galanterie [ galɑ̃tri ] n. f.
• 1611; autre sens 1537; de galant
1 ♦ Vx Distinction, élégance de l'esprit et des manières.
2 ♦ Courtoisie que l'on témoigne aux femmes par des égards, des attentions. ⇒ amabilité, civilité, politesse. La vieille galanterie française.
♢ Spécialt Empressement inspiré par le désir de conquérir une femme; goût des bonnes fortunes. Le manège, le langage de la galanterie. ⇒ coquetterie, cour, flirt, marivaudage, séduction.
3 ♦ Vieilli Propos flatteur, écrit galant (adressé à une femme). Débiter des galanteries. ⇒ compliment, douceur (cf. Conter fleurette).
4 ♦ Vieilli Intrigue amoureuse. ⇒ aventure, fredaine, intrigue, liaison (cf. Bonne fortune). « toute la première partie de sa vie avait été donnée au monde et aux galanteries » (Hugo ).
⊗ CONTR. Froideur. Brutalité, goujaterie, impolitesse, muflerie.
● galanterie nom féminin Politesse empressée auprès des femmes. Propos, compliments flatteurs adressés à une femme (surtout pluriel) : Débiter des galanteries. Littéraire. Recherche d'aventures amoureuses, de bonnes fortunes. ● galanterie (citations) nom féminin Richard Brinsley Butler Sheridan Dublin 1751-Londres 1816 La conscience n'a pas plus à faire avec la galanterie qu'avec la politique. Conscience has no more to do with gallantry than it has with politics. La Duègne ● galanterie (synonymes) nom féminin Politesse empressée auprès des femmes.
Synonymes :
Contraires :
- muflerie
galanterie
n. f.
d1./d Délicatesse, prévenance envers les femmes.
d2./d Vieilli Compliment adressé à une femme. Dire des galanteries.
⇒GALANTERIE, subst. fém.
Qualité d'une personne ou d'une chose galante.
A. — [Gén. sans réf. partic. à l'amour]
1. [À propos d'une pers.]
a) Vieilli. Art de plaire en société, par une allure élégante, une politesse raffinée, des procédés obligeants, etc. Il y fut comblé de bons traitements, et ne tarit pas sur les efforts et la galanterie d'Alexandre pour se rendre agréable à son nouvel allié (LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 799). Il m'a vendu des pommes et du foin avec beaucoup de galanterie, et je veux lui rendre sa politesse (MUSSET, Il faut qu'une porte, 1845, p. 237) :
• 1. ... il portait un fusil moins par nécessité que par galanterie [it. ds le texte], par mode, de même qu'un dandy ne sort qu'avec une canne élégante. Bien qu'un fusil soit une arme moins noble et moins poétique qu'un stylet, miss Lydia trouvait que, pour un homme, cela était plus galant qu'une canne...
MÉRIMÉE, Colomba, 1840, p. 25.
— En partic. Disposition à se montrer courtois envers les femmes, à les traiter avec déférence, à les entourer d'hommages respectueux, d'aimables prévenances. Montrer de la galanterie. Mon oncle, (...) fidèle à un ancien usage de galanterie, prit la main de cette jeune dame, et, s'étant incliné, il la porta à ses lèvres (TOEPFFER, Nouv. genev., 1839, p. 214). Saurons-nous un jour si l'acte de faire asseoir les dames est une simple convention de la « galanterie », ou si réellement elles ne tiennent pas sur leurs jambes? (MONTHERL., Olymp., 1924, p. 312).
♦ Avoir la galanterie de + inf. Jacques en parlait [des femmes] légèrement, en homme qui ne les estimait guère, mais qui avait la galanterie de les traiter avec douceur et de ne point dire sur elles sa pensée toute crue (ZOLA, M. Férat, 1868, p. 60).
b) P. méton., gén. au plur. Procédé, présent, propos qui dénote une certaine élégance, obligeance, etc., et où se marque l'intention d'être agréable. Sa maison était un centre de délicatesse, de galanteries, d'élégance et de lettres (LAMART., Nouv. Confid., 1851, p. 76). Il aura dîné en ville où il aura dit des galanteries, conté des histoires, été le plus aimable de la compagnie (FLAUB., Corresp., 1852, p. 385). Les branches [du sapin] étaient chargées de jouets, (...) de bijoux, et de toutes les galanteries que l'on donne, en cette occasion [de Noël] (BOURGES, Crépusc. dieux, 1884, p. 83).
2. Rare, vx. Ce qui se distingue par sa délicatesse, sa mignardise. Le cabinet [de Mlle des Touches] entièrement moderne oppose aux galanteries du siècle de Louis XV un charmant mobilier d'acajou (BALZAC, Béatrix, 1839-45, p. 87). La guitare est aujourd'hui vaincue par le piano, ainsi que la harpe; ce sont là des galanteries et des grâces d'un autre temps (NERVAL, Bohême gal., 1853, p. 199).
B. — [Avec une réf. explicite à l'amour] Emplois usuels
a) En gén. Tendance à rechercher la compagnie des femmes et à leur plaire par un empressement flatteur, des amabilités piquantes. Galanterie française :
• 2. En montant sur le trône, à vingt-un ans, François Ier s'occupa d'attirer le beau sexe à sa cour, et de l'y retenir par les charmes d'une galanterie chevaleresque, que la nation entière s'empressa d'imiter. Les intrigues amoureuses, les tournois, les carrousels marquèrent chaque jour d'un règne où brillèrent, au premier rang, les belles duchesses...
JOUY, Hermite, t. 3, 1813, p. 9.
b) Disposition à courtiser une femme en vue de la conquérir, comportement traduisant une tendre inclination. Henriette devint rouge (...) la galanterie du vieillard, qui prenait une voix et des regards tendres, lui déplut (DURANTY, Malh. H. Gérard, 1860, p. 149). Que ce chaste amour presque farouche fût absolument sans galanterie, non. « Faire des compliments » à celle qu'on aime est la première façon de faire des caresses (HUGO, Misér., t. 2, 1862, p. 218).
— En partic., domaine de l'amour courtois ou précieux. Langage de la galanterie. L'époque des croisades ramène la galanterie aux formes héroïques et religieuses, en y joignant une teinte sentimentale qu'elle n'avait point encore connue. C'est dans la Palestine qu'un amant doit aller conquérir le cœur de sa dame (JOUY, Hermite, t. 3, 1813p. 4). V. aussi alambiqué ex. 1.
c) P. méton., gén. au plur. Procédé, présent, propos très aimable, qui manifeste l'intention de plaire aux femmes ou de charmer, séduire une femme. Dire des galanteries. La jeune fille (...) écoute (...) les galanteries que lui chuchote à l'oreille le conseiller Silver Tongue (langue d'argent), un légiste galantin (GAUTIER, Guide Louvre, 1872, p. 332). L'amour qu'il nous faut est fait de gâteries, de gentillesses, de galanteries. C'est la nourriture de notre cœur, ça. C'est indispensable à notre vie (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Joseph, 1885, p. 1008) :
• 3. Ne refusez pas ce que j'ai de meilleur, ma façon de faire la cour à une femme, de lui prodiguer les tendresses fugitives, les menus soins, les petits cadeaux, les galanteries, les bagatelles nécessaires, et de lui parler une langue inconnue d'elle.
RENARD, Pain mén., 1899, p. 78.
2. [Avec des relations charnelles hors mariage; à propos d'un homme ou d'une femme] Goût, recherche des aventures amoureuses, des plaisirs physiques. Elle quitta son mari pour vivre avec le roi, et, sans quitter le roi, elle vivait avec d'autres. Aimable friponnerie, fine galanterie, coquetterie du beau monde! Il y a des gens, mes filles, qui appellent cela débauche (COURIER, Pamphlets pol., Procès, 1821, p. 130). On le disait de plus trop porté sur la galanterie, au point (...) d'avoir séduit plusieurs femmes mariées (GROUSSET, Croisades, 1939, p. 174) :
• 4. En France, on sait faire la fête. La fête française est élégante, spirituelle, lumineuse; (...) elle déguise l'obscénité en libertinage; elle pimente la galanterie d'épigrammes et de madrigaux. J'ai vu des nuits de Paris et de Nice où il se prodiguait plus de grâce et plus de verve, entre quatre viveurs et quatre courtisanes, que tout le reste de l'Europe n'en dépense dans une année.
FARRÈRE, Homme qui assass., 1907, p. 223.
— P. méton.
♦ Aventure amoureuse. Le duc d'Orléans, toujours indiscret dans ses galanteries, s'était vanté un jour à table d'avoir un cabinet orné du portrait de toutes les dames qui lui avaient accordé leurs faveurs (BARANTE, Hist. ducs Bourg., t. 3, 1821-24, p. 5).
♦ Vx. Maladie vénérienne. Donner, attraper une galanterie (Ac. 1798-1835). La maladie de cette vieille reine (...) c'était une suite de galanteries si mal guéries qu'elle ne pouvait tomber sans se casser un os (STENDHAL, Souv. égotisme, 1832, p. 121). V. aussi abstenir ex. 9.
— Au sing., péj. [À propos de femmes uniquement] Prostitution pratiquée dans des milieux généralement élégants; p. méton., monde des courtisanes et des prostituées. Les hideurs de ce combat du mâle et de la femelle, dans ce que la politesse désigne du nom élégant de galanterie, et qu'il appelle, lui, avec vérité, du nom cruel de prostitution (BOURGET, Nouv. Essais psychol., 1885, p. 31). Il n'y a pas de galanterie à Naples (...). Sans les étrangers, les Napolitaines ignoreraient certainement que l'amour peut se porter au marché (LARBAUD, Barnabooth, 1913, p. 206). Et où grouille dès le déclin de l'après-midi et tard dans la nuit, la galanterie du trottoir (ARNOUX, Rêv. policier amat., 1945, p. 293).
3. [À propos d'un mode d'expr. littér. ou artistique] Caractère d'une œuvre qui traite avec grâce de sujets amoureux. Tout consommé qu'était Mellin dans la galanterie du sonnet et du madrigal, l'obscénité de l'épigramme ne l'a pas rebuté (SAINTE-BEUVE, Tabl. poés. fr., 1828, p. 38). [Boucher] Son élégance, sa mignardise, sa galanterie romanesque, sa coquetterie, sa facilité, sa variété, son éclat, ses carnations fardées, sa débauche (NOLHAC, Boucher, 1907, p. 168).
— P. méton. Œuvre d'inspiration amoureuse :
• 5. N'est-ce pas, madame, que voici un madrigal vraiment méritoire, et aussi emphatique que vous-même? En vérité, j'ai eu tant de plaisir à broder cette prétentieuse galanterie, que je ne vous demanderai rien en échange.
BAUDEL., Poèmes en prose, 1867, p. 81.
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1537 « mauvais tour » (Messire BALTAZAR DE CASTILLON, Le Courtisan, traduction de J. Colin, Livre second, p. XXXI, r°); 2. 1611 « distinction, élégance dans l'esprit et les manières » (COTGR.) 3. a) ca 1630 « petit cadeau particulier à une dame » (PEIRESC, Lettres aux frères Dupuy, I, 484 ds BRUNOT t. 4, p. 270); b) av. 1648 « propos flatteur, écrit galant (adressé à une femme) » (V. VOITURE, Lettres, 25 ds LITTRÉ); c) 1667 « empressement à plaire à une femme » (MOLIÈRE, Sicilien, XI ds Œeuvres, éd. H. de Bouillane de Lacoste, 224); 4. 1665 « intrigue amoureuse » (LA ROCHEFOUCAULD, Réflexions, 73, ibid., éd. M. D. L. Gilbert, I, 62). Dér. de galant; suff. -erie. D'apr. H. ESTIENNE (Deux Dialogues, éd. P. Ristelhuber, I, 238), il s'agirait d'un italianisme (cf. galanteria attesté vers 1523-35 ds BATT.). Fréq. abs. littér. : 590. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 1 340, b) 1 071; XXe s. : a) 932, b) 229. Bbg. FLUTRE (L. F.). Termes commerciaux des 17e s. et 18e s. R. Ling. rom. 1961, t. 25, p. 280. - SPITZER (L.). Über einige Wörter der Liebessprache. Leipzig, 1918, p. 18. - TRACC. 1907, p. 145.
galanterie [galɑ̃tʀi] n. f.
ÉTYM. 1611; « mauvais tour », 1537; de galant.
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1 Vx (langue class.). Distinction, élégance, dans l'esprit et dans les manières. ⇒ Politesse (vx). → Centre, cit. 10, Molière.
1 La galanterie de l'esprit est de dire des choses flatteuses d'une manière agréable.
La Rochefoucauld, Maximes, 100.
2 (1667). Politesse, courtoisie témoignée aux femmes par les hommes, par des égards, des attentions, un empressement à leur être agréable. ⇒ Amabilité, civilité, complaisance, courtoisie, délicatesse, gentillesse, politesse, respect. || La vieille galanterie française. || La galanterie auprès des dames sied bien à un jeune homme (Trévoux).
2 Il faut vous bien aimer, mon enfant, dit le vieillard en prenant les deux mains de Véronique dans les siennes et les lui baisant avec cette galanterie de vieilles gens qui n'offense jamais les femmes, oui, bien vous aimer pour avoir quitté Limoges par un temps pareil (…)
Balzac, le Curé de village, Pl., t. VIII, p. 705.
3 Le jugement dépourvu de galanterie que Flaubert avait rendu sur elle (Mme Foucaud) ne devait pourtant pas apaiser madame Colet, dont la jalousie ne désarmait pas.
Émile Henriot, Portraits de femmes, p. 366.
♦ Spécialt. Empressement inspiré par le désir de conquérir une femme; goût des bonnes fortunes, des intrigues amoureuses. || Amour, coquetterie (cit. 3) et galanterie (→ Élévation, cit. 11). || Le manège, le langage, le jargon de la galanterie (→ Fadeur, cit. 5). ⇒ Assiduité, coquetterie, cour, flirt, marivaudage, séduction; courtiser, mugueter, poursuivre, serrer (de près), tourner (autour de); siège (faire le), soin (être aux petits soins). || La galanterie réglée et codifiée par la préciosité (cf. Molière, les Précieuses ridicules, scène IV en entier). || Galanterie facile, vulgaire. — ☑ Loc. Courtier (cit. 5) de galanterie : entremetteur.
4 (…) toujours Messieurs les Français ont un fonds de galanterie qui se répand partout.
Molière, le Sicilien, 11.
5 Ce qui se trouve le moins dans la galanterie, c'est de l'amour.
La Rochefoucauld, Maximes, 402.
6 Notre liaison avec les femmes est fondée sur le bonheur attaché au plaisir des sens, sur le charme d'aimer et d'être aimé, et encore sur le désir de leur plaire, parce que ce sont des juges très éclairés sur une partie des choses qui constituent le mérite personnel. Ce désir général de plaire produit la galanterie, qui n'est point l'amour, mais le délicat, mais le léger, mais le perpétuel mensonge de l'amour (…) Ainsi naquit la galanterie, lorsqu'on imagina des hommes extraordinaires, qui, voyant la vertu jointe à la beauté et à la faiblesse, furent portés à s'exposer pour elle dans les dangers, et à lui plaire dans les actions ordinaires de la vie. Nos romans de chevalerie flattèrent ce désir de plaire, et donnèrent à une partie de l'Europe cet esprit de galanterie que l'on peut dire avoir été peu connu par les anciens.
Montesquieu, l'Esprit des lois, XXVIII, XXII.
7 (…) l'esprit général de la galanterie étouffe à la fois le génie et l'amour.
Rousseau, Lettre à d'Alembert.
8 Ce n'était plus la galanterie héroïque comme sous la Fronde, le vice élégant et paré comme sous la Régence, le scepticisme et les folles orgies du Directoire (…)
Nerval, les Filles du feu, « Sylvie », I.
9 (…) c'était le temps des balcons escaladés, des échelles de soie, des ballets et des mascarades; de cette galanterie espagnole grave et folle à la fois, dévouée jusqu'à la niaiserie, ardente jusqu'à la férocité (…)
Th. Gautier, les Grotesques, VI, p. 187.
10 Les pays protestants manquent de deux éléments indispensables au bonheur d'un homme bien élevé, la galanterie et la dévotion.
Baudelaire, Journaux intimes, « Fusées », XVIII.
11 (…) madame Colet avait sa cour, et recevait plus d'un hommage (…) Hugo lui écrira de Guernesey de longues lettres, pleines de chaleur et de galanterie lyrique.
Émile Henriot, Portraits de femmes, p. 353.
12 Il était environné de tentations, assailli continuellement d'œillades langoureuses, provoqué à la galanterie par les plus belles femmes de la Cour.
Louis Bertrand, Louis XIV, III, IV.
3 (Une, des galanteries). a (V. 1640, Voiture). Vieilli ou littér. Propos flatteur, écrit galant (adressé à une femme). || Dire, débiter des galanteries. ⇒ Compliment, douceur, fadeur, fleurette (→ Enivrer, cit. 3). || Une galanterie d'un goût douteux. ⇒ Gaillardise (→ Conter, cit. 7; effaroucher, cit. 9). || Composer quelque galanterie en vers ou en prose. ⇒ Madrigal (→ Emphatique, cit. 4). — Vx. Procédé galant (spécialement cadeau, fête offerte à une femme).
13 (…) il ne donne rien du tout, jamais un repas, jamais une galanterie (…)
Mme de Sévigné, 820, 19 juin 1680.
14 Il parle, ce ne sont que madrigaux, galanteries parfumées en beau style précieux et du meilleur air; il a lu les romans et sait la poésie (…)
Th. Gautier, Préface de Mlle de Maupin, éd. critique Matoré, p. 11.
15 (…) Mirabeau s'adressant à la femme autant qu'à la Reine par une galanterie à la fois respectueuse et hardie : « Madame, lorsque votre auguste mère admettait un de ses sujets à l'honneur de sa présence, jamais elle ne le congédiait sans lui donner sa main à baiser ».
Michelet, Hist. de la Révolution franç., III, VI.
b (Mil. XVIIe). Vx. Intrigue amoureuse. ⇒ Affaire, aventure, bagatelle, commerce, fortune (bonne), fredaine, intrigue, liaison, passade. || Avoir une, des galanteries (→ Exciter, cit. 10).
16 On peut trouver des femmes qui n'ont jamais eu de galanterie, mais il est rare d'en trouver qui n'en aient jamais eu qu'une.
La Rochefoucauld, Maximes, 73 (1665).
17 Charles Myriel, nonobstant ce mariage, avait disait-on, beaucoup fait parler de lui. Il était bien fait de sa personne (…) élégant, gracieux, spirituel; toute la première partie de sa vie avait été donnée au monde et aux galanteries.
Hugo, les Misérables, I, I, I.
4 Par métonymie. || La galanterie : mœurs galantes, monde des femmes galantes.
18 (…) cette jolie fille passionnée (Julie Talma) eut sa part dans la galanterie de l'époque; mais elle semble s'être acquittée sans scandale de cette obligation professionnelle (…)
Émile Henriot, Portraits de femmes, p. 239.
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CONTR. Froideur. — Brutalité, impolitesse, muflerie.
Encyclopédie Universelle. 2012.