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aide

1. aide [ ɛd ] n. f.
• 1268; aiudha 842; de aider
IAction d'aider.
1Action d'intervenir en faveur d'une personne en joignant ses efforts aux siens. appui, assistance , collaboration, concours, coopération, secours, soutien. J'ai besoin de votre aide. Apporter, offrir son aide à qqn. Venir à l'aide de qqn, en aide à qqn. Demander, recevoir de l'aide. Appeler qqn à son aide. « Un artiste ne peut attendre aucune aide de ses pairs » (Cocteau). Avec l'aide de Dieu. « Une procuration que je lui avais extorquée avec l'aide d'un notaire » (Martin du Gard). Exclam. À l'aide ! au secours !
Loc. prép. À L'AIDE DE : en se servant de, au moyen de. ⇒ avec, grâce (à). Ouvrir une enveloppe à l'aide d'un couteau.
2Assistance financière, économique (à des personnes physiques sans ressources, âgées, infirmes, ou à des personnes morales). Aide sociale (1953, anciennt assistance) ,réglementée par l'État dans le cadre départemental. Aide sociale à l'enfance, aux personnes âgées. (1977) Aide personnalisée au logement (A. P. L.). Aide judiciaire légale : faculté accordée aux personnes défavorisées d'obtenir l'assistance d'un avocat, gratuitement ou dans une proportion fixée en fonction de leurs ressources. — Aide au retour : ensemble des moyens mis en œuvre pour favoriser le retour des travailleurs immigrés dans leur pays. — Aide au développement : concours apporté par les pays industrialisés aux pays en voie de développement et aux pays les moins avancés. ⇒ coopération. Le système d'aide aux exportations. incitation.
IIAu plur. Choses qui aident.
1(XIIIe) Anciennt Prestations pécuniaires dues au suzerain; impôts indirects, sous l'Ancien Régime. Cour des aides, tranchant le contentieux en matière d'aides.
2Équit. Moyens par lesquels le cavalier agit sur son cheval. Aides supérieures (mains, rênes, mors), inférieures (jambes, éperons), accessoires (voix, cravache).
⊗ CONTR. Empêchement, gêne. aide 2. aide [ ɛd ] n.
XVIe; XIIIe n. f.; de aider
1Personne qui en aide une autre dans une opération et travaille sous ses ordres. adjoint, assistant, auxiliaire, second. REM. Se joint souvent par un trait d'union au mot désignant le professionnel qui emploie un (une) aide : des aides-chimistes, des aides-comptables. Une aide familiale : personne assurant une aide aux mères de famille. Aide-ménagère : femme s'occupant du ménage et des courses des personnes âgées, handicapées. Aide-soignant(e) : personne aidant les infirmiers et les infirmières à donner des soins aux malades. Des aides-soignantes.
2 N. m. Milit. Anciennt Aide de camp : officier d'ordonnance d'un chef militaire.

aide nom (ancien français aie, personne qui aide, de aidier, secourir) Personne qui en seconde une autre dans un travail, une fonction. Suivi d'un nom de métier, de fonction, joint ou non par un trait d'union, personne qui seconde quelqu'un dans ce métier, cette fonction : Il est aide-bibliothécaire, aide anesthésiste.aide (difficultés) nom (ancien français aie, personne qui aide, de aidier, secourir) Emploi 1. Aide n.f. = soutien, assistance, secours. Votre présence a été pour moi une aide précieuse. 2. Aide n. = personne qui assiste, qui aide. Masculin ou féminin selon qu'il s'agit d'un homme ou d'une femme : c'est une aide compétente ; elle est assistée d'un aide très efficace. ● aide (expressions) nom (ancien français aie, personne qui aide, de aidier, secourir) Aide de camp, officier attaché au service personnel d'un chef militaire. Aide familiale, synonyme de travailleuse familiale. Aide familial(e) étranger(ère) au pair, jeune étudiant(e) étranger(ère) logé(e), nourri(e) et payé(e) par la famille qui l'accueille, en échange d'une garde d'enfants régulière. (On dit couramment jeune homme ou jeune fille au pair.) Aide ménagère, travailleuse sociale chargée dans le cadre de l'aide sociale d'aider les personnes âgées à leur domicile. Aide moniteur, personne bénévole qui assure l'éducation sportive des jeunes. ● aide (synonymes) nom (ancien français aie, personne qui aide, de aidier, secourir) Personne qui en seconde une autre dans un travail, une...
Synonymes :
Aide de camp
Synonymes :
Aide familiale
Synonymes :
aide nom féminin (de aide) Action d'aider quelqu'un, de lui donner une assistance momentanée ; appui, soutien : Avec votre aide, je réussirai. Secours financier, subvention accordés à certaines catégories sociales (handicapés, personnes âgées, etc.), à certaines industries ou entreprises : Aides à la reconversion des entreprises. Informatique Assistance intégrée associée à un logiciel, sous forme de pages de documentation à visualiser organisées dans un ordre thématique ou alphabétique. ● aide (difficultés) nom féminin (de aide) Emploi 1. Aide n.f. = soutien, assistance, secours. Votre présence a été pour moi une aide précieuse. 2. Aide n. = personne qui assiste, qui aide. Masculin ou féminin selon qu'il s'agit d'un homme ou d'une femme : c'est une aide compétente ; elle est assistée d'un aide très efficace. ● aide (expressions) nom féminin (de aide) À l'aide !, au secours. À l'aide de quelque chose, au moyen de quelque chose ; grâce à. Venir en aide à quelqu'un, le secourir, matériellement surtout. Aide juridique (anciennement aide judiciaire), aide financière qui permet aux personnes qui ne disposent pas de ressources suffisantes de faire valoir leurs droits en justice devant toute juridiction, à l'exclusion des juridictions pénales si la personne fait l'objet de poursuites pénales. (La demande d'aide judiciaire est accordée par le bureau d'aide judiciaire dépendant du tribunal saisi ou à saisir.) Aide personnalisée au logement (A.P.L.), prestation familiale dont le montant est accordé en fonction des ressources, destinée à favoriser le logement des familles. Aide au retour, ensemble d'aides publiques et/ou privées, dont peuvent bénéficier, sous certaines conditions, les travailleurs immigrés involontairement privés de leur emploi, lorsqu'ils veulent se réinstaller dans leur pays d'origine. Aide sociale, assistance aux personnes les plus défavorisées, prise en charge par la collectivité qui s'est substituée à l'assistance publique ; l'administration assurant cette assistance et dénommée avant 1953 Assistance publique. Aide à la décision, ensemble des techniques de gestion mathématiques (PERT, programmation linéaire) qui assistent le chef d'entreprise dans le processus de décision. Aide au développement, transferts de ressources effectués par les pays disposant d'une économie avancée, en faveur des pays en voie de développement. (On distingue l'aide publique, d'origine budgétaire, et l'aide privée, constituée par les investissements, les prêts et les dons d'origine privée.) Aide en ligne, aide relative au logiciel en cours d'utilisation, qui peut être activée sans quitter ce dernier. Service de l'aide technique, forme particulière du service national actif applicable à certains jeunes gens qui possèdent la qualification professionnelle ainsi que, le cas échéant, l'aptitude physique nécessaire, et qui sont volontaires pour contribuer au développement des départements et territoires d'outre-mer. (Cette forme de service fera appel au volontariat avec la fin du service national obligatoire, en 2002.) ● aide (synonymes) nom féminin (de aide) Action d'aider quelqu'un, de lui donner une assistance momentanée ; appui...
Synonymes :
- coopération
Contraires :
- gêne
Secours financier, subvention accordés à certaines catégories sociales (handicapés, personnes...
Synonymes :
- aumône
- charité
Contraires :
- préjudice

aide
n.
aA./a n. f.
rI./r
d1./d Action d'aider, d'unir ses efforts à ceux d'une autre personne. Son aide m'a été précieuse pour finir ce travail.
à l'aide!: au secours!
|| Loc. Prép. à l'aide de: grâce à, au moyen de. Arracher un clou à l'aide de tenailles.
d2./d Secours ou subside accordé aux personnes démunies. Aide sociale. Aide judiciaire.
|| ECON Aide au développement: transfert de ressources (prêts, investissements, dons) entre deux pays.
rII./r Plur.
d1./d EQUIT Moyens employés par le cavalier pour agir sur son cheval. Aides naturelles (assiette, jambes, rênes); aides artificielles (cravache, éperons, mors, etc.).
d2./d Aides à la navigation: moyens optiques, radioélectriques, etc., destinés à faciliter la navigation des navires et des aéronefs.
aB./a n. Personne qui en aide une autre dans une fonction, un travail, et lui est subordonnée. S'adjoindre un aide pour accomplir une tâche délicate.
Aide de camp: officier attaché à un chef militaire.
|| (En composition.) Un aide-maçon. Des aides-comptables.

I.
⇒AIDE1, subst. fém.
I.— Action d'aider quelqu'un, concours que l'on prête, soutien moral ou secours matériel que l'on apporte (cf. aider I A 1).
A.— Gén. au sing. :
1. Les violences du fisc envers les misérables sont rares, les remises d'impôts plus fréquentes, les secours plus nombreux. Le roi augmente tous les fonds destinés à créer des ateliers de charité dans les campagnes ou à venir en aide aux indigents, et souvent il en établit de nouveaux. Je trouve plus de 80 000 livres distribués par l'État de cette manière dans la seule généralité de la Haute Guyenne en 1779...
A. DE TOCQUEVILLE, L'Ancien Régime et la Révolution, 1856, p. 273.
2. ... après avoir, pour ma part, pleuré dans un coin une bonne demi-heure, je me résignai et commençai, d'une voix lamentable, à solliciter de nouveau les aumônes des passants.
Il ne manquait pas de gens charitables, et tout le monde sait que, grâces soient rendues au Dieu tout-puissant! il y a dans l'Islam grande bonne volonté à venir en aide aux malheureux. Les femmes, surtout, se pressaient en grand nombre autour de nous...
J.-A. DE GOBINEAU, Nouvelles asiatiques, La Guerre des turcomans, 1876, p. 230.
3. ... il acceptait de laisser l'entretien de son foyer à la charge de son fils, mais il exigeait, avec des grâces de grand seigneur, qu'on lui remît le chiffre exact des sommes versées; et il ne manquait pas une occasion d'en témoigner sa reconnaissance à Daniel. Il affectait d'ailleurs de considérer cette aide pécuniaire comme une avance, à lui consentie par son fils, et qu'il rembourserait dès que possible.
R. MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, p. 186.
4. — Si! ma petite Simone, vous êtes envers moi d'une dureté, d'une injustice...
— Je vous rappelle simplement une parole, une autre parole que vous m'avez donnée, à moi. « Notre vie privée ne regarde que nous. Portons notre fardeau côte à côte, mais n'en échangeons rien... », je crois encore vous entendre. Il est vrai qu'alors c'était moi qui me sentais tomber : je cherchais une aide, un appui, une main fraternelle...
G. BERNANOS, Un Mauvais rêve, 1948, p. 917.
5. Pour reprendre pied à Paris, Copeau avait besoin d'aide. Il savait pouvoir compter sur Jean Schlumberger, sur sa femme et moi. Nous nous sommes laissés réquisitionner avec entrain, et l'avons assisté de notre mieux.
R. MARTIN DU GARD, Souvenirs autobiographiques et littéraires, 1955, p. LXXXI.
Rem. 1. Syntagmes fréq. apporter, chercher une aide; appeler à l'aide, offrir son aide; avoir besoin d'aide; venir en aide à qqn; demander, refuser l'aide de qqn. 2. Syntagmes propres au monde féod., vieillis en dehors des ouvrages d'hist. accorder aide et protection; prêter aide et secours, aide et assistance; porter aide et appui :
6. ... le duc de Bourbon s'adressa à tous les plus grands seigneurs de la famille royale et du royaume pour porter plainte du comte de Savoie, et demander aide et protection. Nul prince n'était plus aimé. Il y eut grand empressement en sa faveur. Des secours lui furent donnés. Son fils, le comte de Clermont, se trouva à la tête d'une forte armée, ...
P. DE BARANTE, Hist. des ducs de Bourgogne, t. 3, 1821-1824, p. 139.
7. À vous donc, roi de France,
Son frère par le sang, comme par l'alliance,
Moi, venu sur son ordre et parlant en son nom,
J'expose ici les faits pour en avoir raison.
Je me plains qu'au mépris de la foi mutuelle,
Vous avez des cantons embrassé la querelle.
Prêtant aide et secours à leurs déloyautés,
Vous les protégez, sire; et quand ces révoltés
Nous jettent fièrement le gage des batailles,
Vous recevez leurs chefs, présens dans ces murailles.
C. DELAVIGNE, Louis XI, 1832, II, 11, p. 73.
B.— Au plur., littér. Formes concrètes de l'aide :
8. ... la liberté humaine a donc besoin d'être protégée : voilà le grand mot. « La condition de la liberté humaine étant telle, il lui fallait une protection; il lui fallait des aides et des secours capables de diriger tous ses mouvements vers le bien et de les détourner du mal : sans cela le libre arbitre eût été pour l'homme une chose très nuisible. »
J. MARITAIN, Primauté du spirituel, 1927, pp. 212-213.
C.— Loc. diverses.
1. Loc. prépositives. Avec l'aide de (qqn); sans l'aide de (qqn ou qqc.); avec l'aide de Dieu; sans l'aide de personne :
9. Samedi 6 juin. Chez Edmond Rothschild. Vraiment, c'est dans ces antres de la richesse que l'on touche le néant auquel arrive le capital, même avec l'aide des conseilleurs que donne l'argent. C'est là qu'il vient à de pauvres diables comme moi l'orgueil de ce qu'ils ont fait avec du goût, du temps, des privations.
E. et J. DE GONCOURT, Journal, juin 1874, p. 981.
10. Mourlan (...), avait fondé un bulletin de combat, tiré à la polycopie, et qu'on se passait, alors, chaque semaine, de main en main. Par la suite l'Étendard était devenu un petit organe révolutionnaire, que Mourlan continuait à diriger, avec l'aide de quelques collaborateurs bénévoles.
R. MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, p. 202.
À l'aide de (qqn ou qqc.). En se servant de, au moyen de, grâce à. À l'aide de la raison, d'un dictionnaire, d'une échelle.
2. Loc. exclam., littér. À l'aide! Au secours!
Vx. Dieu vous soit en aide! Se disait lorsque quelqu'un éternuait; équivalent moderne : À vos souhaits!
3. Loc. proverbiales. Bon droit a besoin d'aide. Un peu d'aide fait grand bien.
II.— Emplois techn.
A.— Sing. Service d'aide ou mesures prises pour venir en aide.
1. ARM. Aide technique (service de l'arm.). Service de coopération technique avec les départements et territoires d'outre-mer qui représente une forme particulière du service national actif et auquel on affecte des éléments volontaires et qualifiés du contingent.
2. ASTRONAUT. Aide au sol. Assistance technique fournie aux appareils en vol par le personnel et le matériel terrestres :
11. Du point de vue de la sécurité du vol, la démonstration faite avec une femme dans l'un des véhicules a montré que la technique avait mis au point des méthodes de pilotage et d'aide au sol excellentes.
Le Parisien, 20 juin 1963, p. 2, col. 7 (GUILB. Astronaut. 1967, p. 206).
3. ÉCON. POL. Aide conditionnelle. ,,Système employé par les États-Unis dans le plan Marshall (...), qui prévoyait l'octroi d'allocations à certains pays en y mettant la condition que ces derniers les transfèrent à leurs débiteurs, en les libellant dans leurs propres devises. Ce mécanisme permettait à ces débiteurs, qui en fait étaient leurs clients, de payer des achats que sans cela ils auraient dû interrompre.`` (BAUDHUIN 1968).
Aide au développement. Assistance directe en nature, commerciale, technique et financière fournie par les pays développés à ceux qui le sont moins. Le Comité d'aide au développement (C.A.D.) comprend quinze pays.
Aide à l'exportation. ,,Ensemble de mesures destinées à faciliter et à stimuler les exportations. Citons : mesures d'ordre économique, agissant sur l'économie générale du pays (ex. mesures monétaires). Mesures agissant directement ou indirectement sur les prix à l'exportation (ex. mesures fiscales, exonérations, primes). Facilités diverses : information, financement, assurance, libération de produits, etc.`` (MATH. 1967).
4. SERV. SOC. Aide aux mères (cf. aide2 ex. 4). Aide sociale. Nom donné en 1953 à l'ensemble des œuvres d'assistance et de bienfaisance régies par les collectivités publiques (aide sociale aux personnes âgées; aide sociale aux infirmes, aveugles et grands infirmes; aide médicale; aide sociale aux familles dont les ressources sont insuffisantes; aide sociale pour le logement et l'hébergement) :
12. Tout Français malade, privé de ressources suffisantes peut recevoir, soit à domicile, soit dans un établissement hospitalier et à la charge totale ou partielle de l'aide médicale, les soins que nécessite son état.
Code de la famille et de l'aide sociale, décret n° 56-149, 24 janv. 1956, art. 179, p. 59.
Aide sociale à l'enfance. À l'échelon départemental, service public particulier responsable de la protection de l'enfance :
13. Les services d'aide sociale à l'enfance ont pour mission : 1° de recueillir, élever les enfants abandonnés (...) dans les meilleures conditions. 2° traiter de la même manière les enfants recueillis temporairement. 3° secourir efficacement les mères délaissées. 4° surveiller les établissements privés d'aide à l'enfance.
G. GODEAU, Associations nationales des communautés d'enfants, Journées d'études, 1956, p. 41.
B.— Sing. ou plur. Chose qui aide.
1. ADMIN. ECCL., région. Chapelle qui sert de succursale à l'église paroissiale :
14. L'aspect et la dimension des paroisses varient beaucoup. Certaines paroisses urbaines s'étendent loi au delà des faubourgs, des paroisses rurales ont dans leur ressort des villes de développement récent. Il en est de très peu étendues et d'autres fort spacieuses, composées de plus de vingt villages ou hameaux assez éloignés. Il y en avait en Bretagne de cinq grandes lieues de long sur quatre, constituant un vrai pays particulier, dont on parlait comme d'une province (...).
Pour cette raison et la commodité du peuple, certaines paroisses ont une ou plusieurs églises succursales (angl. vicarhedge, vicariat) desservies par un vicaire dépendant du curé, qui sont appelées, suivant les pays, secours, aide, fillette, annexe, vicairerie, trève...
DAINV. 1964.
2. AVIAT., MAR., au plur. Aides à la (ou de) navigation. Les appareils (radioélectriques en particulier) et les installations qui permettent, à bord ou au sol, de situer l'avion ou le navire et de faciliter sa navigation.
3. BÂT., souvent au plur. Petites pièces qui servent de dégagement aux grandes.
4. DR. ANC., surtout au plur. Les aides. D'une façon générale, assistance, sous forme de prestations pécuniaires, prêtée par les sujets à leur souverain pour subvenir à ses besoins et aux charges de l'État.
Rem. Le mot aides a désigné des choses sensiblement différentes au cours de l'hist. À l'orig. il désignait le serv. milit. que le vassal devait à son seigneur (aide). Or il était possible au vassal de se racheter de ce serv. en versant une certaine somme et c'est prob. pourquoi le mot aides a finalement désigné toutes les subventions que les seigneurs exigeaient de leurs vassaux, puis des impôts que les rois levaient en France. Il y a en effet lieu de distinguer princ. 1. Sous le régime féod., les aides seigneuriales :subsides de caractère temporaire et extraordinaire versés par le vassal au seigneur, perçus par voie de taille ou taxe directe, le plus souvent dans quatre cas fixés par la coutume (aides coutumières) : mariage de la fille aînée du seigneur; adoubement du fils aîné; départ en croisade; paiement de la rançon permettant la libération du seigneur fait prisonnier. Des aides pouvaient également être offertes dans des circonstances exceptionnelles (aides libres et gracieuses). Les évêques levaient eux aussi des aides sur leurs diocésains pour subvenir aux dépenses extraordinaires. 2. Sous l'Anc. régime, les aides royales :impôts publ., permanents et indir. perçus par le roi sur les biens de consommation et les marchandises. À la fin du XVIIIe s., le terme ne s'applique plus qu'aux impôts levés sur les boissons. En 1790, l'Ass. nat. abolit les aides qui reparaîtront plus tard sous d'autres désignations. (Équivalent mod. contributions indir.) :
15. On gaspillait quelque peu les lourds trésors amassés, si péniblement, par l'économe Charles V. Si les finances diminuaient, l'on augmentait les dîmes, tailles, corvées, aides, subsides, séquestres, maltôtes et gabelles jusqu'à merci.
Ph.-A.-M. DE VILLIERS DE L'ISLE-ADAM, Contes cruels, La Reine Ysabeau, 1883, p. 260.
Cour des aides. Ancienne cour instituée sur l'initiative des États généraux de 1355, érigée en cour souveraine au XVe siècle pour trancher le contentieux en matière d'impôts, pour juger en dernier ressort et entre toutes personnes de tous procès tant civils que criminels au sujet des aides, gabelles, tailles et autres impositions. Elle fut supprimée en 1790 ainsi que toutes les autres institutions judiciaires de l'Ancien régime. Les attributions des anciennes cours des aides sont aujourd'hui dévolues au Conseil d'État sous le rapport administratif et aux tribunaux ordinaires sous le rapport civil correctionnel et criminel :
16. M. Étienne Pascal, fils de Martin Pascal, trésorier de France, et père de l'illustre Blaise, venant jeune dans la capitale pour y faire son droit, avait été recommandé au père de M. D'Andilly et du grand docteur. À son retour à Clermont, il acheta une charge d'élu, et devint ensuite second président de la Cour des Aides.
Ch.-A. SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 2, 1842, p. 454.
Loc. fam., vx. Aller à la cour des aides. Aller aux emprunts; se décharger d'une partie de son travail sur quelqu'un d'autre; se dit aussi à propos d'une femme légère.
5. HORT. Sarment qui soutient un cep de vigne.
6. MAN., au plur. Les aides. Moyens par lesquels le cavalier agit sur son cheval et le dirige. On distingue les aides supérieures (action des mains sur les rênes, le mors, ...); les aides inférieures (pression des jambes, des éperons, ...); les aides accessoires ou supplémentaires (appel de la langue, cravache, ...).
Étymol. ET HIST.
I.— 842 aiudha « action de porter secours » (Serm. de Strasb., Bartsch, Chrest., 3e éd., col. 3 ds GDF. : Si salvarai eo cist meon fradre Karlo, et in aiudha et in cadhuna cosa); XIe s. ajude (Alexis, éd. Paris et Pannier, 107 e : Quer par cestui avrons nos bone ajude); ca 1100 aiude (Roland, éd. Bédier, 1336 : De Mahumet ja n'i avrez aiude); déb. XIIe s. aiue (Psautier Oxford, éd. Michel, XXI ds GDF. : Ne esluiegneras ta aiue de mei).
II.— 1160-1174 aïe, dr. médiév. « service dû au seigneur par les habitants de la seigneurie, corvée » (WACE, Rou, éd. Andresen, III, 840 ds H.-E. KELLER, Étude descriptive sur le vocab. de Wace, Paris, 1953, p. 386 : Tote jur sunt lur bestes prises Pur aïes e pur servisces); 1174 aïe al vescunte « aide au vicomte » exprime une réalité jur. angl. (G. DE PONT-STE-MAXENCE, Vie de St Thomas, éd. Walberg, 754 : Car en Engletere a une custume mise : Que l'« aïe al vescunte » est par les cuntez prise); 1310 dr. médiév. aide « redevance exigible par le seigneur de ses vassaux aux quatre cas [rançon du seigneur, mariage de sa fille, départ pour la croisade, armement de son fils chevalier] » (Cour des Comptes de Paris; registre angevin, f° 60 ds DU CANGE s.v. auxilium :Tailles ne sont mie Aydes [...] car tailles sont levées par cas de necessité, et de volenté de Prince. Mais celles Aydes nul ne puet lever, si ce n'est û cas pour quoy elles sont deuës), devenu terme hist. avec la fin de l'Ancien régime.
Déverbal de l'a. fr. aïer, aidier (aider), dont il reflète les différentes formes : aiudha (avec -d- fricatif rendu par -dh-), 842, ajude XIe s., aiude ca 1100 d'apr. un inf. refait sur aiud(e) Xe s. (< lat. adjutat); aiue début XIIe s. d'apr. l'inf. aiuer refait sur aiue ca 1100 (< lat. adjutat); aïe 1130-1140 (aide2) d'apr. l'inf. aïer refait sur aïe ca 1100 issu de aieu (< lat. adjutat) par délabialisation du ü accentué sous l'action du y précédent, lequel s'est ensuite fondu avec i; aide 1268-1271 d'apr. aidier (aider) XIe s. n'est pas ordinairement exprimé en lat. médiév. par adjutorium mais par auxilium, voir DU CANGE et aussi NIERM. t. 1 1954-58, s.v. auxilium.
BBG. — BAR 1960. — BARR. 1967. — BAUDHUIN 1968. — BÉL. 1957. — BLANCHE 1857. — BOISS.8. — BONNAIRE 1835. — BOUILLET 1859. — BRUANT 1901. — BRÜCH (J.). Etymologisches. Z. rom. Philol. 1925, t. 45, pp. 79-80. — Canada 1930. — CHAM. 1969. — DAINV. 1964. — DAIRE 1759. — DUP. 1961. — FÉR. 1768. — GUIZOT 1864. — LACR. 1963. — LAF. 1878. — LAFON 1963. — LAV. Diffic. 1846. — LE CLÈRE 1960. — LEMEUNIER 1969. — LE ROUX 1752. — LEP. 1948. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — MATH. 1967. — NOTER-LÉC. 1912. — PRÉV. 1755. — ROMEUF t. 1 1956. — SOMMER 1882. — ST-EDME t. 1 1824. — THOMAS 1956.
II.
⇒AIDE2, subst.
A.— Personne qui assiste, seconde ou supplée quelqu'un dans un travail, une fonction, et qui lui est le plus souvent subordonnée :
1. Le service du four [locomobile] exige un personnel de quatre hommes, le chef ou brigadier, deux pétrisseurs et un aide ou servant.
L. SER, Traité de physique industrielle, t. 2, 1890, p. 2.
MAR., subst. masc. Aide. ,,(...) Fonctions d'un officier marinier, de canonnage, timonerie, charpentage, calfatage, voilerie, sous le maître et le second maître de chacun de ces états; (...).`` (WILL. 1831).
B.— Emplois techn. Syntagmes usuels :
1. Aide + adj. :
2. L'aide familiale rurale est une travailleuse familiale spécialisée en milieu rural et venant en aide aux familles rurales surchargées en cas de naissance ou de maladies, pour aider ou remplacer dans ses tâches ménagères la mère de famille, au sein de la famille.
J.-A. NÉRET, Emplois et travaux féminins, 1956, p. 52.
3. Un certificat d'aptitude aux fonctions d'aide soignante a été institué par l'arrêté du 25-1-56, J. O. 25-1-56.
LAFON 1963.
2. Aide + à + subst.
[Le subst. est le n. d'une machine] Aide aux barattes; aide aux mixers; aide aux presses trempeuses... (cf. Mét. 1955).
Aide. Personne employée par le service de l'aide aux mères :
4. Aide aux mères. Service ayant pour but de mettre une travailleuse familiale à la disposition de toute mère de famille, sans distinction du nombre d'enfants, du milieu social, des opinions ou des ressources, en cas de naissance, maladie, surmenage. L'aide, avec la mère, ou à sa place, si sa santé l'exige, soigne les enfants et assure les travaux habituels de cette dernière au foyer.
LAFON 1963.
3. Aide + de + subst. (n. du domaine prof.). Aide de cuisine.
MILIT. Aide de camp. Officier attaché au service d'un chef militaire, chargé en particulier d'assurer la transmission de ses ordres et de veiller à leur exécution. (On dit auj. officier d'ordonnance) :
5. Des bateaux à vapeur (...) allaient et venaient portant des ordres d'une division à l'autre, comme des sirènes ou comme les aides de camp de l'amiral.
F.-R. DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 3, 1848, p. 578.
6. Les généraux de brigade ont deux aides de camp, savoir : un capitaine et un lieutenant; les généraux de division, trois : un chef d'escadron et deux capitaines; les maréchaux de France, quatre : un colonel, un chef d'escadron, et deux capitaines. Les souverains attachent aussi à leur personne un certain nombre d'aides de camp, et en accordent un nombre plus limité aux membres de leur famille.
BOUILLET 1859.
HIST. Aide des cérémonies. Officier qui, à la cour de France, secondait ou suppléait le grand maître des cérémonies.
4. Sous-aide. Personne subordonnée à l'aide dans l'exercice de la même fonction ou du même travail.
Prononc. :[]. PASSY 1914 note pour [] ouvert une durée mi-longue, BARBEAU-RODHE 1930 une durée longue. Harrap's 1963 indique, entre parenthèses, la possibilité d'une durée longue. — Rem. LAND. 1834 et LITTRÉ notent [] ouvert long. LITTRÉ fait par ailleurs la rem. suiv. : ,,À Paris, dans le peuple on dit souvent aïde. On prononçait ainsi dans le XVIe siècle...``
Étymol. ET HIST. — 1130-1140 aie, subst. fém. « personne qui aide » (WACE, Conception de Nostre Dame, éd. Ashford, 584 ds H.-E. KELLER, Étude descriptive sur le vocab. de Wace, Paris, 1953, p. 354b : Toz les. XV. degrez monta, Sanz conduit e sanz compaignie, Sanz meneor et sanz aïe); fin XIIe s. aieue, id. « id. » (S. BERNARD, Sermons, ms., p. 186, Ste Palaye ds GDF. : Il porat avoir tantes aiues, tant compaignons cum il averat); 1268-1271 aide, subst. masc. (E. BOILEAU, Livre des mestiers, le part., I, 48 ds GDF. Compl. :Li valles des talemeliers ou li aide).
Déverbal de l'a. fr. aïer, aidier, voir aide1.
STAT. — Fréq. abs. litt. :3 871. Fréq. rel. litt. :XIXe s. : a) 5 576, b) 5 882; XXe s. : a) 4 855, b) 5 628.
BBG. — BAILLY (R.) 1969 [1946]. — BAR 1960. — BARR. 1967. — BÉNAC 1956. — BOISS.8. — BOUILLET 1859. — BRUANT 1901. — CHABAT t. 1 1875. — DAINV. 1964. — FÉR. 1768. — GIRAUD 1956, p. 49. — GUILB. Astronaut. 1967. — JOSSIER 1881. — LAFON 1963. — LE CLÈRE 1960. — Mét. 1955. — NYSTEN 1814-20. — PRÉV. 1755. — THOMAS 1956. — TOURNEMILLE (J.). Au jardin des locutions françaises. Vie Lang. 1967, n° 182, pp. 291-292. — WILL. 1831.

1. aide [ɛd] n. f.
ÉTYM. 1268; aiudha, 842; de aider.
———
I Action d'aider.
1 Action, fait d'intervenir en faveur d'une personne en joignant ses efforts aux siens. Conseil, contribution, main (coup de main). || L'aide de qqn à qqn. || Son aide a été efficace. || J'ai besoin de votre aide. Appui, assistance, concours. || Demander, recevoir de l'aide (de qqn). Secours, soutien. || Faire qqch. avec, grâce à l'aide de qqn. || Il n'aurait rien pu faire sans aide. Renfort. || Accorder, apporter, prêter son aide à qqn. Collaboration. || Aide financière, pécuniaire, morale.À l'aide. || Appeler qqn à l'aide. || Venir à l'aide de qqn.
1 L'aide des dieux a fait que nous le conservons (…)
La Fontaine, Philémon et Baucis, 42.
2 Il nageait quelque peu, mais il fallait de l'aide.
La Fontaine, Fables, IV, 11.
3 (L'oiseau) Du monarque des dieux enfin implore l'aide.
La Fontaine, Fables, II, 8.
4 En vain nous appelons mille gens à notre aide.
La Fontaine, Fables, XI, 1.
5 Bon droit a besoin d'aide.
Molière, la Comtesse d'Escarbagnas, 5.
6 Un artiste ne peut attendre aucune aide de ses pairs.
Cocteau, la Difficulté d'être, De la beauté, p. 225.
7 (…) Une procuration que je lui avais extorquée avec l'aide d'un notaire de Beauvais (…)
Martin du Gard, les Thibault, VIII, XXV.
8 Il est vrai qu'alors c'était moi qui me sentais tomber : je cherchais une aide, un appui, une main fraternelle.
Bernanos, Un mauvais rêve, éd. 1948, p. 917.
Loc. hist. (féodalité). Accorder aide et protection, porter aide et appui à quelqu'un.
Exclam. || À l'aide ! : au secours ! || Ahi (cit.), à l'aide !
Loc. Venir en aide à qqn, aux malheureux. Aider, assister.
Vx. || Dieu vous soit en aide ! → À vos souhaits !
9 (Avoir un mari) Ne fût-ce que pour l'heur d'avoir qui vous salue
D'un Dieu vous soit en aide ! alors qu'on éternue.
Molière, Sganarelle, 2.
2 Spécialt. Secours financier, économique (à des personnes sans ressources, âgées, infirmes). || Donner aide (vieilli), une aide aux malheureux. Aider. || Il ne peut subsister sans cette aide. Aumône, bienfait, charité, facilité, faveur, grâce, protection, secours, subside.
10 (…) je vous puis donner aide en ce besoin (…)
La Fontaine, Contes, « Le faiseur d'oreilles… ».
Aide sociale (1953; anciennt assistance), réglementée par l'État dans le cadre départemental. || Bureau d'aide sociale. || Aide sociale à la famille, aux personnes âgées, aux handicapés.Aide médicale. || Admission à l'aide sociale.Aide aux mères.
Aide judiciaire : faculté accordée aux personnes ayant de faibles revenus d'obtenir l'assistance d'un avocat ou des auxiliaires de justice nécessaires à un procès gratuitement ou selon leurs ressources (anciennt assistance judiciaire).
Aide au développement : assistance (économique, financière, technique) fournie par les pays développés à ceux qui le sont moins. || Comité d'aide au développement de l'O. C. D. E. || Fournir une aide technique à un pays. || Aide à l'exportation.
Milit. || Service de l'aide technique.
REM. Aide a remplacé assistance dans de nombreux syntagmes de la langue administrative.
3 Techn. (aéronautique). || Aide à la navigation, fournie par les appareils et installations qui transmettent à l'appareil ses coordonnées (appareils appelés aussi aides; → ci-dessous, II., 3.). || Aide au sol : assistance fournie aux appareils en vol (par le personnel terrestre).
Milit. || Aide mutuelle (entre armées de nations différentes) : soutien logistique échangé.
4 Loc. prép. Avec l'aide de… || Avec l'aide de collaborateurs. || Avec l'aide de Dieu…À l'aide de… : en se servant de, au moyen de… Avec, grâce (à), moyen (au moyen de). || Marcher à l'aide d'une canne, de béquilles. || Ouvrir à l'aide d'un passe-partout.
11 À l'aide de cette machine
De ce lieu-ci je sortirai.
La Fontaine, Fables, III, 5.
12 On interroge sur le moyen, l'instrument, à l'aide de : comment, avec quoi, à l'aide de quel outil, par quel moyen ?
F. Brunot, la Pensée et la Langue, p. 666.
Sans l'aide de… : sans le moyen de… || Il a résolu le problème sans l'aide du corrigé.
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II (Au plur.). || Aides : choses qui aident.
1 (XIIIe). Hist. Féod. Contributions, prestations dues au seigneur pour l'aider à faire face à de grosses dépenses, en certaines circonstances.Sous l'Ancien Régime. Impôts indirects perçus sur la circulation et la vente de certaines marchandises, notamment sur les boissons. || La Cour des aides : la cour souveraine à laquelle appartenait le contentieux suprême en matière d'impositions (de 1355 à 1790).
2 Équit. Moyens par lesquels le cavalier agit sur son cheval, particulièrement l'action des mains et des jambes. || Aides supérieures (mains, rênes, mors), inférieures (assiette, jambes, éperons), accessoires (voix, cravache). || Ce cheval répond bien aux aides.
3 Techn. || Aides à la navigation (aérienne) [appareils]. → ci-dessus, I., 3.
4 Sarments soutenant un cep de vigne.
CONTR. Abandon, contrariété, empêchement, entrave, gêne, obstacle, paralysie, préjudice, trahison.
HOM. 2. Aide.
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2. aide [ɛd] n.
ÉTYM. XIIIe, n. f.; n. m. et f., XVIe; de aider.
1 Personne qui en aide une autre dans une opération et travaille sous ses ordres. Adjoint, assistant, auxiliaire, second; et aussi (littér.) adjudant (I., 4.), adjuteur, auxiliateur. || Les aides du bourreau (cit. 1.2).
REM. Se joint souvent par un trait d'union au nom du professionnel qui emploie un aide : aide-anesthésiste, aide-chimiste, aide-comptable. Aide-.
Un aide de laboratoire, de bureau, de cuisine.Aide familiale ou maternelle : femme s'occupant des enfants et du ménage en cas d'empêchement de la mère. || Aide familiale rurale.Aide-infirmier. || Aide-soignante, remplissant le rôle de l'aide-infirmier.
0 Angèle et Jeanne-Luce sont « placées » à Béthidort, l'une comme vendeuse chez le libraire, l'autre comme aide-soignante à l'hôpital.
Yanny Hureaux, la Prof, p. 196.
2 (1800). Milit. || Aide de camp : anciennt, Officier attaché au service personnel d'un chef militaire (officier d'ordonnance).
COMP. Sous-aide.
HOM. 1. Aide.

Encyclopédie Universelle. 2012.