commentateur, trice [ kɔmɑ̃tatɶr, tris ] n.
• 1361; de commenter
1 ♦ N. m. Personne qui est l'auteur d'un commentaire littéraire, historique, juridique. Les commentateurs de la Bible. ⇒ exégète, glossateur.
2 ♦ (1904) Personne qui commente les nouvelles, les actualités, à la radio, à la télévision. ⇒ éditorialiste, présentateur. Un commentateur sportif.
● commentateur, commentatrice nom (bas latin commentator) Personne qui fait un commentaire sur un texte historique, littéraire, etc. Journaliste chargé du commentaire des informations, d'un reportage, etc., à la radio ou à la télévision.
commentateur, trice
n.
d1./d Personne qui commente un ouvrage de littérature, d'histoire, de droit. Un commentateur de Racine.
d2./d Personne qui commente (les informations) à la radio, à la télévision. Un commentateur sportif.
⇒COMMENTATEUR, TRICE, subst.
A.— Personne faisant le commentaire critique d'un texte, d'une œuvre :
• 1. Mon livre, le voilà tel que je l'ai fait et tel qu'on doit le lire, avant que les commentateurs ne l'obscurcissent de leurs éclaircissements.
BERTRAND, Gaspard de la nuit, 1841, p. 199.
— P. méton. Le commentateur et ses commentaires. Un des commentateurs de Dante (LARBAUD, Journal, 1932, p. 270).
B.— P. ext. Personne qui fait part de son jugement, de sa réaction. Telle était l'opinion des commentateurs les plus autorisés (H. CHARDON, Les Trav. publ., 1904, p. 250).
— Spéc. [À la radio, à la télévision] Journaliste chargé de commenter les nouvelles, un reportage :
• 2. Il est vrai qu'on ne sait pas toujours très bien de quoi l'on parle. N'ai-je pas entendu hier même un des grands prêtres de la radio, commentateur des plus écoutés ici, mettre la Hongrie dans les Balkans?
GREEN, Journal, 1941, p. 64.
Prononc. et Orth. :[
], fém. [-
]. Ds Ac. 1694-1932 (masc. seulement). Étymol. et Hist. Ca 1370 (ORESME, Eth., IV, 22 ds GDF. Compl.), attest. isolée, à nouv. dep. COTGR. 1611. Empr. au b. lat. commentator « celui qui interprète des écrits ». Fréq. abs. littér. :146.
], fém. [-]. Ds Ac. 1694-1932 (masc. seulement). Étymol. et Hist. Ca 1370 (ORESME, Eth., IV, 22 ds GDF. Compl.), attest. isolée, à nouv. dep. COTGR. 1611. Empr. au b. lat. commentator « celui qui interprète des écrits ». Fréq. abs. littér. :146.
commentateur, trice [kɔmɑ̃tatœʀ, tʀis] n.
ÉTYM. 1361; lat. commentator, de commentari. → Commenter.
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1 Personne qui est l'auteur d'un commentaire littéraire, historique, philosophique, juridique. || Les commentateurs de la Bible. ⇒ Annotateur, glossateur. || Averroès, le commentateur d'Aristote. || Le commentateur d'une édition critique. — REM. Dans ce sens, le fém. est virtuel.
1 Que tous les disciples d'Aristote assemblent tout ce qu'il y a de fort dans les écrits de leur maître ou de ses commentateurs.
Pascal, Traité de la pesanteur de l'air…, Conclusion.
2 (…) vous n'êtes arrêté dans la lecture que par les difficultés (…) où les commentateurs et les scoliastes eux-mêmes demeurent court (…)
La Bruyère, les Caractères, XIV, 72.
2 N. (1904). Personne qui assure le commentaire d'une émission, notamment d'une émission d'actualités, à la radio, à la télévision. ⇒ Éditorialiste, présentateur, speaker.
Encyclopédie Universelle. 2012.