déverbal, aux [ devɛrbal, o ] n. m.
• 1933; de verbe
♦ Ling. Nom formé à partir du radical d'un verbe (ex. portage de porter) et plus spécialt Nom dérivé qui est formé sans suffixe (ex. bouffe de bouffer). ⇒ déverbatif.
● déverbal nom masculin Nom formé à partir du radical d'un verbe (par exemple « déviation », de dévier) ; plus particulièrement, nom dérivé d'un verbe et formé sans suffixe (par exemple « demande », de demander).
déverbal, aux
n. m. LING Nom formé à partir du radical d'un verbe, spécial. sans suffixe. Moulinage est un déverbal de mouliner.
⇒DÉVERBAL, AUX, subst. masc.
GRAMM. et LING. ,,On pourrait appeler déverbaux (ou, selon d'autres, postverbaux) les substantifs exprimant l'action et dont le suffixe est zéro par rapport au verbe correspondant : crier/cri, appeler/appel, avouer/aveu, etc.`` (Trav. Ling. Litt. Strasbourg, t. 8, 1970, n° 1, p. 167). Anton. dénominatif (cf. MAR. Lex. 1933, p. 66).
Rem. 1. Déverbaux, à l'index de la Gramm. Lar. 1964, renvoie au § 72 « la dérivation impropre », mais désigne par dérivation inverse le procédé de formation d'un déverbal, § 65; cf. aussi dérivation régressive ou rétrograde ds GREV. 1964. 2. Le synon. déverbatif, ive, adj. et subst. masc. est signalé par Lar. encyclop. 1961, ROB. Suppl. 1970, Lar. Lang. fr., MAR. Lex. 1961 et Ling. 1972 qui lui donne un sens particulier : Dans la terminologie de E. Benveniste (...) un verbe dérivé d'un verbe; (...) le latin cantare « chanter » est un déverbatif de canere « chanter ».
Prononc. :[], plur. [-bo]. Étymol. et Hist. 1933 (MAR. Lex.). Dér. de verbe; préf. dé-; suff. -al. Bbg. BENVENISTE (É.). Les Verbes délocutifs. In :[Mél. Spitzer (L)]. Berlin, 1958, p. 57 (s.v. déverbatif).
déverbal, aux [devɛʀbal, o] n. m.
❖
Encyclopédie Universelle. 2012.