microcoque [ mikrɔkɔk ] n. m. ♦ Vieilli Microbe en forme de grain arrondi (gonocoque, staphylocoque).
● microcoque ou micrococcus nom masculin Bactérie de forme arrondie, à Gram positif, appartenant au genre Micrococcus.
⇒MICROCOQUE, subst. masc.
BIOL. Microorganisme du type bactérie, appartenant au genre micrococcus, de forme arrondie, généralement isolé, que l'on rencontre dans un milieu particulier. Lustig rencontre dans le poumon péripneumonique quatre espèces microbiennes, qu'il cultive sur gélatine. Parmi celles-ci figurent un microcoque liquéfiant, un microcoque fournissant des colonies blanches, un microcoque qui donne une culture jaune d'or et enfin un bacille qu'il cultive en amas de couleur rouge orangé (NOCARD, LECLAINCHE, Mal. microb. animaux, 1896, p. 225). Les microcoques sont des petites sphères, généralement immobiles et dépourvues de cils vibratiles, se reproduisant par scissiparité, ne donnant pas de spores (ROGER ds Nouv. Traité Méd. fasc. 1 1926, p. 13).
REM. Micrococcus, subst. masc. Genre de microorganismes de forme arrondie, rarement pathogènes, se rencontrant en amas dans divers milieux (produits laitiers, sécrétions organiques, air ambiant). Des observations récentes tendent à démontrer que le lait des chèvres de certains pays, le bassin méditerranéen en particulier, est capable de transmettre la fièvre de malte ou fièvre ondulante, causée par le micrococcus melitensis (MACAIGNE, Précis hyg., 1911, p. 240).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1884 (PASTEUR ds Travaux, p. 385). Empr. au lat. sc. micrococcus (1867. HALLIER ds Flora, nouv. série, t. 25, p. 541), comp. de micro (micro-) et de coccus, gr. « graine, pépin ». Bbg. QUEM. DDL t. 8.
microcoque [mikʀokɔk; mikʀɔkɔk] n. m.
ÉTYM. 1878; de micro-, et suff. -coque.
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♦ Biol. (Vieilli). Micro-organisme en forme de grain arrondi (gonocoque, staphylocoque, etc.). || Certains microcoques agissent comme ferments.
0 M. Rohner a fini par isoler une sorte de streptocoque (…) et ce streptocoque ou, pour être plus exact, ce microcoque, donne de bonnes cultures, mais il faut le faire passer sur l'animal vivant pour lui garder sa virulence.
G. Duhamel, Chronique des Pasquier, VI, XII.
Encyclopédie Universelle. 2012.