coque [ kɔk ] n. f.
• v. 1275; p.-ê. du lat. coccum « kermès », lui-même du gr. kokkos « graine », ou du lat. concha → conque
I ♦
1 ♦ Vx ou littér. Enveloppe extérieure calcaire d'un œuf d'oiseau. Poussin qui brise sa coque. ⇒ coquille. — Mod. Œuf à la coque : œuf de poule cuit deux à trois minutes à l'eau bouillante, dans sa coque. Fam. et ellipt Des œufs coque, suffisamment frais pour être mangés à la coque.
2 ♦ (1275) Péricarpe lignifié de certains fruits. Coque de noisette, de noix, de noix de coco. ⇒ coquille. — Fig. Coque de noix : très petite embarcation. ⇒ coquille.
♢ Vx Coquille (d'huître).
3 ♦ (1751) Mollusque bivalve comestible (lamellibranches) dont on trouve de nombreux fossiles.
4 ♦ (XX e) Enveloppe extérieure. La coque protéique d'un virus. ⇒ capside.
5 ♦ (1827) Cheveux, rubans gonflés en forme de coque (d'œuf). « d'imposantes coques de cheveux » (Loti).
II ♦
1 ♦ (1834) Ensemble de la membrure et du revêtement extérieur (d'un navire). ⇒ carcasse, corps. Partie renflée de la coque. ⇒ ventre. Partie immergée de la coque. ⇒ carène. Bateau à une, plusieurs coques. ⇒ monocoque, multicoque. « laissant les vieilles coques pour les neuves, il s'institua constructeur de navires » (Valéry).
2 ♦ Partie centrale du fuselage (d'un avion).
3 ♦ Autom. Bâti rigide qui remplace le châssis et la carrosserie (⇒ monocoque).
⊗ HOM. Coke, coq.
● Coque petite embarcation.
coque
n. f.
rI./r
d1./d Enveloppe externe, dure, d'un oeuf (cornée chez les sélaciens, calcaire chez les oiseaux).
|| OEuf à la coque, cuit à l'eau dans sa coque sans être durci.
d2./d Enveloppe ligneuse de certaines graines, ayant subi une sclérification. Coque d'arachide, de noix.
d3./d Lamellibranche marin (genre Cardium et genres voisins), comestible, très fréquent sur les côtes sableuses où il vit enfoui.
d4./d Coque de cheveux, de rubans: boucle de cheveux, noeud de rubans en forme de coque d'oeuf.
d5./d MAR Boucle dans une amarre neuve qui n'a pas été détordue.
rII./r
d1./d MAR Ensemble de la membrure et du bordé d'un navire.
d2./d Carcasse du corps d'un avion.
d3./d AUTO Carrosserie d'une automobile sans châssis.
d4./d CONSTR Structure de faible épaisseur.
⇒COQUE, subst. fém.
A.— Enveloppe calcaire plus ou moins arrondie.
1. Vx. Enveloppe de l'œuf. Leur fœtus, enfermé dans une enveloppe inorganique (la coque de l'œuf) (LAMARCK, Philos. zool., t. 1, 1809, p. 147).
— ART CULIN. Œuf à la coque. Œuf plongé dans l'eau bouillante et cuit dans sa coque. Il se faisait un œuf à la coque (CÉLINE, Mort créd., 1936, p. 96).
Rem. ,,(...) on ne dit plus guère une coque d'œuf, mais une coquille d'œuf. Coque ne reste usuel et obligatoire que dans œuf à la coque (...)`` (DUPRÉ 1972).
— Expr. fig.
a) [À propos d'un adolescent, p. réf. au poussin qui sort de la coque de l'œuf], p. iron., fam. Ne faire que sortir de la coque, avoir de la coque sur le nez. N'être encore qu'un enfant. Ah! l'morveux, ça vient d'naître, ça vous a encore d'la coque su l'nez, et ça veut l'faire à la pose! (BENJAMIN, Gaspard, 1915, p. 158).
b) P. ext. Briser sa coque. Se transformer, progresser. L'homme nouveau qui se dispose à briser sa coque (DUHAMEL, Journ. Salav., 1927, p. 50).
2. Enveloppe de certains mollusques. Ces insectes marins (...) qui construisent des alvéoles sur les coques de crustacés (BERN. DE ST-P., Harm. nat., 1814, p. 189).
Rem. Coquille a supplanté coque dans cet usage.
— P. méton., ZOOL. Nom vulgaire d'un mollusque comestible, du genre bucarde. Quand la marée descendait loin, les praires, les coques, les palourdes agrémentaient le repas (QUEFFÉLEC, Recteur, 1944, p. 100).
— P. métaph.
a) Maison, habitat humain :
• 1. J'ai vu dernièrement, à Sannois, la maison qu'habitait Madame d'Houdetot; ce n'est plus qu'une coque vide, réduite aux quatre murailles. Un âtre abandonné intéresse toujours; mais que disent des foyers où ne s'est assise ni la beauté, ni la mère de famille, ni la religion,
CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 2, 1848, p. 62.
b) Enveloppe extérieure de la personnalité, ce qui renferme, dissimule la vie intérieure de tel individu. Quiconque recherche sous la coque de la vertu stoïque, (...) le noyau de cette intériorité impassible par laquelle l'homme veut repousser la peur (VUILLEMIN, Essai signif. mort, 1949, p. 236).
♦ Expr. fig. [P. réf. à l'escargot rentrant et sortant de sa coque] Se renfermer, rentrer dans sa coque; sortir de sa coque. Je suis rentré dans ma pauvre petite coque et tâche à m'y arranger de mon mieux, dans la résolution de n'en plus sortir (M. DE GUÉRIN, Journal, 1834, p. 207).
B.— P. ext. Enveloppe plus ou moins épaisse et dure. Coque dure.
1. Enveloppe de certains insectes, cocon du ver à soie. Et au milieu une pointe creuse, qui est la filière au travers de laquelle sort la soie dont la chenille fait la coque où elle se métamorphose (CUVIER, Anat. comp., 1805, p. 324).
2. Enveloppe de certains fruits. Leurs fruits sont enveloppés d'un brou tendre, comme les noix, ou d'une coque hérissée de pointes (...) comme dans les châtaignes (BERN. ST-P., Harm. nat., 1814, p. 127). Des haricots d'Espagne dont le bonhomme conservait la graine dans sa coque (DUMAS père, Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 37).
♦ Coque de noix (au fig.). Embarcation frêle. Comme un enfant qui s'aventurerait, sur une coque de noix, au bord d'une mer dangereuse (PSICHARI, Voy. centur., 1914, p. 223).
— P. méton. Fruit multiloculaire à loges closes.
♦ Spéc. Coque du Levant. Graine d'une plante qui croît aux Indes orientales. Et les jets souples des Vanilles, des Coques du Levant, des Quisqualus, des Bauhinia (ZOLA, Curée, 1872, p. 487).
Rem. Ces graines contiennent un poison violent, doué de propriétés stupéfiantes, ce qui peut expliquer le sens des expr. arg. être coque, avoir la coque, tenir la coque. Être ivre (cf. NOUGUIER, Notes manuscr. Dict. Delesalle, 1900, p. 76 et 112).
C.— [P. anal. de forme] Chose qui rappelle une coque par sa forme plus ou moins arrondie. Les flammes sautaient d'un coup, en coques déchirées (POURRAT, Gaspard, 1931, p. 75). Les coques arrondies de ses très petites oreilles (GIDE, Feuillets, 1949, p. 1114).
— Spécialement
♦ ANAT. Coques condyliennes. ,,Épaississements de la partie postérieure de la capsule de l'articulation du genou`` (Lar. encyclop.). En haut il [le bord postérieur du ligament latéral interne] est confondu avec la coque fibreuse du condyle interne (GÉRARD, Manuel anat. hum., 1912, p. 198).
♦ COIFFURE, COST. Ruban ou mèche de cheveux en forme de coque. Le plaid bariolé de tartan et la toque dissimulent la jupe et le béguin à coque (GAUTIER, Albertus, 1833, p. 130).
♦ MÉCAN. Corps d'un navire (sans les superstructures); partie du fuselage d'un hydravion, d'un avion; bâti d'une automobile tenant lieu de châssis et de carosserie. L'eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin (RIMBAUD, Poésies, 1871, p. 128) :
• 2. Lorsque les moteurs sont lancés, lorsque l'appareil déjà creuse la mer, contre un clapotis dur de la coque sonne un gong, et l'homme peut suivre ce travail à l'ébranlement de ses reins. Il sent l'hydravion, seconde par seconde, à mesure qu'il gagne sa vitesse, se charger de pouvoir.
SAINT-EXUPÉRY, Terre des hommes, 1939, p. 170.
♦ PÂTISS. Petites boules de pâte aux amandes, cuites au four et soudées deux par deux avec une marmelade de fruits. Une coque, gâteau rond saupoudré de sucre qu'on sait pétrir dans tout ménage cévenol (FABRE, Barnabé, 1875, p. 251).
Prononc. et Orth. :[]. Enq. :/kok/. Ds Ac. depuis 1694. Homon. coke, coq. Étymol. et Hist. 1. Ca 1275 « enveloppe rigide de certains fruits » (J. DE MEUN, Rose, éd. F. Lecoy, 11787); 2. 1306 « enveloppe calcaire de l'œuf » (G. GUIART, Royaux Lignages, I, 1044 ds T.-L.) [peut-être déjà ds J. DE MEUN, op. cit., 6489 comme symbole de ce qui a peu de valeur]; 3. début XIVe s. « coquillage marin propre à la consommation [sans contexte permettant de préciser lequel] » (Menieres des poissons que on prant en la mer, éd. G. Lozinski, Bataille de Caresme et de Charnage, appendice VI ds Bibl. Ecole des Hautes Etudes, fasc. 262, p. 195); mil. XVIe s. coque marine « coquillage » (DU BELLAY, Œuvres, éd. H. Chamard, t. 6, 429 ds IGLF); 1611 « sorte de coquillage marin du genre des palourdes » (COTGR., s.v. coque, cf. aussi s.v. pallourde); 4. 1694 (CORNEILLE : Coque. Terme de mer. Faux ply qui se fait à une corde qui est trop torse, ou qu'on n'a pas pris soin de détordre); 5. a) 1828 « ornement de vêtement ou de chapeau constitué d'un ou plusieurs nœuds » (DELÉCLUZE, Journal, p. 442); b) 1832 (RAYMOND : Coque [...] boucle de cheveux formée en coque); 6. a) 1834 coque de navire (LAND.); b) 1929 aviat. (GUILLEMIN, Constr., calcul et essais avions et hydrav., p. 73); c) 1951 automob. carrosserie-coque (TINARD, Automob., p. 327). Orig. obsc. L'hyp. la plus communément admise est celle d'une évolution sém. du lat. impérial coccum désignant le kermès, cochenille parasitant les rameaux de certains arbres en y formant une petite excroissance globuleuse ressemblant à une graine (FEW t. 2, p. 823 a et sqq.; REW, n° 2009), le terme lat. étant empr. au gr. dont le premier sens est « graine » (pour l'évolution sém., cf. certains emplois de coccum sémantiquement proches du fr. coque : coccum cnidium, gr. désignant le fruit du garou ds TLL s.v., 1395, 32-63, coccum au sens de « pigne de pin » correspondant au gr. Cælius Aurelianus ds ANDRÉ Bot., au XIe s. le lat. cocca est aussi attesté au sens de « coupelle, vase de forme demi-sphérique » ds GMLC s.v., où il est considéré comme une erreur de graphie pour concha; cf. aussi l'expr. non vales uno coco attestée au VIIIe-IXe s., Formulae Senonenses ds Mittellat. W. s.v., 762, 18, peut-être à rapprocher des emplois de coque comme symbole d'une chose de peu de valeur en a. fr.). Dans cette hyp., le maintien de la 2e occlusive se serait fait par expressivité. Cependant coque pourrait appartenir directement à un rad. expressif et il serait vain d'essayer d'en établir la filiation (SAIN. Sources t. 1, p. 422; t. 2, p. 95, 98; t. 3, p. 464; DAUZAT 1973). Fréq. abs. littér. : 485. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 393, b) 897; XXe s. : a) 636, b) 863. Bbg. DE GOROG 1958, p. 186. — KEMNA 1901, pp. 179-181. — LA LANDELLE (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 117, 205, 246. — SAIN. Sources t. 1 1972 [1925], t. 2 1972 [1925], t. 3 1972 [1930], passim. — TOLLENAERE (F. de). À propos des mots coque et hanon. Z. fr. Spr. Lit. 1939, t. 63, pp. 445-454.
coque [kɔk] n. f.
ÉTYM. V. 1275; orig. incert.; on évoque le lat. coccum « kermès », du grec kokhos « graine », et aussi le lat. concha. → Conque.
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1 a (1306). Vx ou littér. Enveloppe extérieure calcaire d'un œuf d'oiseau. || Poussin qui brise sa coque. ⇒ Coquille (mod. et courant).
♦ ☑ Loc. mod. À la coque. || Œuf à la coque : œuf de poule cuit quelques minutes à l'eau bouillante, dans sa coque. || Tu préfères les œufs sur le plat, ou à la coque ? || Faire cuire des œufs à la coque dans une coquetière.
1 Les œufs furent leur unique ressource et encore à la coque, frais ou non.
2 Il y a des poules qui donnent des œufs hardés ou sans coque (…)
b Fig. et vieilli. Enveloppe qui protège, dissimule la personnalité de qqn. — ☑ Loc. Se renfermer, se fermer dans sa coque : vivre à l'écart de toute société ou en soi-même, sans prêter attention au monde extérieur (plus cour. : dans sa coquille). ⇒ Retraite, solitude, tour (d'ivoire).
♦ Par anal. (avec le poussin qui vient de briser sa coque). ☑ Sortir de sa coque : être très jeune et manquer d'expérience.
2 Enveloppe naturelle plus ou moins rigide.
3 Le grand insectologiste M. de Geer parle de coques de chenilles qui avaient la consistance d'un parchemin.
♦ Coquille (d'huître).
b (V. 1275). Mod. || Coque d'amande, de noisette, de noix, de noix de coco, enveloppe ligneuse de ces fruits. ⇒ Coquille. || Trois noisettes dans leurs coques (blason). ⇒ Coquerelle.
4 Il pouvait encore, à soixante-dix ans et plus, vous écraser une amande à la coque dure, sous son pouce plat, sans le moindre effort. Labartelade seul savait en faire autant, mais il était plus jeune, et il serrait la mâchoire en cassant la coque.
H. Bosco, Un rameau de la nuit, II, p. 43.
♦ Vx. || Coque de noix. ⇒ Coquille. — ☑ Loc. fig. Je n'en donnerais pas pour une coque de noix : je n'en fais aucun cas. — ☑ Coque de noix : très petite embarcation. ⇒ Coquille.
4.1 Cependant, la tempête arrivait. À 1 heure du matin, les premières grandes vagues commencèrent à jouer avec ma coque de noix. Pendant les derniers jours de ma traversée je n'allais pas être épargné.
Si pendant les vingt jours de tempête que j'avais déjà subis, les vagues avaient rempli deux fois mon bateau (…)
Alain Bombard, Naufragé volontaire, p. 242.
♦ Bot. Enveloppe rigide des fruits à loges (autres que les noix, etc.; → ci-dessus). Parois de ces loges. || Les coques de la capucine, des euphorbiacées. — Ensemble des enveloppes externes (péricarpe) du fruit séché du caféier.
♦ Anat. Capsule condylienne.
3 (1751). Coquillage marin comestible (mollusque bivalve, Cardiidés), à coquille symétrique arrondie, à stries rayonnantes, très commun. || Pêcheur de coques. ⇒ 3. Coquetier.
5 (…) les oiseaux de mer un enfant pieds et jambes nus poudrés de sel il cherche des crabes des coques des solens (…)
Tony Duvert, Paysage de fantaisie, p. 224.
4 (1827, in D. D. L.). || Coque de cheveux : boucle, réunion de cheveux en forme de coque (d'œuf), gonflés ou tournés. ⇒ Bouffette, choupette.
6 (…) les toutes petites mousmées de dix ans (…) ayant déjà de hautes coiffures et d'imposantes coques de cheveux comme les dames.
Loti, Mme Chrysanthème, XXXVIII, p. 195.
7 La miniature représente une jeune dame à coiffure trilobée — une grosse coque en haut, une grappe de boucles, genre chipolatas, sur chaque tempe.
Colette, l'Étoile Vesper, p. 98.
8 Dressé sur l'oreiller, grandi soudain, en pleine lumière, M. Thibault, avec sa mentonnière dont les deux coques ridicules s'érigeaient en cornes sur sa tête, avait pris l'aspect d'un personnage de légende (…)
Martin du Gard, les Thibault, t. IV, p. 189.
♦ En coque. || « Les cheveux (…) relevés en coque sur la droite… » (Claude Simon, le Palace, p. 75).
9 Seconde jupe, taillée par devant en tablier carré et venant rejoindre, par derrière, une écharpe nouée, avec coques et longs pans garnis de plissés.
Mallarmé, la Dernière Mode, Gravures noires du texte, Pl., p. 730.
5 Mar. Boucle que forme (accidentellement) un cordage. || Les drisses « retournées à plat sur le pont pour pouvoir filer claires, sans coques » (B. Moitessier, Cap Horn à la voile, p. 76).
6 (Par métaphore des sens 1 ou 2). Littér. Ce qui entoure, enveloppe, protège.
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II
1 (1834). Ensemble formé par la membrure et le revêtement extérieur (d'un navire). ⇒ Carcasse, corps. || Partie renflée de la coque. ⇒ Ventre. || Partie immergée de la coque. ⇒ Carène. || Double coque, intérieure, destinée à garantir le navire en cas de voie d'eau. ⇒ Cofferdam. || Le calfatage d'une double coque. || Bateau à une, à plusieurs coques. ⇒ Monocoque, multicoque.
10 L'eau verte pénétra ma coque de sapin.
Rimbaud, Poésies, « Le bateau ivre ».
11 Dans une minuscule pirogue, un nègre isolé chasse l'eau envahissante, d'un claquement de jambe contre la coque.
Gide, Voyage au Congo, in Souvenirs, Pl., p. 686.
12 D'esclave, il devint mystérieusement le patron d'une barque; et de marin, se fit maître calfat. Las de radoubs, et laissant les vieilles coques pour les neuves, il s'institua constructeur de navires.
Valéry, Eupalinos, p. 104.
2 (1929). Partie centrale du fuselage (d'un avion, d'un aéronef). || Coque d'avion, d'hydravion.
3 (1951). Bâti rigide remplaçant le châssis et la carrosserie. ⇒ Monocoque. || Coque d'automobile.
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DÉR. 2. Coquard, coquerelle, 2. coquetier, 3. coquetier, coquetière.
COMP. V. Coquecigrue. — Monocoque, multicoque. — REM. Plusieurs comp., dicoque, tricoque, tétracoque…, multicoque, sont attestés en botanique : « à une, deux, trois, quatre…, plusieurs loges », en parlant des fruits.
HOM. Coke, 1. coq, 2. coq.
Encyclopédie Universelle. 2012.