longtemps [ lɔ̃tɑ̃ ] n. m. et adv. I ♦ N. m.
1 ♦ (Compl. d'une prép.) Depuis, pendant, pour longtemps. Vous entendrez parler de lui avant longtemps, bientôt, sous peu. Exister depuis longtemps. Il est resté absent pendant longtemps (il est resté longtemps [II] absent). « de nouveau et pour longtemps mon instruction se trouvait interrompue » (A. Gide). Je n'en ai pas pour longtemps (cf. Je ne serai pas long). Fam. Est-ce qu'il partira dans longtemps ? — DE LONGTEMPS : depuis longtemps. « Je vous connais de longtemps, mes amis » (La Fontaine). — Pendant un long moment. « De longtemps, vous ne parviendrez à la zone où se trouve la neige » (Gautier). Je ne compte pas y retourner d'ici longtemps.
2 ♦ (Compl. de il y a, voici, voilà) Il est déjà venu ici, il y a longtemps. ⇒ autrefois, jadis (cf. fam. Il y a un bail, une paye). « Il y a longtemps que je t'aime, Jamais je ne t'oublierai » (chanson). Voilà longtemps que nous ne nous sommes vus.
II ♦ Adv. Pendant un long espace de temps. Parler longtemps. ⇒ longuement. « J'ai longtemps habité sous de vastes portiques » (Baudelaire). Il n'y a plus longtemps à attendre. ⇒ beaucoup. — Assez longtemps. Restez aussi longtemps que vous voudrez, tant que vous voudrez. Ils étaient encore là il n'y a pas très longtemps. Je n'aurais pas dû parler si longtemps. Ils attendent depuis très longtemps. N'y restez pas trop longtemps, ne vous y éternisez pas ! Ils sont restés moins longtemps que la dernière fois. — Ils s'étaient connus bien longtemps avant leur mariage. On se souviendra de lui longtemps après sa mort. « longtemps après que les poètes ont disparu » (Trenet).
⊗ CONTR. Peu. Bientôt, naguère, récemment.
● longtemps adverbe (de long et temps) Un long espace, une longue durée de temps : Je ne resterai pas longtemps ici. ● longtemps (citations) adverbe (de long et temps) Marc Antoine Désaugiers Fréjus 1772-Paris 1827 Quand on est mort, c'est pour longtemps. Chansons ● longtemps (expressions) adverbe (de long et temps) De longtemps, d'ici longtemps, avant une longue durée de temps : Nous ne les reverrons pas de longtemps. ● longtemps (synonymes) adverbe (de long et temps) Un long espace, une longue durée de temps
Synonymes :
Contraires :
- brièvement
longtemps
adv.
d1./d Pendant un long espace de temps. Il a longtemps vécu au Gabon.
d2./d (Après une préposition ou après il y a.) Un long espace de temps. Je le savais depuis longtemps. Vous partez pour longtemps? Il y a longtemps que nous avons quitté la banlieue.
d3./d Loc. adv. et adj. (oc. Indien) Le temps longtemps ou létemps longtemps: il y a longtemps, autrefois.
⇒LONGTEMPS, adv.
A. — Pendant un long espace de temps. Très, fort longtemps; plus ou moins longtemps; suffisamment longtemps pour...; pas (très) longtemps.
1. [Avec le passé simple, le fut., le cond., le prés. hist., les temps composés, les temps du subj., l'inf.]
— [Avec des verbes non perfectifs] Marianne : À quoi servirait de vous le cacher plus longtemps? (MAURIAC, Mal Aimés, 1945, III, 7, p. 248) :
• 1. « ... je n'y connais qu'un remède : partir assez vite, aller assez loin, et demeurer assez longtemps pour que le mal ne puisse vous atteindre ».
LAMART., Voy. Orient, t. 1, 1835, p. 397.
♦ [Avec un part., un adj., un groupe subst., le verbe être étant effacé] Longtemps fille unique et seul objet des soins de sa famille, elle avoit eu une éducation brillante (NODIER, J. Sbogar, 1818, p. 95).
Rare. Combien longtemps. Combien longtemps j'eus à me débattre! (GIDE, Journal, 1929, p. 934).
— [Avec des verbes perfectifs, l'effet de sens étant itér.] Une vie que les circonstances, les passions, le diable enfin, ont tordue et retordue longtemps comme un tire-bouchon anglais (BARB.-D'AUREV., Memor. 3, 1856, p. 34).
2. [Avec le prés., l'imp. ou le passé simple]
— [L'effet de sens est itér. ou bien le prés. est un prés. de généralité ou un prés. hypothétique] Et longtemps nous nous amusons à imaginer la panique provoquée par l'arrivée de Dieu dans l'église (GIDE, Journal, 1917, p. 639).
— [Avec les verbes perfectifs] Synon. de davantage :
• 2. ... je m'échappai, lorsque Bonaparte était près d'entrer en Russie, craignant de ne plus trouver d'issue en Europe, si j'eusse différé plus longtemps.
STAËL, Consid. Révol. fr., t. 2, 1817, p. 138.
— Région. (notamment Belgique). [Avec les verbes non perfectifs] Synon. de depuis longtemps. ,,Ne dites pas [Il est longtemps ici]. Dites : Il est ici depuis longtemps. Il y a longtemps qu'il est ici`` (HANSE 1949).
3. Longtemps + compl. adv.
♦ Longtemps avant. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'ils étaient établis en Syrie longtemps avant la conquête des Ottomans (LAMART., Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 120).
♦ Longtemps après. Les représentations surannées subsistent par inertie longtemps après la disparition des situations auxquelles elles étaient appropriées (PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p. 89).
♦ Longtemps plus tard. La littérature d'observation (...) ne vient que longtemps plus tard (BENDA, Fr. byz., 1945, p. 153).
♦ Longtemps d'avance. Les opérations publiques, et presque tous les genres d'affaires, ont leur moment réglé long-temps d'avance (SENANCOUR, Obermann, t. 2, 1840, p. 214).
Rem. 1. Longtemps/longuement. Le 1er est un adv. de temps signifiant que la durée pendant laquelle le procès a lieu est longue; le 2e est un adv. de manière qui laisse entendre que l'on consacre au procès tout le temps nécessaire — ou trop de temps. Parler longuement et parler longtemps ne sont pas synon.; ,,dans l'un est exprimée seulement l'idée que le discours a duré longtemps, l'autre indique que le discours a fatigué, ennuyé les auditeurs`` (LITTRÉ). 2. Rare. Construit en coordination avec de toujours (ex. unique). C'est l'aventure de toujours et de longtemps (RÉGNIER, Poèmes anc., 1890, p. 89).
B. — Dans une loc. conj. Aussi longtemps que. Tant que. Aussi longtemps que Mathilde vécut, la vigilance maternelle dressa son rempart entre le père et le fils (GUÈVREMONT, Survenant, 1945, p. 23).
C. — Dans des loc. adv. (prép. + longtemps)
1. Depuis longtemps. Les autorités, les valeurs traditionnelles, depuis longtemps n'ont plus de sens pour un grand nombre (G. BATAILLE, Exp. int., 1943, p. 24). Cf. depuis I B 2 c.
— Dès longtemps (vx). Mais, comme l'a remarqué dès longtemps le sage, mieux vaut encore une passion éperdument manifeste qu'un amour caché (SAINTE-BEUVE, Volupté, t. 1, 1834, p. 172). Cf. dès II B 2.
2. Pendant longtemps. Les militaires étaient et sont encore ce qu'il y a de plus énergique dans un pays où, pendant longtemps, il n'a pu briller qu'une vertu, la bravoure (STAËL, Consid. Révol. fr., t. 2, 1817, p. 219).
— Rare. Durant longtemps :
• 3. Parfois j'en viens à penser que l'absence d'écho, durant longtemps, de mes écrits, a permis à ceux-ci tout ce qui faisait leur valeur. Il importait d'assurer à mes phrases une survie qui leur permît d'atteindre des lecteurs futurs.
GIDE, Journal, 1936, p. 1251.
3. Pour longtemps. En avoir, ne pas en avoir pour longtemps. Les vents sont en panne et le ciel est vide! Nous allons nous taire pour longtemps (CAMUS, État de siège, 1948, p. 227).
4. Fam. Avant longtemps. [Surtout en prop. négative] Bientôt, dans peu de temps. T'en trouveras pas une si solide avant longtemps! (CÉLINE, Voyage, 1932, p. 277).
— Fam. D'ici longtemps. Avant longtemps. Le couvercle devient plus pesant et l'on doute si nous connaîtrons d'ici longtemps la délivrance (GIDE, Journal, 1943, p. 196).
— Vieilli. De longtemps. [Surtout en prop. négative] Avant longtemps :
• 4. Si l'affaire ne réussissait pas, on ne pourrait, en effet, la renouveler de longtemps, étant donné les difficultés inouïes qu'impliquaient la formation, l'équipement, le ravitaillement, de la colonne du Tchad.
DE GAULLE, Mém. guerre, 1954, p. 249.
5. Fam. Dans (pas) longtemps. Dans un avenir (non) éloigné. Mais je reviendrai dans longtemps, et ce sera pour repartir (BEAUVOIR, Mandarins, 1954, p. 353) :
• 5. Tout va s'écrouler, Ferdinand, tout s'écroule, je vous le prédis, moi le vieux Baryton et pour dans pas longtemps encore!...
CÉLINE, Voyage, 1932, p. 522.
D. — En loc. verb.
♦ (En) avoir longtemps à. Avoir beaucoup de temps pour. Je n'ai plus longtemps à vivre (DU CAMP, Mém. suic., 1853, p. 126).
♦ Mettre longtemps à. Mettre beaucoup de temps à. Tu te rappelles? Sa femme l'avait plaqué pour une femme! — On avait mis longtemps à comprendre ça (QUENEAU, Loin Rueil, 1944, p. 180).
♦ Il faut longtemps pour. Il faut beaucoup de temps pour. Il me fallut longtemps pour comprendre d'où il venait (SAINT-EXUP., Pt Prince, 1943, p. 417).
♦ Il y a longtemps (que...). Il y a beaucoup de temps que; à un moment passé éloigné du présent. On aurait dû se rencontrer il y a longtemps, Florentine (ROY, Bonheur occas., 1945, p. 409).
♦ Il y avait longtemps (que...). Il y avait beaucoup de temps que; à un moment nettement antérieur au moment dont on parle. Il y avait longtemps que l'empereur avait interrompu le travail régulier de ses mémoires (LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 736).
♦ Voilà/voici longtemps (que...). Synon. de il y a longtemps (que...). Voilà déjà longtemps, voilà déjà plusieurs mois que Philippe nous annonce votre visite (DUHAMEL, Suzanne, 1941, p. 55).
♦ Avant qu'il soit longtemps (vieilli et littér.). Avant que beaucoup de temps soit passé; dans peu de temps. Ces ratiocinations pourront bien être, avant qu'il soit longtemps, balayées avec tout le reste (GIDE, Ainsi soit-il, 1951, p. 1227).
Prononc. et Orth. : []. Dans le lang. cour. pas de liaison entre longtemps et le mot suiv. Dans le lang. soutenu on peut entendre la liaison devant un adj. longtemps⁀assis) et devant les prép. à, en (longtemps⁀à Paris, longtemps⁀en France). Ac. 1694-1798 : long-temps; dep. 1835 : longtemps. Étymol. et Hist. A. Adv. fin Xe s. long temps « pendant une longue durée de temps » (Passion, éd. A. S. Avalle, 211 : De lui long temps mult a audit); 1498-1515 longtemps (P. GRINGOIRE, Vie Ms. S. Loys, 6173 ds Œuvres, éd. Ch. d'Héricault et A. de Montaiglon, II, 300). B. Subst. 1. ca 1145 de lonc tens « pendant une longue durée » (WACE, Conception N.D., 300); 2. 1563 « une longue durée de temps » il y a longtemps que (B. PALISSY, Disc. admir., p. 319 ds IGLF). Composé de long adj. et de temps. Fréq. abs. littér. : 19 404. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 22 245, b) 30 475; XXe s. : a) 27 169, b) 30 873. Bbg. GALET (Y.). Les Corrélations verbo-adverbiales... Fr. mod. 1975, t. 43, pp. 342-343.
longtemps [lɔ̃tɑ̃] n. m. et adv.
ÉTYM. XVIe; long temps, v. 1361; lonc tens, v. 980; de long, et temps.
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I N. m.
1 (Av. 1662). Un long espace de temps. ⇒ Temps. — Vieux :
1 J'ai passé longtemps de ma vie en croyant qu'il y avait une justice (…)
Pascal, Pensées, VI, 375.
2 (V. 1155). Mod. (Compl. d'une préposition). || Avant, depuis longtemps; pendant longtemps; pour longtemps. || Vous entendrez parler de lui avant longtemps, bientôt, dans peu, sous peu, dans un proche avenir. || Exister depuis longtemps : être ancien, vieux. || Ils se connaissaient depuis longtemps. || Un ami ancien (cit. 13) est un homme avec qui on est ami depuis longtemps. || L'affaire était préparée depuis longtemps (→ De longue main, de longue date). || Des visages depuis longtemps disparus (→ Imaginatif, cit. 3). || Il est resté absent pendant longtemps (il est resté longtemps absent). || « À nouveau et pour longtemps, mon instruction se trouvait interrompue » (cit. 4, Gide). || Ce cadre (cit. 7) allait être pour longtemps ou pour toujours celui de sa vie déchue. || Attendez-moi : je n'en ai pas pour longtemps (→ Je ne serai pas long). — Fam. || Est-ce qu'il partira dans longtemps ? ⇒ Temps (dans combien de).
2 On ne meurt qu'une fois, et c'est pour si longtemps !
Molière, le Dépit amoureux, V, 3 (→ Doux, cit. 12).
3 (…) les gens qui sont du bon côté de la vie (…) et qui en ont encore pour longtemps à vivre.
Céline, Voyage au bout de la nuit, p. 54.
♦ (1669). || De longtemps : depuis longtemps. || « Je vous connais de longtemps, mes amis » (La Fontaine, Fables, II, 3). ⇒ Loin (de). || « Ayant de longtemps mûri sa pensé » (E. Henriot).
3.1 Toute l'ambition de l'homme de l'esprit est de construire un seuil — (œuvre, découverte, loi,…) tel, — que de longtemps un autre ne le puisse ou franchir ou exhausser.
Valéry, Cahiers, t. II, Pl., p. 1 414.
♦ (1835). Avec un verbe au futur (ou au conditionnel) et à la forme négative, de longtemps « s'emploie encore pour indiquer une longue durée dans l'avenir » (Le Bidois). || « De longtemps vous ne parviendrez à la zone où se trouve la neige » (→ Gravir, cit. 9, Gautier). — REM. On dit aussi : d'ici longtemps. || Je ne compte pas y retourner d'ici longtemps.
4 (…) le goût qu'elle ressentait pour lui ne connaîtrait pas de longtemps la satiété.
Proust, À la recherche du temps perdu, t. I, p. 294.
5 Quand pourra-t-on écrire l'histoire de cette guerre malheureuse ? Pas de longtemps peut-être.
♦ (Vx). || Dès longtemps : depuis longtemps. ⇒ Piéça (vx). || « Ses transports dès longtemps commencent d'éclater » (Racine, Britannicus, III, 1; → aussi Aguerrir, cit. 1; indigner, cit. 7).
3 (1665). || Longtemps, complément d'il y a, voici, voilà. || Il est déjà venu ici, il y a longtemps. || Cela se faisait, il y a longtemps. ⇒ Anciennement, autrefois, jadis, lurette (belle). || Il y a longtemps que je l'ai vu, que je ne l'ai vu. || Il y a longtemps que j'attendais (cit. 64) cela. || « Il y a longtemps que je t'aime, / Jamais je ne t'oublierai » (Refrain de la chanson : « À la claire fontaine »). || Il n'y avait pas longtemps qu'elle s'était mariée et établie (cit. 29). || Un jour, il y a bien longtemps de cela… — Vx. || « Nous nous connaissons il y a longtemps » (Molière, les Précieuses ridicules, XIV). — Voici, voilà longtemps que… || Voilà longtemps que je n'avais goûté pareille joie (→ Cambrure, cit. 3).
6 Voilà longtemps que celle avec qui j'ai dormi,
Ô Seigneur ! a quitté ma couche pour la vôtre (…)
Hugo, la Légende des siècles, II, Booz endormi.
7 Il y a bien longtemps que je suis la France, vivant jour par jour avec elle depuis des milliers d'années.
Michelet, le Peuple, III, 5.
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II Adv. de temps. (V. 1165). Pendant un long espace de temps. || Parler longtemps. ⇒ Longuement. || Elle était trop belle pour vivre longtemps (→ Enterrer, cit. 11). || Il avait longtemps porté les armes (cit. 10). || Elle est restée longtemps sans prendre de nourriture (→ Faim, cit. 8). || Il s'enfonça (cit. 42) dans une rêverie qui dura longtemps. ⇒ Heure (des heures). || L'hiver de 1870-1871 est resté longtemps dans notre souvenir (→ Année, cit. 6). || La paix ne dura pas longtemps. ⇒ Guère. || Il n'y a plus longtemps à attendre. ⇒ Beaucoup. || L'homme est incapable (cit. 2) de souffrir ou d'être heureux longtemps. || On se figure (cit. 9) qu'on aimera longtemps ce qu'on aime beaucoup. || « L'esprit (cit. 87) ne saurait jouer longtemps le personnage du cœur » (La Rochefoucauld).
8 J'ai longtemps habité sous de vastes portiques (…)
Baudelaire, les Fleurs du mal, Spleen et Idéal, XII.
9 Il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent.
Anna de Noailles, le Cœur innombrable, Il fera longtemps clair…
♦ (Précédé d'un adverbe de quantité). || Il fut assez longtemps incertain (cit. 23) du parti qu'il devait prendre. || Restez aussi longtemps que vous voudrez, tant que vous voudrez. || La dernière carte n'est bonne qu'aussi longtemps qu'elle n'est pas jouée (cit. 23). || Chateaubriand sut rester jeune (cit. 11) bien longtemps. || Notre globe (cit. 10) est resté fort longtemps incapable d'entretenir la vie. || Il a été absent plus longtemps qu'il n'avait prévu. || Moins longtemps. || Je n'aurais pas dû parler si longtemps (→ Houppe, cit. 4). || Très longtemps. || Nous avons trop longtemps toléré son arrogance (cit. 1).
♦ (Suivi d'un compl. de temps). || Ils s'étaient connus bien longtemps avant leur mariage. || Longtemps avant sa mort, il avait apuré (cit. 1) ses comptes. || On se souviendra de lui longtemps après sa mort. || Le rayonnement des jours heureux persiste longtemps encore après qu'ils ne sont plus (→ Effacer, cit. 24).
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CONTR. V. Peu (peu de temps, dans peu, d'ici peu, depuis peu, sous peu). — Bientôt, naguère, récemment.
Encyclopédie Universelle. 2012.