gazouillement [ gazujmɑ̃ ] n. m. ♦ Action de gazouiller; bruit qui en résulte. ⇒ murmure, 1. ramage. Le gazouillement des oiseaux. « sa voix est un gazouillement si mélodieux » (Gautier). Spécialt Le gazouillement d'un enfant. ⇒ babil, gazouillis; areu areu; lallation.
● gazouillement nom masculin Action de gazouiller, en parlant des oiseaux ; sons ainsi émis. Littéraire. Léger murmure : Le gazouillement d'un ruisseau. Babil des bébés. ● gazouillement (synonymes) nom masculin Action de gazouiller, en parlant des oiseaux ; sons ainsi émis.
Synonymes :
- pépiement
- ramage
Littéraire. Léger murmure
Synonymes :
- clapotis
- frémissement
- friselis
- murmure
gazouillement
n. m. Action de gazouiller; bruit ainsi produit.
⇒GAZOUILLEMENT, subst. masc.
Action de gazouiller, résultat de cette action.
A. — [En parlant d'un petit oiseau] Je fus tiré de mes réflexions par le gazouillement d'une grive perchée sur la plus haute branche d'un bouleau. À l'instant, ce son magique fit reparaître à mes yeux le domaine paternel (CHATEAUBR., Mém., t. 1, 1848, p. 103).
B. — [P. anal.]
1. Courant
a) [En parlant d'une petite quantité d'eau courante, d'un ruisseau] Le petit gazouillement du ruisseau sur les cailloux de son lit (LAMART., Tailleur pierre, 1851, p. 515).
b) [En parlant d'une pers.]
— [d'un enfant] Écoutant le chant d'un oiseau dans un arbre, le gazouillement d'un enfant dans une maison (HUGO, Misér., t. 1, 1862, p. 730).
— [d'un adulte] Porte ailleurs tes beaux sourires et tes gazouillements perfides (SAND, Consuelo, t. 1, 1842-43, p. 28). Le gazouillement ingénu de la voix (GONCOURT, Journal, 1885, p. 511).
2. Rare. Sonnez, cloches (...) je me permettrai de dire que votre gazouillement ne signifie rien de distinct (RENAN, Hist. peuple Isr., t. 5, 1892, p. 183). Le gazouillement d'une bande de cochons d'Inde (RENARD, Journal, 1902, p. 735).
REM. Gazouillage, subst. masc., synon. de gazouillement [En partic., en parlant d'une pers.] Qu'ils sont beaux, les vers que tu m'envoies! Leur rythme est doux comme les caresses de ta voix quand tu mêles mon nom dans ton gazouillage tendre (FLAUB., Corresp., 1846, p. 252).
Prononc. et Orth. : []. Dans Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1360-65 (ORESME, Contre les divinat., B.N. 964 [1415] fol. 26b ds GDF. Compl. : le gasoilement des oysiaulx. Dér. de gazouiller; suff. -(e)ment1. Fréq. abs. littér. : 105.
gazouillement [gazujmɑ̃] n. m.
ÉTYM. V. 1560, Paré; gasoillement, v. 1361; de 1. gazouiller.
❖
1 Action de gazouiller; bruit qui en résulte. ⇒ Chant, murmure, ramage. || Le gazouillement d'une hirondelle, d'un oiseau (⇒ Cri). — (1636). || Le doux gazouillement des ruisseaux (→ Bocage, cit. 1).
1 Tous les jours étaient des jours de fête : on n'entendait plus que le gazouillement des oiseaux (…)
Fénelon, Télémaque, II.
2 (…) la nichée gavée, un bruit d'éventail, un trait de feu bleu et jaune rejaillissaient du nid, et l'attente haussait d'un ton le pépiement des petits invisibles, qui ressemble au gazouillement d'un baiser.
Colette, Histoires pour Bel-Gazou, « Mésanges ».
2 (1636). Littér. Bruit d'une voix douce et plaisante; paroles prononcées avec douceur. || Un gazouillement de jeunes filles. ⇒ Chuchotement, murmure. || Le gazouillement d'une voix douce, mélodieuse (→ Fioriture, cit. 2).
3 (…) sa voix est un gazouillement si mélodieux, que ma voix semble dure près de la sienne.
Th. Gautier, Mlle de Maupin, XV, p. 417.
♦ (1787). Spécialt. Sons articulés par un petit enfant. ⇒ Babil, gazouillis.
3 Par métaphore et littér. Bruit comparable à un gazouillement. || Le doux gazouillement des ruisseaux (→ Bocage, cit. 1).
Encyclopédie Universelle. 2012.