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pari

pari [ pari ] n. m.
• 1642; de parier
1Convention par laquelle deux ou plusieurs parties s'engagent à verser une certaine somme ( enjeu) au profit de celle qui aura raison. Engager, faire un pari. parier. Gagner, perdre un pari, son pari. Pari stupide. Tenir un pari, l'accepter. ⇒ gageure.
2Forme de jeu où le gain dépend de l'issue d'une partie à laquelle le parieur ne prend pas part lui-même; action de parier. Législation des paris. Pari sur le résultat d'une course, sur un cheval. Pari individuel ou à la cote, effectué par l'intermédiaire des bookmakers et interdit par la loi. — (1872) PARI MUTUEL, dans lequel le montant des enjeux est soumis à un prélèvement fixé par la loi avant d'être réparti entre les gagnants, proportionnellement à leurs mises. Pari mutuel urbain. P. M. U. Pari couplé, tiercé. Pari à trois contre un.
Fig. Les paris sont ouverts, se dit d'une affaire dont le dénouement est incertain.
3Philos. Le pari de Pascal, l'argument du pari, par lequel il essaie de convaincre les incroyants qu'en pariant pour l'existence de Dieu ils n'ont rien à perdre, mais tout à gagner. « Les paris stupides Un certain Blaise Pascal etc... etc... » (Prévert).
4Affirmation de grande possibilité d'un événement, sans enjeu précis. Je te fais le pari qu'il sera là demain.

pari nom masculin (de parier) Convention entre deux parties qui affirment des thèses différentes ou contraires et par laquelle celle qui dit vrai recevra quelque chose, une somme fixée à l'avance : Gagner, perdre un pari. Jeu d'argent dans lequel le parieur mise sur la victoire de l'un des concurrents d'une épreuve, d'une compétition sportive. Ensemble du choix et de la mise faits dans ce jeu d'argent : Recueillir les paris. Somme que l'on reçoit quand on a gagné le pari : Toucher un pari. Action, fait de parier sur quelque chose ; enjeu de cette action : Cette nouvelle politique est un pari sur l'avenir. Affirmation que l'on fait sur un événement futur ou dont on n'a pas connaissance : Je te fais le pari qu'il ne viendra pas.pari (citations) nom masculin (de parier) Émile Chartier, dit Alain Mortagne-au-Perche 1868-Le Vésinet 1951 La bonne opinion que j'ai de mes semblables sans exception est corrigée par cette idée qu'ils sont bien capables de faire les imbéciles, et longtemps, s'ils en font seulement le stupide pari. Histoire de mes pensées Gallimard Jean Grenier Paris 1898-Dreux 1971 Dans une vie qui repose sur un perpétuel pari, le risque peut être un perpétuel bonheur. Inspirations méditerranéennes Gallimard Blaise Pascal Clermont, aujourd'hui Clermont-Ferrand, 1623-Paris 1662 Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter. Pensées, 233 face, en jouant à pile ou face Commentaire Chaque citation des Pensées porte en référence un numéro. Celui-ci est le numéro que porte dans l'édition Brunschvicg — laquelle demeure aujourd'hui la plus généralement répandue — le fragment d'où la citation est tirée. Jacques Prévert Neuilly-sur-Seine 1900-Omonville-la-Petite, Manche, 1977 Les paris stupides Un certain Blaise Pascal etc… etc… Paroles, Les paris stupides Gallimardpari (expressions) nom masculin (de parier) Pari de Pascal, argument avancé par Pascal en faveur de la foi chrétienne et de l'existence de Dieu. Les paris sont ouverts, l'issue (de cette affaire) est incertaine. Tenir un (le) pari, accepter le défi proposé par quelqu'un d'autre. ● pari (homonymes) nom masculin (de parier) parie forme conjuguée du verbe parier parient forme conjuguée du verbe parier paries forme conjuguée du verbe parierpari (synonymes) nom masculin (de parier) Convention entre deux parties qui affirment des thèses différentes ou...
Synonymes :
- gageure (littéraire)
Ensemble du choix et de la mise faits dans ce...
Synonymes :
- enjeu

pari
n. m.
d1./d Gageure, promesse réciproque par laquelle plusieurs personnes, qui soutiennent des avis contraires, s'engagent à payer une certaine somme à celui qui se trouvera avoir raison.
d2./d Jeu d'argent dans lequel les gains reviennent aux joueurs qui ont désigné par avance le gagnant ou les concurrents les mieux placés d'une compétition (d'une course de chevaux, notam.). Syn. (oc. Indien) pariage.
Pari mutuel urbain (P.M.U.).
d3./d PHILO Pari de Pascal: argument des Pensées destiné aux incroyants et qui montre la disproportion des enjeux selon que l'on croit ou non à l'existence de Dieu: "Si vous gagnez (Dieu existe), vous gagnez tout; si vous perdez (Dieu n'existe pas), vous ne perdez rien."

⇒PARI, subst. masc.
A. —1. Convention entre deux ou plusieurs parties soutenant des opinions différentes à propos d'une même réalité (passée, présente ou future) où les perdantes sont tenues de fournir une prestation à celle qui aura raison après vérification. Synon. gageure (vieilli). Accepter, engager, faire, gagner un pari; conditions, objet, suite d'un pari. Un bon Anglais ne plaisante jamais, quand il s'agit d'une chose aussi sérieuse qu'un pari (VERNE, Tour monde, 1873, p.15). Ils s'assirent sous un grand arbre, au bord de la Loire, et ouvrirent des paris sur ce que contiendrait le bac que l'on voyait quitter l'autre bord (BOYLESVE, Leçon d'amour, 1902, p.156):
1. Il y a deux ans, au milieu d'un souper, j'ai parié avec un de mes amis que je mourrais avant lui. La somme engagée est très-considérable, et le pari est connu dans les trois royaumes. Et comme la mort n'a pas voulu venir à moi depuis ce temps, si je ne suis pas allé à elle dans une heure, j'aurai perdu mon pari... et je veux le gagner...
MURGER, Scènes vie jeun., 1851, p.10.
Tenir le pari. Accepter le pari. Celui qui gagne embrasse la patronne! —C'est cela! dirent de grosses voix amusées. Qui est-ce qui tient le pari? (R. BAZIN, Blé, 1907, p.305).
2. JEUX
a) Jeu d'argent où le gain dépend de l'issue d'un autre jeu, d'une épreuve, d'une compétition sportive à propos de laquelle on a misé une certaine somme. Organiser, prendre les paris. Voilà des boxeurs à Paris: Courons vite ouvrir des paris, Et même par-devant notaire (BÉRANGER, Chans., t.1, 1829, p.130):
2. ... aujourd'hui, seuls de tristes tripots et des officines de paris, ces paris plus nécessaires à l'âme des Anglo-Saxons que les boissons fortes à leur palais, permettent de jouer à toutes les courses, à tous les jeux de hasard...
MORAND, Londres, 1933, p.188.
Loc. verb. fig. Les paris sont ouverts [À propos d'une affaire dont l'issue est incertaine]. Garcin le lâche tient dans ses bras Estelle l'infanticide. Les paris sont ouverts. Garcin le lâche l'embrassera-t-il? (SARTRE, Huis clos, 1944, 5, p.167).
b) En partic. [Le pari concerne une course de chevaux] Un jeune homme qui lui parlait de courses et d'un pari qu'il avait engagé sur Finette, une pouliche superbe (HUYSMANS, Marthe, 1876, p.106). —J'ai cent francs à mettre sur un dada, dit-il. Vous les prenez? —Oui. Qui? —Peau-de-Pou dans la troisième. —Ça ira dans les vingt contre un s'il gagne. —J'espère bien. Il allongea le billet et Monsieur Georges nota le pari sur un petit bout de papier (QUENEAU, Loin Rueil, 1944, p.65).
Pari à la cote. V. cote I D.
Pari mutuel. Pari organisé par un groupement officiel qui répartit le montant total des enjeux entre les différents gagnants (proportionnellement à la mise de chacun) après avoir effectué le prélèvement légal. Il est dommage que les passions du pari mutuel empêchent de s'intéresser uniquement à la course même (ALAIN-FOURNIER, Corresp. [avec Rivière], 1907, p.161). Avec amusement, les amis eussent vu le jeune homme jouer au pari mutuel; avec complaisance, courir les filles (MONTHERL., Bestiaires, 1926, p.389). V. aussi P.M.U. ex. de Zitrone.
Pari Mutuel Urbain (abrév. P.M.U.). Groupement officiel qui organise les paris dans des agences situées dans toutes les villes de France. Le pari tiercé (...) a insufflé une vie nouvelle à l'institution des courses en drainant aux guichets du Pari Mutuel Urbain des sommes prodigieuses (ZITRONE, Courses, 1962, p.45). Pari (mutuel) jumelé. Pari (mutuel) tiercé, quarté et p. ell., tiercé, quarté. Pari (mutuel) couplé et p.ell., couplé, subst. masc. ,,Le pari couplé (au P.M.U.) ou jumelé (sur l'hippodrome). Il s'agit de désigner les deux premiers d'une course`` (ZITRONE, Courses, 1962, p.44).
3. P. méton. Enjeu du pari. Toucher un pari. Un dîner offert par Nathan, qui payait un pari perdu (BALZAC, Splend. et mis., 1839, p.266). Or, ce petit ange-là avait par lui-même trois cent mille francs de rente, et Tomy Sternett (...) soldait tous ses paris de courses de l'année (LORRAIN, Phocas, 1901, p.379). L'homme qui paie un pari et qui ne paie pas son tailleur (ALAIN, Propos, 1932, p.1063).
B.Au fig.
1. Engagement à faire triompher une idée, une conception issue d'un choix dont on mesure les risques, les limites. Synon. gageure. Il y a un plan bien suivi pour rétablir (...) la disposition d'esprit étroite et soumise qui favorise le catholicisme (...). C'est un pari de certains hommes contre l'esprit humain (CONSTANT, Journaux, 1804, p.57). On dirait qu'elle a fait le pari de me dégoûter de moi en me ressemblant (J. BOUSQUET, Trad. du silence, 1935, p.18):
3. C'est par le choix des points majeurs de la croissance et par le pari, qui en résulte, en faveur de la structure nouvelle de l'économie nationale, que les nations modernes ont les meilleures chances de maximer au cours d'une période déterminée la croissance de leur produit.
PERROUX, Écon. XXes., 1964, p.236.
Tenir le pari. Accepter un pari. «Je vous fais un pari: vous ne resterez pas un an en Italie. —Je tiens le pari», dit Nadine vivement (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p.550).
Tenir le/son pari. Exécuter ce que l'on a promis de faire. Difficile si ce n'est impossible de tenir le pari des 5 % d'inflation sur l'année. D'autant que Jacques Delors s'attend à de mauvais résultats tout au long du premier semestre (Libération, 14 mars 1984, p.12).
2. Faire le pari que. Être certain que. Je fais le pari qu'après une annonce d'une série de Daumier au Charivari, si on donne un dessin d'Albert Dürer, il n'y a pas dix personnes qui disent: «Ce n'est pas un Daumier» (GONCOURT, Journal, 1864, p.10). Dans dix mille ans d'ici, je vous fais le pari que cette guerre (...) sera complètement oubliée... (CÉLINE, Voyage, 1932, p.83).
3. PHILOS. Pari de Pascal. Argument employé par Pascal dans lequel il essaie de convaincre logiquement les non-croyants qu'en optant pour l'existence de Dieu ils ont tout à gagner et rien à perdre. C'est la règle du pari proposé par Pascal. C'est dire: qu'est-ce que vous risquez? (BARRÈS, Cahiers, t.2, 1899, p.157). Cette autre vie n'est qu'une hypothèse. Y adhérer, c'est risquer le pari de Pascal. Choisir, comme lui, c'est déjà croire (BOURGET, Actes suivent, 1926, p.40).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1640 (OUDIN Ital.-Fr.: Scommessa, gageure, pary); 2. 1688 (RICH. t.2: Pari, s. m. Ce qu'on gage [le pari est considérable, il est de cent pistoles]). Déverbal de parier. Fréq. abs. littér.:484. Fréq. rel. littér.:XIXes.: a) 363, b) 1397; XXes.: a) 480, b) 710.

pari [paʀi] n. m.
ÉTYM. 1642; de parier.
1 Convention par laquelle deux ou plusieurs parties, en contestation sur tel ou tel point, s'engagent à verser une certaine somme, à exécuter une prestation ( Enjeu) au profit de celle qui aura eu raison. Gageure (vieilli). || Engager, faire un pari. Parier (→ Gager, cit. 3). || Faire le pari de… (et inf.) → cit. 3. || Un pari à qui serait le plus fort s'était ouvert entre eux (→ Lutte, cit. 2). || Gagner (cit. 45), perdre son pari. || Pari stupide, dangereux, imbécile.
0.1 Un bon Anglais ne plaisante jamais, quand il s'agit d'une chose aussi sérieuse qu'un pari, répondit Phileas Fogg. Je parie vingt mille livres contre qui voudra que je ferai le tour de la terre en quatre-vingts jours ou moins, soit dix-neuf cent vingt heures ou cent quinze mille deux cents minutes. Acceptez-vous ?
J. Verne, le Tour du monde en 80 jours, p. 23.
1 Victor (…) crânait devant ces gamins (…) les poussait à des paris imbéciles, de vider d'en l'air un litre au fond de sa gorge, ou encore de pomper son verre plein avec le nez, sans qu'une goutte passât par la bouche.
Zola, la Terre, V, IV.
2 S'agissait de savoir à présent qui des deux sortirait le premier (…) Nous faisions des paris.
R. Rolland, Colas Breugnon, IV.
3 Je ne suis pas de ceux qui font le pari de passer la nuit en compagnie des assassins célèbres, au musée Grévin.
Colette, Belles saisons, p. 120.
Tenir un pari : accepter le pari, la gageure (cit. 3) proposée (→ aussi Relever le défi).
Par ext. L'enjeu convenu. || Toucher un pari.
2 Forme de jeu (cit. 39) où le gain dépend de l'issue d'une partie, d'une épreuve, d'une compétition à laquelle le parieur ne prend pas part lui-même; action de parier. || Législation des paris (cf. Code civil, art. 1965 et 1967). || Paris qui s'engagent sur un combat de coqs, un match de billard, une rencontre de boxe… || Les paris au jeu de paume (→ Commenter, cit. 1). || Prendre les paris. || Ouvrir les paris (→ ci-dessous les paris sont ouverts).
4 Quand il perdait vingt-cinq ou trente louis au jeu dans un pari, naturellement il payait (…)
Balzac, la Maison Nucingen, Pl., t. V, p. 610.
5 (…) les paris au jeu de billard sont assimilés aux jeux de hasard lorsqu'ils interviennent entre personnes ignorantes de l'adresse respective des joueurs et alors que la passion du jeu est le mobile principal des paris.
Dalloz, Petit dict. de droit, Jeu, pari, §14.
Spécialt. (Aux courses). || Législation spéciale des paris sur les courses de chevaux et de lévriers (Loi du 2 juin 1891).(Courses de chevaux). || Organisation des paris (Décret du 7 juillet 1891). || Pari individuel ou à la cote, effectué par l'intermédiaire des bookmakers et interdit par la loi (→ Fretin, cit. 4).(1872). || Pari mutuel, dans lequel le montant des enjeux est soumis à un prélèvement fixé par la loi avant d'être réparti entre les gagnants, proportionnellement à leurs mises. Cour. || Pari (mutuel) jumelé (réservé aux courses de moins de huit chevaux), tiercé, dans lequel le parieur doit désigner les trois chevaux qui arriveront en tête. Tiercé. || Pari (mutuel) couplé, dans lequel le parieur joue un cheval gagnant et un autre placé. Couplé (et aussi quarté). || Pari (mutuel) à cote fixe. || Pari mutuel urbain ( cour. P. M. U.).Prise des paris sur les champs de courses ( Betting), dans les agences officielles, bureaux ou guichets du Pari mutuel urbain. || Ce pari sur un outsider lui a rapporté 50 contre 1.
6 (…) une ligne serrée de bookmakers attendaient les parieurs (…) ils affichaient leurs cotes près d'eux, contre les arbres; tandis que, l'œil au guet, ils inscrivaient des paris, sur un geste, sur un clignement de paupières, si rapidement, que des curieux, béants, les regardaient sans comprendre. C'était une confusion, des chiffres criés, des tumultes accueillant les changements de cote inattendus.
Zola, Nana, XI.
6.1 (…) en 1891, le jeu fut réglementé, et les sociétés de courses acceptèrent d'organiser le Pari Mutuel sur leurs hippodromes et de bénéficier d'un prélèvement sur les mises. Désormais le rôle du pari se trouvait officiellement consacré dans le fonctionnement de l'institution des courses. Il le fut d'ailleurs encore davantage lorsqu'en 1930 fut institué le Pari Mutuel hors des hippodromes (P. M. U.).
P. Arnoult, les Courses de chevaux, p. 50.
Fig. Les paris sont ouverts, se dit à propos d'une affaire dont le dénouement proche apparaît comme très incertain.
3 Philos. || Le pari de Pascal, l'argument du pari, celui qu'il propose aux incroyants, sous forme d'un raisonnement par lequel il essaie de les convaincre qu'en pariant pour Dieu et la religion ils n'ont rien à perdre, mais tout à gagner (Pensées, III, 233).
7 Voilà comment l'existence de Dieu peut devenir, pour Pascal, l'objet d'un pari. — « Examinons donc ce point, et disons : Dieu est, ou il n'est pas (…) Que gagerez-vous ? (…) il faut parier : cela n'est pas volontaire (…) Pesons le gain et la perte en prenant croix, que Dieu est ». — Pour comprendre ce passage, il faut, je crois, deux propositions que Pascal a sous-entendues : 1o Dieu, s'il est, nous fera jouir dans une autre vie (…) d'un bonheur infini; 2o ceux-là seuls pourront jouir de ce bonheur, qui auront renoncé en ce monde à l'amour d'eux-mêmes et aux satisfactions dont il est la source (…) On comprend alors comment il a pu assimiler cette affirmation à un pari ou d'une manière générale, à un jeu de hasard. Il y a ici un gain en perspective, c'est la vie éternelle; il y a aussi un enjeu, ce sont les plaisirs terrestres dont nous faisons le sacrifice (…) Celui qui parie que Dieu est n'a à craindre, s'il se trompe, que le néant. Celui qui parie que Dieu n'est pas, compte, au contraire, sur ce néant : mais que lui arrivera-t-il s'il se trompe (…) Il aura perdu, par sa faute, un bonheur infini (…)
J. Lachelier, Notes sur le pari de Pascal, Œ., t. II, p. 40-41.
4 (1690). Par ext. Affirmation de grande possibilité d'un événement, sans enjeu précis. || Je te fais le pari qu'il sera là demain.

Encyclopédie Universelle. 2012.