Akademik

isolement

isolement [ izɔlmɑ̃ ] n. m.
• 1701; de isoler
1État d'une chose isolée. Cet empire « dont toutes les parties tendaient à l'isolement » (Michelet). Mettre fin à l'isolement d'une région ( désenclaver) . Phys. État d'un système conçu pour s'opposer au passage du courant, de la chaleur, du bruit; mesure prise pour obtenir ce résultat. isolation. Électrotechn. Qualité d'un dispositif électrique caractérisant l'absence de risque de conduction. Défaut d'isolement.
2État, situation d'une personne isolée. solitude. « Le sentiment momentané de mon isolement » (Lamartine). Vivre dans l'isolement. Rompre son isolement. Isolement complet, total. claustration. Spécialt Situation d'un malade, d'un détenu que l'on isole. Isolement des contagieux ( quarantaine) , des aliénés. Isolement cellulaire.
3Absence d'engagement avec les autres nations. Isolement économique ( autarcie) , diplomatique ( isolationnisme) . Le « splendide isolement » (« splendid isolation ») de l'Angleterre au XIX e siècle.
⊗ CONTR. Association, groupement. Contact. Compagnie, société.

isolement nom masculin État d'une habitation, d'un lieu écarté, perdu : L'isolement d'une ferme. État de quelqu'un qui vit isolé ou qui est moralement seul : Ressentir douloureusement son isolement. Séparation d'un individu - ou d'un groupe d'individus - des autres membres de la société. État d'un pays, d'une ville, d'une région qui est sans relation économique, politique avec les autres, qui ne fait partie d'aucun groupement, d'aucune alliance. Bâtiment Intervalle entre deux constructions. Disposition adoptée pour prévenir la propagation du feu d'un local à un autre ou d'un bâtiment à un autre, soit au moyen d'espaces vides (cours d'isolement), soit par des murs (murs coupe-feu). Biologie Situation d'une population animale ou végétale isolée du reste de son espèce, ce qui, en accroissant l'endogamie, est un facteur de spéciation. (L'exemple le plus évident d'isolement est l'Australie, avec ses mammifères tous marsupiaux. Quant aux plantes, leurs facultés de dispersion sont telles que seules des espèces aux exigences écologiques très restrictives se cantonnent dans des stations isolées.) Électricité Ensemble des qualités acquises par un dispositif conducteur du fait de son isolation. Médecine Technique de culture des bactéries et des virus permettant de les séparer au sein d'un produit contaminé. ● isolement (citations) nom masculin Albert Béguin La Chaux-de-Fonds 1901-Rome 1957 Au cœur du rêve, je suis seul […] Je me retrouve dans l'isolement parfait de la créature devant le monde. Poésie de la présence Le Seuilisolement (expressions) nom masculin Isolement acoustique, diminution de l'intensité acoustique entre deux points donnés situés, l'un, à l'extérieur d'un milieu clos, l'autre à l'intérieur de ce milieu. Niveau d'isolement, tension d'essai que doit pouvoir supporter, dans des conditions spécifiées, l'isolation d'un dispositif. Résistance d'isolement, résistance mesurée, dans des conditions spécifiées, entre deux corps ou dispositifs conducteurs séparés par des isolants. Splendide isolement, expression employée par lord Salisbury pour désigner l'absence d'engagement de l'Angleterre envers les systèmes continentaux d'ententes. ● isolement (synonymes) nom masculin État de quelqu'un qui vit isolé ou qui est moralement...
Synonymes :
- abandon
- claustration
- délaissement
- internement
- quarantaine
- réclusion
- séquestration
- solitude
État d'un pays, d'une ville, d'une région qui est sans...
Synonymes :
- isolationnisme

isolement
n. m.
d1./d état d'une personne, d'une chose isolée. Vivre dans l'isolement.
d2./d Qualité, état d'un conducteur électrique isolé.Syn. isolation.

⇒ISOLEMENT, subst. masc.
Action d'isoler, de s'isoler; fait d'être isolé; état de celui, de ce qui est isolé.
A. — [Correspond à isoler I A, II A]
1. a) [En parlant d'un être vivant, gén. d'une pers. ou d'une collectivité] Jamais il ne s'était trouvé seul, et l'isolement lui semblait insupportable (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Hautot, 1889, p. 268). On n'échappe à son milieu que par l'isolement ou par la fuite (CARREL, L'Homme, 1935, p. 182) :
1. J'aime l'isolement, non la solitude. Il me plaît d'entendre aller et venir autour de moi alors que je suis seul dans la pièce où j'écris, mais une maison vide me cause toujours un certain malaise.
GREEN, Journal, 1954, p. 260.
Isolement + adj.
♦ [L'adj. exprime une qualité] Isolement absolu, complet, cruel, majestueux, pathétique, relatif, volontaire; isolement millénaire (d'un pays). Non, jamais encore jusqu'à son arrivée à Bâle, lui, le solitaire, il ne s'est senti aussi définitivement seul. Et, cet isolement total, il en savoure avec ivresse la dignité, la puissance (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 706) :
2. ... bien que chacun des ministres membres des Conseils ne soit responsable que devant le Parlement de son pays, il ne s'ensuit nullement que les Conseils, comme tels, aient l'intention de s'enfermer dans un splendide isolement qui ne conviendrait ni à leur véritable mission, ni à l'intérêt des communautés...
GINESTET, Ass. parlem. europ., 1959, p. 68.
[L'adj. exprime une relation] Isolement géographique, matériel, spirituel. De même que l'autonomie d'un organisme équivaut pour celui-ci à un arrêt de mort, de même l'isolement moral d'une collectivité humaine est le départ d'une agonie certaine (AYMÉ, Puits, 1932, p. 121). Il faut porter une attention spéciale à la maladie du scrupule, qui naît de l'isolement autiste, quand il n'arrive pas à vaincre entièrement le goût du réel (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 694) :
3. Mary, compagne non mariée, souffrait d'un isolement mondain presque complet et pensait qu'à l'étranger, son aventure étant moins connue, elle aurait plus de chances de retrouver des amies.
MAUROIS, Ariel, 1923, p. 207.
Isolement + compl. subst.
[Le compl. désigne celui qui est isolé] Isolement du penseur, du proscrit. Dans ce respect de l'isolement d'autrui et cette rétraction devant l'amitié, il entrait moins de pudeur que d'orgueil trop jeune, impubère (ABELLIO, Pacifiques, 1946, p. 15). J'admirais l'isolement superbe du chêne qui dominait le parc paysagé (BEAUVOIR, Mém. j. fille, 1958, p. 126) :
4. ... cela rompait l'isolement du camp. Savoir qu'au-delà de nos barbelés tout un peuple complice pensait comme nous, réagissait comme nous, se repaissait des mêmes colères et se consolait des mêmes espérances, nous aidait puissamment à vivre.
AMBRIÈRE, Gdes vac., 1946, p. 323.
[Le compl. désigne la cause, l'état qui provoque l'isolement] Mon Adèle, tu as eu un moment l'idée de laisser ton Victor seul sur la terre, et d'ajouter le veuvage à son isolement d'orphelin (HUGO, Lettres fiancée, 1822, p. 189). Mon mari (...) le général fut tué à Waterloo (...). C'est ainsi que, pendant quinze ans, je restai dans mon isolement de veuve (DUMAS père, Angèle, 1834, II, 7, p. 151) :
5. Ils sont dans leur île, ils sont sourds, aveugles : on n'a jamais plus merveilleusement peint l'illumination intérieure et l'isolement splendide de l'amour.
BRASILLACH, Corneille, 1938, p. 461.
[Le compl. désigne le lieu qui procure l'isolement] Isolement du cachot, des champs. Elle avait rapporté de Paris des livres dont elle continuait à nourrir son esprit dans l'isolement du hameau de son père (LAMART., Confid., 1849, p. 119). Cet isolement de la mer est pour ce pays [Saint-Louis] une grande cause de stagnation et de tristesse (LOTI, Spahi, 1881, p. 6). Avec le recul que favorisait le silence et l'isolement de l'hôpital, j'avais tout à coup l'impression d'avoir cédé à de la complaisance (MARTIN DU G., Souv. autobiogr., 1955, p. XCVI).
Subst. + isolement. Besoin, sentiment, vie d'isolement; période d'isolement; effets, maladie de l'isolement. L'état d'isolement où la famille avait longtemps vécu (FUSTEL DE COUL., Cité antique, 1864, p. 335). Saccard se demandait (...) quel intérêt Gundermann pouvait avoir à recevoir tout ce monde. Évidemment, il avait une faculté d'isolement spéciale, il s'absorbait, il continuait de penser (ZOLA, Argent, 1891, p. 97). V. autiste ex. 2 :
6. Ma douzième, ma treizième année ont été comme endeuillées par les récits que me faisait ma mère de l'écrasante défaite du Sud. Ma patrie n'existait plus comme nation, l'histoire l'avait supprimée. De là cette première et puissante impression d'isolement, de cercle tracé autour de moi.
GREEN, Journal, 1951, p. 98.
Verbe (+ prép.) + isolement. Rompre, sentir son isolement; être condamné à l'isolement; s'enfermer, se replier dans l'isolement; périr d'isolement. Je pensais qu'il devait souffrir de son isolement (A. DAUDET, Jack, t. 2, 1876, p. 189). L'isolement où il s'était enfermé avec son chagrin (ROLLAND, J.-Chr., Amies, 1910, p. 1248) :
7. ... l'homme qui a une véritable foi éprouve invinciblement le besoin de la répandre; pour cela, il sort de son isolement, il se rapproche des autres, il cherche à les convaincre...
DURKHEIM, Formes élém. vie relig., 1912, p. 608.
b) En partic. [En parlant d'un malade, d'un prisonnier] Camp, pavillon d'isolement. Autrefois, dans les hôpitaux où l'isolement était mal fait, la diphtérie se développait fréquemment au cours ou à la convalescence de la scarlatine ou de la rougeole (G.-H. ROGER ds Nouv. Traité Méd., fasc. 1, 1926, p. 38). Pour un symptôme douteux, on expédie le contagieux au lazaret d'isolement (SAINT-EXUP., Lettr. otage, 1943, p. 400) :
8. Elles [les autorités allemandes] eurent d'abord recours aux menues sanctions ordinaires : isolement dans des baraques spéciales séparées du reste du camp, discipline renforcée, manœuvres expiatoires.
AMBRIÈRE, Gdes vac., 1946, p. 262.
2. [En parlant d'une chose] Cet isolement des sons sur un fond mat de silence absolu (MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 475). V. étude ex. 2 :
9. Le robinet d'isolement situé, sur chaque véhicule muni du frein continu, entre la conduite générale et la triple-valve, permet d'établir ou d'interrompre à volonté la communication entre ladite conduite et les appareils de freins.
BAILLEUL, Matér. roulant ch. de fer, 1951, p. 140.
Spécialement
a) ARCHIT. Fait de ne pas être attenant à un ensemble, à un édifice. [Aux] extrémités des narthex [byzantins], comme sur les façades principales, les cintres de couronnement offrent plusieurs degrés d'isolement de leurs courbes : au Théotocos [à Constantinople] le sommet seulement est dégagé; à l'église [du monastère de la Vierge] l'arc entier est libre (LENOIR, Archit. monast., 1852, p. 311) :
10. Au sommet du plateau de la montagne de pierre, six colonnes d'une taille plus gigantesque s'élèvent isolées, non loin d'un temple inférieur (...). Nous verrons plus tard ce qu'elles témoignent, dans cet isolement des autres édifices.
LAMART., Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 162.
b) PHYS., TECHNOL. Synon de isolation. Isolement d'un fil, défaut d'isolement. L'isolement des caves influe beaucoup sur la dépense en froid (BOULLANGER, Malt., brass., 1934, p. 472). Ce produit [le liège] a été jusqu'à ce jour utilisé dans son état naturel pour la fabrication des bouchons ou pour l'isolement thermique (Industr. fr. bois, 1955, p. 17) :
11. Les conducteurs électriques employés dans les travaux souterrains nécessitent un isolement beaucoup plus parfait qu'à la surface. Il est nécessaire (...) qu'ils soient à l'abri de l'humidité et des eaux corrosives...
HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Exploitation mines, 1905, p. 628.
c) LING. Fait d'être une langue isolante. L'important est de montrer qu'une langue ne présente que des dominances d'appartenance : polysynthèse et isolement pour le chinois, agglutination pour le turc, flexion et agglutination pour le latin ou le bantu, etc. (POTTIER ds Langage, 1968, p. 317).
B. — [Correspond à isoler I B] Isolement des hormones, procédés d'isolement. M. Blaringhon a (...) entrepris (...) l'isolement, par les méthodes de Svalof, de certaines espèces botaniques pures (BOULLANGER, Malt., brass., 1934, p. 40). Une grande usine d'isolement du plutonium à partir des barreaux irradiés entre en fonctionnement en 1958 (GOLDSCHMIDT, Avent. atom., 1962, p. 117).
C. — [Correspond à isoler I C] :
12. ... l'image-représentation est d'abord une image idéalement isolée et réellement liée à toutes les autres, puis, en devenant une image-souvenir, on voit son isolement idéal se transformer en isolement réel, elle se détache du monde et se transporte dans l'esprit.
SARTRE, Imagination, 1936, p. 48.
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1701 (FUR. : Isolement. Terme d'Architecture. C'est la distance d'une colonne à un pilastre; ou de quelque autre piece qui doit être detachée des autres); 2. a) 1778 « état d'une personne sans soutien, sans appui ou réduite à la solitude » (MIRABEAU, Lettres, t. 2, p. 4 et 38); b) 1779 en parlant d'un pays (BEAUMARCHAIS, Lettre du 4 juin 1779, Molland, p. 666 ds PROSCHWITZ Beaumarchais, p. 136 : que reste-t-il à l'Angleterre? Un isolement funeste, un épuisement total d'hommes et d'argent, des déchirements intestins, la perte de l'Amérique); 3. 1783 « séparation des corps par un espace ou une matière empêchant la propagation de l'électricité » (BERTHOLON, De l'Electricité des végétaux, 38-39 ds QUEM. DDL t. 15); 4. 1824 « action d'isoler un malade » (Dict. abrégé des sc. méd. t. 10, p. 223). Dér. de isoler; suff. -(e)ment1. Fréq. abs. littér. : 1 173. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 1 569, b) 2 024; XXe s. : a) 1 533, b) 1 642. Bbg. CHAUTARD (É.). La Vie étrange de l'arg. Paris, 1931, p. 521. - GOHIN 1903, p. 337.

isolement [izɔlmɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1701 (archit.), rare avant la fin du XVIIIe; de isoler.
1 (1833). État d'une chose isolée. || « L'isolement de cette maison au milieu des bois » (Académie).
1 (…) ensemble hétérogène (un tel empire), dont toutes les parties tendaient à l'isolement, et se fuyaient pour ainsi dire l'une l'autre.
Michelet, Hist. de France, II, II.
(1701). Archit. Espace entre deux constructions, deux parties de construction qui ne se touchent pas.
(1783). Phys., techn. Rôle d'un système conçu pour s'opposer au passage du courant, de la chaleur, du bruit; mesures prises pour obtenir ce résultat. Isolation.
(XXe). Électr. Qualité de la séparation électrique (entre deux conducteurs, deux points). || Isolement faible, partiel.
Chim. Fait d'isoler (une substance). || Certains corps simples sont connus avant leur isolement effectif (→ Fluor, cit. 2).
2 (Av. 1778). État, situation d'une personne isolée. Solitude. || Isolement et amour de l'indépendance chez les sauvages (→ Barbare, cit. 13). || L'isolement d'un être supérieur (→ Blasement, cit. Gautier).(1778). État d'une personne moralement isolée. || Être tenu, laissé dans l'isolement. Abandon, délaissement; → Compenser, cit. 1.1. || Se retirer dans un isolement complet, total. Claustration, cloître, exil, séquestration. || Jours d'isolement et d'inaction (→ Céder, cit. 17). || Sentiment triste d'isolement (→ Gravité, cit. 10).Allus. littér. || L'Isolement, titre de la première Méditation de Lamartine.
2 Le sentiment momentané de mon isolement ne m'accablait plus; il me recueillait en moi-même et concentrait les forces de mon cœur et de ma pensée.
Lamartine, Graziella, IV, I.
3 Figurez-vous l'isolement le plus complet, sans ami, sans conseil, sans connaissance, sans appui au milieu de personnes froides et indifférentes (…)
Renan, Souvenirs d'enfance…, Appendice, 12 nov. 1845.
3.1 L'émir (…) était dans sa tente. Il ne se montra pas (…) il se retrancha dans cet isolement, qui constitue en partie la majesté des rois orientaux. On admire qui ne se montre pas, et surtout on le craint.
J. Verne, Michel Strogoff, p. 268.
4 Après Napoléon, les adolescents gardaient la nostalgie des attitudes spectaculaires; l'isolement splendide de Chateaubriand en était une.
A. Maurois, Olympio, II, I.
5 (…) son attitude de repli et sa retraite (de Vigny), son isolement accepté, en marge de l'époque, et cette zone de silence et de solitude où (…) il va méditer et composer dans le silence son suprême chef-d'œuvre des Destinées (…)
Émile Henriot, les Romantiques, p. 151.
(1824). Spécialt. Situation d'un malade, d'un détenu que l'on isole. || Isolement des contagieux. Quarantaine; → Épidémie, cit. 4; hôpital, cit. 8. || Pavillon, camp d'isolement. || Isolement des aliénés. || Isolement cellulaire (→ Force, cit. 47). || Le régime pénitentiaire auburnien préconise l'isolement absolu des détenus.
6 (…) malgré l'isolement de certains détenus, une prison est une communauté (…)
Camus, la Peste, p. 187.
7 L'isolement est (…) l'une des mesures les plus importantes de la thérapeutique (psychiatrique) […] avec des nuances graduées, il s'impose chaque fois qu'il est nécessaire de soustraire le malade à l'influence nuisible du milieu (…)
Ch. Bardenat, in A. Porot, Manuel alphabétique de psychiatrie, art. Isolement.
3 (1779, Beaumarchais). État d'un pays politiquement isolé.(Déb. XXe). Absence d'engagement avec les autres nations. || Pays, nation qui se cantonne dans l'isolement. || Politique d'isolement économique. Autarcie. || Isolement diplomatique.Allus. hist. || Le « splendide isolement » (splendid isolation, v. 1896) de l'Angleterre au XIXe siècle.
8 Les murailles de Chine, les rideaux de fer, les isolements splendides et les doctrines de Monroë sont des expédients de rêveurs.
G. Duhamel, Manuel du protestataire, p. 29.
CONTR. Association, groupement. — Confrontation. — Contact, continuité. — Assimilation. — Compagnie, société.

Encyclopédie Universelle. 2012.