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parce que

parce que conjonction (de par, ce et que) Suivi de l'indicatif, et souvent après la principale, indique la cause, le motif ; pour la raison que, attendu que : Je suis en retard parce qu'il y avait des embouteillages. (S'élide en parce qu'devant à, il, elle, on, un, une.) ● parce que (citations) conjonction (de par, ce et que) Marcel Proust Paris 1871-Paris 1922 […] Les « quoique » sont toujours des « parce que » méconnus […]. À la recherche du temps perdu, À l'ombre des jeunes filles en fleurs Gallimardparce que (difficultés) conjonction (de par, ce et que) Orthographe Le -e final ne s'élide que devant à, il, elle, on, en, un, une (parce qu'il, parce qu'elle, etc.). Sens Ne pas confondre parce que et par ce que. 1. Parce que = par la raison que. Je n'irai pas parce qu'il est trop tard. 2. Par ce que = par cela même que, du fait de. Il me déplaît par ce qu'il a d'artificiel. Je sens par ce que vous me dites qu'il vaut mieux se méfier. Construction L'ellipse du sujet et du verbe être est admise : « Voilà l'histoire d'un homme autrefois heureux, parce que sage, aujourd'hui malheureux, parce que fou »(Cl. Farrère). Recommandation Ce tour un peu particulier (il peut paraître soit littéraire, soit au contraire plutôt familier) est à réserver aux situations de communication dont on a la parfaite maîtrise. Dans le doute, exprimer le verbe (il est heureux parce qu'il est sage plutôt que il est heureux parce que sage). Emploi 1. Parce que / puisque. → puisque. 2. Parce que / car. → car

parce que
loc. conj. (Introduisant l'expression de la cause.) Il le fera parce qu'on l'y oblige.
|| (Employé seul.) (Dans une phrase elliptique de la proposition causale, pour marquer un refus de donner des raisons.) Pourquoi n'obéis-tu pas?
Parce que.
|| (Dans une phrase elliptique de la proposition principale, comme liaison entre deux membres de phrase.) Vous y tenez? Parce que je pourrais le prendre.

⇒PARCE QUE, loc. conj.
Locution conjonctive marquant une relation causale.
A. —[Marque la relation causale à l'intérieur de l'énoncé. La prop. introd. par parce que répond à la question pourquoi?, implicite ou explicite]
1. a) [La question pourquoi? est implicite; la sub. présente la cause du fait exprimé par la princ.] Il était sans amertume parce qu'il pensait à autre chose (CHATEAUBR., Mém., t.3, 1848, p.97). Nous nous attachons à une créature parce qu'elle nous demeure voilée (MAURIAC, Journal 2, 1937, p.164):
1. Je suis tourmenté parce que je suis inquiet...
Je suis inquiet parce que je vous aime... Et je vous aime parce que vous êtes toutes mes joies dans la vie!...
GUITRY, Veilleur, 1911, II, p.13.
b) [Dans le dialogue, pourquoi? est explicite]:
2. —(...) Jamais je ne me recollerai avec toi. —Pourquoi? bégaya-t-il, tandis qu'une contraction d'indicible souffrance passait sur son visage. —Pourquoi? Dame! Parce que... c'est impossible, voilà tout. Je ne veux pas.
ZOLA, Nana, 1880, p.1334.
c) [Le locuteur pose lui-même une question introd. par pourquoi?] En tout cas, il aime ces enfants. Pourquoi les aime-t-il? Parce que beaucoup sont malheureux (ROMAINS, Hommes bonne vol., 1932, p.52). Nous allons redescendre. Pourquoi? Parce qu'en montagne le tout n'est pas de monter, il faut encore revenir (PEYRÉ, Matterhorn, 1939, p.167).
d) [Suivi d'un point d'interr., il peut, dans le style parlé, remplacer pourquoi?] —Pardonnez-moi, mon père, dis-je alors, mais je ne partirai pas. —Parce que? —Parce que j'ai déjà l'âge où l'on n'obéit plus à un ordre (DUMAS fils, Dame Cam., 1848, p.218).
[Pour demander l'explicitation d'une cause mal comprise ou a priori rejetée] Parce que quoi? Luce: Parce que... Le Contrôleur: Parce que quoi encore? (GIRAUDOUX, Intermezzo, 1933, II, 8, p.148).
2. [La sub. introd. par parce que joue dans la phrase le rôle d'un syntagme adv. (compl. circ. de cause). Ce syntagme peut être]
a) [juxtaposé ou coordonné à un autre] Mme de Fontanin lui fut reconnaissante de ce silence, non qu'il fût un aveu, mais parce qu'il prouvait qu'elle n'était pas assez rouée pour parer sur-le-champ un coup si brusque (MARTIN DU G., Thib., Cah. gr., 1922, p.606). Promets-toi de ne jamais te défaire de ces perles, non pas en souvenir de moi, mais parce qu'elles te porteront bonheur (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p.237).
[Peut être repris au moyen de que]:
3. —Eh bien, oui, là... bredouilla-t-il... Je vais recommencer... Je... vais... recommencer... parce que... parce que... je suis fou de vous... de toi... Célestine... parce que je ne pense qu'à ça... que je ne dors plus... que je me sens tout malade...
MIRBEAU, Journal femme ch., 1900, p.86.
b) [placé en tête de phrase, la sub. causale précédant ainsi la princ.] Parce que je n'ai jamais vu, de mes yeux vu, se produire un miracle, je niais tout (COPPÉE, Bonne souffr., 1898, p.145). Parce qu'elle manqua de courage cette nuit-là, Lisette de Bihan devint la chose de François Guillerm (QUEFFÉLEC, Recteur, 1944, p.146).
c) [modifié par un adv.] Précisément parce que cet état est constant, il suscite tout un mécanisme d'images (DURKHEIM, Divis. trav., 1893, p.25). La connaissance de l'ordre astronomique, justement parce qu'il est soustrait à nos prises, fut ici la première lueur (ALAIN, Propos, 1921, p.297).
d) [modifié par la négation (auquel cas la cause est niée —gén. en corrélation avec une cause affirmée)] [La société] punit, non parce que le châtiment lui offre par lui-même quelque satisfaction, mais afin que la crainte de la peine paralyse les mauvaises volontés (DURKHEIM, Divis. trav., 1893, p.53). L'homme est le maître parce qu'il agit, non parce qu'il pense (ALAIN, Propos, 1921, p.310). M. Léonard, qui l'avait attendu en dormant sur une chaise, vint lui ouvrir, un muet reproche dans le regard. Pas parce qu'on l'avait fait veiller, mais parce qu'il supposait que le commissaire s'était méconduit (SIMENON, Vac. Maigret, 1948, p.85):
4. Après un certain nombre d'années j'ai fini par comprendre que la nature des choses me faisait une loi d'aspirer à la mort. Et non pas parce que je suis moi, mais parce que je suis un homme.
J. BOUSQUET, Trad. du sil., 1935, p.7.
e) [mis en relief par c'est... (que) ou par et cela] La raison pour laquelle la vertu est le plus désirable, c'est parce qu'elle est ce qu'il y a de plus opposé au vice (CHAMFORT, Max. et pens., 1794, p.35). Et cela parce qu'on ne remontait pas à la cause du mal (BAUDRY DES LOZ., Voy. Louisiane, 1802, p.343). Et c'est parce qu'il l'aime trop que vous lui dites de ne pas l'épouser? (CLAUDEL, Père humil., 1920, II, 2, p.525).
Rem. Ce fonctionnement syntaxique est totalement différent de celui de car, conj. de coord., qui ne se prête à aucun de ces emplois. Il est partiellement différent de celui de puisque qui ne peut être modifié par un adv. ou être mis en relief, le contenu de la prop. introd. par puisque étant présupposé. Au reste, cette prop., en tant qu'adv. de phrase, se situe sur le plan de l'énonciation (v. infra B), de telle sorte que, pas plus que car, puisque ne peut répondre à la question pourquoi?
3. Empl. ell.
a) [Avec ell., dans la sub., du verbe être et de son suj.] Bourgeois coalisés contre la loi pour écraser un Juif parce que Juif (CLEMENCEAU, Vers réparation, 1899, p.26). Toujours cette idée que c'est beau parce que anonyme (BARRÈS, Cahiers, t.11, 1918, p.396):
5. ... son but n'est pas seulement, comme je vous l'ai dit, de nous enlever une tradition, parce que tradition.
MONTHERL., Bestiaires, 1926, p.448.
b) [Empl. seul en réponse à un pourquoi? pour marquer le refus ou l'impossibilité de donner une explication] —Eh! pourquoi? —Parce que! (CLADEL, Ompdrailles, 1879, p.253):
6. —«Nous devrions nous tutoyer, comme autrefois: voulez-vous?» —«Non.» —«Pourquoi?» —«Parce que!» Il insistait. Elle répondit, en baissant la tête: —«Je n'ose pas!»
FLAUB., Éduc. sent., t.2, 1869, p.64.
B.Fam. [La prop. introd. par parce que sert à justifier le dire; elle porte sur l'énonciation]
[Sert à justifier une affirmation] —(...) Et vous apprenez le métier? —Oui. —Ou vous êtes censé l'apprendre. Parce que si vous passez vos après-midi aux courses (ROMAINS, Hommes bonne vol., 1932, p.239):
7. Vous pensez bien qu'il n'y a qu'un aventurier pour épouser cette fille-là. Il paraît que c'est un monsieur Dupont ou Durand quelconque. S'il n'y avait pas maintenant un maire radical à Combray, qui ne salue même pas le curé, j'aurais su le fin de la chose. Parce que, vous comprenez bien, quand on a publié les bans il a bien fallu dire le vrai nom.
PROUST, Fugit., 1922, p.676.
[Sert à justifier une question] Vous en avez pour longtemps avec lui? —Non. —Parce que j'aurais pu vous attendre (ROMAINS, Crime de Quin., 1932, XV, 163 ds LE BIDOIS 1967, § 1462). Vous êtes pressé? —Non. —Parce que nous aurions pu prendre l'apéritif ensemble (DUB.).
[Sert à justifier (ou, p.iron., à contester) l'emploi d'un mot] Roger: (...) C'est impossible... une dépravation aussi précoce... La Duchesse: Une dépravation! parce qu'elle aime! (PAILLERON, Monde où l'on s'ennuie, 1869, I, 10, p.40):
8. —Que vous êtes resté romanesque, Wilfrid! —Romanesque! Pourquoi? Suis-je moins un homme parce que je vous semble différent du modèle sur lequel sont taillés mes contemporains? Qu'y a-t-il de commun entre eux et moi? Romanesque! Parce que je ne me soucie ni de leurs grandeurs, ni de leurs bassesses...
GOBINEAU, Pléiades, 1874, p.152.
[Introduit une prop. interr. qui met en doute les présupposés] Il s'occupe bien de ses enfants. —Parce qu'il a des enfants?
C.Subst. masc. Raison, motif. Le parce que d'une décision (QUILLET 1965)
Prononc. et Orth.:[()]. Fréq. chute de [] intérieur par anal. avec lorsque, puisque (d'apr. FOUCHÉ Prononc. 1959, p.98). Négligé []. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.1. Ca 1200 par ce ke conjonction introduisant une proposition causale (Moralités sur Job, 299, 11 ds T.-L.); ca 1375 parce que (N. ORESME, Ciel, éd. A. D. Menut, fol. 35d, p.166, ligne 96); 2. XIIIes. avec ell. de la principale dans une réponse à la question «pourquoi?» (Chanson d'un auteur anonyme ds Chansons du Chatelain de Coucy... par Fr. Michel, Paris, 1830, p.102); fam. 1790 en tête d'une proposition indépendante, explique, justifie ou commente ce qui précède (SAINT-MARTIN, Homme désir, p.375); 3. 1837 seul, exprime un avis ou un ordre péremptoire dont on ne peut ou ne veut donner les raisons (MUSSET, Lettres Dupuis Cotonet, p.750). Comp. de par1, de ce et de que; a remplacé l'a. fr. pour ce que de même sens, 2e moitié Xes. por cio que (St Léger, éd. J. Linskill, 53). Fréq. abs. littér.:72445. Fréq. rel. littér.:XIXes.: a) 102014, b) 81885; XXes.: a) 100090, b) 116985. Bbg. ALLAIRE (S.). Le Syntagme le fait que. Fr. mod. 1975, t.43, pp.335-336. — Car, parce que, puisque par M.-C. Barbault, O. Ducrot, J. Dufour, J. Espagnon... R. rom. 1975, t.10, n° 2, pp.248-280. — EBNETER (Th.), GESSNER (M. P.). La Causalité en fr. parlé. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1974, t.12, n° 1, pp.325-345. —FAIK (S.). Car, parce que et puisque dans les dict. de fréquence. Fr. mod. 1978, t.46, pp.143-156. —GALL. 1955, p.478. —HANSE (J.). Car, comme, parce que, puisque... B. de l'Ac. royale de lang. et de litt. fr. 1973, t.51, n° 3/4, pp.195-225. —HENSCHELMANN (K.). Kausalität im Satz und im Text. Heidelberg, 1977, pp.149-156. —LORIAN (A.). L'Ordre des prop. dans la phrase fr. contemp. Paris, 1966, pp.15-65. —PINCHON (J.). Des Mots coordonnants... Les Emplois de car et de parce que. Fr. Monde. 1973, n° 98, pp.44-45.

parce que [paʀs(ə)kə] loc. conj.
ÉTYM. 1370; parce ke vers 1200; comp. de par, ce, et que.
Locution conjonctive de cause. Attendu (que), car, cause (à cause que), comme, effet (en effet), pour (pour ce que), puisque, que (c'est que), raison (par la raison que), vu (que); par (par ce que); fam. because. || « Parce que c'était lui, parce que c'était moi » (→ Aimer, cit. 8, Montaigne). || « Peu de chose nous console parce que peu de chose nous afflige » (cit. 13, Pascal). || Faites miséricorde parce que vous l'avez reçue (→ 2. Le, cit. 7).
1 Les grands hommes entreprennent les grandes choses parce qu'elles sont grandes, et les fous parce qu'ils les croient faciles.
Vauvenargues, Réflexions et Maximes, 90.
2 Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie (…)
Beaumarchais, le Mariage de Figaro, V, 3.
3 Il n'y a qu'un sot, se dit-il, qui soit en colère contre les autres : une pierre tombe parce qu'elle est pesante.
Stendhal, le Rouge et le Noir, I, XII.
4 Oui, parce que vous m'aviez souri, parce que votre main tremblait dans la mienne, parce que vos yeux semblaient chercher mes yeux, parce que vos lèvres s'étaient entrouvertes, et qu'un vain son en était sorti, oui, je l'avoue, j'avais fait un rêve, j'avais cru qu'on aimait ainsi !
A. de Musset, le Chandelier, III, 4.
(Employé quand la proposition causale est précédée de c'est, d'un adverbe, quand elle est coordonnée à une première proposition…).
Ce gentilhomme paraît fou (1. Fou, cit. 43), moins parce qu'il l'est réellement que parce que ses pensées diffèrent à l'excès de celles du vulgaire. || « Il s'avançait sans tomber entre les précipices non parce qu'il les voyait, mais parce qu'il ne les voyait pas » (→ 2. Œillère, cit. 3).
5 C'est parce qu'il était un conspirateur qu'elle l'avait d'abord aimé.
France, M. Bergeret à Paris, Œ., t. XII, XII, p. 394.
6 M'aimes-tu parce que tu m'aimes, ou parce que je t'aime ?
R. Rolland, Jean-Christophe, L'adolescent, III, p. 345.
7 Qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse ? répondit Édouard un peu agacé, non point tant par la question de Bernard, que parce qu'il se l'était déjà posée.
Gide, les Faux-monnayeurs, III, X.
REM. Parce que, bien que marquant la cause, répond normalement à pourquoi qui interroge normalement sur le but. Pourquoi.
Parce que, en emplois stylistiques ou familiers.
a « Pour expliquer un mot ou une phrase qu'on vient de prononcer : “C'est impossible… une dépravation aussi précoce… — Une dépravation ! parce qu'elle aime ?” (Pailleron, Le monde où… I., 10) [ = tu l'accuses de dépravation, parce qu'elle aime ?] — ou encore pour justifier une question : “Vous en avez pour longtemps avec lui ? — Non. — Parce que j'aurais pu vous attendre” (je vous demande cela parce que, etc.), J. Romains, Crime de Quinette, XV, 163 » (G. et R. Le Bidois, Synt. du franç. mod., §1462).
b Tours elliptiques :
8 Les menaces d'Avoyer sont bêtes, parce que transmises par un imbécile.
J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. II, XV, p. 181.
9 (…) il se sentait (…) entouré d'un cercle de mépris (…) Parce que pauvre, — parce que noble, — parce que pauvre et noble, — parce que citadin, — parce que singulier.
Montherlant, les Célibataires, II, X.
Parce que, employé absolument, marque le refus ou l'impossibilité d'une explication.Absolt. || « Ursus guérissait, parce que ou quoique » (→ Aromate, cit. 3).
10 (…) parce que ! Un grand mot, le mot des femmes, le mot qui peut expliquer tout, même la création.
Balzac, la Muse du département, Pl., t. IV, p. 205.
11 Mon cher, ça ne vaut rien d'avoir l'air godiche devant sa femme, le premier soir. — Pourquoi ? demanda le comte surpris. — Parce que, répondit-elle lentement, d'un air doctoral.
Zola, Nana, VII.
Vx. (Langue classique). || Parce… que, avec disjonction. || « Parce donc que j'ai cru…; » (La Bruyère, Discours de réception à l'Académie, Préface).
REM. Parce que et car :
12 Parce que amène régulièrement la présentation de la cause effective, car n'introduit que l'explication, la raison du fait ou du jugement énoncé dans la phrase précédente. Ainsi, dans cet exemple : « Leurs camarades les croient riches, parce qu'ils se lavent les mains » (Sully Prud., Solitudes), la subordonnée est présentée comme énonçant la cause qui produit, dans l'esprit des petits pauvres, cette opinion sur leurs camarades plus fortunés. Au contraire quand Hugo écrit : « Vous qui pleurez, venez à ce Dieu, car il pleure », il n'énonce pas la cause, mais la raison qui justifie son conseil.
G. et R. Le Bidois, Syntaxe du franç. moderne, §1463.
Parce que et puisque. Puisque.
REM. Ne pas confondre parce que avec par ce que : je vois, par ce que vous me dites, que… : je vois, par les choses que vous me dites, que

Encyclopédie Universelle. 2012.