Akademik

break

1. break [ brɛk ] n. m.
• 1830; mot angl.
Anglic. Anciennt Voiture à quatre roues, ouverte, avec un siège de cocher élevé et deux banquettes longitudinales à l'arrière.
(1950) Mod. Type de carrosserie automobile en forme de fourgonnette, mais à arrière vitré.
break 2. break [ brɛk ] n. m.
• 1909; mot angl. amér. « interruption »
Anglic.
1Tennis Écart de deux jeux creusé par un joueur en prenant le service sur son adversaire, puis en gagnant le sien. Faire le break. Être en position de faire le break.
2(1926) Mus. jazz Interruption du jeu de l'orchestre pendant quelques mesures, créant un effet d'attente.
3(1983; de break dance) Danse acrobatique qui consiste à pivoter rapidement au sol sur la tête, les épaules ou le dos, sur une musique de rap. « le break [...] des chorégraphies où s'enchaînent sauts périlleux, contorsions et chutes sur le dos » (L'Express, 1984). smurf.
4Cour. (critiqué) Pause. Faire un break.

break nom masculin (anglais break) Automobile dont l'arrière présente un hayon relevable et une banquette amovible formant plancher. Véhicule hippomobile ouvert à quatre roues, avec un siège élevé sur le devant et deux sièges latéraux. ● break nom masculin (anglais break, de to break, briser) En boxe, ordre de l'arbitre enjoignant aux adversaires de cesser un corps à corps en effectuant un pas en arrière. Brève interruption du jeu d'un orchestre de jazz ou de variétés. ● break (difficultés) nom masculin (anglais break, de to break, briser) Orthographe Attention, pas de c devant le k. Sens Faire le break / faire un break. Ne pas confondre ces deux expressions. 1. Faire le break = au tennis, prendre un avantage significatif à la marque. Remarque Ce terme de tennis reste sans équivalent français. 2. Faire un break = prendre un court repos (familier). Recommandation Dans l'expression soignée, préférer faire une pause. ● break (expressions) nom masculin (anglais break, de to break, briser) Faire le break, distancer nettement son adversaire (s'emploie notamment au tennis).

break
n. m. (Anglicisme) MUS En jazz, arrêt momentané du jeu de l'orchestre, pour souligner une intervention d'un seul instrument.
————————
break
n. m. Automobile qui possède un hayon sur sa face arrière, et dont la banquette arrière est généralement repliable.

I.
⇒BREAK1, subst. masc.
Vx. Voiture découverte, à quatre roues :
Toute la famille, accompagnée d'un domestique et d'une nourrice, occupait un break superbe, attelé d'une paire de grands chevaux blancs.
ZOLA, La Joie de vivre, 1884, p. 1064.
AUTOMOB. Voiture carrossée de façon à pouvoir servir de fourgonnette.
PRONONC. ET ORTH. :[]. Pour la prononc. de -ea-par [] ouvert, cf. ROUSS.-LACL. 1927, p. 114, NYROP Phonét. 1951, § 198, et KAMM. 1964, p. 99. Les dict. écrivent break. Cf. Ac. 1878 (et 1932), LITTRÉ, GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill. (Pt Lar. 1906 et Lar. encyclop.), DG, ROB. et QUILLET 1965. Cependant Lar. 19e admet break ou brek. Cf. aussi Lar. 20e, s.v. break : ,,On dit aussi brek.``
ÉTYMOL. ET HIST. — 1. a) [1830 « voiture découverte à 2 ou 4 roues qui sert pour le dressage des chevaux attelés » cont. angl. (La Mode, III, 312 d'apr. Weil dans R. Philol. fr. t. 45, p. 9)]; b) 1845 break cont. fr. « voiture découverte à quatre roues, à bancs longitudinaux » (Francis WEY, Remarques, II, 62, Ibid.); 2. 1951 (TINARD, Loc. mod. autom., p. 353).
Angl. break (aussi brake) attesté dans NED au sens 1 a dep. 1831, au sens 1 b dep. 1874. Le corresp. angl. au sens 2 est estate-car et en anglo-amér. station-wagon.
STAT. — Fréq. abs. littér. :57.
BBG. — BEHRENS Engl. 1927, p. 117. — BONN. 1920, p. 17. — TARDEL (H.). Das Englische Fremdwort in der modernen französischen Sprache. In : Festschrift 45. Versammlung deutscher Philologen und Schulmänner. Bremen, 1899, p. 395.
II.
⇒BREAK2, subst. masc.
A.— MUS. ,,Court passage improvisé par un instrumentiste en dehors de la ligne principale d'un morceau`` (TÉNOT 1967) :
1. Sur un break de batterie, introduction du piano; ...
M. BUTOR, Passage de Milan, 1954, p. 104.
B.— SP. (boxe, catch). Ordre de l'arbitre enjoignant aux adversaires de cesser le combat :
2. Le cinquième round [du match de boxe] est interrompu par des « Break » continuels de l'arbitre.
L'Œuvre, 24 févr. 1941.
PRONONC. :[]. Pour la prononc. de -ea- cf. break1.
ÉTYMOL. ET HIST. — 1933, 1er juin boxe (Ric et Rac ds A. GRUBB, French sports neologisms, 1937, p. 22).
Angl. break attesté au sens de « interruption d'un cours, d'une action » dep. 1689 dans NED comme terme de boxe dep. 1928 dans NED Suppl.; déverbal de to break « briser ».
BBG. — BECKER 1970, p. 50, 86, 328, 337. — QUEM. 2e s. t. 4 1972, p. 36.

1. break [bʀɛk] n. m.
ÉTYM. 1830; mot anglais.
1 Anciennt. Voiture à quatre roues, ouverte, avec un siège de cocher élevé et deux banquettes longitudinales à l'arrière (→ 1. Banquette, cit. 1).
0 (…) et le landau, la calèche, deux grands breaks déposaient au perron de la cour d'honneur où retentissaient les coups de timbres, d'illustres habitués de la rue de Poitiers (…)
A. Daudet, l'Immortel, p. 277.
(1900, Baudry de Saulnier). Carrosserie d'automobile analogue.
2 (1950). Mod. Type de carrosserie automobile en forme de fourgonnette, mais à arrière vitré. || Un break Peugeot. || Une 204 break.
————————
2. break [bʀɛk] n. m.
ÉTYM. 1909, in Petiot; mot anglo-amér. « interruption ».
Anglicisme.
1 Sports. Interruption momentanée d'un match de boxe, ordonnée par l'arbitre. — ☑ Loc. Faire le break : au tennis, Creuser à son avantage un écart de deux jeux dans le score en gagnant son propre service et celui de son adversaire.
2 (1926, in Höfler). En jazz, Interruption du jeu de l'orchestre pendant quelques mesures, créant un effet d'attente.
Cadence improvisée, pendant cette interruption.
0 Le chanteur de blues débute souvent par un break, c'est-à-dire une fantaisie de quelques notes, une phrase nettement ciselée, sur les quatre premières mesures, n'exposant la phrase principale qu'à partir de la cinquième mesure.
Lucien Malson, les Maîtres du jazz, p. 10.
3 Aviat. Interjection (internationale) commandant une manœuvre extrêmement rapide et imprévue.
4 Action de faire attendre quelqu'un pour préparer un effet. || « Fischer (champion d'échecs) cherche maintenant à faire le break pour casser le moral de son adversaire » (A. de Penanster, l'Express, p. 33, no 1099, 31 juil.-6 août 1972).
REM. « De nombreux termes français traduisent parfaitement les concepts rendus par les mots anglais break ou to break. Selon le contexte, il convient d'utiliser les substantifs : arrêt, coupure, dislocation, dégagement, décrochage, rupture, cassure, esquive, etc., ainsi que les verbes correspondants » (in la Banque des mots, 4, p. 209).

Encyclopédie Universelle. 2012.