1. pignon [ piɲɔ̃ ] n. m.
• XIIe; lat. pop. °pinnio, onis, class. pinna « créneau »
♦ Couronnement triangulaire d'un mur dont le sommet porte le bout du faîtage d'un comble. ⇒ fronton, gable. Anciennes maisons à pignons. Cette place « a conservé ses pignons ouvragés, découpés » (Nerval).
♢ Loc. Avoir pignon sur rue : vx être propriétaire d'une maison de ville dont la façade à pignon donnait sur la rue; mod. avoir un magasin, un domicile connu et être solvable.
pignon 2. pignon [ piɲɔ̃ ] n. m.
• 1437; paignon v. 1380; de peigne
♦ Roue dentée, la plus petite des deux roues d'un engrenage (⇒ tympan); par ext. Toute roue d'engrenage. Pignons d'un changement de vitesse. Pignon d'une bicyclette, situé sur le moyeu de la roue arrière. Changer de pignon (⇒ dérailleur) . Pignon de renvoi, transmettant le mouvement à une partie relativement éloignée du mécanisme.
pignon 3. pignon [ piɲɔ̃ ] n. m.
• 1350; a. provenç. pinhon, de pinha → pigne
♦ Région.
1 ♦ Graine de la pomme de pin. ⇒ pigne.
2 ♦ (1836) Pin pignon, ou ellipt pignon : pin dont les cônes contiennent des pignons (1o). ⇒ parasol (pin parasol).
● pignon nom masculin (latin populaire pinnio, -onis, du latin classique pinna, créneau) Partie supérieure, en général triangulaire, d'un mur de bâtiment, parallèle aux fermes et portant les versants du toit. Face latérale d'un bâtiment, sans ouvertures importantes. ● pignon (expressions) nom masculin (latin populaire pinnio, -onis, du latin classique pinna, créneau) Avoir pignon sur rue, avoir une réputation bien assise, être un notable. Pignon chantourné, pignon dont les rampants ont un tracé chantourné (architecture baroque). Pignon à redents ou à pas d'oiseau, pignon dont les rampants se découpent en gradins. ● pignon nom masculin (ancien provençal pinhon, de pinhe, pin) Synonyme de pigne. ● pignon nom masculin (de peigne) Roue dentée ayant un faible nombre de dents. Roue dentée située sur l'axe de la roue arrière d'une bicyclette. La plus petite des roues dentées d'un engrenage cylindrique ou conique. (La plus grande se nomme roue.) ● pignon (expressions) nom masculin (ancien provençal pinhon, de pinhe, pin) Pin pignon, espèce de pin assez fréquente dans le midi de la France. ● pignon (synonymes) nom masculin (ancien provençal pinhon, de pinhe, pin) Pin pignon
Synonymes :
- pin parasol
- pinier
Synonymes :
- pigne
pignon
n. m. Partie supérieure triangulaire d'un mur, sur laquelle portent les pannes d'un toit à deux pentes.
|| Avoir pignon sur rue: posséder en propre une maison, un magasin, etc.; fig., être dans une situation notoirement établie, aisée.
————————
pignon
n. m. Roue dentée.
|| Spécial. La plus petite des deux roues d'un engrenage.
I.
⇒PIGNON1, subst. masc.
A. —1. Pignon (blanc, doux). Graine comestible de la pomme de pin. Synon. pigne. Huile de pignon. En mangeant mes pignons j'ouvris un illustré (COLETTE, Naiss. jour, 1928, p.44). Ouvrez la casserole. À ce moment-là, l'eau doit logiquement être absorbée par le riz. Ajoutez alors le beurre, en petits morceaux, les pignons et les amandes, remuez bien, avec une fourchette (Marie-Claire, 15 juill. 1966, p.67, col. 3).
Rem. ,,L'amande de ce fruit est appelée pistache par les confiseurs, qui l'emploient à faire de petites dragées`` (LITTRÉ).
• ♦ Les pignons doux, semences du pin cultivé ou pin à pignons (...), que l'on trouve à la base des écailles dont est formé le cône de cet arbre, sont oblongs, un peu anguleux, de la grosseur de petits haricots: ce sont des amandes très-blanches, d'une saveur douce et huileuse, revêtues d'une enveloppe jaunâtre et dure.
KAPELER, CAVENTOU, Manuel pharm. et drog., t.2, 1821, p.547.
B. —Pignon d'Inde. Semence du médicinier. Pignons d'Inde ou noix des Barbades (...). Capsules à trois loges, de la grosseur d'une noix, contenant dans chaque loge une semence composée d'une enveloppe mince, sèche et cassante, et d'une amande blanche, d'une âcreté insupportable. Ces capsules sont les fruits du médicinier cathartique (...) qui croît à la Guyane, à la Jamaïque et aux Barbades (KAPELER, CAVENTOU, Manuel pharm. et drog., t.2, 1821, p.546).
Prononc. et Orth.:[]. Homon. et homogr. pignon2, 3. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1350 pignon «graine comestible du pin pignon» (Texte médical fr., ms. BN fr. 12323, f ° 144 r ° a, éd. R. Arveiller ds Romania t.94, p.160: pignons mundés); b) 1797 pin à pignon (Voy. La Pérouse, t.2, p.256); 1836 pin pignon (Maison rustique du XIXes., t.4, p.49b); 1870 p. ell. pignon (PRIVAT-FOC.); 2. 1680 pignon purgatif (RICH.); 1694 pignon d'Inde (CORNEILLE); 3. 1765 pignon de Barbarie (Encyclop.). Empr. à l'a. prov. pinhon «amande de la pomme de pin» (XIVes., RAYN., LEVY Prov.), dér. de pinha «pomme de pin» (v. pigne).
II.
⇒PIGNON2, subst. masc.
A. —BÂTIMENT
1. ,,Mur dont la partie supérieure prend la forme d'un triangle dont les côtés sont dirigés suivant les pentes d'un comble à deux égouts`` (CHABAT 1881). Façade, maison, mur, toit à pignon(s); pignon aigu, haut, pointu; fronton de pignon. Du côté de la rue, comme sur la rivière, la maison avait pour coiffure un toit semblable à deux cartes mises l'une contre l'autre, et présentait ainsi pignon sur rue et pignon sur l'eau (BALZAC, Martyr calv., 1841, p.56). Un bâtiment simple se compose de deux murs goutterots et de deux pignons. Suivant que le bâtiment est tourné, il présente sur sa façade, soit un des pignons, soit un des murs goutterots (VIOLLET 1875). Autrefois le pignon de toutes les maisons faisait face à la rue. Les pauvres gens n'avaient leur pignon que dans les ruelles ou les cours. Avoir pignon sur rue était donc le fait d'un propriétaire aisé (FRANCE 1907).
Rem. 1. ,,On dit plus précisément pignon droit`` (Lar. Lang. fr.). 2. De nos jours le pignon ne faisant généralement plus face à la rue, on appelle aussi pignon la ,,face latérale de bâtiment n'ayant aucune ouverture importante et dont la partie supérieure épouse la forme du comble à une ou plusieurs pentes`` (BARB.-CAD. 1971).
— Spécialement
♦Pignon à redans, à redents. ,,Pignon dont les rampants sont disposés en degrés d'escaliers`` (CHABAT 1881). L'administration des postes et télécommunications (...) s'attache à respecter le style et le matériau de la région: toits à longues pentes et balcons en Alsace, pignons à redents en Flandre (Admin. P. et T., 1964, p.39).
2. Expr. [En parlant d'une pers.] Avoir pignon sur rue
a) Vx. Posséder une maison donnant sur la rue et, en particulier, dont la façade à pignon donne sur la rue. Supra ex. de FRANCE 1907.
b) P. anal. ou au fig.
— Posséder des biens immeubles importants; être fortuné. C'est une bonne caution, il a pignon sur rue (Ac.). Les jurés, choisis, triés, tous gens de bien, propriétaires, ayant, dit-on, pignon sur rue (COURIER, Pamphlets pol., Procès, 1821, p.93):
• ♦ ... il est bien agréable d'entendre dire de soi: c'est un homme qui a pignon sur rue (...). Je me fais aisément l'idée du bonheur et de l'importance d'un propriétaire qui passe son tems à visiter sa maison de la cave au grenier; à recevoir les hommages de son portier, les réclamations de ses locataires; à donner et à recevoir des congés; à signer des baux, des états de lieux et des quittances.
JOUY, Hermite, t.2, 1812, p.133.
— Être honorablement connu dans un domaine d'activité. Pour traiter complètement de «l'enseignement de la musique en France» (...) l'on pourra tout au plus, en quelques pages, évoquer (...) les écoles et organismes privés, en se bornant d'ailleurs à ceux et celles qui ont, à Paris, pignon sur rue (Enseign. mus., 1, 1950, p.4).
♦En partic. [En parlant d'un commerçant] Posséder un magasin bien situé et réputé. Acquérir pignon sur rue. Mme Ligneul aimait la vieille ville de granit jauni où elle se disait avec orgueil que la famille de sa mère, marchande et passablement pirate, avait eu pignon sur rue (DRIEU LA ROCH., Rêv. bourg., 1937, p.188).
B. —HÉRALD. Meuble ayant l'aspect d'un pignon à redans. On nomme le nombre de montants ou degrés du pignon en blasonnant (GRANDM. 1852).
REM. Pignonné, -ée, adj., hérald. Pièces, partitions pignonnées. Pièces, partitions ,,dont les lignes de bordure sont découpées en forme de pignons triangulaires`` (PAST. Hérald. 1979).
Prononc. et Orth.:[]. Homon. et homogr. pignon1, 3. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1174-76 pinnon «sommet (d'une montagne)» (GUERNES DE PONT-STE-MAXENCE, St Thomas, éd. E. Walberg, 686). B. 1. a) av. 1211 pignon archit. «partie supérieure d'un mur» (Cart. de Philippe-Auguste, Ms. Rome Vatican Ottoboni 2796, f° 94 r° ds GDF. Compl.); b) 1691 pignon à redents, pignon entrapeté (A. Ch. d'AVILER, Cours d'archit., 2e part., p.752); 2. 1584 expr. avoir pignon sur rue (O. DE TOURNEBU, Les Contens, acte IV, scène I ds Anc. Théâtre Fr., t.7, p.185: mon nouveau debiteur est homme riche et qui a pignon sus rue); 3. 1681 hérald. (F. MENESTRIER, Abrégé méthodique des principes heraldiques d'apr. FEW, t.8, p.538b). D'un lat. pop. pinnio, -onis «pignon», dér. du lat. class. pinna «merlon, panneau plein entre deux créneaux» (FEW t.8, pp.538-539). Bbg. Archit. 1972, p.72.
III.
⇒PIGNON3, subst. masc.
A. —MÉCAN. Roue dentée qui engrène dans les dents d'une autre roue; en partic., la plus petite des deux roues d'un engrenage. Pignon de changement de vitesse; dents, dentelure du pignon. Seul un arbre sort de la carcasse [de la voiture] et transmet le mouvement aux roues par un pignon et une roue dentée avec ou sans chaîne (SOULIER, Gdes applic. électr., 1916, p.179). Pour une cause indéterminée, le pignon du démarreur n'est pas allé jusqu'à s'enclencher dans la couronne du démarreur (CHAPELAIN, Techn. automob., 1956, p.360). Le Merc 500 possède de nouveaux pignons de marche AV et AR monobloc et une nouvelle gamme d'hélices: les nouveaux blocs-moteurs et pignons monobloc du Merc 350 vous sortent de l'eau et vous tirent plus vite (L'Express, 21 mars 1966, p.81, col. 2).
— [Sur une bicyclette] Roue dentée, solidaire du moyeu de la roue arrière et sur laquelle engrène la chaîne entraînée par le pédalier. Les deux pignons [d'une bicyclette] sont reliés entre eux par la chaîne (BAUDRY DE SAUNIER, Cycl., 1892, p.203).
— HORLOG. ,,Roue dentée à un petit nombre de dents appelées ailes`` (Lar. encyclop.). Le système de roues et de pignons qui aboutit à l'angle mobile des aiguilles sur le cadran (CLAUDEL, Art poét., 1907, p.141).
— Pignon de renvoi. Dans un engrenage, pignon supplémentaire qui sert à communiquer le mouvement à une partie éloignée du mécanisme. (Dict. XIXe et XXes.).
B. —SERR. ,,Cylindre cannelé réglant le pène de certaines serrures`` (CHESN. t.2 1858).
Prononc. et Orth.:[]. Homon. et homogr. pignon1, 2. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1328 paingnon «la plus petite des deux roues dentées d'un couple d'engrenages» (Compte d'Oudart de Lagny, Arch. Nat. KK 3A, f° 36 r° ds GDF. Compl.: les roes, les rotiaus et paingnons desdiz moulins); 2. a) mil. ou 2e moit. XIVes. [et non XIIIe s., erreur de date ds Lar. Lang. fr.] paignon horlog. (Ung petit traicté pour faire horoleiges, éd. E. Morpurgo, 9a ds T.-L. [cf. Z. rom. Philol. t.73, pp.274-287]); 1437 pignon (L. A. JOUEN, Comptes du manoir de Rouen, p.160: le pignon de la roue du foliot); b) 1765 pignon de renvoi (Encyclop. t.12, p.616a); 3. 1564 pignon «cylindre cannelé (dans le mécanisme d'une main artificielle)» (A. PARÉ, éd. J.-F. Malgaigne, l. XVII, chap.12, t.2, p.616); 4. 1765 serr. (Encyclop. t.12, p.616b); 5. 1890 p. ext. «toute roue d'engrenage» (Lar. 19e Suppl., s.v. vélocipède: l'introduction de deux pignons dentés [dans la bicyclette]). Dér. de peigne; suff. -on1.
STAT. —Pignon1, 2 et 3. Fréq. abs. littér.:275. Fréq. rel. littér.: XIXes.: a) 358, b) 555; XXes.: a) 459, b) 285.
1. pignon [piɲɔ̃] n. m.
ÉTYM. 1211; pinnon « sommet (d'une montagne) », v. 1190; d'un lat. pop. pinnio, -onis, du lat. class. pinna « merlon, créneau ».
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1 Couronnement triangulaire d'un mur ou d'un pan de mur, dont le sommet porte le bout du faîtage (cit. 1) d'un comble. ⇒ Fronton, gable (→ Échelon, cit. 1; massif, cit. 10). || Pignons décorés des maisons anciennes (→ Entablement, cit. 2). || Pignon percé d'une porte cintrée (cit.), ogive (cit. 3). || Maison à pignon (→ Canal, cit. 7; iriser, cit. 1). || Mur de pignon ou mur pignon, autrefois sur la façade, aujourd'hui reporté sur les côtés. — Pignon à redans, dont les deux pentes s'élèvent par degrés (opposé à pignon droit).
1 C'est toujours la plus belle place du monde que cette place où ont roulé les deux têtes des comtes de Horn et d'Egmont, d'autant plus belle aujourd'hui qu'elle a conservé ses pignons ouvragés, découpés, festonnés d'astragales, ses bas-reliefs, ses bossages vermiculés (…)
Nerval, Lorely, « Fêtes de Hollande », I.
2 (…) un mur du quinzième siècle surmonté d'un pignon aigu à briques contrariées (…)
Hugo, les Misérables, II, I, I.
3 Le mur pignon porte des anneaux auxquels on attache les chevaux que l'on ferre et donne sur une ruelle aboutissant à des jardins.
Ch.-L. Philippe, Père Perdrix, I, I.
♦ ☑ Loc. Avoir pignon sur rue. a (1640). Anciennt. Être propriétaire d'une maison de ville dont la façade à pignon donnait sur la rue. — (1584). Avoir des immeubles importants, être un gros propriétaire.
b (XIXe). Mod. Être installé dans un magasin avantageusement connu et bien situé (en parlant d'un commerçant). — Par ext. || Avoir une situation, une fortune assise; être favorablement connu dans son milieu professionnel.
4 (…) un Bourgeois, honorable homme, Maître Mathieu Granger, ayant pignon sur rue (…)
Cyrano de Bergerac, le Pédant joué, V, 2.
5 Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages, disent : Mon livre, mon commentaire, mon histoire, etc. — Ils sentent leurs bourgeois qui ont pignon sur rue, et toujours un « chez moi » à la bouche. Ils feraient mieux de dire : Notre livre, notre commentaire, notre histoire, etc.
Pascal, Pensées, I, 43.
♦ (Avec un autre n. que rue) :
6 Tous les gros conseillers habitaient sur le coteau, jaloux de leur soleil, de leur « vue », fiers du prestige qu'ils en tiraient. Avoir pignon sur le coteau, c'était, dans cette petite ville, comme un brevet de distinction et de bon goût.
M. Genevoix, Forêt voisine, XV.
2 (1681). Blason. Meuble ayant l'aspect d'un pignon à redans. ⇒ Pignonné.
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DÉR. Pignonné.
HOM. 2. Pignon, 3. pignon.
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2. pignon [piɲɔ̃] n. m.
ÉTYM. V. 1560; paignon, XIIIe; de peigne, du lat. pecten. → Peigne.
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1 Roue dentée, la plus petite des deux roues d'un engrenage (⇒ Tympan); par ext., l'une quelconque des deux roues dentées. || Pignons faisant partie des diverses pièces d'une bicyclette, d'une automobile, d'un mécanisme d'horlogerie… ⇒ Machine, mécanisme (→ Engin, cit. 3; grogner, cit. 4). — Pignon de renvoi, transmettant le mouvement à une partie relativement éloignée du mécanisme.
1 (…) un malheureux type tellement adapté à la catastrophe que la vie normale l'ennuiera, n'aura plus de prise sur lui comme un pignon aux dents émoussées.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. XVI, XXIII, p. 209.
2 La chaîne de la bicyclette se mit à produire un bruit désagréable — comme un frottement latéral contre la dentelure du pignon. Il avait déjà senti quelque chose d'anormal en changeant de vitesse après avoir gravi la côte (…)
A. Robbe-Grillet, le Voyeur, p. 99.
2 Techn. (serrur.). Cylindre cannelé réglant le pène de certaines serrures.
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HOM. 1. Pignon, 3. pignon.
————————
3. pignon [piɲɔ̃] n. m.
ÉTYM. XVe; « cône de pin », XIVe; anc. provençal pinhon, de pinha. → Pigne.
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♦ Régional (mais connu dans l'ensemble de la France).
0 L'exploration continua donc, et fut utilement marquée par la découverte qu'Harbert fit d'un arbre dont les fruits étaient comestibles. C'était le pin pignon, qui produit une amande excellente, très estimée dans les régions tempérées de l'Amérique et de l'Europe.
J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 113.
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HOM. 1. Pignon, 2. pignon.
Encyclopédie Universelle. 2012.