posément [ pozemɑ̃ ] adv.
• XVe; de posé
♦ Calmement. Parler, lire posément. ⇒ doucement, lentement. « Il devint calme, expliqua tout fort posément » (Balzac).
⊗ CONTR. Brusquement, étourdiment, précipitamment.
● posément adverbe De façon tranquille, sans se presser : Marcher posément. D'une manière réfléchie, calme : Parler posément. ● posément (synonymes) adverbe De façon tranquille, sans se presser
Synonymes :
Contraires :
- précipitamment
- vivement
D'une manière réfléchie, calme
Synonymes :
Contraires :
- fébrilement
posément
adv. D'une façon posée, calmement, tranquillement.
⇒POSÉMENT, adv.
D'une manière posée, lente et calme. Anton. précipitamment, rapidement. Agathe, une serviette sur le bras, se tient prête à courir (...) car elle ne sait guère marcher posément; elle préfère haleter, le sang aux joues (RENARD, Poil Carotte, 1894, p.96). Il parlait tranquillement, posément, d'une voix à peine assourdie (BERNANOS, M. Ouine, 1943, p.1367).
Prononc. et Orth.: [
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1572 (J. AMYOT, OEuvres mor., Instr. pour ceulx qui manient affaires d'estat, f° 162 v°: marcher gravement, et parler posément). Dér. de posé, part. passé de poser; suff. -(e)ment2. Fréq. abs. littér.: 311. Fréq. rel. littér.: XIXes.: a) 44, b) 246; XXes.: a) 473, b) 867.
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1572 (J. AMYOT, OEuvres mor., Instr. pour ceulx qui manient affaires d'estat, f° 162 v°: marcher gravement, et parler posément). Dér. de posé, part. passé de poser; suff. -(e)ment2. Fréq. abs. littér.: 311. Fréq. rel. littér.: XIXes.: a) 44, b) 246; XXes.: a) 473, b) 867.
posément [pozemɑ̃] adv.
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♦ D'une manière posée, calmement. || Parler, lire posément. ⇒ Doucement, lentement. || Marcher posément sans se presser; marcher posément et avec componction. ⇒ Gravement. || Répondre posément…
1 Il cria au vol, à l'assassinat, au guet-apens. Mais, au bout d'un quart d'heure, il devint calme, expliqua tout fort posément (…)
Balzac, Code des gens honnêtes, I, II, in Œ. diverses, t. I, p. 79.
2 Et « pour être sûr que la besogne était bien faite », j'avais tiré encore quatre balles, posément, à coup sûr, d'une façon réfléchie en quelque sorte.
Camus, l'Étranger, II, IV.
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CONTR. Brusquement, étourdiment, précipitamment.
Encyclopédie Universelle. 2012.