1. punch [ pɔ̃ʃ ] n. m.
• 1674; bolle-ponche 1653; mot angl., du hindi panch « cinq », à cause des cinq composants de la boisson
♦ Boisson alcoolisée à base d'eau-de-vie (généralement du rhum) parfumée de citron et d'épices. Punch chaud, glacé. Punch planteur. Punch flambé, où l'on fait brûler l'eau-de-vie. Boire un verre de punch, un punch, du punch. Des punchs.
punch 2. punch [ pɶnʃ ] n. m.
• 1909; mot angl. « coup »
♦ Aptitude d'un boxeur à porter des coups secs et décisifs. « Ils ont le punch : l'utilisation correcte des muscles frappeurs, et la détente » (Hémon).
♢ Fig. Fam. Efficacité, dynamisme. ⇒ mordant. Avoir du punch. ⇒fam. frite, 1. pêche; 3. battant.
● punch nom masculin (anglais punch, du hindi panch, cinq, à cause des cinq ingrédients de cette boisson) Boisson à base de rhum et de divers éléments (jus de fruits, sirop, aromates, etc.). ● punch (difficultés) nom masculin (anglais punch, du hindi panch, cinq, à cause des cinq ingrédients de cette boisson) Sens Ne pas confondre 1. Punch = boisson à base de rhum, qui se prononce avec le son on comme dans bon. - Plur. : des punchs. 2. Punch = énergie, qui se prononce [&ph100;ɶph98;ʃ] (c'est un mot anglais). Plur. : des punch (invariable). ● punch (homonymes) nom masculin (anglais punch, du hindi panch, cinq, à cause des cinq ingrédients de cette boisson) punch nom masculin invariable punch nom masculin ● punch nom masculin invariable (anglais punch, attaque) Qualité du boxeur dont les coups sont décisifs. Qualité qui permet à un concurrent, à une équipe sportive de faire la différence au moment opportun. Familier. Efficacité, dynamisme : Manquer de punch. ● punch (homonymes) nom masculin invariable (anglais punch, attaque) punch nom masculin invariable punch nom masculin
punch
n. m. Boisson alcoolisée faite de rhum mêlé de divers ingrédients. Des punchs.
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punch
n. m. Grande puissance de frappe, pour un boxeur. Il a le punch.
— Fig. Dynamisme. Il a du punch.
I.
⇒PUNCH1, subst. masc.
GASTR. Boisson alcoolisée, flambée ou non, à base de rhum, de gin, de liqueur ou de vin mélangé à du thé, à une infusion, à des jus de fruits, à du lait ou à de l'eau, sucrée et parfumée au citron, à la cannelle. Punch antillais, martiniquais; punch chaud, flambé, froid, glacé; punch au rhum; bol, verre de punch; boire un punch; prendre du punch. C'est le Londres même de 1800, qui s'enrichit de toute la misère continentale, qui attire chez lui l'or de l'Europe, puis court à ses plaisirs; ou bien s'installe autour du grand bol à punch (MORAND, Londres, 1933, p. 41):
• Punch à la Française. Mettez dans le même bol une bouteille de vieux rhum de la Jamaïque, avec deux livres de sucre royal et concassé, faites-y prendre le feu et agitez le sucre avec une spatule afin qu'il se caramélise en brûlant avec le rhum; après diminution d'un tiers du liquide, mélangez dans le même bol avec ce rhum quatre pintes de thé Sou-Chong, qui doit être bouillant, joignez-y le suc de huit citrons et de douze oranges bien mûres.
Gdes heures cuis. fr., A. Dumas, 1872, p. 176.
♦ En compos. Punch-cocktail. Le Rhum A Punch Spécial Punch-cocktails (Publicité L'Express, 16 mai 1981, p. 61).
— P. méton. Réunion, cocktail au cours duquel on offre du punch à ses invités. Punch d'honneur. Est-ce qu'en son absence les Tarasconnais ne s'étaient pas avisés d'organiser un punch d'adieu par souscription pour les lapins qui allaient partir! (A. DAUDET, Contes lundi, 1873, p. 81). Il retournait volontiers chez les MM. Descambos, et, la veille de son départ, il offrit un punch à tout le comptoir (FLAUB., Bouvard, t. 1, 1880, p. 16).
REM. Ponce, subst. fém., var. région. (Canada). Certaines ponces contiennent parfois plus d'alcool que d'autres ingrédients (DUBUC.-BOUL. Québéc. 1983, p. 146).
Prononc. et Orth.:[]. Homogr. punch2. Ac. 1762: ponche; 1798: punch, ponche; dep. 1835: punch; LITTRÉ: punch, ponche ,,on l'a d'abord fait féminin et écrit ponche``; ROB., Lar. Lang. fr.: punch. Plur. des punchs (ROB. 1985). Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p. 290: un ponch, plur. des ponchs. Étymol. et Hist. 1. [1653 Bolleponge est un mot anglois (BOULLAYE-LE-GOUZ, Voyages, 516 ds BONN., p. 112) v. bol2 étymol.]; 1674 Punch ([H. JUSTEL], Rec. de divers voyages faits en Afrique et en l'Amérique, 55 ds HÖFLER Anglic.); 1688 ponche (M. J. DE LA COURBE, Premier voyage... fait a la coste d'Afrique en 1685, v. 1688, p.p. P. Cultru, 1913, 199, ibid.); 2. 1837 « réunion, réception où l'on boit du punch » (BARB. D'AUREV. Memor. 1, p. 154). Empr. à l'angl. punch, prob. simultanément dans la région des Antilles et sur les côtes d'Afrique occidentale, avec notamment une francisation sous la forme ponche qui ne peut être considérée comme exclusive des récits se rapportant à une seule de ces deux régions (cf. KÖNIG, pp. 170 et sqq. et ARV., pp. 418 et sqq.). L'angl. punch att. dep. 1632 serait, selon le voyageur britannique de la fin du XVIIe s. J. Fryer, empr. au marathe ou hindi « cinq », cette boisson étant composée de cinq ingrédients à l'origine; toutefois, cette dernière affirmation n'est pas certaine et le passage de panch à l'angl. punch fait difficulté du point de vue phonét. (NED, KLEIN Etymol., v. aussi KÖNIG, pp. 170 et sqq. et ARV., pp. 418 et sqq.). Bbg. BOULAN 1934, pp. 100-101; p. 118. — QUEM. DDL t. 5, 6, 9, 21.
II.
⇒PUNCH2, subst. masc.
A. — SPORTS (boxe). Aptitude d'un boxeur à décocher un coup violent, précis, capable de mettre l'adversaire hors de combat. Avoir du punch. Chez Assane Diouf, on trouve le talent du virtuose (...). Ses déplacements rapides, sa précision, son punch enfin sont les principaux atouts de son jeu (L'Œuvre, 20 avr. 1941).
— P. ext. Réserve de force qui permet à un sportif, à une équipe d'accomplir l'effort nécessaire au moment voulu, à faire preuve de mordant et d'efficacité. Il n'a plus le punch, ce je ne sais quoi dans la nature de sa balle qui en assurait l'efficacité (L'Auto, 27 sept. 1933, p. 4 ds GRUBB Sports 1937, p. 58).
B. — Au fig., fam. Dynamisme d'une personne, efficacité, ardeur combative, capacité de riposte. Manquer de punch. Comme ils allaient se quitter, Marchesseau dit simplement à Lucien: « Tu as un fameux punch! » et Lucien répondit: « C'était un Juif » (SARTRE, Mur, 1939, p. 209). « Vous n'avez pas le punch, que voulez-vous! » Remarque le neveu de Ganse, avec pitié (BERNANOS, Mauv. rêve, 1948, p. 901). Ah! fit Gretel [à Max] (...) ce ne sont peut-être pas des hommes du monde, mais ce... comment l'appelez-vous? Mouchet... quel punch! (VIALAR, Dansons, 1950, p. 200). [En parlant d'une chose] Propos, discours qui ont du punch; spectacle qui manque de punch.
Prononc. et Orth.:[pœn(t)]; Pt ROB., Lar. Lang. fr.: []; WARN. 1968: []; MARTINET-WALTER 1973 (9/17): []. Homogr. punch1. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p. 290: un puntch, plur. des puntchs (et puntcheur). Étymol. et Hist. 1. 1909 « coup de poing sec et dur » (La Vie au grand air, 30 oct., 324c ds HÖFLER Anglic.); 2. 1909 « aptitude d'un boxeur à porter des coups secs et décisifs » (La Boxe et les boxeurs, 8 déc., 3a, ibid.); 3. 1933 « aptitude à réagir vivement, puissance » (Tennis et Golf, 1er juill., 10 d'apr. GRUBB Sports, p. 58). Empr. à l'angl. punch « coup direct et puissant, gén. donné avec le poing » (1578, NED) d'où, au fig. « force, vigueur (dans tout domaine) » (1911 ds NED Suppl.2), du verbe to punch « poinçonner, percer » (XVe s., NED) d'où « frapper du poing » (1530, PALSGR., p. 670) qui semble apparenté à to pounce « graver en relief, repousser, estamper » représentant peut-être une abrév. à partir du moy. angl. ponson, ponsyon, angl. puncheon « instrument destiné à graver ou à percer », de l'a. fr. d'où est issu le fr. mod. poinçon.
STAT. — Punch1 et 2. Fréq. abs. littér.:275. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 593, b) 563; XXe s.: a) 310, b) 174.
DÉR. Puncheur, subst. masc. Boxeur qui a du punch. Le boxeur scientifique qu'il était exclusivement, est devenu un « puncheur » redoutable, dont les coups ne pardonnent pas (Miroir des sports, 31 mai 1923, p. 337, col. 1). — [pœn(t)]; MARTINET-WALTER 1973 6/17 [-]. Pt ROB., Lar. Lang. fr. [-]. Prop. CATACH-GOLF., v. supra. — 1re attest. 1923 supra; de punch, suff. -eur2.
BBG. — BECKER 1970, p. 216. — BONN. 1920, pp. 112-113. — QUEM. DDL t. 6 (s.v. puncheur).
1. punch [pɔ̃ʃ] n. m.
ÉTYM. 1674; bolleponge, 1653; bouleponge, 1671; ponche, n. f., v. 1688; mot. angl., du hindi panch « cinq » (→ Penta-), à cause des cinq éléments qui entraient dans sa composition.
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1 Boisson composée d'eau-de-vie (rhum, arack, etc.), de liqueur ou de vin, mélangé à du lait, de l'eau ou à une infusion (thé, etc.), sucré et parfumé (au citron, aux épices). || Punch antillais, martiniquais, au rhum. || Punch chaud, froid, glacé. || Punch flambé, où l'on fait brûler l'eau-de-vie. || Bol (cit. 1) de punch. || Boire, prendre du punch (→ Donner, cit. 35; écoutille, cit. 1).
1 À huit heures, entre les deux services, on dégusta le punch glacé.
Balzac, la Cousine Bette, Pl., t. VII, p. 481.
2 Un bol de punch, grand comme le cratère du Vésuve, fut déposé sur la table (…) sa flamme montait au moins à trois ou quatre pieds de haut, bleue, rouge, orangée, violette, verte, blanche, éblouissante à voir (…) Le punch fut versé tout brûlant dans les verres, qui se fendaient et claquaient avec un ton sec.
Th. Gautier, les Jeunes-France, Le bol de punch.
3 Ils commandèrent des punchs au rhum blanc.
Roger Vailland, Bon pied, bon œil, p. 40.
2 (Fin XIXe, Daudet). Vx. Réunion où l'on boit du punch. || Être invité à un punch d'adieu.
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2. punch [pœn(t)ʃ] n. m.
ÉTYM. 1909, la Boxe et les boxeurs; angl. punch « coup, horion »; de to punch, to pounce, mot de même orig. que poinçon.
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1 Aptitude d'un pugiliste, d'un boxeur, à frapper avec force, efficacité (→ Massacrer, cit. 4). || Boxeur qui a du punch, qui donne des coups secs et précis.
0 Ils ont le punch; voyez-vous. C'est pour cela qu'ils gagnent. Ils ont le punch : l'utilisation correcte des muscles frappeurs, et la détente. Le punch : tout est là.
Louis Hémon, Battling Malone, I.
♦ Par ext. Sports. Qualité de l'athlète ou de l'équipe qui fait preuve de mordant et de rapidité. || « À trente-sept ans je n'avais plus le même “punch” » (Lionel Terray, les Conquérants de l'inutile, 1961).
2 (1952). Fig., fam. Efficacité, dynamisme. || Il manque de punch. || Avoir du punch. || « K entendait mener cette offensive politique avec autant de punch qu'il avait dirigé ses maquisards à l'aube de la Révolution » (Yves Courrière, la Guerre d'Algérie, 1968-1971; t. IV).
♦ (Choses). Force, vigueur. || « La musique a des trous, la mise en scène se laisse aller. Mais le spectacle a du punch » (la Croix, 15 déc. 1969).
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DÉR. Puncheur.
Encyclopédie Universelle. 2012.