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trip

trip [ trip ] n. m.
• 1966; « voyage » 1865; mot angl. « voyage »
Anglic., fam.
1État qui résulte de l'absorption de substances hallucinogènes (notamment de L. S. D.). aussi défonce. Être en plein trip d'acide.
2(v. 1975) Aventure intérieure. Loc. C'est pas mon trip : cela ne correspond pas à ce que je suis, je n'aime pas cela (cf. Ce n'est pas mon truc). « Jusqu'ici, c'était mon trip, tu vois. Tu peux pas savoir » (Manchette) .
⊗ HOM. Tripe.

trip nom masculin (anglais trip, voyage) Populaire Dans le langage des toxicomanes, état hallucinatoire dû à la prise d'une drogue, en particulier de L.S.D. ● trip (expressions) nom masculin (anglais trip, voyage) Populaire Ce n'est pas mon trip, cela ne me plaît pas. ● trip (homonymes) nom masculin (anglais trip, voyage) Populaire tripe nom féminin

trip
n. m. (Anglicisme) Fam. état hallucinatoire dû à la prise d'une substance hallucinogène.

⇒TRIP, subst. masc.
A. — 1. Arg. de la drogue. État particulier résultant de l'absorption de certaines drogues, notamment le L.S.D., qui entraîne des dérèglements psychiques et des troubles de la conscience (perte des réalités, euphorie, hallucinations, etc.). Bon, mauvais trip. Je sais que Panthère vend du LSD et qu'il a toujours de la très bonne marchandise. Je lui demande de me donner de quoi faire un voyage. Il me file un cristalC'est de la qualité extra sans même me demander pourquoi j'ai absolument besoin d'un trip à une heure pareille (Elle, 25 mai 1981, p. 21, col. 2).
2. P. anal., fam. État sensiblement comparable dans lequel peut être plongée une personne sous l'effet d'une boisson, d'une musique, d'une technique corporelle, etc. Il s'agit d'entraîner un groupe d'individus dans une exploration de leurs structures mentales, de les conduire vers une aventure qui ressemblera à un « voyage » psychédélique, mais bien entendu sans la moindre utilisation de stimulants chimiques ou bio-chimiques. Un « trip » sans L.S.D. (La Nef, févr. 1972 ds GILB. 1980).
B. — Très fam. [Gén. dans un tour nég.]
1. Préoccupation essentielle, passe-temps favori. Synon. dada1. C'est pas son trip. La musique arabe, c'est pas mon trip. Chez moi, tu trouves les Clash, Trust, Renaud, Lavilliers (Le Nouvel Observateur, 28 juin 1980, p. 55, col. 2).
2. [Par affaiblissement de sens] Genre, style. Le trip mode ne nous branche pas: Kebra a toujours le même look [aspect], les mêmes fringues (Actuel, nov. 1982, p. 65, col. 2).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1966 (G. POMERAND, Le D. Man, 46 ds HÖFLER Anglic.). Empr. à l'angl. trip « voyage » att. en anglo-amér. dans l'arg. des usagers de drogues hallucinogènes dep. 1959 ds NED Suppl., d'où son empl. pour désigner une expérience excitante (1966, ibid.) ou une activité favorite, un centre d'intérêt (1967, ibid.).

trip [tʀip] n. m.
ÉTYM. 1966, in Höfler; « voyage », 1865; mot angl. des États-Unis, « voyage », employé dans ce sens v. 1960.
1 Fam. Absorption de substances hallucinogènes (notamment le L. S. D.); état qui en résulte chez le sujet. || « Un trip d'acide » (Actuel, févr. 1980, p. 108).
Par ext. Voyage mental, dépaysement total. Voyage.
1 Un jeune couple, pour s'évader hors de notre monde, recourait au « voyage », mais par la drogue. Dans « la Vallée », le trip consiste à se déplacer dans l'espace, pas dans les vapes.
Jean-Louis Bory, in le Nouvel Obs., 28 août 1972, p. 45.
2 (V. 1975). Très fam. Aventure intérieure (pour qqn). || Elle s'éclate à fond dans la techno, c'est son trip.
2 Que veux-tu, pour moi, le lycée, c'est un trip dégueulasse.
Jacques Merlino, les Jargonautes…, p. 65.
Loc. C'est pas mon trip : cela ne correspond pas à ce que je suis.
DÉR. Triper.
HOM. 1. et 2. Tripe.

Encyclopédie Universelle. 2012.