goguenardise [ gɔg(ə)nardiz ] n. f.
• 1853; de goguenard
♦ Vieilli Plaisanterie, raillerie. ⇒ gouaille. Un ton de goguenardise.
● goguenardise nom féminin Littéraire. Caractère de ce qui est goguenard.
⇒GOGUENARDISE, subst. fém.
A. — Au sing. Attitude, disposition d'esprit moqueuse. Synon. gouaille (fam.), ironie. Comment ne pas hausser les épaules? Mais à notre goguenardise il se mêlait quelque dégoût (AMBRIÈRE, Gdes vac., 1946, p. 19).
B. — P. méton., au sing. ou au plur. Manifestation de moquerie, de raillerie. Un recueil de plaisanteries bonnes ou mauvaises, de goguenardises et de vanteries de quoi défrayer pendant un an toutes les garnisons (GOBINEAU, Nouv. asiat., 1876, p. 27).
REM. Goguenarderie, subst. fém., synon. de goguenardise (surtout au XIXe s.). Andréa Vésalius périt victime de ses éternelles goguenarderies sur l'ignorance, le costume et les mœurs des moines espagnols (BOREL, Champavert, 1833, p. 82). Ce visage où perçait une pointe de goguenarderie bourgeoise (ZOLA, Conquête Plassans, 1874, p. 902).
Prononc. et Orth : []. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1853 goguenardises (CHAMPFL., Avent. Mlle Mariette, p. 287). Dér. de goguenard; suff. -ise. Bbg. ARVEILLER (R.). R. Ling. rom. 1976, t. 40, p. 235 (s.v. goguenarderie). - BRESLIN (M.S.). The Old Fr. abstract suffix -ise. Rom. Philol. 1969, t. 22, p. 419.
goguenardise [gɔgnaʀdiz] n. f.
ÉTYM. 1853; de goguenard.
❖
1 La goguenardise : attitude goguenarde. || Un ton de goguenardise.
1 (…) elle découvrit un soir dans mon regard une gaîté un peu bourguignonne, et dans mon haleine le secret de ma goguenardise, hélas ! (…)
Colette, la Maison de Claudine, p. 57.
2 Une, des goguenardises : plaisanterie, moquerie.
2 (…) un recueil de plaisanteries bonnes ou mauvaises, de goguenardises et de vanteries (…)
A. de Gobineau, Nouvelles asiatiques, p. 35.
Encyclopédie Universelle. 2012.