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ramure

ramure [ ramyr ] n. f.
• 1307; rameure XIIe-XIIIe; de 2. rame
1Ensemble des branches et rameaux (d'un arbre). branchage, frondaison, 1. ramée. « un bois d'arbres séculaires aux ramures gigantesques » (Loti).
2(1524) Ensemble du bois des cervidés. andouiller, merrain.

ramure nom féminin (ancien français ram, du latin ramus, rameau) Synonyme de branchage. Ensemble du bois d'un ruminant à cornes ramifiées. ● ramure (synonymes) nom féminin (ancien français ram, du latin ramus, rameau)
Synonymes :
- branchage

ramure
n. f. Ensemble des branches, des ramifications. La ramure d'un arbre.
|| Bois (d'un cervidé).

⇒RAMURE, subst. fém.
A. — Ensemble des branches, des rameaux d'un arbre. Synon. frondaison. Ramure des chênes; épaisses, sombres, vastes ramures. À l'ombre des grands bois, sous les larges ramures (LECONTE DE LISLE, Poèmes ant., 1852, p. 10). Des grappes de baies rouges achevaient de se flétrir dans la ramure des sorbiers (DUHAMEL, Désert Bièvres, 1937, p. 269). V. rameau ex. 1.
B. — P. méton.
1. Branche, branchage. Quelques ramures rapportées du bois de Boulogne ou de la forêt de Meudon (GIDE, Si le grain, 1924, p. 480).
2. Rare. Synon. de ramage1 (v. ce mot B). Marguerite enroulait autour d'elle sa robe de chambre à ramures claires (ROY, Bonheur occas., 1945, p. 323).
C. — Gén. au sing., parfois au plur., CHASSE. Bois d'un cervidé. Synon. rameaux. [Un vieux cerf] portait haut son chef couronné d'une ramure ample et sombre (GENEVOIX, Dern. harde, 1938, p. 7). Ses ramures [du cerf] s'inclinèrent ainsi qu'une mâture (DRUON, Chute corps, 1950, p. 151).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. Fin XIIIe s. [ms.] rameüre « branchage » (Renart, éd. M. Roques, XVII, 15140); 2. 1524 vén. (Inventaire de Marguerite d'Autriche ds HAVARD). Dér. de l'a. fr. ram « rameau » (v. rame1); suff. -ure; rameüre est att. une fois en a. fr. au sens de « rangée de rames (dans un navire) » (1213, Fet des Romains, éd. L.-F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, 169, 26). Fréq. abs. littér.:187. Bbg. LENOBLE-PINSON (M.). Le Lang. de la chasse. Paris, 1977, p. 87, 88, 90, 91, passim.

ramure [ʀamyʀ] n. f.
ÉTYM. 1307; rameure, XIIIe; de 2. rame.
1 Ensemble des branches et rameaux (d'un arbre). Branchage, feuillage, frondaison, ramée (Littér.). || Des arbres séculaires aux ramures gigantesques (→ Côte, cit. 8). || Ramure nue (→ Bourgeon, cit. 2), pesante de fruit (→ Fléchir, cit. 14).
1 Les abords du village abondaient en rangées de grands arbres calmes, qu'on longeait, et, de temps en temps, les vastes ramures, sous l'action de la brise, se décidaient à quelque lent geste majestueux.
H. Barbusse, le Feu, I, X.
2 Douce aux ramiers, douce aux amants,Toi de qui la ramure Nous charmait d'ombre et de murmure,Et de roucoulements
P.-J. Toulet, Contrerimes, XLVI.
2 (1524). Vén. Ensemble du bois des cervidés (→ 1. Cor, cit. 1). Andouiller, corne, merrain.
3 Le cerf, sur une dernière lancée, échouait dans un autre fourré où sa ramure disparut.
M. Genevoix, Forêt voisine, XII.
Blason. Bois d'un ruminant, qui peut figurer isolément sur un écu.

Encyclopédie Universelle. 2012.