PHYTOPATHOLOGIE
La phytopathologie, ou pathologie végétale, a pour objet d’étudier les altérations, à court ou à long terme, de l’intégrité morphologique ou physiologique des plantes, provoquées soit par un déséquilibre d’ordre nutritionnel [cf. NUTRITION], soit par la présence d’un parasite. En outre, elle détermine les moyens appropriés pour les éviter. Le phytopathologiste procède à des recherches d’ordre théorique ou relevant de l’application.
Des études de phytopathologie découlent celles de phytiatrie et de phytopharmacie.
Les étapes de la phytopathologie
Période ancienne
Certaines maladies des plantes, très anciennement connues, en particulier celles qui sont provoquées par des champignons microscopiques, ont fait l’objet d’observations et de relations souvent précises pour l’époque, mais aussi de pratiques empiriques quant aux moyens de les éviter. On en trouve des exemples dans les littératures arabe, grecque, romaine et des pays d’Extrême-Orient.
Dès 1096, on connaissait en Europe les effets particuliers que provoque chez l’homme et les animaux domestiques l’absorption d’«ergot» de seigle (Claviceps ). En France, dans la Vienne où il était répandu, on nommait ce mal «feu sacré» ou «mal des ardents». L’ergot fut étudié par Buffon qui avait cru y trouver des filaments très déliés comparables à des anguillules. En 1755, Tillet attribue à des «petits vers» l’origine de la tumeur. Ce ne sera qu’en 1815 que Pyrame de Candolle, dans sa monographie des Sclerotium , déterminera la nature exacte du parasite qui sera décrit quelques années plus tard par Tulasne. R. Hooke fut le premier, en 1665, à définir le champignon qui cause la rouille du rosier: Phragmidium mucronatum ; il le considérait comme résultant de la pourriture des tissus, conformément à la croyance de la génération spontanée qui imprégnait toute cette époque. Cependant, dès 1774, dans un Essai sur la phytopathologie , le naturaliste danois Fabricius soutint que les champignons qui se développent au niveau des tissus altérés sont des organismes distincts et non des éléments morbides.
On soupçonnait depuis longtemps à la fois le rôle de l’épine-vinette dans la perpétuation de la rouille noire du blé et le polymorphisme de ce parasite. Un arrêt incitant à l’arrachage des épines-vinettes aurait été pris en 1660 par le parlement de Rouen. En 1767, F. Fontana, en Italie, décrit les deux formes évolutives (urédospore et téleutospore) de ce champignon. En 1805, J. Banks rapporte que là où abondent les buissons de Berberis , le blé est gravement attaqué. En 1806, T. A. Knight écrivait à Banks pour lui communiquer le résultat de ses expériences selon lesquelles la rouille se développe sur le blé dix jours après que l’on ait balayé les chaumes avec une branche de Berberis porteuse d’écidies. Ce n’est cependant qu’en 1865 que A. de Bary établit scientifiquement le cycle évolutif des rouilles des végétaux (cf. fig. 1).
Période prémoderne
La fin du XVIIIe siècle et le XIXe sont marqués par le remarquable développement des sciences de la terre. Il se produit aussi un épanouissement de la pathologie végétale à la suite des découvertes des mycologues, des microbiologistes et des agronomes, découvertes liées, en partie, au perfectionnement des instruments d’optique.
En 1807, Isaac-Bénédict Prévost, né à Genève, mais qui travailla toute sa vie à Montauban, découvre la cause véritable de la carie (Tilletia caries ) qui, à l’époque, réduisait dangereusement le rendement en grains. De plus, Prévost fut l’initiateur du traitement chimique des semences par le sulfate de cuivre. Vivement critiquée à l’époque en raison de la toxicité relative des sels de cuivre, cette pratique fut, pendant longtemps, rejetée. Ce n’est que soixante ans plus tard qu’elle fut acceptée en France après les expériences de l’Allemand Kühn.
C’est également de cette époque que datent de nombreux et remarquables travaux de systématique dus à Bulliard, de Candolle, Léveillé, aux frères Tulasne..., fondateurs de la mycologie moderne.
D’immenses progrès sont réalisés grâce à la généralisation de la technique des cultures pures découverte par Pasteur (1822-1895). L’étude des mycoses des plantes devient expérimentale. L’importance grandissante de la pathologie végétale découle de nécessités économiques et sociales lorsque, d’une façon soudaine et imprévisible, apparurent de graves maladies qui ont provoqué, plusieurs fois, l’anéantissement d’une culture essentielle et, par voie de conséquence, la famine, la misère et l’exode des populations. Un exemple particulièrement frappant est celui de la catastrophe nationale, survenue en 1845 et 1846 en Irlande, à la suite de la destruction des cultures de pomme de terre lorsque le mildiou (Phytophthora infestans ) y fit son apparition. On estime que, sur les huit millions d’Irlandais qui peuplaient l’île, 250 000 moururent de famine et 2,5 millions émigrèrent aux États-Unis.
Certaines graves épidémies ont ainsi jalonné l’histoire de la pathologie végétale: mildiou de la pomme de terre (d’origine sud-américaine); oïdium, mildiou et black-rot de la vigne, originaires d’Amérique du Nord et introduits sur le Vieux Continent respectivement en 1845, 1878, 1885.
De nos jours, et malgré l’organisation des mesures de protection sanitaire, de semblables introductions sont intervenues. Tel est le mildiou du tabac (Peronospora tabacina ), originaire d’Australie, qui à partir de 1958 a ravagé la majeure partie des cultures européennes et d’Afrique du Nord avant de s’étendre au Moyen-Orient. Citons aussi le Plasmopara halstedii ou mildiou du tournesol, dont l’origine est encore controversée, le Pseudoperonospora humuli du houblon, venu du Japon. Si on compte au moins deux cents espèces de champignons nuisibles aux plantes cultivées, il en est plus de quarante nouvelles introduites dans la seconde partie du XXe siècle en liaison avec les activités humaines (importations de semences ou de fragments de plantes vivantes contaminés).
L’existence de bactéries phytopathogènes fut mise en évidence en France par Prillieux, en 1878, après une étude de la «maladie rose» des grains de blé, qu’il attribue à un Micrococcus tritici . La même année, l’Américain T. J. Burrill aborde des recherches sur le «feu bactérien» du poirier (Pseudomonas mors-prunorum ). Le germe sera isolé en culture pure en 1881. Son introduction récente en Europe et particulièrement en France (Nord et Sud-Ouest) pose des problèmes graves. Le grand bactériologiste américain E. F. Smith, à partir de 1898, caractérise plusieurs maladies d’origine bactérienne. Aujourd’hui, au moins quarante espèces de bactéries sont reconnues nuisibles aux plantes.
Les maladies à virus occupent actuellement une grande place en pathologie végétale. La révélation de l’existence de ces maladies est relativement récente. Cependant, certains troubles et particularités physiologiques aujourd’hui imputés à des virus étaient connus depuis longtemps: altérations pigmentaires, déformations d’organes, baisse graduelle de production. C’est ainsi qu’en 1692 H. Cane transmet par greffage une maladie du jasmin reconnue aujourd’hui comme étant le virus du mottle . Dans son ouvrage, Temple of Flora , publié en 1799, R. J. Thornton donne des peintures de fleurs qui mettent en évidence des anomalies d’origine virale. La panachure de la tulipe, dessinée par Clusius (1576), sera définie en 1926 comme liée à la présence d’un virus.
Ce sont les études de A. E. Mayer (1886) sur la transmissibilité de la mosaïque du tabac par un extrait frais de feuilles et celles de M. W. Beijerinck (1898) sur la filtrabilité de cette mosaïque qui apportent les premières notions concernant la contagiosité et le mouvement des virus dans la plante. L’isolement de particules virales a été réalisé en 1935 aux États-Unis par W. M. Stanley. Grâce à la concentration souvent importante du virus dans la plante, il est possible aujourd’hui d’utiliser des techniques particulières et de procéder à des investigations d’ordre physiologique ou biochimique. Certains résultats, acquis à la suite des études concernant les viroses des plantes, ont eu des répercussions considérables dans l’avancement des connaissances en virologie animale et humaine.
Depuis 1960 environ, les études de pathologie végétale ont révélé l’existence de «mycoplasmes» endocellulaires, qui représentent les plus petits organismes vivants connus doués de reproduction autonome, provoquant, aux dépens de leur hôte, des troubles très apparents: chloroses, jaunisses, nanisme, malformations, virescence, reproductibles par greffage ou après intervention d’un vecteur (insectes ou plante parasite telle que la cuscute).
Période moderne
À l’heure actuelle, les recherches concernant les maladies des plantes supposent la confrontation avec de nombreux domaines scientifiques: botanique, biologie et physiologie végétales, chimie, zoologie, entomologie, génétique et amélioration des plantes, écologie. Elles se définissent de façon différente suivant que l’on étudie les mycoses, bactérioses, mycoplasmes, viroses ou les maladies physiologiques (carences, etc.). Elles peuvent comprendre l’étude de certaines plantes supérieures parasites telles que le gui, les cuscutes et les orobanches. Elles ont à tenir compte de l’existence des insectes et des nématodes qui, indépendamment de leurs actions prédatrices, interviennent en tant que vecteurs de maladies.
Ces études se situent à deux niveaux; elles restent théoriques, sans préjuger de conséquences utilitaires immédiates: relations hôte-parasite, étapes de la dégradation du fonctionnement cellulaire, déviations de métabolisme, mécanismes de résistance, problèmes d’antagonisme, compétition, effets de synergie, recherches de nouvelles molécules détruisant la vitalité du parasite, etc.; elles déterminent l’origine et la nature des altérations subies par la plante, reconnaissent le parasite, sa position (ectophyte, endophyte, vasculaire), envisagent son extension et précisent le degré de spécificité (monophagie ou polyphagie), la virulence, les dommages et les pertes en culture (cf. fig. 2). Aujourd’hui, le phytopathologiste ne peut ignorer les caractéristiques d’ordre morphologique, physiologique ou génétique qui gouvernent le développement de l’hôte; il détermine la nature de l’agent pathogène, son cycle évolutif, les relations de tous ordres qui interviennent au sein du complexe hôte-parasite. Il détecte l’influence des facteurs agronomiques et environnants sur l’apparition et le développement de la maladie (épidémiologie). Le phytopathologiste déterminera, au sein d’une population, les clones sensibles et ceux qui manifestent au contraire une relative tolérance, ces derniers pouvant présenter, dans leur stock chromosomique, un ou plusieurs facteurs de résistance. La sélection sanitaire qui réalise le triage et la multiplication des variétés tolérantes ou résistantes appartient au domaine de l’amélioration des plantes. La création de types résistants est du domaine de la génétique.
Les graves répercussions d’ordre économique que peuvent entraîner la présence et la prolifération d’un parasite nécessitent cependant, dans la plupart des cas, la mise en œuvre de mesures à effets rapides qui relèvent de la phytiatrie et de la phytopharmacie.
Phytiatrie
Les études de phytiatrie interviennent dès que les acquisitions scientifiques concernant l’agent causal sont suffisantes: morphologie, physiologie, comportement biologique en présence de l’hôte et pendant les périodes où la fonction parasitaire se trouve interrompue.
Le phytiatre agit en tant que «médecin» des plantes. Faisant suite à un constat qui correspond au diagnostic de présence de l’agent pathogène, il établit les méthodes de traitement. Son activité s’exerce non seulement lorsque la maladie est sur le point de se déclarer ou que des symptômes apparents et déterminants peuvent être relevés, mais, tenant compte des prévisions d’ordre biologique, il est à même d’apprécier les risques d’invasion, de prévoir l’apparition prochaine de la maladie. Il conseillera, à partir d’un seuil d’alerte, les mesures propres à interdire une épidémie. Le phytiatre pourra ainsi proposer:
a ) des mesures d’ordre agronomique (améliorations culturales, alternance des cultures, destruction des résidus, triage des semences et des plants);
b ) la surveillance des cultures (inspection phytosanitaire, éradication des foyers de maladie). Pour plusieurs maladies importantes pourra être formulé un «avertissement agricole»; celui-ci est fondé pour une grande part sur la connaissance des conditions biologiques de développement et de dissémination des germes infectieux; il tient compte des données et prévisions fournies par la climatologie agricole: pluviosité, risques d’orage, de grêle, de gelée, intensité et direction des vents, turbulence, etc.;
c ) la désinfection des semences, plants et boutures par des méthodes physiques (thermothérapie) ou par voie chimique;
d ) l’application du traitement en cours de végétation (traitement curatif ou préventif de surface, traitement par endothérapie);
e ) la destruction de certains vecteurs.
Le phytiatre établit la nature et les conditions d’application d’un traitement. Son rôle se limite ainsi à préconiser l’emploi de substances chimiques à l’égard des maladies d’origine fongique ou, quelquefois, de nature bactérienne. Il n’intervient pas en ce qui concerne les viroses pour lesquelles la chimiothérapie est actuellement inopérante.
Phytopharmacie
La phytopharmacie a pour but de rechercher des substances actives applicables aux végétaux en vue d’interdire l’installation ou d’arrêter le développement d’un parasite.
Le phytopharmacien étudie les qualités que doit présenter le produit pour assurer une efficacité optimale en fonction de la nature et du comportement de l’agent pathogène, de sa position à la surface ou dans la profondeur des tissus, des états physiques et physiologiques de la plante au moment du traitement, des modifications qui peuvent intervenir ultérieurement.
Les substances actives douées d’efficacité à l’égard des parasites végétaux sont rarement distribuées à l’état pur. C’est cependant le cas du soufre pulvérulent ou rendu miscible à l’eau, du permanganate de potassium, du formol, du sulfure de carbone, etc. Le plus grand nombre des produits préconisés en phytopharmacie sont des mélanges dans lesquels la matière active est incorporée et dispersée, en fonction de la dose d’emploi, dans un support neutre (ou «charge») qui a pour rôle principal d’augmenter le volume et d’améliorer ainsi la répartition des particules actives. Des «adjuvants», de nature très variée, augmentent l’efficacité du traitement en assurant l’adhérence ou l’étalement et la persistance sur les surfaces traitées.
La mise au point d’un produit correspond à sa formulation.
La tâche du phytopharmacien, rendue déjà difficile par le fait qu’on connaît encore très mal les processus d’activité d’une substance inhibitrice de la prolifération d’un parasite, se trouve considérablement accrue du fait de certaines exigences fondamentales. Le phytopharmacien doit d’abord veiller à la conservation de l’intégrité du végétal soumis au traitement. Avant de préconiser une formule, il aura recours à des tests de non-phytotoxicité; le produit lui-même ou les dépôts qui en dérivent ne doivent ni entraîner de troubles organiques ou physiologiques, ni diminuer la qualité et la quantité de la récolte. Il doit également tenir compte de prescriptions impérieuses de sauvegarde de la santé de l’homme. À partir d’une concentration donnée, certains produits destinés à lutter contre les maladies des plantes peuvent constituer des poisons. La toxicologie et la médecine humaine ou vétérinaire établissent les limites d’une utilisation sans risques. Si les produits sont consommés crus ou cuits par l’homme ou les animaux domestiques, si la plante, traitée sur pied, sert d’aliment au gibier ou est visitée par des insectes utiles tels que les abeilles, des doses d’emploi strictes, des périodes d’application que l’on ne doit pas transgresser et même des interdictions absolues d’emploi interviennent.
Les recherches en toxicologie s’étendent non seulement aux substances actives, mais aussi aux composés chimiques issus de la dégradation de ces dernières. Ayant acquis une certaine stabilité, ces produits risquent en effet de s’accumuler dans le corps de l’animal, le sol ou même les parties vivaces de la plante. On peut alors craindre des troubles métaboliques pernicieux, des séquelles graves, parfois de caractère héréditaire, liées à des altérations chromosomiques.
Antiparasitaires
Les effets inhibiteurs de certaines substances chimiques à l’égard des parasites des plantes sont connus depuis fort longtemps. Jadis, en Chine, on utilisait le soufre, qui fut appliqué en Angleterre, en 1846, sur la vigne cultivée en serre, afin de réduire les invasions d’oïdium. Mais c’est principalement l’usage des sels de cuivre, employés seuls ou sous forme de complexes chimiques, qui a marqué les étapes de la thérapeutique à l’égard de nombreux parasites des végétaux.
La toxicité des sels de cuivre, en solution dans l’eau, à l’égard des spores des champignons, paraît avoir été découverte par l’Allemand C. Schultess (1761). Le sulfate de cuivre, considéré à l’époque comme un poison violent, est cependant préconisé, en 1807, par B. Prévost pour détruire la germination des spores de carie du blé. Ce sel fut employé longtemps seul, malgré sa phytotoxicité à l’égard du feuillage soumis au traitement. Il semble que ce soit B. Proust qui, le premier, en 1800, ait envisagé de neutraliser l’acidité du sulfate de cuivre par de la chaux. À partir de 1842, les viticulteurs du sud-ouest de la France utilisent un mélange compact de sulfate de cuivre et de chaux fraîchement éteinte pour «vitrioler» les raisins et ainsi dissuader les maraudeurs. On doit à J. G. Kühn (1868), puis à Dreisch (1873) en Allemagne, d’avoir conseillé des combinaisons cupriques à l’égard des maladies des grains. Cet usage intervient en grande culture quand, en 1876, de Bary les recommande pour lutter contre le mildiou de la pomme de terre. Leur emploi devait se trouver considérablement perfectionné et généralisé lorsqu’en 1878, dans le Bordelais, P. Millardet et U. Gayon constatent que le «vitriolage» des vignes protège les feuilles et les grappes contre les attaques du mildiou (Plasmopara viticola ) nouvellement introduit en Europe. La bouillie «bordelaise» est toujours mondialement utilisée. Elle a en outre un effet inhibiteur à l’égard de certaines espèces bactériennes nuisibles aux plantes.
Beaucoup d’autres combinaisons chimiques, à base de cuivre ou de toute autre nature, ont été préconisées. Les découvertes les plus importantes, en même temps que les plus récentes, concernent l’action fongicide ou fongistatique de très nombreuses substances issues de la chimie de synthèse: organo-métalliques, composés organiques et, parmi ces derniers, les fongicides endothérapiques (benzimidazol, thiocyanates, dérivés de la pyrimidine, exathiines, etc.). L’emploi très spécifique de ces composés, à doses réduites qui limitent notablement les risques de toxicité, permet de rapprocher les techniques de la phytiatrie de celles de la médecine.
phytopathologie [ fitopatɔlɔʒi ] n. f.
• 1858; de phyto- et pathologie
♦ Bot. Pathologie végétale, partie de la botanique qui étudie les maladies des plantes.
● phytopathologie nom féminin Science qui étudie les maladies des plantes et recherche les moyens de les prévenir ou de les guérir. ● phytopathologie (synonymes) nom féminin Science qui étudie les maladies des plantes et recherche les...
Synonymes :
- pathologie végétale
phytopathologie
n. f. BOT Partie de la botanique qui étudie les maladies des végétaux et les moyens de lutte contre leurs parasites.
⇒PHYTOPATHOLOGIE, subst. fém.
BOT. Étude des maladies des plantes. Synon. pathologie végétale. Avec les champignons des rouilles et des charbons, nous sommes dans un secteur très important de la phytophathologie (Hist. gén. sc., t.3, vol. 2, 1964, p.789).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1858 (PESCHIER, Suppl. au dict. de Mozin ds QUEM. DDL t.4). Comp. de phyto- et de pathologie.
DÉR. Phytopathologiste, subst. Spécialiste de phytopathologie. Les phytopathologistes voient, dans le fait qu'une période latente existe entre le moment où l'insecte s'infecte et celui où il est capable de transmettre le virus aux plantes, la preuve que ce dernier s'est multiplié dans l'hôte animal (P. MORAND, Confins vie, 1955, p.140). — []. — 1re attest. 1923 (Lar. univ.); de phytophatologie, suff. -iste. On note phytopathologist «id.» en 1893 en angl. (v. NED).
phytopathologie [fitopatɔlɔʒi] n. f.
ÉTYM. 1858; de phyto-, et pathologie.
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♦ Bot. Partie de la botanique qui étudie les maladies des plantes. — On dit aussi pathologie végétale.
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DÉR. Phytopathologique, phytopathologiste.
Encyclopédie Universelle. 2012.