranquille et cruelle dont elle vous regardait, vous fouillait l'âme et la chair, elle vous faisait presque rougir.
O. Mirbeau, le Journal d'une femme de chambre, p. 15.
3 (1660, Oudin). Qui a des mœurs déréglées, des habitudes sexuelles que réprouve le sentiment moral collectif. ⇒ Cochon (adj.), pervers; (fam.) vicelard. || Il est un peu vicieux. || Enfant vicieux. Par ext. (Choses). || Désir vicieux, obsession vicieuse. ⇒ Coupable, libidineux (cit. 2). || Air, geste vicieux.
2 (…) Nana apparut à la porte vitrée (…) Elle avait de grands yeux d'enfant vicieuse, allumés d'une curiosité sensuelle.
Zola, l'Assommoir, VIII, t. II, p. 52.
♦ N. || Un vieux vicieux. ⇒ Cochon, débauché, libertin, roué (vx), satyre (cit. 3). → Chasteté, cit. 6. || Le besoin de cette vicieuse (→ Exciter, cit. 34). || Petit vicieux ! || Sale vicieuse !
4 (XXe). Fam. Qui a des goûts dépravés, bizarres. || Il faut vraiment être vicieux pour aimer ça !
3 (…) dupés jusqu'au sang par une horde de fous vicieux devenus incapables soudain d'autre chose, autant qu'ils étaient, que de tuer et d'être étripés sans savoir pourquoi.
Céline, Voyage au bout de la nuit, p. 38.
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II
1 (XIVe; vicious, v. 1265). Vx. (Choses). Qui est défectueux, mauvais, entaché de vices (II.). || Vicieuses imitations (→ Matière, cit. 12). || Dénouements (cit. 2) froids et vicieux.
2 Mod. et littér. ou style soutenu. Qui va à l'encontre des règles, des normes. ⇒ Fautif. || Locution, expression vicieuse (→ Écrivain, cit. 4; manière, cit. 31). || Tour vicieux. ⇒ Impropre (cit. 1; → aussi Espèce, cit. 19). || Prononciation vicieuse. — Méd. || Position vicieuse du corps.
♦ Par anal. (fig.) :
4 (…) s'il vient à me parler de son gamin qui est toujours premier en classe, c'est lui qui prend le dessus quand même. Je me trouve par le fait dans une position vicieuse. Je n'ai pas la chance, moi, d'avoir un fils comme Béruchard.
M. Aymé, le Passe-muraille, p. 133.
♦ ☑ Log. Cercle vicieux : raisonnement fautif dans lequel ce qu'il s'agit précisément de démontrer ou de définir est employé comme élément de la démonstration ou de la définition. ⇒ Cercle (→ Enfermer, cit. 6; lexicographie, cit.); et aussi pétition (de principe).
♦ Cour. Situation dans laquelle deux conditions exigent chacune que l'autre soit réalisée. || Être dans un cercle vicieux (→ Infus, cit.). || C'est un vrai cercle vicieux, car l'employeur ne veut pas signer le contrat de travail tant qu'il n'a pas de titre de séjour, et l'administration ne délivre le titre de séjour que sur présentation d'un contrat de travail.
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CONTR. Candide, chaste, pur. — Bon, correct.
DÉR. Vicieusement.
Encyclopédie Universelle. 2012.