tumulus [ tymylys ] n. m.
• 1811; mot lat. « tertre »
♦ Archéol. Tertre artificiel; amas de terre, de pierres, élevé au-dessus d'une tombe. ⇒ cairn, galgal, mound . Le tumulus de Gavrinis, en Morbihan.
● tumulus, tumulus ou tumuli nom masculin (latin tumulus, tertre) Grand amas artificiel de terre ou de pierres que l'on élevait au-dessus d'une sépulture, parfois surmonté d'un monument ou d'un trophée. ● tumulus, tumulus ou tumuli (difficultés) nom masculin (latin tumulus, tertre) Prononciation [&ph104;&ph109;&ph97;&ph109;&ph96;&ph109;&ph103;], on prononce le s final. Orthographe Plur. : des tumulus. Le pluriel latin des tumuli n'est guère usité que par les spécialistes (historiens, archéologues, etc.).
tumulus
n. m. ARCHEOL Grand amas de terre ou de pierres que certains peuples anciens élevaient au-dessus de leurs sépultures. Des tumulus ou des tumuli.
⇒TUMULUS, subst. masc.
ARCHÉOL. Grand tertre, amas de terre ou de pierres de diamètre plus ou moins large et en forme de cône ou de pyramide, élevé au-dessus d'une sépulture royale ou collective. Synon. cairn. Grand, mystérieux tumulus. Nous distinguons les tumulus ou petits monticules coniques que la tradition assigne comme les tombeaux de Patrocle et d'Hector (LAMART., Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 336). Cet après-midi à Lygnarungshoge, non loin d'ici, pour voir un grand tombeau de l'âge de bronze. Le tumulus est dans un champ, au bord d'un chemin qui serpente à travers les blés (GREEN, Journal, 1938, p. 141). V. galgal ex. de Stendhal, gangue A ex. de Beauvoir et monnaie A ex. de France.
— P. anal. Tertre artificiel, butte. Un tumulus d'amendement fait de couches alternées de fumier et de fine terre de Mutigny, projetait une ombre carrée où le chemineau tenté s'assit (HAMP, Champagne, 1909, p. 115).
Prononc. et Orth.:[tymylys]. Att. ds Ac. dep. 1835. Plur. inv., supra, plur. lat., tumuli ds VIDAL DE LA BL., Princ. géogr. hum., 1921, p. 89. Étymol. et Hist. 1811 (CHATEAUBR., Itin., part. 1 ds LITTRÉ); cf. 1827 (ID., Voy. Amér. et Ital., t. 1, p. 106). Mot lat. signifiant « éminence, élévation, tertre; tombeau de terre amoncelée », dér. de tumere « être gonflé, enflé ». Fréq. abs. littér.:51. Bbg. Archit. 1972, p. 148.
tumulus [tymylys] n. m.
ÉTYM. 1811, Chateaubriand; lat. tumulus « tertre ».
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♦ Archéol. Tertre artificiel; amas de terre, de pierres, élevé au-dessus d'une tombe. ⇒ Cairn, galgal, mound.
1 Tout le monde sait que par le mot latin Tumulus on désigne des monticules de terre élevés de mains d'hommes, et qu'on suppose recouvrir une sépulture.
Stendhal, Mémoires d'un touriste, t. II, p. 13 (note).
2 De loin en loin on apercevait au bout d'un sentier un mystérieux tumulus : enseveli dans sa gangue caillouteuse, un temple ou un palais ruiné; certains avaient été à demi exhumés (…)
S. de Beauvoir, les Mandarins, p. 429.
♦ Plur. || Des tumulus ou des tumuli (plur. latin).
3 (…) aux pyramides, à la tombe de la reine Subad, aux tumuli étrusques, elle (la Grèce) oppose l'avenir qu'invoquera Périclès (…)
Malraux, la Métamorphose des dieux, p. 39 (1957).
Encyclopédie Universelle. 2012.