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snack

snack-bar [ snakbar ] ou snack [ snak ] n. m.
• 1933, -1958; mot angl. amér., de snack « repas léger et hâtif » et bar
Anglic. Café-restaurant moderne où l'on sert rapidement des plats simples. fast-food; région. casse-croûte. « Au cœur même de la Cité, dans des snack-bars » ( Morand). Des snacks.

snack-bar ou snack
n. m. (Anglicisme) (Emploi critiqué au Québec.) Café-restaurant où l'on sert rapidement des repas à toute heure. Syn. (Québec) casse-croûte. Des snack-bars ou des snacks.
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snack
n. m. (Anglicisme) (Afr. subsah.) En rép. dém. du Congo, entrave à la navigation fluviale (chicot, écueil).

⇒SNACK-BAR, SNACK, subst. masc.
Café-restaurant moderne où l'on sert rapidement des repas légers à toute heure. C'est un fait que certains restaurants de grands hôtels ne servent que peu de couverts, sauf les jours de pluie, leur clientèle se rendant dans les restaurants à la mode, ou au contraire dans les snack-bars (JOCARD, Tour. et action État, 1966, 97). Les Parisiens ne parlent dorénavant que de snack; bar-express, ou collation-bar, etc., provoqueraient le rire ou l'étonnement. Il faut dire que l'usager donne sa préférence au mot bref, phonétiquement significatif. Snack s'accorde parfaitement au rythme de la vie moderne des grandes villes (DUPRÉ 1972).
En appos à valeur d'adj. Garage, station-service-snack-bar (ROB. 1985).
En compos. Entre la vente ambulante de sandwiches, fruits et boissons, de qualité fort inégale, et le repas au wagon-restaurant réservé à une minorité, la Cie des wagons-lits a voulu, au cours de l'été 1959, glisser la voiture-snack et le service du plateau-express, analogue aux plateaux-repas des lignes aériennes (DEFERT, Pol. tour Fr., 1960, p. 73).
Prononc. et Orth.:[], [snak]. Plur. des snack-bars, des snacks. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p. 302: un snac ou snacbar, plur. des snacs ou snacbars. Étymol. et Hist. 1933 (MORAND, Londres, p. 261); 1953 en France (La Revue de Paris, août, 93 ds HÖFLER Anglic.); 1958 snack p. ell. de bar (Elle, 3 mars, 76a, ibid.). Empr. à l'angl. snack bar (dep. 1930 ds NED Suppl.2) comp. de bar (v. bar2 étymol.) et de snack, déverbal de to snack « mordre, happer » qui, à partir du sens de « bouchée, ce que l'on mord » a désigné une légère collation, un casse-croûte (dep. 1757 ds NED). Bbg. BLOCHW.-RUNK. 1971, p. 289. — JOHNSON Mots angl. 1986, p. 418.

snack-bar [snakbaʀ] ou snack [snak] n. m.
ÉTYM. 1933, Morand (à Londres) snack-bar; snack, 1958; mot angl. des États-Unis, de snack « repas léger et hâtif ».
Anglic. Café-restaurant où l'on sert des plats rapidement. Fast-food. || Des snack-bars. || Manger dans un snack.Au Québec, on dit casse-croûte.
1 (…) un snack-bar (…) Un bar, avec quinze tabourets, dix petites tables de quatre couverts (…) Il expliqua l'avantage des snack-bars. Que les automobilistes d'aujourd'hui n'aiment pas perdre de temps dans les auberges. Qu'ils préfèrent manger sur le pouce, pendant qu'on leur fait le plein d'essence; et que, s'ils ne veulent pas quitter leur siège, on leur porte un sandwich, avec du vin dans un gobelet de carton.
Roger Vailland, 325 000 francs, p. 71-72.
En appos. || Garage, station-service-snack-bar.
2 Les livres sont de grands catalogues, et les pensées sont des cendriers-réclames sur les tables des cafés-snack bars.
J.-M. G. Le Clézio, les Géants, 1973, p. 31.
REM. 1. Au Québec, au sens de l'anglais. Prendre un snack, un repas rapide.
3 J'entrais manger. Venez, je vous paie un snack !
Réjean Ducharme, l'Hiver de force, 1973, p. 21.
2. En France, la forme snack-bar semble reculer devant snack.

Encyclopédie Universelle. 2012.